Le début de saison des Denver Nuggets commence petit à petit à faire grincer des dents. Alors que Nikola Jokic réalise un début de saison tonitruant, les résultats collectifs sont inquiétants pour plusieurs raisons.
À l’inverse de la saison passée, démarrée avec un calendrier éreintant au sortir du titre NBA, Denver démarre la saison avec un calendrier léger en opposition, mais aussi en densité de matchs, puisque l’équipe figure dernière au nombre de matchs joués.
Un malaise semble effectivement planer sur cette équipe : défaites contre des équipes en tanking (Wizards) ou décimées (Pelicans), incapacité à s’imposer fermement dans les rencontres (Raptors, Nets…etc), et impression globale de manque de cohésion qui n’avait jamais fait partie des faiblesses de ce groupe.
Il y a quelques jours, quelques statistiques partagées pendant le pre-game show ont mis le feu aux poudres, rappelant au grand public un défaut habituel des Nuggets, mais d’autant plus prononcé ce début de saison :
L’occasion de faire un tour d’horizon de ce qui semble clocher chez les Nuggets, que ce soit dans le jeu ou dans l’environnement.
Des problèmes qui persistent
Les sempiternelles minutes sans Jokic
Si les vicissitudes de la vie sans Nikola Jokic continuent d’émailler celle des fans de Denver, elles restent parfois abstraites pour les supporters d’autres franchises.
Que des équipes soient à la peine sans leur franchise player, surtout quand il est héliocentrique et que tout tourne autour de lui comme Jokic, ce n’est pas réellement une nouveauté. Beaucoup d’équipes ont déjà rencontré ce problème.
Toutefois, ce sont les proportions de cette dépendance qui méritent d’être notées. Avec leur pivot, les Nuggets jouent comme une des meilleures équipes de l’histoire, mais la dizaine de minutes passées sans lui chaque match, suffit à balayer tous les efforts pour construire des avances quand il est sur le terrain.
Nous en parlions il y a quelques semaines en podcast, expliquant à la fois le manque de fonds de jeu de Denver en l’absence du pivot, mais de facto, en quoi le bilan des Nuggets était trompeur (au moment de sa sortie).
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Ce problème me semble double, car au-delà de l’incapacité à maintenir des écarts, ou ne pas creuser les retards, les Nuggets persistent dans une attaque particulièrement stérile, où le manque de mouvement off-ball et de circulation de balle sont criants.
Autrement dit, Denver n’y arrive pas, mais ne joue pas d’une façon qui laisse entendre que la situation peut soudainement se débloquer. Il y a beaucoup trop de pick & rolls très basiques sans mouvement autour du porteur de balle ou d’isolations, sans nécessairement avoir l’effectif pour rendre ce style viable.
Sur ce point, difficile de ne pas reprocher à Mike Malone (et peut-être à son staff) son manque d’inventivité.
Courir après le score
Autre problème qui s’est développé la saison passée : la manie des Nuggets à se mettre dos au mur.
Il y a encore quelques mois, Denver faisait encore peur et un adage semblait circuler : personne ne voulait jouer contre Denver dans une série en 7 matchs.
Une des raisons avancées (à juste titre) était les performances de l’équipe dans le clutch. Et pour cause, l’équipe était intraitable dans les 4eme QT.
Pourtant, en contrepartie, il y avait trop peu de victoires nettes en faveur hommes de Mike Malone, ce qui laissait sous-entendre un manque de marge vis-à-vis de la concurrence, mais surtout, un manque de constance dans les rencontres.
Cette saison est encore pire, puisqu’après 22 matchs, ils affichent un net rating de -5,9 dans les 1er QT et -6,6 dans les 2eme QT. Dans ces périodes, ils sont respectivement le 28eme et 26eme defensive rating.
Vous l’aurez compris, malgré un bilan positif, ces entames de matchs au ralenti plombent l’équipe qui doit s’employer en 2eme MT pour tenter de combler des écarts, parfois avec de francs succès, comme contre les Lakers ou les Warriors, mais accouchant aussi de désastres, comme contre les Wizards (qui possèdent pourtant un net rating de -15,5 en ce début d’exercice).
Ainsi, si les Nuggets ont un net rating de +9,6 dans les 2eme MT avec la 5eme attaque et la 6eme défense de la ligue, l’impression globale reste celle d’une équipe qui se cherche et fait craindre le pire en dépit d’une domination toujours présente dans les fins de matchs.
Des difficultés de création
Dernier point majeur, les difficultés de création offensive.
Nous en revenons évidemment aux minutes sans Jokic, mais c’est un point qui semble particulièrement bloquant pour cette équipe.
Le Serbe portant un niveau de création absolument historique, l’équipe peut se passer de créateurs de premier plan à ses côtés lorsqu’il est sur le terrain.
Néanmoins, elle ne serait que plus létale avec un créateur de haut niveau à ses côtés, mais surtout, elle vivrait mieux sans son pivot. Dans les faits, c’est le rôle qui revient à Jamal Murray.
Problème, le meneur n’est pas très en jambes depuis de longs mois, et même avec lui, l’équipe a globalement toujours été à la peine sans Jokic.
L’arrivée de Russell Westbrook semblait aller dans le sens d’obtenir plus de création (à bas prix) en son absence et en prime un bon pourvoyeur d’entry-pass quand il partage le terrain avec le pivot.
Pour le moment néanmoins, l’association des deux arrières est moyennement concluante, mais à contextualiser avec un début de saison délicat pour Murray (nous y reviendrons) et les minutes de Westbrook sans Jamal & Jokic virent, de fait, assez fréquemment au désastre (-38 de net rating quand il n’est associé à aucun des deux).
Cette difficulté de création se couple avec d’autres problèmes : le manque d’animation offensive susmentionné et les difficultés à créer des rotations particulièrement cohérentes sans garder de nombreux titulaires.
Pour l’exemple, quand Jokic sort, il ne me paraît pas naturel de faire entrer un pivot (Zeke Nnaji ou DeAndre Jordan), tout en alignant Russell Westbrook et Peyton Watson. Malgré les progrès au shoot de Watson (36% à 3pts contre 31,9 en carrière), cela fait des rotations avec 2 voire 3 non shooters. Ce qui est rédhibitoire dans la NBA moderne.
Résultat, Michael Porter Jr est déterminant tandis que les absences de Jamal se font particulièrement ressentir.
De nouveaux problèmes ?
Maintenant que ces difficultés structurelles ont été posées, quels sont les éléments qui semblent clocher, qui n’auraient pas fait partie des saisons précédentes ?
Il y a des éléments de jeu, des éléments factuels qui sont survenus. D’autres, intangibles, méritent d’être énoncés, même s’ils ne peuvent être apportés avec certitude.
Pourtant, vous allez voir, ces nouveaux problèmes identifiés sont assez discutables en réalité.
Bruce Brown, puis KCP
Difficile d’éluder la question du front-office ici.
Calvin Booth a pris la suite de Tim Connelly à l’été 2022, à un moment crucial dans l’histoire des Nuggets.
En effet, Murray & MPJ devaient revenir de leurs saisons blanches respectives. Cet été-là, Booth fait 4 acquisitions majeures, dont 3 clés dans le titre acquis cette même saison. Il récupère Kentavious Caldwell-Pope dans un échange, drafte Christian Braun & Peyton Watson et récupère Bruce Brown en agent libre.
Bruce Brown partira l’été du titre, KCP l’été dernier.
Avec ces départs, Denver a factuellement perdu des ressources clés de son jeu :
- Deux excellents défenseurs extérieurs, particulièrement bons pour passer à travers les écrans. Tous deux donnaient de la flexibilité à la défense des Nuggets permettant de varier les schémas défensifs avec ou sans Jokic.
- Un shooter d’élite en la personne de KCP, qui permettait d’avoir une complémentarité extrême avec le 5 de départ
- Un créateur intéressant en la personne de Bruce Brown, qui fonctionnait plutôt bien pour les minutes sans Jokic
- Un joueur très polyvalent avec Brown, qui pouvait au besoin passer d’arrière à ailier dans les rotations
De fait, la perte de Caldwell-Pope l’été passé a fait craindre de véritables problématiques à longue distance (et donc dans la faculté collective à suffisamment à étirer le jeu) cette saison.
Les Nuggets étant déjà 30eme de la ligue au nombre de tirs à 3pts l’an dernier, la crainte était logique, puisque si la bonne adresse générale rendait les Nuggets difficiles à ignorer l’an passé, une chute d’adresse avec un faible volume donnerait la possibilité d’ignorer des joueurs et donc de mieux leur nier l’accès au cercle.
Après 22 matchs, il est néanmoins important de noter que si Denver est toujours bon dernier au nombre de 3pts pris, ils sont 6eme à l’adresse derrière un Jokic très appliqué (50,5% de loin, en surchauffe du coup), mais également des nets progrès chez Christian Braun, Peyton Watson ou le sophomore : Julian Strawther.
En outre, on en parlait dans un article précédent, Denver essaie de compenser de potentielles difficultés supplémentaires sur demi-terrain par un jeu beaucoup plus axé sur la transition, porté par l’introduction de Braun dans le 5 de départ, beaucoup plus dynamique que KCP, la prise de responsabilité de Watson et l’arrivée de Westbrook, toujours très utile sur cette phase de jeu.
Conséquence directe, Denver passe de 22eme avec 17,4pts par match inscrits sur transition l’an passé, à 6eme pour 26,3pts par match sur transition.
De même, ils sont passés de 29eme au nombre de lancers francs tirés (forme de tir la plus efficace en NBA), à 1er sur cette entame de saison !
Dommage que dans le même temps, ils n’en transforment que 75,9%, soit le 27eme pire pourcentage de la ligue…
Dès lors, si la chute offensive attendue peut préoccuper (beaucoup de joueurs surpassent leurs standards en carrière actuellement), elle n’est pour le moment pas réellement tangible. Oui, Denver a perdu des joueurs clés de sa rotation titrée, mais il ne m’apparaît pas comme évident que le trio Braun (plus responsabilisé) – Watson – Strawther soit nécessairement insuffisant pour maintenir le niveau plancher de l’équipe.
Jamal Murray
Nous en venons probablement au point le plus relayé en ce début de saison. Le niveau de Jamal Murray.
Au sortir des Playoffs 2023, la cote de ce dernier a explosé. Pour certains, il était un futur All-Star de la conférence Ouest, pour d’autres il avait simplement confirmé son statut de Playoffs Riser ultime.
Puis, la saison 2024 s’est lancée, on a retrouvé l’habituel joueur, jusqu’à une blessure qu’il a trainé une bonne partie de la saison avant de confirmer en post-saison… qu’il n’était pas vraiment en jambes. Les Jeux Olympiques ont eu lieu durant l’intersaison, pas de quoi rassurer sur son état (mais la France peut le remercier pour sa performance en quart de finale), au contraire.
C’est aussi sans surprise qu’on le voit désormais réaliser un début de saison décevant.
S’il est décevant, néanmoins, il faut aussi relativiser un élément : Jamal Murray n’a jamais fait des saisons régulières flamboyantes, ce qui n’empêchait pas Denver de concourir pour l’avantage du terrain.
Reste quelques éléments à noter :
- Sa chute d’efficacité est palpable, il est bien en dessous de ses standards en carrière (cf visuel ci-dessous)
- Son volume de jeu est stable, mais on sent qu’il a plus de mal à attaquer le cercle ou à créer de la séparation sur ses tirs
- On le voit frustré, sans trop savoir si la cause réside dans ses performances, ou autre chose
Comme le montre ce visuel, oui, il est factuel de dire que Jamal est en deçà de ses standards à l’efficacité (107,5pts pour 100 tirs pris, son pire résultat depuis sa saison sophomore), on peut également dire qu’il créé moins facilement de jeu, ce qui n’aide pas l’équipe à mieux performer dans les minutes sans Jokic. Lui qui s’est fait une réputation pour rentrer des tirs très compliqués, notamment en fin de possession, ne nous a pas gratifié de sa magie habituelle en ce début de saison.
Mais là encore, le delta n’est pas à ce point important qu’il expliquerait seul, les difficultés de l’équipe.
La défense ?
Ici aussi, nous sommes sur quelque chose de questionnable. Factuellement, la défense de Denver a opéré un net recul sur ce début de saison : de 8eme defensive rating l’an passé, à 16eme à l’heure actuelle.
En cause, un plusieurs facteurs. Le premier déjà abordé : les entames de matchs désastreuses et sans rythme de l’équipe.
Ensuite, un mélange d’autres éléments. Braun est un bon défenseur, mais il n’est pas aussi bon sur l’homme que KCP. Il n’a pas non plus la capacité de traverser les écrans de ce dernier, ce qui génère plus de décalages. Aaron Gordon, élément majeur de la défense des Nuggets, a quant à lui manqué pas mal de matchs et ne paraît pas, depuis son retour, dans un état de forme optimal.
Pourtant, là encore, la défense des Nuggets est très bonne sur des segments entiers de rencontre, laissant supposer que c’est un problème d’investissement et de concentration qui prévaut sur une inaptitude totale de l’équipe (comme cela avait pu être le cas en 2021-2022 où Denver n’avait plus assez de profils défensifs).
En somme, si Denver connait quelques reculs, aucun ne me semble ancré dans le marbre ou structurel. Du coup…
Et si le problème était ailleurs ?
On peut accuser Calvin Booth et son équipe de manquer de mordant depuis 2 ans. En effet, peu d’échanges ont été réalisés, aucun hormis celui pour KCP n’a paru vraiment gagnant. Souvent Denver a donné beaucoup, pour des joueurs qui n’ont pas intégré la rotation (exemple : Thomas Bryant qui a couté 5 seconds tours de draft, Bones Hyland et 2 seconds tours de draft pour Reggie Jackson, etc).
Peu de vétérans ont rejoint l’équipe et se sont avérés intéressants. Reggie Jackson était un étonnant pari, Justin Holiday fut une rare tentative, qui aurait même pu être payante au vu de ses Playoffs. Mais sinon rien.
Beaucoup ont également reproché les décisions de fond : prolonger Zeke Nnaji alors que Mike Malone semble toujours réticent à faire appel à ses services, donner un nouveau contrat maximum à Jamal Murray alors que sa dernière année a été très préoccupante, le choix de Dario Saric cet été, ne pas tenter de chambouler l’effectif…
Pourtant, là encore… Est-ce vraiment le fond du problème ?
Bien évidemment Denver s’est mis dos au mur. En décidant de donner 2 contrats maximums à des joueurs qui n’en ont pas le niveau, la franchise a forcément réduit sa marge de manœuvre. Si Jamal et MPJ sont insuffisants à produire de bonnes minutes sans leur FP, c’est bien qu’ils ne sont pas des joueurs qui devrait entrer dans cette sphère contractuelle.
Ceci étant dit, l’équipe ayant gagné un titre avec cette structure, cela ne veut pas dire que le modèle est sans espoir. Il est extrêmement dépendant de Jokic, ce qui ne semble pas très risqué tant il s’est montré fiable, et nécessite un bon niveau des joueurs autour, surtout de Jamal. Justement, c’est autour de lui que les inquiétudes sont les plus fondées.
Pour le reste, la capacité de l’équipe à drafter est indéniable et le trio Braun – Watson – Strawther possède des qualités et une complémentarité bien réelle. Oui, même Strawther et son decision making discutable. Jalen Pickett sans être étincelant pourrait également devenir un 3eme meneur honnête (j’y crois encore, comme dirait Lara Fabian).
Quant aux critiques liées aux départs de Brown & KCP, quelques rappels :
- L’arrivée de Brown était une anomalie du marché (étrangement, tous les GMs avaient fait l’impasse sur un excellent joueur) et il était impossible de le conserver sans qu’il accepte une player option dérisoire pendant une saison, alors que les Pacers proposaient un salaire 4 fois supérieur
- KCP a reçu une offre équivalente à celle du Magic et a quand même décidé de partir
Avec l’arrivée de la notion d’Apron, la seule manière d’améliorer ce groupe est de prendre de gros risques en bougeant un cadre de l’équipe. Ce qui peut effectivement être un risque non négligeable : pour des questions de réussite de l’échange et potentiellement, de cohésion.
Justement, la cohésion, n’est-ce pas devenu un sujet ?
Et si le groupe arrivait en fin de course ?
Voici un sujet qu’on traite très peu chez QiBasket. L’aspect difficilement lisible de l’extérieur : les relations humaines, le leadership, l’ensemble des choses qui se passent derrière le rideau et relève, pour nous spectateurs, plus souvent de la supposition que du concret. Ce que j’appelais l’intangible dans cet article.
Ayant très peu d‘insights et de certitudes à ce sujet, c’est quelque chose qu’on préfère éviter.
Mais.
Il est important de noter que ce groupe vit un cycle particulièrement long à l’échelle NBA. Beaucoup de joueurs ont été draftés par Denver, Mike Malone est en poste depuis bientôt 10 ans, Jokic est arrivé peu près au même moment que son coach, Murray en 2016, MPJ en 2018, etc.
Denver fait partie de ces équipes dont la cohésion était palpable et les moments d’équipes régulièrement partagés sur les réseaux sociaux en attestaient. Néanmoins, depuis le début de saison, Jamal Murray s’est montré particulièrement agacé sur le terrain, mais aussi face aux caméras.
Michel Porter Jr a émis l’hypothèse que cette saison puisse être la dernière pour cette équipe en cas d’échec, Nikola Jokic a pointé du doigt, avec son flegme habituel, les problèmes et les manquements collectifs à plusieurs reprises.
Et dans tout ça, KCP qui était dans une équipe idéale pour son jeu a décidé de partir pour un montant équivalent à Orlando, tandis que Mike Malone n’hésite pas à régulièrement pester vis-à-vis des déficits de l’effectif. Une attitude qui peut laisser sous-entendre une difficulté à s’aligner avec ses dirigeants (là encore, rien n’est particulièrement documenté).
Le manque de régularité dans l’effort de l’équipe est un fait plutôt récurrent depuis la saison passée et semble se creuser. Après un aussi long cycle côte à côte, peut-être que les relations tendent à s’éroder.
Ce constat me paraît d’autant plus probable que, en préparant l’article, l’équipe ne me semble pas si loin d’être en bonne position d’un point de vue collectif. Certes l’état de Jamal est difficile à anticiper, mais un seul renfort à la trade deadline, que ce soit à l’arrière ou au poste de pivot, me semblerait suffisant pour avoir une équipe plutôt très complète.
Pour conclure, beaucoup de “problèmes” actuellement mentionnés autour des Denver Nuggets ne paraissent pas réellement nouveaux. Le seul changement majeur dans l’organigramme est le départ de Caldwell-Pope, et s’il a des conséquences théoriques, la mauvaise passe de l’équipe semble déconnectée de ce changement.
De même, si les difficultés du banc sans Jokic sont probablement la plus grosse problématique des Nuggets, , là encore, cela n’a rien de nouveau puisque c’est un problème structurel qui a bien 5 saisons. Aussi, ils sont toujours capables de dominer, c’est la régularité sur 48 minutes qui leur fait défaut.
Reste que, le pourquoi de ce manque de constance est plus énigmatique qu’il n’y paraît. Peut-être qu’ils ont besoin d’un peu de nouveauté. Peut-être que le temps leur permettra de se réaligner, mais les difficultés terrain, ne me paraissent finalement, pas si évidentes.
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