Depuis le grand chamboulement apporté en NBA – et dans le monde entier – par la pandémie mondiale de covid-19, la saison régulière ne constitue plus l’unique juge de paix pour qualifier 16 équipes en playoffs. Dans la mesure où 82 rencontres ne suffisent manifestement pas à départager comme il se doit les équipes au coude-à-coude, Adam Silver a mis en place le système du play-in tournament, qui met aux prises 4 franchises par conférence : celles classées entre les 7 et 10e places.
Aujourd’hui, il ne sera pas question de remettre en cause une énième fois ce mini-tournoi qualificatif, bien que ce ne soit pas l’envie qui fasse défaut. En lieu et place, nous allons braquer les projecteurs sur la conférence ouest, au sein de laquelle la course au play-in (ou pour éviter le play-in) fait rage avec une intensité unique. En effet, tandis que nous connaissons avec une quasi-certitude les franchises qui y participeront à l’est (à tout le moins, Atlanta prendra au pire le 10e strapontin de sa conférence), l’ouest est le théâtre d’une jungle qui concerne encore aujourd’hui 8 équipes. Alors, en fonction des calendriers et de la forme du moment, qui va atteindre ses objectifs d’ici la mi-avril ?
Les équipes concernées par le play-in tournament à l’ouest
Au moment de la rédaction des présentes lignes, à savoir le mercredi 27 mars 2024 à 8h20, seules trois équipes paraissent être certaines de disputer les playoffs du côté de la west coast : Denver, Oklahoma et Minnesota. L’ordre est encore à peaufiner, mais ces franchises possèdent aujourd’hui un matelas confortable d’avance sur leurs poursuivants (a minima 5 victoires d’avance, alors qu’il reste grosso modo 10 rencontres à disputer).
Derrières elles, 8 équipes se bagarrent farouchement, sans qu’elles n’aient toutes le même objectif. Pour les premières, il est impératif de terminer au pire à la 6ème place, afin de glaner une qualification directe pour les rencontres printanières. Pour les secondes, il est question de ne pas craquer sous la pression et de décrocher une place pour jouer ce fameux play-in. Pour la dernière, dont le cas est un peu à part pour l’heure, il s’agit de poursuivre sur sa lancée et d’intégrer le top 10 de la conférence.
Passons rapidement en revue ces différentes équipes. Au sein de notre première catégorie se trouvent les Los Angeles Clippers (44 victoires, 27 défaites), actuellement 4e, une demi-victoire devant les Pelicans de la Nouvelle-Orleans (44 victoires, 28 défaites). Derrière, les Mavericks de Dallas occupent la 6e place, d’un souffle devant les Sacramento Kings : 43 victoires et 29 défaites pour Jason Kidd et les siens, 42 victoires et 30 défaites pour les hommes de Mike Brown, ex aequo avec les actuels 8e, les Phoenix Suns, qui luttent encore pour se qualifier en playoffs sans avoir à disputer de rencontre(s) supplémentaire(s).
La deuxième catégorie concernent les équipes légèrement décrochées qui, raisonnablement, espèrent figurer au play-in tournament. Il s’agit de Lakers de Los Angeles (40 victoires, 32 défaites) et des Warriors de Golden State (37 victoires, 34 défaites), qui ont respectivement 2 et 5 victoires de retard sur les Suns (3 et 5,5 sur la qualification directe en playoffs).
Enfin, les Houston Rockets sont en train d’effectuer une remontada digne des plus belles heures catalanes. Les texans viennent en effet d’enchaîner 9 victoires de suite et se trouvent qu’à une seule petite victoire des Warriors (36 victoires, 35 défaites). Actuels 11e, les Rockets sont pour l’heure la première équipe à ne pas être qualifiable pour les séries éliminatoires.
La grosse dizaine de matchs qui reste à jouer en cette saison 2023-24 devrait à coup sûr rabattre certaines cartes. Néanmoins, la course qui mène ces 8 franchises vers la ligne d’arrivée est loin d’être égalitaire, tant la difficulté de leur calendrier respectif diffère.
Coups d’œil sur la difficulté des calendriers
Pour éviter de rendre le tout trop fouillis, partons des calendriers les plus complexes pour arriver à ceux qui, théoriquement, sont les plus simples.
Les calendriers théoriquement difficiles
Deux équipes présentent un calendrier plus complexe que celui de leurs adversaires directs. Et encore, parmi celles-ci, l’une d’entre elles se trouve particulièrement mal lotis : les Phoenix Suns.
- nombre de matchs restants : 10 ;
- nombre de matchs à domicile : 4 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 10 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 0.
Voici le terrible constat. Les Suns possèdent certainement le pire calendrier d’ici la fin de la saison régulière et ne vont affronter que des gros morceaux, notamment au sein de leur propre conférence. C’est très simple, les coéquipiers de Kevin Durant vont croiser le fer avec toutes les meilleurs équipes de la conférence ouest, parfois à plusieurs reprises, comme le démontre le tableau ci-dessous. Partant, afficher un bilan ne serait-ce qu’équilibré serait une belle performance, d’autant plus que la dynamique actuelle est moyenne, avec 7 victoires pour 6 défaites au mois de mars.
Les enjeux des confrontations directes sont majeurs, puisqu’ils détermineront le classement en cas d’égalité finale à l’issue des 82 rencontres régulières. Pour l’heure, Phoenix dispose à coup sûr du tie breaker face aux Mavericks (2-1) et est en ballotage favorable face aux Pelicans (1-0, deux rencontres à jouer). La donne change clairement face aux Clippers (0-2, deux rencontres à jouer) et aux Kings (1-2, une rencontre à jouer).
La seconde équipe à ne pas être vernie sur cette fin de championnat s’avère être les Kings de Sacramento. Certes, son calendrier n’est en rien comparable avec celui des Suns. Pour autant, si l’on excepte les trois rencontres à disputer contre des équipes mal classées, il y a de la difficulté partout :
- nombre de matchs restants : 10 ;
- nombre de matchs à domicile : 6 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 5;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 3.
Utah, Brooklyn et Portland devront être impérativement battus pour ne pas hypothéquer toute chance de se qualifier directement en playoffs, comme l’an passé. On constate également des batailles entre équipes d’un niveau similaire, puisque Sacramento va rencontrer, dans l’ordre les Mavericks, les Clippers, les Pelicans et les Suns. Fox, Sabonis et compagnie seraient bien inspirés de les remporter, car les tie breaker ne seront très probablement pas favorables. Il est certain que celui face aux Pelicans soit négatif (0-4, une rencontre à jouer). Il en va de même, pour l’heure, de celui face aux Clippers (1-2, une rencontre à jouer). En ce qui concerne Dallas et Phoenix, le suspens reste entier : il est pour l’heure positif face aux Mavs (1-2, une rencontre à jouer) et nul face aux Suns (2-2, une rencontre à jouer).
Sacramento a pour elle la dynamique, puisqu’elle s’est imposée à 9 reprises (sur 14 matchs) au mois de mars. Cependant, maintenir un tel rythme sera indéniablement complexe à la vue de l’adversité qui s’annonce. La victoire face à Dallas est impérative, pour remporter le tie breaker et revenir à égalité. En cas de défaite, le play-in se rapprocherait dangereusement.
Si deux équipes vont probablement galérer d’ici la mi-avril, trois autres disposent d’un calendrier dont la difficulté est sinusoïdale.
Les calendriers théoriquement ni difficiles, ni simples
Les joueurs d’Ime Udoka (Houston), de Willie Green (New Orleans) et de Tyrone Lue (Clippers) ont un calendrier d’une difficulté similaire, si l’on s’en tient au classement moyen des adversaires qu’ils doivent encore rencontrer. Commençons par les Rockets :
- nombre de matchs restants : 11 ;
- nombre de matchs à domicile : 4 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 7 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 3.
Bien qu’ils aient le vent en poupe – et c’est peu de le dire, 11 victoires et 1 défaite au mars, 9 succès de suite – les Rockets ne sont pour l’instant “que” 11e de la jungle de l’ouest. Malgré la blessure jusqu’à la fin de la saison régulière d’Alperen Sengun, Houston dispose de chances réelles de se frayer un chemin jusqu’au play-in tournament. Car c’est de cela qu’il s’agit ; il est très peu probable de voir les texans terminer dans le top 6 de la conférence, puisqu’ils accusent un retard de 6,5 victoires.
S’ils ne veulent pas se tirer une balle dans le pied, Jalen Green et ses copains devront profiter de la double confrontation face au Jazz et de l’avant-dernière rencontre de la saison, à Portland, pour engranger quelques victoires. Surtout, il ne faudra pas craquer face à Golden State, dans une rencontre à haute tension, d’autant plus que les Warriors auront quoiqu’il arrive le tie breaker (2-0, une rencontre à jouer). Notons, pour être tout à fait complet, que Houston a remporté deux de ses quatre confrontations face aux Lakers, qui devraient, eux aussi, jouer une place pour le play-in. En cas d’égalité, les équipes seront départagées par le truchement de leur bilan face aux équipes de l’ouest.
Passons désormais aux Pelicans de la Nouvelle-Orleans, qui trônent actuellement en 5e position de la conférence, bien emmenés par un effectif solide et un Zion Williamson enfin en forme physique. La fin de leur saison peut se scinder en deux : la première ressemble plus ou moins à l’enfer, tandis que la seconde verra NOLA affronter quelques équipes intéressées par la future draft :
- nombre de matchs restants : 10 ;
- nombre de matchs à domicile : 6 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 2 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 2.
L’enchainement des matchs à l’est face aux Bucks et aux Celtics pourrait faire mal au casque, d’autant plus que Brandon Ingram est absent pour une durée de deux semaines environ et que Dyson Daniels n’a pas encore opéré son retour. Plus encore, les Pelicans vont disputer 5 matchs face à des équipes placées plus ou moins dans la même situation qu’eux. Ainsi, les trois dernières rencontres régulières risquent de valoir leur pesant de cacahuètes, puisqu’il s’agira d’enchaîner les Kings, les Warriors et les Lakers.
Pour l’heure, New Orleans possède 1 victoire d’avance sur Dallas, 2 sur Sacramento. Il se pourrait que cela ne suffise pas pour conserver une place dans le top 5 de la conférence, bien qu’il ne fasse pas bon, en ce moment, de croiser les Pelicans (9 victoires, 3 défaites en mars). Le double duel contre les Suns sera primordial pour ne pas laisser la franchise Arizonienne revenir au classement. Quoiqu’il en soit, le tie breaker est remporté face aux Clippers (3-1) et aux Kings (3-0, une rencontre à jouer). Le bilan est équilibré face à Dallas (2-2) et, pour l’heure, négatif face aux Suns (0-1, deux rencontres à jouer).
La lutte pour éviter le play-in va être âpre, notamment en raison des absences de taille. Heureusement, la majorité des rencontres vont se disputer à domicile !
Dans cette catégorie des calendriers dits “moyennement durs”, on trouve enfin les Clippers de Los Angeles. Épargnés aujourd’hui par les blessures, les voiliers tournent cependant globalement mal depuis un petit moment (7 victoires et autant de défaites en mars, mais surtout 6 défaites sur les 9 derniers matchs). Voici quelques statistiques sur leur fin de saison :
- nombre de matchs restants : 11 ;
- nombre de matchs à domicile : 6 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 2 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 3.
Pour reprendre de la confiance, et surtout s’éloigner du play-in, les Clippers seraient bien inspirés de vaincre Charlotte et Utah (deux fois). Les confrontations face aux cadors de l’ouest ne manquent pas, avec un match face aux Nuggets et surtout une ribambelle de matchs dangereux, contre les Kings, les Suns (deux fois) et les Rockets. À la vue de l’actuelle dynamique, il n’est pas trop complexe d’imaginer la seconde équipe de Los Angeles dégringoler au classement.
Au niveau des tie breaker : il est négatif face aux Pelicans (1-3), positif face aux Mavericks (2-1) et potentiellement nul face aux Kings (2-1, une rencontre à jouer) et aux Suns (2-0, deux rencontres à jouer). En cas d’égalité au tie breaker et au classement avec Sacramento et Phoenix, c’est l’équipe qui terminera championne de la division Pacifique qui aura le tie breaker sur les deux autres, qui se sépareront en fonction de leurs résultats dans cette même division.
Les superstars devront se relever les manches (inexistantes, heureusement) pour ne pas, une fois encore, que les Los Angeles Clippers cèdent face à la pression.
Les trois équipes restantes sont, sur le papier à tout le moins, celles qui devraient remporter le plus de rencontres d’ici la fin de la saison régulière.
Les calendriers théoriquement simples
Il demeure à traiter les cas des Lakers, des Mavericks et des Warriors.
Los Angeles affiche aujourd’hui un bilan de 40 victoires pour 32 défaites, ce qui aurait fait d’elle la 4e franchise de l’ouest l’an passé à la même époque. Pour l’heure, les Angelenos ne sont cependant que 9e, avec 2 victoires de rebours sur les Suns qui les précèdent au classement. Le calendrier à venir, mêlé à l’extrême difficulté de celui de Phoenix, pourrait leur permettre de leur faire la nique sur le gong :
- nombre de matchs restants : 10 ;
- nombre de matchs à domicile : 3 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 4 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 5.
Il y a lieu de faire carton plein face aux équipes en plein tanking, comme Memphis (deux fois), Washington ou Toronto, mais aussi de faire le boulot proprement contre Brooklyn. Si tel est le cas, les Lakers pourront espérer. L’équipe n’a que deux confrontations directes avec les équipes visées par cet article : New Orleans et surtout Golden State. Pour rappel, parmi les équipes qui luttent pour ne pas être éjectées du play-in, les Lakers ont un tie breaker nul face aux Rockets. Pour l’heure, il est surtout négatif face aux Warriors (1-2, une rencontre à jouer). Il serait de bon ton de battre la bande de Steph Curry le 10 avril prochain pour s’assurer de ne pas la voir débouler sur ses talons.
Attention également au déplacement à Indiana, jamais simple, et à la réception des Cavaliers, qui ne sont pas encore assurés de leur position à l’est, d’autant plus que les résultats actuels sont en dent de scie (6 victoires, 4 défaites en mars).
Venons-en aux Mavericks de Dallas. Inconstants au cours de cette saison, enchaînant les séries de victoires puis les défaites, les hommes de Jason Kidd ont toutefois déjà affronté le gratin de la Ligue. Désormais, malgré pléthore de rencontres importantes face à des concurrents de l’ouest, le calendrier théorique devrait leur permettre de se hisser au classement :
- nombre de matchs restants : 10 ;
- nombre de matchs à domicile : 4 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 2 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 2.
Actuels 6e, avec une victoire d’avance sur les Kings, Dallas va jouer son destin dans les toutes prochaines semaines.
Vont en effet s’enchaîner les matchs contre Sacramento, Houston (deux fois) et Golden State (deux fois). D’ici la fin de la saison, le seul cador à affronter s’avère être OKC, lors de la toute dernière journée, ce qui peut constituer un avantage si SGA, Holmgren et cie n’ont plus rien à jouer au sommet de la conférence.
Le souci des Mavs s’avère être le tie breaker, nul contre les Pelicans, négatif face aux Clippers, voire face aux Kings (1-2, une rencontre à jouer) et seulement positif face aux Suns. Pour éviter toute égalité au classement, qui ferait probablement perdre une place cruciale, Dallas doit remporter les rencontres à sa portée. Pour ce faire, Luka Doncic ou Kyrie Irving peuvent surfer sur leur dynamique. Après avoir entamé le mois par 3 défaites, les bleus ont redressé la barre et restent sur 9 victoires sur les 10 derniers matchs, avec un effectif quasi-complet qui ne déplore que la blessure de Josh Green.
Vaincre les adversaires directs et faire le boulot face aux Hawks, Pistons ou Hornets devrait leur permettre de se glisser dans le top 6 de l’ouest. C’est évidemment bien plus compliqué à dire qu’à faire.
Ainsi, sur le papier, ce sont les Warriors qui ont le calendrier le plus simple. Heureusement pour eux, pourrait-on dire ! Seulement 10e malgré un roster dénué de blessure, Golden State enchaîne les mauvais résultats (6 victoires, 7 défaites en mars). Leur salut, (c’est-à-dire la qualification au play-in, la qualification directe semble bien trop loin) pourrait ainsi venir de la faiblesse présumée de leurs adversaires :
- nombre de matchs restants : 11 ;
- nombre de matchs à domicile : 4 ;
- nombre de matchs contre des équipes mieux classées : 5 ;
- nombre de matchs contre des équipes “qui ne jouent plus rien” : 5.
Les Warriors vont ainsi croiser les Hornets, les Spurs, le Jazz (deux fois) et les Blazers. Soit autant d’occasions de s’éloigner des Rockets qui les talonnent et de se rapprocher des Lakers, qui possèdent tout de même 3 victoires d’avance et dont, nous l’avons vu, le calendrier est également clément. Les duels avec les équipes qui nous occupent aujourd’hui sont légion : les Mavericks (deux fois), les Rockets, les Lakers et les Pelicans.
Les matchs face à Houston et Los Angeles seront évidemment capitaux. Le tie breaker est d’ores et déjà remporté face aux texans et sera au pire nul face aux californiens. Il faudra quoiqu’il arrive gratter quelques rencontres face à des équipes mieux classées, telles qu’Orlando ou Dallas, bien que la majorité des matchs se disputera à l’extérieur. Les Warriors peuvent comptabiliser sur leur expérience des moments tendus pour éviter que leur dynastie récente ne soit définitivement enterrée.
Terminons cet état des lieux des forces en présence par nos pronostics pour cette fin de saison.
Nos pronostics
Pour rappel, parmi les 8 équipes ici évoquées, 3 se qualifieront directement pour les playoffs, 4 disputeront le play-in tournament et la dernière restera à quai et n’aura que ses yeux pour pleurer. À la vue des calendriers et des dynamiques du moment, voici nos prédictions :
- New Orleans, Los Angeles (Clippers) et Dallas se qualifieront en playoffs au terme des 82 rencontres régulières ;
- Sacramento, Phoenix, Los Angeles (Lakers) et Golden State joueront leur avenir lors du play-in tournament. Bien malin sera celui qui parviendra à déterminer les deux équipes qui ne verront pas les playoffs ;
- Houston verra malheureusement les playoffs à la télévision.
Nous avons dû trancher deux hésitations majeures. La première mettait aux prises Dallas et Sacramento. La difficulté du calendrier du second a fait pencher la balance en faveur des Mavericks. Néanmoins, leur confrontation directe sera primordiale !
La seconde concernait la dernière place, disputée entre Golden State et Houston. Difficile toutefois de parier contre les Warriors qui, de surcroît, possèdent le calendrier le plus simple des équipes en lice et le tie breaker face à leur plus proche poursuivant.
Que nous ayons raison ou tort, la fin de saison promet d’être palpitante à l’ouest. Ce serait presque oublier qu’à l’est, au-delà de Boston, les places seront également chères. Vite, la suite !