La draft NBA annuelle aura lieu le 26 juin 2024. Comme d’habitude, le mois de juin signe, chez QiBasket, le retour de la draft des comptes français de franchises, qui revient pour la 7ème édition (pour retrouver les drafts précédentes : 2019, 2020, 2021, 2022, 2023).
Au sein de cette simulation, les comptes français des franchises endossent le rôle des GM de leur équipe favorite, pour sélectionner un jeune prospect. Après tout, ce sont eux qui sont les mieux placés pour endosser ce costume le temps d’un petit mois !
Les règles de notre 7ème édition sont les mêmes que celles de l’an passé. En voici un rapide rappel :
- seul le premier tour est simulé : choix n°1 à 30 ;
- le choix est assuré, pour chaque franchise, par un ou plusieurs comptes fans présent(s) sur Twitter ;
- tout est permis ! Les participants peuvent choisir de sélectionner traditionnellement un jeune joueur, mais également de transférer son pick, de trade-up, de trade-down, de monter un trade à plusieurs équipes… La seule condition imposée à l’ensemble de ces hypothèses demeure la faisabilité du transfert.
La draft NBA de QiBasket est lancée à compter d’aujourd’hui, le 7 juin 2024. Les picks seront dévoilés petit à petit, dans l’ordre de la lottery (sauf trade, évidemment), sur le compte Twitter de QiBasket. Le rythme de publication demeure le même que celui de l’an passé, à savoir :
- 1 choix par jour jusqu’au pick #8. La publication s’effectuera sur notre compte Twitter à 18h ;
- 2 choix par jours du pick #9 au pick #30. Les publications auront alors lieu à 18h et 19h.
En guise de bonus, chaque compte participant tentera de prouver la viabilité de son choix par le biais d’une rapide explication, basée sur la stratégie de la franchise, ses nécessités ou encore le fit. En sus, une nouveauté est à souligner ; la parole est également donnée à @JasperSymbiose, spécialiste de la draft qui officie sur @SymbioseBB. Pour chaque pick, celui-ci donnera son avis – positif comme négatif – afin que vous puissiez percevoir si votre franchise de cœur a effectué le bon choix.
Le présent article, actualisé à chaque nouveau choix, vous permettra de retrouver au même endroit l’ensemble des choix de cette Draft 2024.
Nous remercions évidemment vivement l’ensemble des comptes qui se sont prêtés à cet exercice annuel et interactif !
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Pick #1 – Atlanta Hawks
Alexandre Sarr – 19 ans – ailier-fort/pivot – Perth Wildcats
Justification du choix par @ATLHawksFR : Le braquage. “3% chance, 0% skill, 97% faith” et pourtant c’est arrivé. Choisir en premier dans une draft aussi ouverte n’est pas un cadeau. Pas de clair choix numéro 1, de grandes chances de passer pour des ploucs dans 10 ans et un réel dilemme à résoudre. Pour être tout à fait honnête, on a hésité avec Ron Holland et Zaccharie Risacher, ces deux ailiers avec un potentiel défensif et un scoring auraient été des bons profils “two-way players” chez nous, et ils avaient un potentiel certain… mais Alexandre Sarr est là.
2m16, une mobilité hors-norme pour sa taille, il possède des outils défensifs complètement exceptionnels. C’est une machine à contres, qui possède un bon timing au service de son corps “Wembyesque”, mais qui manque encore d’expérience et de flair comme de nombreux jeunes intérieurs. Il est aussi capable de switcher, pas contraint à défendre le pick&roll en drop comme Capela. Il pourrait simplement être une révolution défensive pour nous. De plus, en attaque il y a des choses à faire. Il a su développer un tir avec une excellente gestuelle et son mi-distance ainsi que son turnaround fadeway sont des armes létales dans son arsenal. C’est aussi une excellente menace aérienne et personne au monde n’envoie plus de lobs que Trae. Globalement, notre meneur pourrait lui offrir les meilleures conditions pour exister en NBA dès son arrivée, en attendant de développer le reste.
Ce n’est pas un 1st pick parfait et il a encore du travail. Beaucoup de ses limites se règleront à la salle de musculation. Il manque de puissance sur le haut du corps, ce qui rend son trois-points moins régulier parce qu’il doit forcer son geste. Il a aussi tendance à exploser avec le contact, rendant ses attaques de cercle moins impactantes. Même problème pour sa pose d’écran où il a tendance à trop s’effacer. Tout cela fait penser qu’il aura besoin d’un deuxième intérieur solide, que ce soit un pivot (un peu à la manière de Mobley et Allen à Cleveland) ou un ailier-fort puissant (coucou Jalen Johnson).
Son deuxième axe d’amélioration est son handle. Bien trop fébrile, il a du mal à se créer ses propres points en posant la gonfle au sol, et doit se contenter de ses fadeaways. Son dribble explose aussi au contact, à la fois par son manque de maîtrise et de puissance. Tout cela limite son sujet en transition, puisqu’il peut suivre mais pas mener de contre-attaque, malgré ses qualités athlétiques hors-normes.
En somme, le plafond pourrait vraiment être incroyable et on imagine difficile un meilleur partenaire qu’Alex Sarr pour construire autour de Trae Young. L’un prenant la défense à son compte, tout en étant capable de dominer au scoring, et l’autre jouant ses partitions de maestros et faisant des Hawks une des meilleures attaques de la Ligue dans son sommeil. Si on ajoute en plus la présence de Jalen Johnson, dont le shoot a progressé et qui pourrait être un très bon 2e intérieur pour l’assister, le temps qu’il développe son haut du corps, on a une excellente base pour construire un vrai projet ambitieux à Atlanta en sélectionnant le frenchy Alexandre Sarr.
L’avis de @JasperSymbiose : Il est évident que le duo Sarr-Trae Young est très prometteur. Sarr n’a jamais eu de véritables partenaires de pick&roll dans ses expériences passées (à l’OTE, en NBL), et qui de mieux que le meneur des Hawks pour le servir dans les meilleures conditions ? Snyder a été capable de transformer Gobert en DPOY, et lorsque l’on considère les capacités défensives d’Alexandre Sarr face à de nombreuses couvertures, il y a de quoi être optimiste.
L’association avec Jalen Johnson risque d’être primordiale, car Sarr a du mal à jouer en contact et Johnson peut apporter cette dimension physique que Sarr doit travailler pour se faire respecter en NBA.
En somme, si l’intérieur français excelle en défense grâce à sa mobilité, en attaque c’est autre chose. Bien qu’il soit capable de gestes très intéressants comme des fadeaways à mi-distance pour contrer une défense en drop ou des coast-to-coast avec de gros dunks, le futur intérieur des Hawks manque encore de finesse dans les fondamentaux (pose d’écrans, timing des rolls, exploitation des matchups positifs).
On a déjà vu Sarr jouer en tant que poste 4 sur le terrain en FIBA ou en NBL et une association possible avec Onyeka Okongwu peut être très excitante dans une équipe des Hawks qui manque d’un leader défensif.
Back-to-back français au sommet de la draft ! Après Victor Wembanyama, c’est Alexandre Sarr qui est sélectionné en première position et qui rejoint les Hawks d’Atlanta ! Un grand cocorico ! La parole est désormais aux Wizards.
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Pick #2 – Washington Wizards
Rob Dillingham – 19 ans – meneur – Kentucky Wildcats
Justification du choix par @WizardsFrance : Nous avons enfin la possibilité de pick un joueur top 4, c’est donc forcément le talent qui va être l’argument principal pour effectuer notre choix. Dillingham semble être la meilleure options dans cette optique. Certes, le profil (notamment physique) détonne un peu de ce qui intéresse généralement notre GM Will Dawkins, nous sommes malgré tout convaincu que le guard de Kentucky saura nous régaler mais surtout être l’un des premier joueur “majeur” de notre reconstruction.
Il est assez facile de l’imaginer dans un 1er temps dans un rôle de 6eme homme (le même qu’en NCAA), pour être ensuite incorporer au fil du temps au 5 de départ selon ses performances (et également selon les mouvements : exit Poole ?)
L’avis de @JasperSymbiose : Un meneur de Kentucky qui atterrit aux Wizards… On a déjà connu cette histoire. Que ce soit par ses passes fantasques ou ses stepbacks dévastateurs, Rob Dillingham peut rendre Washington attrayante. Les Wizards étant l’une des équipes les plus rapides de la Ligue (première en pace), il va pouvoir exprimer tout son talent sur tout le terrain, lui qui était sixième homme de luxe pour le uptempo de Calipari.
Plus qu’un joueur qui joue pour s’amuser et courir, l’ancien pensionnaire d’Overtime Elite s’est mué en véritable maestro du pick&roll. Certaines questions se posent encore sur sa taille et sa capacité à défendre loin du ballon, mais Dillingham comble tous les besoins offensifs des Wizards. Capable d’évoluer en tant que sixième homme au début de la saison, il a une place à prendre à la mène du côté de la capitale américaine.
Les Wizards et Kentucky font fonctionner leur filiale à meneurs. Après John Wall en 2010, Washington sélectionne Rob Dillingham, le meneur de poche des Wildcats, au potentiel offensif et créatif très intéressant. Voyons ce que nous réservent maintenant les Rockets, pour lesquels la lottery a été chanceuse !
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Pick #3 – Brooklyn Nets (trade)
Premier trade de cette draft ! Les Rockets s’entendent avec les Nets de Brooklyn, pour un échange qui comprend aussi bien joueurs que pick de draft. Voyez plutôt :
Houston obtient : Mikal Bridges.
Brooklyn obtient : Dillon Brooks, #3 de la draft 2024, swap du premier tour de la draft 2025.
Justification du trade par @RocketsnationFr : Ce trade est parfait pour les Rockets puisqu’il permet le step up du poste 3 titulaire avec un calibre All-star qui défend dur et surtout qui peut apporter offensivement derrière Sengun et Jalen. En plus de ça, cette draft ne semble pas être la meilleure des ces dernières années, d’autant plus que Houston a déjà un beau nombre de jeunes à développer : Green, Sengun, Smith Jr, Whitmore, Eason.
Cette saison, Dillon Brooks a été exemplaire sur le terrain et très apprécié en dehors, mais je pense qu’avec cette arrivée de Bridges, Houston peut passer un cap offensivement. C’était d’ailleurs le gros souci des Rockets sur les débuts de l’ère Udoka : la constance offensive du cinq majeur.
Reed Sheppard – 19 ans – meneur/arrière – Kentucky Wildcats
Justification du trade et du choix par @BrooklynNetsFRA : Nous sommes en pleine année de transition. Une reconstruction sur 2 ans est nécessaire pour repartir sur des bases saines. Trade Bridges, qui n’a pas l’âme d’un leader de franchise, est une opportunité que l’on doit saisir cet été. L’idée de récupérer notre pick 3, et celui de 2025, nous permettrait de reconstruire avec de jeunes prospects, en attendant la free agency 2025. À la recherche d’un poste 1 à développer aux côtés de Cam Thomas, Reed Sheppard semble être une bonne idée, lui qui a tourné en 50/50/90 sur son année freshman.
L’avis de @JasperSymbiose : Un peu dubitatif sur cet échange, Reed me semble être un reach dans le top 3. Les Rockets récupèrent beaucoup avec peu, étant donné qu’ils ont déjà construit leur Young Core et que rajouter des assets ne leur servirait pas beaucoup. Sengun affiche un niveau All-star, et l’entourer avec Mikal Bridges, qui peut avoir un rôle similaire à celui qu’il avait à Phoenix, est extrêmement alléchant. Tu ajoutes de la défense au périmètre, un domaine où la franchise de Houston doit s’améliorer. Avec l’ajout de Bridges, tu construis une équipe qui se doit de jouer les playoffs dès l’année prochaine.
Pour Brooklyn, qui manque d’un leader afin de poser les bases d’une reconstruction, la sélection de Reed semble être le choix le plus “facile” tant le joueur pourra apporter ses premières minutes avec sa défense on-ball et son shoot à 3 points. Mais Reed est un joueur qui, selon moi, excellera dans une équipe compétitive.
Y avait-il peut-être mieux à choisir à cette position ? D’autant plus que les Nets ne vont probablement pas être compétitifs tout de suite, pourquoi ne pas prendre un joueur moins “safe” et essayer de trouver un futur lieutenant pour un projet à long terme. Même si cette draft paraît faible (comme celle de 2020), il y’a des joueurs comme Ron Holland, Matas Buzelis ou encore Johnny Furphy qui sont des joueurs peut-être moins cotés mais qui dispose d’un plafond plus haut.
Le plus intéressant dans cet échange est finalement le pick swap 2025, qui pourrait permettre de repartir sur des bases solides pour la franchise de Brooklyn.
Normalement absents de ce premier tour, les Nets cèdent leur meilleur joueur pour entamer leur reconstruction autour de Sheppard et sa fiabilité au tir. Il s’agit là d’un coup de poker osé. Les Spurs sont maintenant sur l’horloge, avec le pick #4.
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Pick #4 – San Antonio Spurs
Nikola Topic – 18 ans – meneur – KK Crevna Zvesda MTS
Justification du choix par @SASpursFr : À la recherche du playmaker à mettre au côté de Wemby et Topic coche pas mal de cases. En plus de faire tourner le ballon, il apporte de la taille dans un backcourt qui en a bien besoin. Le shoot n’est pas encore fiable à 100% mais on a d’autres picks pour résoudre ça. Grand prince, on laisse Risacher en cadeau aux potes de Detroit avec leur malheureuse 5e place.
L’avis de @JasperSymbiose : Nikola Topic semble être un choix évident, tant les Spurs ont peu de talents au niveau du backcourt. De plus, on connaît l’attrait de San Antonio pour drafter des joueurs internationaux plutôt qu’américains. Il apporte toute sa science du pick&roll et les Spurs trouvent (enfin) le joueur complémentaire de Wemby sur demi-terrain. Cette arme sur pick&roll peut faire du français un All-star dès sa seconde année dans la Grande Ligue.
Certaines questions restent en suspens pour Nikola Topic : déjà deux blessures cette saison et un shoot encore assez inconstant. Si Topic va être le joueur qui peut servir Wemby dans les meilleures conditions, réussira-t-il à se montrer efficace sans le ballon, d’autant plus avec un shoot encore peu fiable ?
En sélectionnant le joueur serbe, San Antonio comble un vrai trou dans son projet, même si le joueur n’apporte pas forcément le spacing dont Victor Wembanyama a besoin pour évoluer. Topic reste un jeune joueur encore assez brut offensivement, mais il aura la chance d’évoluer à côté d’un Wemby qui absorbe toute la pression. Le prospect de (bientôt) 19 ans aura donc tout le temps pour développer un jeu sans ballon et apporter ce playmaking dont les Spurs ont tant besoin.
Souvent projeté en première position de la cuvée, Nikola Topic rejoint Victor Wembanyama au Texas ! La connexion européenne aura la lourde tâche de redorer le bilan collectif des Spurs, loin d’être rutilant ces dernières années. Les Pistons, grands perdants de la lottery du 12 mai dernier, sont titulaires du choix #5.
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Pick #5 – Detroit Pistons
Zaccharie Risacher – 19 ans – ailier – JL Bourg-en-Bresse
Justification du choix par @lockedinfr : Risacher encore disponible en #5, c’est une aubaine ! Si ce n’était pas lui, j’aurai sûrement trade le pick. Pourquoi lui ? Parce qu’il répond parfaitement à ce dont les Pistons ont besoin (en priorité disons) : un poste 3, capable de marquer des points, de shooter, de supporter la pression, de défendre, et même de créer avec le ballon. Je pense qu’il est le profil le plus adapté à Cade parmi ceux qui sont encore disponibles, et c’est pour cela qu’il est mon choix !
L’avis de @JasperSymbiose : Encore un Français à Detroit ? Longtemps annoncé parmi les premiers choix par vos insiders préférés (Givony, Wasserman…), Risacher a connu une baisse de hype en fin de saison, notamment à cause de performances assez inquiétantes au scoring. Mais la qualité numéro un de Risacher, ce n’est pas le scoring. En attaque, Risacher est un excellent joueur d’équipe capable de reconnaître (déjà) quand prendre ou ne pas prendre le shoot. Il est même passé par la case de “ball handler” chez les catégories jeunes, ce qui en fait un joueur capable d’évoluer en tant que connecteur dans une attaque NBA.
Sa capacité à punir en catch-and-shoot en fait une grosse menace off-ball, en plus d’être un joueur qui sait jouer sans ballon la plupart du temps. Detroit a besoin de liant dans une attaque trop souvent stéréotypée et ajouter Risacher offre un joueur capable de réaliser l’extra pass ou de fluidifier l’attaque des Pistons.
En défense, ses 2m08 et son envergure de 2m10 sont un vrai atout pour défendre sur les ailes. Capable de contester efficacement les drives et de faire les bonnes rotations, Risacher est déjà un bon défenseur en Eurocup. En se projetant avec Jalen Duren, Cade Cunningham, et Ausar Thompson, qui sont des défenseurs capables, Detroit se doit d’être une bonne défense l’année prochaine avec l’ajout d’un défenseur aussi versatile que Risacher.
Et de deux français ! Risacher descend quelque peu dans la draft, pour atterrir chez les Pistons, qui viennent de se séparer de Kilian Hayes. La pression est désormais sur les Hornets, titulaires du pick #6 !
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Pick #6 – Charlotte Hornets
Matas Buzelis – 19 ans – ailier – NBA G League Ignite
Justification du choix par @HornetsFR et @Hornets_France : La déception. Pas de prendre Buzelis mais d’être tombé en 6 après une saison ennuyante. Malgré tout, il est possible de faire un bon choix dans cette draft, c’est pourquoi nous prenons Buzelis. Il semble trop juste pour être immédiatement poste 4 donc, dans l’optique ou Brandon Miller est décalé en deux, notre rookie pourrait être une bonne option poste 3.
Il devrait être un bon défenseur l’année 2 ou 3 s’il prend du coffre mais les qualités offensives seront directement présentes. Intéressant mi-distance, mais aussi quand il s’agit d’attaquer le cercle, il pourrait diversifier l’attaque des Hornets. Avec un QI basket au-dessus de la moyenne, son association avec LaMelo Ball semble un point fort en sortie de draft.
L’avis de @JasperSymbiose : Premier prospect de la G League Ignite drafté jusqu’ici, Buzelis sort d’une saison en demi-teinte, avec beaucoup de très hauts et de très bas. Il s’agit d’un joueur de 2m09 qui évolue comme un ailier. Jusque-là aucun problème, aucun contraire même. Mais les 27 % derrière l’arc sont assez inquiétants, tant il est un joueur qui aime étirer le terrain.
Très véloce pour sa taille, il possède un bon toucher des deux mains, mais qu’il utilise trop peu malheureusement. Il a un handle assez correct, ce qui laisse entrevoir beaucoup de promesses au niveau du bagage offensif que Buzelis pourrait avoir avec un shoot beaucoup plus fiable.
Moyen en défense, Buzelis est une anomalie car il préfère défendre à l’extérieur sans être plus efficace que dans la raquette. Trop souvent, il a endossé trop de responsabilités (en forçant des mauvais shoots) et le manque de véritable meneur côté Ignite a empêché Matas d’exprimer toute sa qualité sur pick&pop et short roll.
Vous l’aurez compris, Buzelis reste un projet avec des flashs hyper intrigants, surtout en attaque. Cependant, flash ne veut pas dire acquis et c’est bien là tout le problème. Les Hornets prennent le meilleur talent disponible tout en s’assurant d’avoir des ailes avec beaucoup de talent.
Buzelis pourrait passer un peu de temps en G League, à nouveau, avant d’avoir un vrai rôle du côté de Charlotte. Sans forcément compter sur le retour de LaMelo Ball, Charlotte peut construire un frontcourt Brandon Miller – Matas Buzelis – Mark Williams qui est pour le moins hyper intéressant, d’autant plus que Miller a déjà joué ailier du côté des Crimson Tide et que Buzelis ajouterait de la taille et du spacing dans l’attaque des Hornets.
Bien qu’inconstant offensivement, Buzelis va apporter sa taille, son tir et sa polyvalence à Charlotte, pour former un frontcourt attirant en Caroline du Nord ! Fonçons dans le nord-ouest, pour attendre le choix opéré par les Blazers de Portland !
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Pick #7 – Portland TrailBlazers
Tidjane Salaun – 18 ans – ailier-fort – Cholet Basket
Justification du choix par @BlazersFr : Le backcourt du futur est déjà là à Portland, il faut maintenant s’atteler à construire les ailes. Toumani Camara et Jabari Walker ont prouvé qu’ils méritaient une place dans le projet et on attend l’année 2 de Rayan Rupert et Kris Murray, mais ces ailes ont besoin de plus de talents !
Les Blazers ont terriblement besoin de shooting, 20ème équipe en volume à trois-points, 30ème (et dernière) équipe de la ligue au 3P% ! Anfernee Simons est trop facilement doublé à cause de ce manque de spacing, Scoot Henderson montre de belles choses mais il a besoin d’avoir des menaces dans les corners pour ses quick-outs.
Tidjane Salaun rentre bien dans un moule de 3&D au poste 4 entre Toumani et Ayton. Henderson aime jouer des Pick&pop avec Duop Reath notamment, Tidjane pourrait être un bon partenaire pour cela.
Justification du choix par @JasperSymbiose : Tidjane Salaun pourrait rapidement trouver sa place dans l’effectif des Blazers, notamment en raison des nombreuses opportunités disponibles sur les ailes (désolé Rayan). Salaun, qui a besoin de temps de jeu pour progresser, pourrait bénéficier de cette situation. Bien qu’il soit encore un projet à long terme, accumuler de l’expérience dès maintenant est crucial pour son développement.
Il sort d’une saison en dents de scie avec Cholet, alternant entre des performances exceptionnelles en playoffs, prometteuses en Eurocup, et parfois décevantes en LNB. Cette inconsistance rend difficile l’évaluation précise de son potentiel, mais son plafond élevé justifie le risque de le sélectionner dans le top 10. Un atout majeur de Salaun est son environnement familial, qui est profondément ancré dans le basket professionnel. Cela pourrait faciliter sa transition vers la NBA.
De plus, sa confiance et son assurance, rares chez les jeunes prospects français, sont des qualités précieuses. Salaun n’hésite pas à prendre des tirs importants et à assumer la responsabilité en cas de défaite ou de mauvaise performance. Avec le temps de jeu nécessaire et un environnement propice à Portland, il pourrait polir son jeu et développer pleinement son potentiel. Les Blazers, en quête de talents sur les ailes, semblent être un excellent point de chute pour un joueur aussi prometteur que Tidjane Salaun.
Trois français dans le top 8, voilà qui doit être historique ! Salaun, auteur d’une belle saison sous les couleurs de Cholet, s’envole pour Portland. En attendant les éventuelles sélections d’Ajinça ou de Dadiet, l’heure est à nouveau au choix des Spurs !
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Pick #8 – San Antonio Spurs
Cody Williams – 19 ans – ailier – Colorado Buffaloes
Justification du choix par @SASpursFr : Notre meneur étant déjà trouvé, il nous manquait ce potentiel 3&D dans le 5 majeur. On a alors pris celui qu’on pensait le plus complémentaire par ses mensurations et son shoot. Même si encore léger et brut on a confiance en notre staff de développement pour polir ce beau diamant. Notre 5 serait alors un 5 très longiligne et grand avec : Nikola Topic, Devin Vassell, Cody Williams, Jeremy Sochan et Victor Wembanyama.
L’avis de @JasperSymbiose : Le parcours de Cody Williams a connu des hauts et des bas. Considéré comme une recrue exceptionnelle lorsqu’il a choisi de jouer pour l’Université du Colorado, ses performances décevantes en FIBA ont mis en doute son potentiel. Pourtant, il a démontré des qualités qui pourraient faire de lui un ajout précieux pour les Spurs.
Cody Williams excelle dans le drive grâce à un premier pas rapide et un physique longiligne, ce qui lui permet de profiter des opportunités offensives. Moins chargé de la répartition du ballon et de la gestion du tempo avec Team USA, il a pu se concentrer sur ses capacités de scoreur, montrant ainsi son potentiel en tant que point forward moderne.
Dans le cadre des Spurs, Williams pourrait évoluer en tant qu’ailier 3&D, un profil très recherché en NBA. Sa défense on-ball est particulièrement prometteuse, et sa longueur le rend efficace sur le plan défensif. Avec des coéquipiers comme Jeremy Sochan et Victor Wembanyama, il pourrait contribuer à faire des Spurs une équipe défensive de premier plan.
Pour maximiser son impact, il devra continuer à améliorer son tir extérieur. Un shoot plus fiable obligera les défenseurs à se concentrer davantage sur lui, ouvrant ainsi des possibilités supplémentaires pour ses drives. Si Williams parvient à développer cette facette de son jeu, il pourrait devenir un élément clé de la rotation des Spurs.
Après Topic en #4 (pour rappel, les choix ont été faits avant la blessure du meneur serbe), c’est Cody Williams qui pose ses valises au Texas, pour évoluer aux côtés de Wembanyama ! Que feront les Grizzlies avec leur choix #9 ?
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Pick #9 – Memphis Grizzlies
Ron Holland – 19 ans – ailier – NBA G League Ignite
Justification du choix par @GrizzliesFR : Le plan numéro 1 de notre réflexion était évidemment de monter un trade pour valoriser cet asset à potentiel et le transformer en pièce utilisable immédiatement autour du socle d’effectif déjà construit. Des manques sont toujours ciblés que ce soit à l’aile ou surtout au poste de pivot et différents contacts ont été pris avec divers GM pour ajouter cette pièce manquante dans notre objectif de (re)devenir un contender.
Malheureusement aucune négociation n’a pu aboutir et on s’est donc résolu à drafter ce choix 9 obtenu lors de la (décevante) lottery. Et dans ce genre de situation on a préféré drafter au talent plutôt qu’au fit ou au besoin, c’est pourquoi notre choix se porte sur Ron Holland. Pas d’exigence immédiate, un joueur tout jeune à très haut potentiel, du temps pour se développer, nous pensons qu’un tel profil en #9 ne se refusait pas.
L’avis de @JasperSymbiose : Après une saison compliquée, les Grizzlies se voient récompensés avec la sélection de Ron Holland. Ce prospect américain de l’Ignite est l’un des plus convoités de toute la draft. Bien que sa saison ait été globalement décevante, sans réussir à gommer ses points faibles (handle, pourcentage au tirs, création de tirs), Holland reste un jeune joueur doté de tous les outils pour réussir.
Le contexte de l’Ignite cette saison n’a pas été favorable, et l’échec de l’équipe ne peut pas être uniquement imputé à Ron Holland. Aux côtés d’Isaiah Collier, il était pressenti pour être en tête de la draft, et certains front offices pourraient choisir de passer outre sa saison 2023-24 pour se concentrer sur son potentiel observé en High School.
Holland est un ailier très athlétique avec un gros moteur mais son jeu reste encore rempli d’interrogations. Cependant, les Grizzlies ont prouvé leur capacité à développer leurs jeunes talents, les transformant rapidement en joueurs précieux. En sélectionnant Holland, Memphis peut espérer former un “big three” composé de Ja Morant, Ron Holland et Jaren Jackson Jr. Ces trois joueurs, proches en termes de timeline de développement, pourraient rendre Memphis à nouveau compétitif à l’Ouest.
Holland, souvent projeté très haut dans les big boards, renforce l’effectif déjà particulièrement costaud des Grizzlies, dont le retour de Ja Morant devrait coïncider avec celui dans les hauteurs de la conférence ouest. Le Jazz, auteur d’une saison difficile à lire, est titulaire du pick #10 !
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Pick #10 – Utah Jazz
Stephon Castle – 19 ans – arrière – UConn Huskies
Justification du choix par @UtahJazz_France : Mon coup de cœur de cette draft, un guard tout juste champion avec UConn qui va pouvoir apporter sa défense et sa créativité, les deux choses qui nous manquent cruellement à ces postes ! C’est un joueur qui est déjà complet malgré des progrès à faire sur son tir, mais il peut déjà peser dans beaucoup d’aspects du jeu. Je pense qu’il a un gros potentiel, peut être l’un des plus hauts de cette draft donc je suis ravi de l’accueillir au Jazz et l’associer à Keyonte George qui, malgré ses progrès, n’est pas un pur créateur.
L’avis de @JasperSymbiose : Le plus gros gagnant de la March Madness c’est bien lui. Stephon Castle, des Huskies de UConn, a véritablement marqué les esprits cette saison en NCAA, malgré des pourcentages de tirs encore perfectibles. Il est peut être le meilleur défenseur au périmètre et on ball de cette cuvée. Déjà capable de défendre sur le POA (Point of Attack), il pourrait suivre la trajectoire d’un Suggs et devenir très vite la pièce centrale d’une défense NBA.
Le Jazz, en pleine phase de reconstruction et à la recherche d’un projet à long terme, pourrait grandement bénéficier de l’ajout de Castle. Bien qu’il se soit principalement illustré comme un combo forward cette saison, Castle se voit toujours comme un meneur, un poste qu’il n’a plus occupé depuis le lycée. Il apporte avec lui une culture de la gagne et une capacité à élever son niveau de jeu, des qualités précieuses pour une équipe en quête d’expérience. L’entraîneur Will Hardy pourra tirer parti de la polyvalence de Castle pour expérimenter divers schémas défensifs, que ce soit dans des alignements tall ball, small ball, ou des configurations axées sur des switchs défensifs. Son rôle en attaque reste à définir, mais son impact global dans l’équipe sera indéniable.
Excellent défenseur, Castle atterrit à Salt Lake City et devient peut-être immédiatement le visage du projet mormons, aux côtés de Markkanen. En parlant de projet… quel sera celui des Bulls en 11ème position ?
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Pick #11 – Chicago Bulls
Dalton Knecht – 23 ans – ailier/ailier-fort – Tennessee Volunteers
Justification du choix par @FrenchBullsFan : Les Bulls ont tellement de problèmes à régler qu’aucun pick n’arrivera à résoudre quoique ce soit à lui seul. Néanmoins, le mix taille, shoot, qualités athlétiques que présente Knecht peut permettre d’adresser plusieurs secteurs déficients et sa longue expérience NCAA peut lui permettre d’apporter assez rapidement … si Billy lui donne du temps de jeu … Pour le reste, à Artūras Karnišovas de faire les bons moves lors de la free agency (bonne chance) !
L’avis de @JasperSymbiose : Choisir Knecht pour les Bulls semble être un choix judicieux, surtout dans un contexte où le projet DeMar Derozan – Lonzo Ball- Nikola Vucevic semble toucher à sa fin.
À 23 ans, Knecht apporte une garantie immédiate en tant que meilleur scoreur de la NCAA et un tireur exceptionnel. Il pourrait dès sa première saison prétendre au titre de 6ème homme de l’année. Son impact pourrait revitaliser une équipe de Chicago parfois trop prévisible. Son handle s’améliore, et son profil athlétique, souvent sous-estimé, pourrait le transformer en arrière scoreur titulaire dans une équipe visant le titre. Malgré ses 23 ans, Knecht offre déjà une valeur sûre par sa capacité à space le terrain (gros volume au shoot avec de bons pourcentages au tirs).
Esperons qu’il ne suive pas la trajectoire de Chris Duarte, qui après une saison rookie prometteuse a eu du mal à progresser. Cependant, Knecht semble avoir le potentiel et les compétences nécessaires pour devenir une pièce importante dans le projet flou des Chicago Bulls.
Meilleur scoreur de l’année universitaire, Knecht va apprendre le métier aux côtés de DeMar DeRozan… avant que les Bulls se décident enfin à exploser le roster ? Oklahoma, surprenant premier de la conférence ouest en 2023-24, est sur l’horloge avec le choix #12.
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Pick #12 – Oklahoma City Thunder
Donovan Clingan – 20 ans – pivot – UConn Huskies
Justification du choix par @OKCThunderFR : Nous avons longtemps exploré des idées de trade, sans parvenir à trouver un deal satisfaisant. A suivi une longue hésitation avec Isaiah Collier (cohérent dans le cas d’un trade de Giddey) et Kyle Filipowski, mais ces deux joueurs ne me semblent pas encore assez matures pour apporter rapidement dans une équipe qui visera le titre l’année prochaine.
Le choix se dirige donc assez logiquement sur Donovan Clingan, toujours disponible en #12. Il dispose d’un profil qu’OKC ne possède pas, des points forts évidents et des lacunes certaines. Il pourrait toutefois jouer le rôle de back-up 5, dans un profil différent de celui de Jaylin Williams. Le Thunder ajoute une nouvelle corde à l’arc de Mark Daigneault, surtout après une série contre les Mavericks où les minutes sans Chet Holmgren ont été pénalisantes. Peut-être un choix par défaut mais cela demeure choix de raison, OKC n’a plus le temps d’expérimenter.
L’avis de @JasperSymbiose : Compliqué ce choix, car je ne suis pas un grand fan de Clingan, mais je ne le vois pas tomber plus bas que la lottery. OKC n’a plus le luxe de développer des prospects à long terme, leur objectif étant de jouer les premières places très rapidement. Néanmoins, le pivot en provenance de UConn pourra apporter une grande dimension physique au cercle en sortie de banc pour le Thunder.
Bien que je ne sois pas son plus grand fan, je pense qu’il peut contribuer de manière significative en défense, notamment par son impact et sa capacité à prendre des rebonds, l’un des gros défauts actuels d’OKC. Clingan est assez limité (manque de tir et pourcentages aux lancers francs catastrophiques), mais il pourra toujours apporter un impact physique important au cercle en attaque, en plus d’offrir de la variété offensive au jeu de OKC.
Double champion NCAA, Clingan dispose d’une hype XXL de l’autre côté de l’Atlantique et il se murmure qu’il ne sortirait en aucun cas du top 10. Il part en #12 à OKC dans notre simulation, pour renforcer le poste derrière l’excellent Chet Holmgren ! Les regards se tournent maintenant vers Sacramento !
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Pick #13 – Sacramento Kings
Tristan Da Silva – 23 ans – ailier-fort – Colorado Buffaloes
Justification du choix par @KingsFrance_fr : 23 ans, ailier complet, joueur intelligent, athlète moyen et personnalité attachante, l’Allemand coche toutes les cases du pick préféré de Monte McNair. À l’image de Keegan Murray en 2022, Da Silva est probablement le meilleur joueur « plug and play » disponible en fin de lottery et vient directement combler un besoin pressant des Kings : l’aile. Pourquoi pas prendre un pivot ? Eh bien parce que ce poste sera plus facilement trouvé sur le marché, dans une NBA où les ailiers polyvalents coûtent de plus en plus chers.
Ça sent la fin pour Harrison Barnes et cette saison a plus que jamais mis en exergue le manque de longueur des Kings, systématiquement en difficulté face aux équipes de freaks.
Capable d’écarter grâce notamment à une très bonne adresse en catch and shoot de loin (40% cette saison), il sait aussi être efficace près du panier grâce à des beaux petits moves au poste et un joli hook. Il saura facilement s’intégrer en attaque grâce à sa bonne lecture du jeu et il est le genre de joueur qui pèse sur le jeu sans forcément avoir le ballon dans les mains.
Il y a du boulot côté défensif (notamment à cause de capacité athlétiques moyennes), mais quand on voit la progression de Murray, on est en droit d’en attendre autant de Da Silva. Avec ses 2m04 et sa disposition à jouer aussi bien 3 que 4, entière confiance en Mike Brown pour polir ce beau joueur et en faire, pourquoi pas, une des pièces manquantes aux Kings pour remettre la marche avant.
L’avis de @JasperSymbiose : Les Kings, à la recherche d’un rôle player, se tournent vers Tristan Da Silva, le “Jaime Jaquez Jr. ” de cette draft. Arrivant de la NCAA avec un âge plus avancé (senior), Da Silva possède un bagage intéressant qui pourrait s’avérer précieux pour l’équipe de Sacramento.
Il est reconnu pour ses compétences défensives, qui peut devenir un joueur important de la seconde unit, colmatant les trous en défense grâce à son intelligence de jeu et sa capacité à lire les actions adverses. Sa polyvalence défensive lui permet de défendre plusieurs positions, ce qui est un atout précieux pour n’importe quelle équipe.
En attaque, Da Silva comprend parfaitement le spacing et se place intelligemment pour écarter le terrain sans gêner ses coéquipiers. Son jeu sans ballon est efficace et il sait se rendre disponible pour les passes tout en restant une menace extérieure. Un des aspects les plus impressionnants de Da Silva est sa capacité à faire la bonne passe au bon moment. Il ne prend pas de risques inutiles et joue toujours de manière juste et efficace.
Avec ces attributs, Da Silva correspond parfaitement à ce que les Kings recherchent : un joueur qui peut apporter une stabilité défensive tout en étant une option fiable en attaque
Est-ce là le premier véritable “reach” de cette draft ? Glue-guy par excellence, Da Silva pose ses valises dans la capitale californienne, qui espère retrouver les playoffs l’an prochain. Le choix est appartient de nouveau aux Blazers, qui avaient choisi le français Salaun en 7ème position !
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Pick #14 – Portland TrailBlazers
Kel’el Ware – 20 ans – pivot – Indiana Hoosiers
Justification du choix par @BlazersFr : Après Tidjane Salaun au poste 4, on continue sur le frontcourt avec Kel’el Ware au poste 5. C’est un choix logique, il nous fallait un pivot avec du potentiel pour être une vraie option en sortie de banc. Difficile de savoir si Duop Reath a un avenir en NBA et impossible de compter sur Robert Williams, malheureusement. Il nous faut un « freak » athlétique avec du potentiel qui apporte des deux côtés du terrain et Kel’el Ware convient parfaitement à nos besoins. Bonne papate droite qui peut être davantage développée, de très bonnes capacités athlétiques, et des bras interminables font de lui un candidat idéal pour nous.
L’avis de @JasperSymbiose : Le choix de Kel’el Ware par Portland peut surprendre, surtout si l’on considère que son classement varie entre la 20ème et la 40ème place dans les différentes mocks. Personnellement, je ne suis pas convaincu par le prospect.
Même si les pourcentages de tir de Ware sont plutôt bons, il est compréhensible de rester sceptique quant à son shoot. Le principal point de préoccupation le concernant est son manque d’impact physique. Contre des adversaires plus musculeux et rugueux, il a souvent eu du mal cette saison.
Néanmoins, il possède une bonne qualité de protection et dissuasion au niveau du cercle en défense. Reste à voir son rôle en attaque, s’il va être là uniquement pour apporter de la variété avec du pick&pop ou s’ il va être plus impliqué dans les roll en attaque. Un projet que Portland a le temps de développer cette saison car il sont toujours en reconstruction.
Kel’el Ware apporte ses 213 centimètres et son shooting dans l’Oregon, pour, probablement, jouer les doublures de Deandre Ayton. Nous entrons dans le spectre des équipes de playoffs et c’est le Heat qui ouvre le bal !
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Pick #15 – Miami Heat
Isaiah Collier – 19 ans – meneur – Southern California Trojans
Justification du choix par @MiamiHeat_Fra : Beaucoup d’hésitations sur ce 15e choix mais on se tourne finalement vers Isaiah Collier. On trouvait difficile de passer à côté d’un talent pareil à la 15e place. En effet, même si sa saison à USC a un peu déçu, ses qualités sont indéniables.
Collier a montré qu’il pouvait créer de bons tirs (corner 3s, layups et dunks) pour ses coéquipiers grâce à sa qualité de drive et sa rim pressure, chose qui manque grandement à cette équipe de Miami et qui a beaucoup de valeur dans le jeu aujourd’hui. Il faut maintenant espérer que le shoot se développe, ce qui prendra probablement plusieurs saisons et ça déterminera probablement le plafond qu’il peut atteindre
L’avis de @JasperSymbiose : Le choix de Collier par le Heat est intéressant, bien qu’il puisse sembler compliqué, surtout avec Tyler Smith encore disponible, qui aurait pu apporter du shoot et de la défense aux côtés de Bam Adebayo. Cependant, Collier semble être le meilleur choix pour plusieurs raisons.
Il était considéré comme le meilleur prospect de la NCAA au début de l’année, mais une saison décevante a fait chuter sa cote. Le Heat, connu pour cibler précisément leurs besoins, semble avoir vu en lui un joueur avec un énorme potentiel qui a besoin de retrouver confiance et d’un environnement positif pour évoluer. Collier a des difficultés à exprimer son jeu en demi-terrain, mais avec Erik Spoelstra, un coach réputé pour son jeu méticuleux, il pourrait trouver un cadre idéal pour développer cet aspect de son jeu.
Bien que des questions subsistent sur sa taille et sa capacité à punir sur catch and shoot, ou lorsque les défenseurs passent derrière l’écran, il possède une qualité indéniable : sa capacité à driver contre n’importe qui. Collier est également un joueur altruiste qui sait renverser le jeu et trouver la bonne passe une fois qu’il s’infiltre dans la défense. En transition, il peut apporter de la folie et du rythme à l’attaque du Heat, tout en apprenant à être efficace dans un jeu plus contrôlé sous la direction de Spoelstra.
Projeté top 1 de la cuvée, Collier sort d’une saison NCAA décevante. Pour autant, placé entre les mains de Spoelstra, son talent fait saliver. Le choix de Philadelphia sera annoncé dans une heure !
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Pick #16 – Philadelphia 76ers
Ryan Dunn – 21 ans – ailier-fort – Virginia Cavaliers
Justification du choix par @FR_Sixers : J’ai eu énormément d’hésitations entre le fait de choisir le joueur le plus talentueux encore disponible de la draft, trader mon pick pour aller chercher un autre joueur ou choisir un joueur qui va dans l’idéal pouvoir feater et aider le plus possible le roster que j’imagine.
J’ai opté pour la dernière option. Je pense qu’une troisième option offensive débarquera au sein du roster ou, à tout le moins, que le management cherche un joueur qui aura ce rôle. Un pivot back up ? Mauvaise idée. Un arrière ou un meneur, vu nos objectifs, c’est aussi une mauvaise idée et le contexte ne lui sera pas idéal. Ryan Dunn est considéré comme un défenseur élite (dans la cuvée) et c’est très probablement ça qui va donner l’envie a Nick Nurse de lui donner des minutes. De plus, il est considéré comme un bon rebondeur (chose dont on a besoin).
Son défaut se situe de l’autre coté du terrain. Sa présence peut réduire le spacing et vu qu’il n’est pas très grand (NDLR : 1m98), s’il ne joue pas avec Joël Embiid, il sera peut-être aligné avec un autre pivot qui n’est pas en capacité de sanctionner de loin.
Dans l’idéal j’aurais voulu Tristan Da Silva, mais le choix Ryan Dunn n’en reste pas mauvais choix, surtout s’il arrive à se développer en attaque dans les années à venir. Après, pour progresser de ce côté-là du terrain, il n’est pas certain que rejoindre notre roster l’aidera dans l’immédiat.
L’avis de @JasperSymbiose : Le choix de Ryan Dunn est effectivement risqué, surtout dans cette range. Dunn est probablement le meilleur défenseur de cette draft, et de loin. On n’a pas vu un tel défenseur depuis des prospects comme Matisse Thybulle ou Anthony Davis. Capable de défendre le point d’attaque, d’être un excellent playmaker défensif, et d’exceller en protection du cercle ainsi que sur le périmètre, il semble n’avoir aucun défaut défensif. Il s’inscrit dans la lignée de joueurs comme Herb Jones et Jonathan Isaac, des défenseurs élites avec un potentiel de joueur défensif de l’année qui peuvent à eux seuls élever le niveau d’une défense.
Cependant, le véritable défi pour Dunn sera son rôle en attaque. Actuellement, il n’a pas développé de tir fiable, ce qui limite son impact offensif. À Virginia, il était souvent utilisé comme roll man, ce qui montre qu’il peut contribuer sans ballon, mais laisse des questions sur son développement offensif futur. La question est de savoir s’il pourra évoluer comme Herb Jones, qui a progressivement amélioré son tir, ou s’il restera un spécialiste défensif à la Thybulle.
On n’a jamais trop d’excellents défenseurs, paraît-il. Les 76ers rajoutent un immense talent défensif sur leurs ailes, en vue d’accéder – enfin ! – aux finales de conférence en 2025. Un stade que visent également les Lakers… Alors, Bronny James ou pas Bronny James ?
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Pick #17 – Los Angeles Lakers
Devin Carter – 22 ans – arrière – Providence Friars
Justification du choix par @LALakersFR : Trader pour une (vraie) 3ème star ou conserver le core. C’est le sujet chaud côté rumeurs. Vu le faible nombre d’assets en stocks, difficile d’espérer obtenir autre chose qu’un rire de la part de ses homologues GM. J’imagine Pelinka pencher pour la 2nde option et tenter d’étoffer ou améliorer ponctuellement le roster.
En manque de longueur, que ce soit sur les ailes ou dans la peinture, c’est donc en toute logique que les Lakers sélectionnent…un combo guard d’1m90. Parce que l’absence de dureté et d’un role player défensif (désolé pour les 277 minutes de Gabe Vincent) sur le backcourt aura cruellement manqué et que la fenêtre de tir du duo Bron/AD s’amincit (elle s’est fermée à l’été 2021, en réalité), il est difficile de laisser Devin Carter descendre en dessous du 17ème rang au profit d’un jeune diamant à polir.
Un autre guard donc, mais qui est doté d’une bonne envergure, de fortes capacités athlétiques, défend bien sur l’homme et peut embrasser un rôle de connecteur de l’autre côté. Ses progrès au shoot devront se confirmer pour se faire une vraie place dans la rotation de JJ Re…du Head Coach mais son profil est plus que séduisant.
L’avis de @JasperSymbiose : J’aime beaucoup ce choix ! Devin Carter est l’un de mes favoris. Extrêmement énergique, il est un véritable pitbull qui ne laisse aucun répit à ses adversaires sur le périmètre. Pour une équipe des Lakers qui se cherche encore et dont le projet reste flou, choisir Devin Carter fait sens.
Carter pourra apporter immédiatement grâce à son shoot extérieur et à sa défense sur le périmètre. Si les Lakers décidaient de restructurer leur noyau, il pourrait voir son rôle augmenter en importance dans la hiérarchie de l’équipe. Enfin, malgré le nombre de guards chez les Lakers, Carter se distingue par sa capacité à s’occuper des tâches défensives sans coûter cher. Il apporte une stabilité et une fiabilité nécessaires, offrant une valeur ajoutée précieuse à une équipe qui cherche à se renforcer tout en restant flexible dans ses options de développement futur.
Le coup de tonnerre ! Les Lakers passent à côté de Bronny pour se tourner vers Devin Carter, qui est bien plus “NBA ready”. Que fera Orlando avec son pick #18 ?
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Pick #18 – Orlando Magic
Kyle Filipowski – 20 ans – pivot – Duke Blue Devils
Justification du choix par @OrlandoMagicFR : Notre choix s’est porté sur Kyle Filipowski. Le pivot n’était pas notre premier choix, nous préférions en effet Kel’el Ware mais il est parti un peu plus tôt. Nous avions besoin d’un intérieur pour suppléer Wendell Carter Jr, voire lui succéder. Un grand pivot, shooteur à trois-points et défensivement correct. Voici ce qui devrait faire l’affaire pour un joueur qui devrait passer le plus clair de sa 1ère année en G-League.
L’avis de @JasperSymbiose : L’association Filipowski-Banchero peut sembler prometteuse sur le papier, mais j’ai tout de même beaucoup de doutes. Le Magic, ayant besoin de spacing et de créateurs offensifs, ne résout pas vraiment ses problèmes avec le big de Duke.
Cette saison, Filipowski n’a pas su convaincre avec son shoot, et sa meilleure qualité reste le post-up, ce qui semble peu compatible avec l’attaque moderne en NBA et encore pire, au Magic. Orlando a déjà Mo Wagner dans ce rôle, et ajouter Filipowski reviendrait à empiler des profils similaires.
En défense, Filipowski est moyen, mais la solide défense du Magic pourrait masquer ses lacunes. Pour rester positif, Filipowski a une bonne vision de jeu, notamment sur le short roll, mais cela paraît insuffisant pour un pick au premier tour.
Doté d’une véritable hype aux USA, Filipowski tombe en 18 dans la très jeune et prometteuse équipe du Magic. Les projecteurs sont tournés vers le Canada, puisque Toronto possède le #19 !
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Pick #19 – Toronto Raptors
Tyler Smith – 19 ans – ailier-fort – NBA G League Ignite
Justification du choix par @RaptorsFRA : Cette année, les Raptors ont besoin de talent, peu importe le poste. Aucune hésitation sur le choix, avoir Tyler Smith en pick 19 est exceptionnel. Il va apporter tout ce dont les Raptors ont besoin : agressivité offensive, défense intérieure et spacing. Scottie Barnes et Jakob Poeltl ont cruellement besoin de back-up, Tyler Smith débarque dans la raquette avec ses 2m15 d’envergure. Un ailier-fort excellent sur pick&roll, qui défend les big men et shoote à 42% à trois-points, c’est le choix parfait pour Toronto.
L’avis de @JasperSymbiose : Je ne vois pas Tyler Smith chuter autant non plus, et le choix des Raptors semble tout à fait justifié. Toronto a besoin de talents pour redevenir compétitif autour de Scottie Barnes. Smith offre une capacité à punir sur pick&pop grâce à son bon volume de shoot à distance avec un bonne réussite et à défendre en second rideau, ce qui est particulièrement utile aux côtés d’un Jakob Poeltl, moins mobile.
Même si ce choix ne transforme pas immédiatement le plafond offensif de l’équipe, il apporte du tir, ce qui est toujours bénéfique pour un joueur comme Barnes. Smith devra encore gagner en masse pour éviter d’être bousculé au moindre contact, mais son profil de roamer et de colmateur est intéressant pour Toronto.
Du talent, enfin, pour épauler Scottie Barnes ? C’est à tout le moins le projet de la sélection de Tyler Smith, qui pourrait être le bon complément de Poeltl dans la raquette torontoise. Quid, désormais, du choix opéré par les Cavaliers, récents demi-finalistes NBA ?
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Pick #20 – Cleveland Cavaliers
Johnny Furphy – 19 ans – ailier – Kansas Jayhawks
Justification du choix par @CavsFRA : Beaucoup d’hésitations pour ce choix car nos chouchous sont partis assez tôt et que l’on ne s’attendait pas à voir des joueurs comme Jared McCain et Ja’Kobe Walter être encore présents. Cependant, compte tenu de nos besoins dans le roster et malgré la présence d’autres options sur les ailes, nous avons pris l’ailier australien Johnny Furphy car nous pensons qu’il a encore de la marge de progression.
Grand (6’9″) et plutôt mobile, l’australien s’est mis en évidence dans un rôle de finisseur près du cercle et à trois-points mais son passing game nous intrigue et si son acclimatation dans l’Ohio se passe bien, les Cavs seront peut être en mesure de développer correctement sa capacité à driver pour ENFIN obtenir ce prototype d’ailier moderne drive-shoot-pass qui fait rêver tout le monde.
Deux points faibles identifiés et à corriger : le handle, un peu trop haut et maladroit pour l’instant même s’il a développé quelques moves lui permettant de contrôler son corps et le ballon dans l’espace (décélération, behind the back), et la défense qui devrait pouvoir s’améliorer s’il parvient à gagner en force sur le bas du corps, un élément clé pour son développement des deux côtés du terrain, notamment en stabilisant son shoot qui lui a fait défaut lors des matchs les plus importants de la saison de Kansas. Le shoot a été l’un des points de débat entre Furphy et Kyshawn George, plus fiable sur cet exercice mais dont la difficulté à s’approcher du cercle a fait peser des doutes sur sa capacité à être capable de transposer les qualités montrées à Miami.
Le pari avec Furphy, c’est qu’il était sous-utilisé par le système de Bill Self et que, de la même manière que d’autres ailiers comme Franz Wagner, une plus grande liberté et un développement sur le long-terme puisse lui faire passer un cap. Ce pick est clairement un “swing” de la part des Cavaliers : si tout se passe bien, ils tiendront potentiellement le role player que toutes les équipes recherchent en plus d’offrir une création intéressante, si cela reste en l’état, il sera juste un corps de plus pour tourner sur les ailes.
Quel rôle l’an prochain dans l’Ohio ? C’est le mystère pour ce pick car Cleveland fait un choix qui remplit toutes les cases sur le papier (fit et talent) mais aura-t-on le temps de le développer ? Cleveland veut gagner et gagner vite et Furphy trouvera-t-il sa place sur ces postes 2/3/4 déjà bien garnis et qui devraient accueillir encore des renforts à la free agency (Kelly Oubre ? Royce O’Neale ? Derrick Jones Jr ?). En tout cas, en lui offrant des partenaires capables de le servir en transition, sur les cuts ou dans les corners, il sera dans un un roster parfaitement adapté à ses besoins immédiats et, si des trades venaient à modifier l’équilibre de l’équipe (un départ de Jarrett Allen pour plus de spacing ?) il pourrait s’épanouir encore plus librement.
L’avis de @JasperSymbiose : La saison a été un peu décevante du côté de Cleveland, et ajouter un joueur au potentiel de Johnny Furphy pourrait être une décision judicieuse. Prospect très sous-estimé, Furphy apporte bien plus que son simple shoot. En plus de ses capacités off ball, il montre des flashs intéressants en tant que connecteur et, encore mieux, en shot making. Il a d’ailleurs mentionné qu’il s’inspire de Mikal Bridges et Cam Johnson, ce qui en dit long sur son style de jeu.
Cleveland parie donc sur un joueur déjà régulier au tir, mais avec un plafond très intéressant. Furphy est très efficace off ball, que ce soit dans les corners, sur les ailes, ou bien lors des cuts et transitions, domaines où il excelle.
Ce choix permet à Cleveland de rester compétitif tout en ayant le temps de développer Furphy. S’il atteint son potentiel, il pourrait devenir bien plus qu’un simple role player. Sinon, il pourra toujours apporter un tir fiable et être un solide joueur de rotation. L’avenir dira si ce pari était le bon, mais Furphy a certainement les outils pour réussir et apporter beaucoup aux Cavaliers.
Du shoot, du shoot et toujours du shoot. Si Furphy n’est peut-être pas que cela, son tir représente clairement sa carte d’entrée dans la Grande Ligue. Une qualité que les shooteurs de New Orleans ont déjà… Quelle direction la franchise Louisianaise va-t-elle prendre ?
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Pick #21 – New Orleans Pelicans
DaRon Holmes II – 21 ans – pivot – Dayton Flyers
Justification du choix par @french_pelican : Les pivots pouvant shooter et protéger le cercle coutent tres cher en NBA. Holmes a un profil tres intéressant avec 38 % de loin sur 2,5 tentatives par match, avec également 2,1 contres de moyenne. C’est un profil complémentaire pour Zion Williamson, en attaque comme en défense.
DaRon Holmes a fait trois ans de FAC, son potentiel ne sera pas aussi haut que d’autres prospects, mais on peut attendre de lui un rôle de back up pour sa première saison NBA.
L’avis de @JasperSymbiose : Personnellement, je n’ai jamais été un grand fan de Daron Holmes. Son profil est trop atypique : il n’est ni un vrai pivot, ni un véritable stretch. En plus, entourer Zion Williamson a toujours été un défi, et je préfère le profil de Larry Nance Jr. à celui de Holmes dans ce contexte.
Holmes a toujours évolué comme une superstar à Dayton, dominant la balle sans vraiment être impliqué en tant que roll man. Il va devoir s’adapter et comprendre ce que signifie être un role player, une condition sine qua non pour être un backup aux Pelicans. Willie Green, qui a déjà beaucoup à gérer sur les ailes, va donc se retrouver avec un big man nécessitant des conditions spécifiques pour être efficace.
Peut-être pourrait-on essayer Holmes en poste 4 si son tir se révèle vraiment fiable, ce qui lui permettrait de devenir un backup. Cependant, je pense qu’il y avait de meilleures options dans cette draft, comme des guards tels que Walter ou McCain.
Enfin un pivot compatible avec le profil si particulier de Zion Williamson ? Sous dimensionné pour le poste de pivot, Holmes présente l’avantage – par rapport à Valanciunas, d’être bien plus mobile et de disposer d’un tir lointain. Le cocktail gagnant ? Phoenix est on the clock, à moins que… ?
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Pick #22 – Houston Rockets (trade)
Second trade de cette draft ! Les Rockets continuent d’animer notre simulation, après l’échange de leur choix #3. Cette fois-ci, ils ont conclu un deal vierge de tout joueur avec les Phoenix Suns :
Phoenix obtient : Trois seconds tours de draft.
Houston obtient : #22 de la draft 2024.
Justification du trade par @Valley_Oop : On s’est dit que ce pick 22 n’avait pas assez de valeur pour être tradé avec Jusuf Nurkic ou Nassir Little cet été, surtout avec le peu de latitude que le CBA laisse à Phœnix. Donc autant le diviser en plusieurs seconds tours, qui pourront servir dans plusieurs trades. On gagne donc en souplesse. Pas beaucoup bien sûr, mais on espère juste ce qu’il faut.
Yves Missi – 20 ans – pivot – Baylor Bears
Justification du trade et du choix par @RocketsnationFr : Ce pick 22 reste intéressant à aller chercher, d’où les 3 seconds tours lâchés, d’autant plus que Houston est flexible en terme d’assets d’ici les 5 prochaines saisons. L’intriguant Yves Missi est mon choix ici. Il s’agit d’un choix pour le futur.
C’est un poste 5 qui a tout pour réussir en NBA dans les prochaines années. Son explosivité dans la peinture pour protéger le cercle et courir à 2000 km/h en transition pourrait bien intéresser la team d’Ime Udoka. Bien que son shoot soit inexistant, il a un potentiel de pivot slasheur et défenseur tellement pénible à ne pas sous-estimer.
C’est le genre de profil que les Rockets n’ont pas eu depuis longtemps et qui manquerait potentiellement en sortie de banc à l’heure actuelle. Sengun étant titulaire indiscutable, il ne reste derrière lui que Steven Adams, qui a un physique de plus en plus fragile, et Jack Landale qui risque d’être échangé cet été. Dès lors, pourquoi pas commencer à intégrer le jeune pivot camerounais dans cette rotation ?
De plus, Missi pourrait apporter cette verticalité post pick&roll à VanVleet/Green l’an prochain, no disrepect à Sengun et Adams mais les jambes de feu de Missi pourraient renforcer cette identité d’athlétisme que Houston a initié en draftant Jalen Green, Cam Whitmore ou encore Tari Eason. Les Rockets auraient donc trois pivots totalement différents dans les profils et dans les forces/faiblesses, on sait qu’en plus Udoka adore adapter ses rotations in-game selon les match-ups donc pourquoi pas avoir ce profil très différent et diablement intriguant.
L’avis de @JasperSymbiose : Alerte au braquage ! Yves Missi est l’un des prospects que j’ai le plus aimé regarder cette saison. Le pivot camerounais de Baylor a montré beaucoup de promesses. Missi est un profil assez facile à évaluer tant son rôle est clair : un pivot qui excelle dans le rôle de rim runner et de jeu cercle à cercle.
C’est un profil que les Rockets n’avaient pas, et il apporte de la variété dans le secteur intérieur de Houston. Avec des interrogations sur le niveau auquel reviendra Steven Adams, Missi semble presque déjà comme un Adams avec de meilleures jambes. Les Rockets n’ont perdu que trois seconds tours dans cette affaire, ce qui, à mon avis, est une excellente affaire. Ils comblent un besoin en impact défensif et en énergie sous le panier. Yves Missi est classé 14ème sur mon board, et je pense que Houston a fait un excellent choix en l’acquérant.
Véritable attractivité de cette draft, les Rockets enchaînent un second trade et attirent Yves Missi, l’athlétique pivot de Baylor. Cela ressemble à un excellent coup ! Gageons que les Bucks espèrent faire de même en 23ème place !
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Pick #23 – Milwaukee Bucks
Ja’Kobe Walter – 19 ans – arrière – Baylor Bears
Justification du choix par @BucksFR : Ja’Kobe Walter disponible en #23 ? On pouvait difficilement demander mieux. Initialement annoncé comme un lottery pick, son profil 3&D peut parfaitement correspondre à ce que l’on recherche pour accompagner Damian Lillard sur le parquet : une véritable menace extérieure, que ce soit en C&S ou en sortie d’écran, qui n’a pas besoin du ballon pour exister, et qui est un très bon défenseur sur l’homme.
Il y a des doutes sur son playmaking, sa capacité à se créer des tirs et sa défense off-ball, mais à seulement 19 ans au moment de la draft, on va lui laisser le temps de se développer pour devenir, peut-être, plus qu’un simple 3&D.
L’avis de @JasperSymbiose : Choix judicieux ; malgré une saison très décevante, Ja’Kobe Walter ne sortira pas du premier tour le jour de la draft. Encore un prospect annoncé dans le top 5 qui a déçu (ce qui est fréquent cette année). Cependant, Ja’Kobe arrive avec une grosse hype après le lycée et un passage mitigé du côté de Baylor, mais Baylor reste une grande université qui sait développer les prospects. Les Bucks ont besoin de talent sur le banc et de tir et c’est exactement ce que Walter peut apporter grâce à ses bonnes capacités en catch and shoot et en off screen. Un choix gagnant pour les Bucks.
Elle est là, la grosse glissage de cette draft ! Walter, souvent attendu dans le top 10, tombe dans le Wisconsin, pour tenter de se faire une place sur un poste d’arrière bien maigrelet ! Les deux prochains choix appartiennent aux Knicks. Les rookies parviendront-ils à intégrer la rotation de coach Thibobeau ?
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Pick #24 – New York Knicks
Pacôme Dadiet – 18 ans – ailier – BB01 Ulm
Justification du choix par @KnicksFr : Un français aux Knicks ! On espère qu’il aura plus de succès que les précédents mais on est assez confiant au moment de faire ce choix. Pacôme Dadiet apportera offensivement sans le ballon et c’est nécessaire dans une équipe qui possède Jalen Brunson et Julius Randle. Défensivement, il a un vrai potentiel on-ball avec sa taille pour défendre certains arrières, et son activité off-ball pourrait le rendre très utile en rotation d’OG Anunoby.
L’avis de @JasperSymbiose : Je suis assez partagé : j’aime bien voir Pacôme Dadiet drafté au premier tour, mais je regrette un peu qu’il atterrisse aux Knicks. Le joueur apporte une réelle dimension de potentiel à long terme tout en arrivant avec un tir déjà plutôt établi. Cependant, il faut faire attention, car Thibodeau a souvent du mal avec les jeunes joueurs, et Pacôme doit encore travailler sur sa défense on-ball s’il veut intégrer une place réelle dans la rotation des Knicks.
De plus, il a évolué en tant que meneur lorsqu’il était en formation en France, et il le dit lui-même, il a de bonnes capacités balle en main. Cependant, j’ai des doutes sur le fait qu’il puisse toucher suffisamment de ballons pour prouver sa capacité à dribbler et créer du jeu. Je ne suis pas sûr que prendre Pacôme Dadiet soit le meilleur choix pour combler les défauts des Knicks.
Quatrième français de ce premier tour, en la personne de Pacôme Dadiet, qui rejoint la Grosse Pomme ! En attendant la passe de cinq, avec Melvin Ajinça ? New York conserve le micro et le choix dans cette draft !
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Pick #25 – New York Knicks
Jared McCain – 20 ans – meneur/arrière – Duke Blue Devils
Justification du choix par @KnicksFr : Jared McCain disponible en #25, on saute sur l’occasion. Annoncé lottery pick, le jeune meneur de Duke viendra gratter quelques minutes derrière Deuce McBride en rotation de Jalen Brunson. Sa capacité à scorer et notamment en sortie de dribble pourrait nous faire du bien en sortie de banc.
L’avis de @JasperSymbiose : Beaucoup mieux selon moi ! Jarred McCain va récupérer le rôle de Quickley, c’est-à-dire avoir un gros volume de tirs en sortie de banc et apporter du dynamisme, de la folie à une équipe de New York qui est souvent (trop) stéréotypée. McCain est un joueur très “Thibodeau” car il joue avec beaucoup d’énergie et prend un grand nombre de rebonds (5 de moyenne pour 1m90). Je le verrais donc obtenir plus de temps de jeu que Pacôme Dadiet, par exemple, car McCain a déjà évolué dans ce rôle de joueur imprévisible à Duke, mais aussi en tant que tireur off-ball qui sait exécuter les systèmes et punir après des off-screens.
New York conserve son second pick, pour sélectionner McCain, qui vient renforcer la rotation au poste de meneur, en espérant gratter des minutes derrière McBride et, surtout, Brunson. Il reste 5 choix dans cette draft et nous retournons du côté de la capitale, chez les Wizards !
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Pick #26 – Washington Wizards
Ulrich Chomche – 18 ans – pivot – Rwanda Energy Group
Justification du choix par @WizardsFrance : Choix beaucoup plus “coin-flip” cette fois-ci. Nous avons là un joueur jeune (né le 30 décembre 2005) qui n’est ni sorti de NCAA, ni d’un championnat européen. C’est en BAL (Basketball Africa League) que l’intérieur camerounais a fait ses gammes. Peu de minutes mais un profil physique qui donne envie. Talent hyper brut mais si son développement se passe bien on pourrait avoir fait une excellente opération en le sélectionnant. High risk, high reward comme on dit.
L’avis de @JasperSymbiose : Grosse surprise, la plus grande du premier tour. Les Wizards n’ont pas de projet clair pour l’instant et n’ont pas trouvé le joueur central de leur équipe. Avec le choix de Chomche, ils parient sur le long terme (le joueur évolue en BAL, la Basketball Africa League). Il présente un profil physique intéressant et des outils athlétiques prometteurs, offrant déjà un potentiel certain à son poste. Cependant, il ne faut pas s’attendre à des contributions immédiates, car Chomche prendra probablement du temps pour s’adapter à la NBA et polir son jeu afin de devenir plus qu’un simple profil physique.
Washington tente le pari de ce premier tour, en sélectionnant Chomche, dont le profil physique est particulièrement intriguant. 27ème de cette draft, les Wolves ont maintenant une décision à dévoiler !
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Pick #27 – Minnesota Timberwolves
Baylor Scheierman – 23 ans – ailier – Creighton Bluejays
Justification du choix par @TwolvesFRA et @TWolvesNationFR : les Wolves sortent d’une saison historique et ont de quoi ajouter un joueur à un roster qui sera dur à étoffer au vu des contrats mis par le front office. Si la volonté est de garder Kyle Anderson, il n’est pas dit que notre cap permette de le garder. Il faut donc aller chercher un joueur plug n play, plutôt vétéran. Qui de mieux que Scheierman, qui est un artilleur d’élite pouvant proposer du rebond, du QI basket et de la passe.
L’avis de @JasperSymbiose : Je suis un peu déçu de ne pas voir Melvin Ajinca atterrir chez les Wolves, car je pense qu’il aurait pu apporter beaucoup, mais le choix de Scheierman est tout aussi judicieux. Il apporte de l’expérience grâce à son passage à Creighton, une équipe connue pour ses systèmes précis et un coach qui aime avoir le contrôle. Scheierman sait donc se plier facilement à des concepts de jeu spécifiques. Sous Chris Finch, il pourra évoluer en sortie de banc pour apporter un gros volume de tirs extérieurs, tout en étant précieux dans d’autres aspects du jeu et en apportant son expérience de cinq saisons en NCAA.
Avec une équipe qui vise désormais les plus belles joutes de playoffs, les Wolves font le choix de la sécurité en sélectionnant un joueur “NBA ready” et dont le tir est fiable ! Leur victime en playoffs, à savoir les Nuggets, sont attendus avec le choix #28.
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Pick #28 – Denver Nuggets
Jaylon Tyson – 21 ans – ailier – California Golden Bears
Justification du choix par @NuggetsFra : Notre choix se porte sur le meilleur joueur encore disponible à ce niveau de la draft. S’il ne correspond pas aux principaux besoins identifiés avant l’intersaison, Jaylon Tyson amènerait plus de profondeur à un effectif qui en manque cruellement. Son âge et ses dimensions correspondent au profil qui plait au GM Calvin Booth et pourraient lui permettre de pouvoir contribuer rapidement au sein d’une franchise qui ne peut actuellement pas se permettre d’investir des années sur le développement de ses rookies. Sa polyvalence et l’intensité avec laquelle il joue pourraient faire de lui le couteau Suisse idéal pour Michael Malone qui n’a jamais vraiment trouvé de solution au départ de Bruce Brown.
L’avis de @JasperSymbiose : Choix très “Calvin Booth”. Jaylon Tyson est un joueur sous-évalué à mon avis, qui passe un peu trop sous les radars. Le guard des Bears de California est un véritable couteau suisse, doté d’une bonne intelligence offensive, ce qui facilitera son adaptation au système des Nuggets. C’est un scoreur très talentueux au niveau du College Basketball, mais certaines de ses qualités ne se traduiront peut-être pas en NBA.
Je le vois donc endosser le rôle d’un ailier moderne capable d’apporter du tir, de l’activité aux rebonds, du jeu off-ball et des capacités de connecteur. Cependant, ce profil existe déjà chez les Nuggets avec Julian Strawther. De plus, on a vu les réticences de Mike Malone à faire évoluer les jeunes en playoffs cette saison.
Malgré les volontés de rejouer le titre dès l’année prochaine, Denver sélectionne un Jaylon Tyson susceptible d’apporter son tir sur les ailes, et ne fait donc pas le choix du trade pour attirer un vétéran. En avant-dernière position, nous retrouvons le Jazz !
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Pick #29 – Utah Jazz
KyShawn George – 20 ans – ailier – Miami Hurricanes
Justification du choix par @UtahJazz_France : Un choix au potentiel ! Le Suisse est un diamant à polir et l’avoir disponible en #29 est un beau pari à prendre pour le Jazz. Un ailier bon shooteur et des comparaisons avec un Joe Ingles, on veut voir ça dans l’Utah !
L’avis de @JasperSymbiose : Le choix du Jazz est compréhensible : l’ailier suisse Kyshawn George est un joueur qui a besoin de temps de jeu et de patience pour se développer davantage. Évoluant en tant que meneur en France, il a subi une poussée de croissance avant de s’envoler en NCAA pour rejoindre la prestigieuse équipe des Hurricanes de Miami.
Malgré un résultat collectif décevant, Kyshawn a su se démarquer cette saison, d’abord en sortie de banc, puis en devenant une pièce importante des Hurricanes. Il apportera toute sa science du jeu off-ball avec de grosses capacités en tant que stationnary shooter (catch and shoot) dans une équipe du Jazz qui cherche encore à identifier ses meilleurs assets.
Le Jazz fait fonctionner la filiale européenne, en draftant KyShawn George, qui espérera faire son trou, derrière Sensabaugh, Hendricks ou Bazley. Le récent champion NBA, Boston, a l’honneur de conclure ce premier tour !
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Pick #30 – Boston Celtics
Bronny James – 19 ans – meneur – Southern California Trojans
Justification du choix par @Celtics_Fra : Pour le projet Bronny James – Jrue Holiday – Jaylen Brown – Jayson Tatum – LeBron James avec Derrick White et Kristaps Porzingis en sortie de banc.
L’avis de @JasperSymbiose : Tout le monde l’attendait, et il fallait bien qu’il tombe quelque part : le voilà aux Celtics. L’attraction de cette draft, Bronny James, débarque au TD Garden. Avec peu de matchs en NCAA, Bronny James reste un vrai projet (ou un véritable asset) selon ce que Brad Stevens décidera. Il pourrait servir d’asset pour attirer LeBron James, sachant que les Celtics ont l’intention de jouer le titre pendant de nombreuses années.
Bronny James pourrait également devenir un role player dans les saisons à venir. Malgré l’engouement parfois exagéré autour de son nom, il n’en demeure pas moins un prospect intéressant, doté d’un bon physique et d’une grande activité défensive sur le périmètre.
C’est avec Bronny James que se termine cette 7ème édition de notre draft des comptes français de franchise. Papa LeBron va-t-il faire le trajet dans ses bagages ?
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