« Le pool de jeunes joueurs, qui sera appelé à prendre la relève, a encore le temps de grandir et de se faire les dents. Avec un 5 majeur inchangé, bien que le banc se soit peut-être un peu dépeuplé, Golden State avance à nouveau comme l’un des grands favoris de la conférence Ouest. Certes, plusieurs équipes se sont largement renforcées au cours de l’intersaison, notamment celles qui étaient victimes de blessures graves l’an passé. On pense, notamment, aux Clippers et aux Nuggets. La bataille sera rude et rien n’indique que l’équipe de Steve Kerr parvienne à rallier les finales NBA pour une 7ème fois. Toutefois, quoi de plus naturel que de se lancer à corps perdu dans une bataille lorsqu’on est un guerrier ? » telle fut la conclusion de la preview de l’an passé. Finalement ni les Clippers ni les Nuggets ne se mirent sur le chemin des Golden State Warriors.
Après une saison régulière où ils ont été portés par un Stephen Curry terminant meilleur marqueur de son équipe à 39 reprises, pour ses 56 matchs joués, les Warriors ont eu le luxe de se dispenser d’un playin qui aurait pu leur être fatal, et se sont adjugés la sixième place de la Conférence Ouest. Une position qui leur réserve un premier tour de folie face aux rois de la Californie… Non pas l’équipe où il y a Kevin Durant, Devin Booker et Chris Paul, les vrais rois de la Californie avec Trey Lyles, Harrison Barnes et Kevin Huerter.
L’armée de Golden State a reçu un avertissement sans frais au premier tour face aux inattendus Kings, poussée en sept matchs pour clore la série. Mais c’est finalement un autre King, LE King, qui a eu raison de la bande à Curry. Une série en 6 matchs, que les joueurs de la Baie n’ont jamais su prendre en main, et n’ont jamais été en mesure de renverser. La faute, entre autres, à un Poole mouillé, qui a pris l’eau sur toute la durée des playoffs. Celui qui aurait pu dynamiter le jeu des Warriors en sortie de banc a explosé en plein vol, conduisant sa franchise à prendre certaines décisions drastiques à l’intersaison.
In & out : le point sur le roster
Arrivées : Lester Quinones (Two-Way Contract) – Dario Saric – Cory Joseph – Chris Paul – Trayce Jackson-Davis (rookie) – Brandin Podziemski (rookie) – Usman Garuba (Two-Way Contract), Rodney McGruder, Rudy Gay, Jerome Robinson
Départs : Bob Myers – Jordan Poole – Patrick Baldwin – Ryan Rollins – Ty Jerome – Donte DiVincenzo
Roster 2023/2024
Meneurs : Cory Joseph / Chris Paul / Stephen Curry
Arrières : Gary Payton II / – Brandin Podziemski / Klay Thompson / Lester Quinones
Ailiers : Moses Moody / Rodney McGruder / Andrew Wiggins
Ailiers-forts : Jonathan Kuminga / Draymond Green / Rudy Gay
Pivots : Dario Saric / Kevon Looney / Trayce Jackson-Davis / Usman Garuba
Phase de l’équipe : Playoffable
Back-to-back raté pour Curry et ses copains, mais ces Warriors ne sont pas en reste. Chris Paul avait révélé être devenu addict aux Finales NBA, après celles perdues contre Milwaukee en 2021. Sobre depuis deux ans désormais, il y a fort à parier qu’il continue dans ce sens et soit en mesure de ne pas replonger avec ces Warriors, mais attention…
Eh oui, s’il y’a bien une chose qu’il ne faut jamais faire en NBA, c’est parier contre un Stephen Curry en feu. Il est capable de démonter n’importe quelle équipe en se créant des espaces et artillant du parking grâce aux écrans mobiles de ses collègues, il faut donc toujours se méfier du Warrior qui dort. Avec un effectif vieillissant, mais pas dénué de talents, les Warriors ont belle allure pour un run de playoffs, mais rien n’indique qu’ils soient mieux armés que l’an passé, où le cut des demi-finales de Conf’ leur fut fatal…
Les tendances de l’été
Place aux JEUNES ! Nan on déconne. À défaut de taper sur la gueule de Poole, Myers a tapé du poing sur la table, et s’est barré. Finie la dynastie, le créateur est parti. L’architecte de la / d’une des meilleures équipes de l’histoire de la NBA, Bob Myers, a quitté Golden State. Il occupait simultanément les postes de président des opérations basket et de directeur général, mais a pris la décision de ne pas renouveler son contrat, qui arrivait à expiration en juin. Avec son départ, un lot de questions est venu secouer l’été de la Baie de San Francisco.
Que va-t-il advenir de Draymond Green, qui envisage peut-être de tester le marché ? Et que dire de Klay Thompson, dont le contrat arrive à terme dans un an ? Steve Kerr, est également dans une situation similaire. Le nouveau directeur général / président aura-t-il l’intention de maintenir les membres de l’ancienne dynastie ou sera-t-il davantage enclin à procéder à des changements pour entamer un nouveau cycle sans les vestiges de son prédécesseur ? L’avenir nous le révélera.
On prend (presque) les mêmes et on recommence !
Le nouveau GM fraîchement nommé, Mike Dunleavy Jr., n’a pas perdu de temps pour faire son premier coup d’envergure, et cela pourrait s’avérer judicieux. Exit Jordan Poole, et Welcome Chris Paul !
Le talentueux Jordan Poole, parfois irrésistible en attaque, mais trop irrégulier en séries éliminatoires en raison de ses difficultés défensives et de son inconstance en attaque, a pris la porte. Chris Paul, quant à lui, fait le chemin inverse, et vient apporter ce qui faisait défaut à Poole. Il représente presque l’inverse. Bien qu’il ne soit pas un marqueur de gros volume, CP3 sait prendre soin du ballon et aider à mettre en place les autres offensivement. L’avenir nous dira si ce choix sera payant pour les Warriors, qui sont désormais en mode « Win Now », puisque, dans deux ans, tout ce beau monde est à l’EHPAD.
Mis à part ce « blockbuster trade » avec CP3, le reste de l’été fut peu productif, avec des arrivées peu significatives. Des joueurs de rotation sont partis, remplacés par d’autres joueurs de rotation, qui n’auront pas de très grande valeur ajoutée, lorsque le printemps viendra sonner l’heure des PO.
Focus sur la saison 2023-24 des Warriors
Poole : la patate chaude est mise à l’écart
On se souvient tous de cette vidéo, désormais gravée dans la légende de la NBA. Lorsque Green a lâché son meilleur « coup de pute » à Jordan Poole lors d’un entraînement. Plus qu’une simple querelle entre collègues, c’est le patron d’une entreprise à succès qui frappe celui qui était prédestiné à reprendre le flambeau…
Cette altercation n’a pas aidé à améliorer l’image de Green, mais il convient de noter que de nombreux vétérans des Warriors ont apparemment estimé que Poole était devenu plus arrogant après sa première bonne saison. Un léger gain de confiance en soi, rapidement réduit à néant par Dray. Green voulait remettre le jeune garde à sa place et a visiblement poussé les choses trop loin.
La raison pour laquelle cette affaire avec Poole est intéressante, c’est que Green a finalement prolongé son contrat dans la Baie. Un deal de 100millions sur quatre ans, pour une jeune pousse de 33 ans… Certes, les conséquences de la bagarre avec Poole ne pèseront plus sur Green chez les Warriors, mais la nature de son contrat pose tout de même quelques questions. Mais après avoir essayé de concilier le développement des jeunes, et la gagne immédiate, GS a fait un pas en arrière sur la jeunesse pour prioriser un titre dès cette année.
Poole vs Paul : qui est le meilleur à la baguette ?
Pour les Warriors, il s’agit clairement d’une tentative de préserver l’alchimie de l’équipe et de maximiser la fenêtre de tir du prime de Stephen Curry. En un claquement de doigts, les Warriors ont réussi à augmenter le QI basket de l’équipe tout en se débarrassant de futurs salaires qu’ils n’étaient pas enthousiastes à l’idée de payer.
L’une des plus grandes préoccupations des Warriors la saison dernière était la régression de Poole. Les Warriors n’avaient pas de force offensive constante pour diriger l’équipe lorsque Curry était sur le banc. C’était toujours une aventure pour les Warriors lorsque Curry quittait un match, et la production offensive chutait de 7,7 points par 100 possessions chaque fois que Curry était sur le banc la saison dernière…
La capacité de CP3 à diriger une attaque devrait régler ce problème, sauf que le style de jeu de Paul et le style des Warriors entrent en conflit. Paul aime une approche lente et méthodique en attaque, ce qui mène à beaucoup de jeu en pick-and-roll, et d’isolation contre les switchs défensifs. Tandis que les Warriors jouent avec fluidité, vitesse et mouvement de balle lorsque les choses se passent bien pour eux.
Poole a joué tous les 82 matchs de la saison dernière. Il a été essentiel pour eux lorsque Curry ou Klay Thompson manquaient des matchs de saison régulière, et ces deux-là ont tendance à en manquer au moins quelques-uns. Paul, de manière assez évidente, n’est pas aussi disponible et n’a pas du tout le même potentiel à long terme. Lorsque Poole en sera à sa troisième et quatrième année d’extension, entrant dans son prime, Paul pourrait déjà être en train de profiter de la retraite.
Au-delà de l’aspect financier, qui pourrait presque expliquer à lui seul ce trade ; Paul est un meilleur scoreur, passeur, intercepteur et rebondeur que Poole, plus constant, meilleur gestionnaire, un meilleur joueur en bref. Mais son âge avancé, et ses dernières campagnes de PO, tendent à montrer que ce move est extrêmement risqué pour GS. Toutefois, si tout roule comme prévu, c’est un coup de génie puisque Golden State s’est offert le meilleur back-up possible à ce poste.
C’est un mouvement nécessaire, mais nous ne savons pas si les styles vont s’adapter les uns aux autres. Au moins, ils sont débarrassés des obligations financières envers Poole, et CP3 peut apporter une main plus stable depuis le banc, tant que son vieux corps de 38 ans tient le coup. Reste à savoir si tout ce petit manège sera payant. N’oublions pas que Chris Paul reste l’un des meilleurs meneurs de cette ligue malgré son âge avancé. Avec un rôle évidemment diminué en sortie de banc, nous ne sommes pas à l’abri de voir le pépère terminer meilleur 6ème homme de l’année et emmener GS au sommet, même si en l’état il existe de bonnes raisons de s’inquiéter.
L’effectif le plus cher de la ligue : tout ça pour ça ?
En sortant face aux Lakers, les Warriors se sont heurtés à une triste vérité : on peut payer des vieux joueurs très chers tout en ayant un supporting cast beaucoup plus compétitif. Les Warriors sont là, à l’endroit où tous les prétendants finissent par arriver à un moment de leur parcours : vieux, coûteux et tendant vers la moyenne. Il sera de plus en plus difficile de maintenir le noyau ensemble sous une forme cohérente à l’avenir. Même par rapport à d’autres prétendants vieillissants de ces dernières années, ces Warriors sont quelque peu plus âgés et massivement plus coûteux, pour un rendement inférieur.
De nos jours, même les équipes performantes rencontrent des défis croissants lorsqu’il s’agit de cultiver de jeunes talents, et les Warriors ne font pas exception. Ils avaient espéré résoudre ce problème en traversant une saison difficile en 2019-20, ce qui leur a permis de décrocher le deuxième choix de la draft, mais GS fait chou blanc. Leurs cinq derniers choix de draft au premier tour sont : James Wiseman, Moses Moody, Jonathan Kuminga, Patrick Baldwin et Brandin Podziemski…
Si Kevon Looney et GPII, font office de bons élèves avec leurs salaires accessibles et un rendement qui apporte un réel gain coût-bénéfice, le reste du roster laisse à désirer, et n’a franchement pas la tête d’un réel prétendant au titre.
À l’heure actuelle, la franchise de la Baie s’apprête à vivre une saison record. Les proprios aussi généreux soient-ils, vont débourser plus d’argent pour payer la taxe, que le roster de n’importe quelle franchise NBA. Ils ont plus de 209 millions de dollars de salaire projeté pour la saison à venir.
Cela les met à plus 55 millions de dollars au-dessus de la limite de salary-cap. Associé à la pénalité de répétition, cela nous amène à une luxury tax d’environ 250 millions de dollars à la ligue, soit plus que la masse salariale de toutes les autres équipes, pour maintenir à tout prix une équipe à 44 victoires en régulière, qui ne fait que vieillir, et ne peut pas effectuer de renforts.
Klay Thompson n’est plus que l’ombre de lui-même ?
Dans son prime, avant sa blessure, Klay Thompson faisait partie des cinq meilleurs arrières de la NBA… Avec son statut de shooteur élite et son bon niveau de défense sur le périmètre, Thompson était un atout incroyablement précieux des deux côtés du terrain.
Les terribles blessures au ligament croisé antérieur, et au tendon d’Achille subies deux années consécutives ont indéniablement, et tout à fait logiquement remis en cause son statut. Bien sûr que son retour devrait être considéré comme un succès, en particulier compte tenu de son rôle actif dans le titre incroyable des Warriors en 2022. Mais les derniers playoffs ont montré les limites de son rendement. Et le retour à la réalité fait très mal.
Malgré une saison régulière où il mettait en moyenne 41,2% de ses tirs à trois points, les Playoffs ont marqué une baisse significative à 36,8%, engluant les Warriors dans un jeu plus stéréotypé. Même baisse de 5%, constatée sur les tirs à deux points, statuant le fait qu’il n’est plus l’artilleur fou, indéfendable qu’il nous a été donné de voir au cours de la dynastie Warriors.
Son super 11/18 au tir au G2 contre les Lakers sert de cache misère. Klay Thompson s’est aussi (et surtout) illustré, avec de jolis 4/19 et 3/19, aux G6 respectifs des deux séries qu’il a disputées. La légende du « Game 6 Klay », mais surtout le jeu des Warriors sont mis à mal. La hausse de l’intensité défensive a eu (en partie) raison de lui, là où les années précédentes, le problème ne se posait pas.
Pire encore, cette année c’est surtout sa sélection de shoots qui a été largement remise en cause. Mettre des tirs difficiles a longtemps été son moteur, et même l’essence de sa légende, mais dès que ça ne marche plus, ça nous offre des séquences qui coûtent des matchs, comme au G4 contre les Lakers, avec deux briques coup sur coup, qui ont fait enrager Steve Kerr.
Mais alors, que lui reste-t-il ? C’est là où le bât blesse. Avec une intensité défensive qui n’est plus au rendez-vous, et une confiance largement diminuée en son shoot, censé être son arme fatale, Klay Thompson commence désormais à coûter cher. Sans dénigrer la légende qu’il est, et en espérant ne pas activer la QI Curse qui avait tenté d’enterrer LeBron un peu trop tôt, Klay représente au mieux ce qui coince désormais à GS. Une sur confiance en ce qui a marché auparavant sans rien révolutionner, quitte à foncer dans le mur, autant le faire avec les joueurs qui nous ont tant offert, mais ce n’est malheureusement pas le raisonnement qui conduit à des titres.
Supporting cast : On croise les doigts et on espère que ça passe ?
Depuis le début de sa dynastie, les Warriors ont été capable de dénicher des membres du supporting cast, qui allait faire la différence en saison régulière et en Playoffs. David West, Shaun Livingston, Jonas Jerebko, Otto Porter Jr. et autres Jordan Bell. Qui pour jouer ce rôle cette saison ? Les candidats sont les suivants: Jonathan Kuminga, Moses Moody et Dario Saric.
Kuminga peut proposer offensivement pas mal de chose qui peuvent aider les Warriors à la finition. Il est une vrai menace verticale, et se permet de tirer aussi à trois points. Il était à 37% à trois point cette saison, mais le volume n’est pas suffisant pour ouvrir les espaces. Néanmoins, une utilisation varié, entre du catch-and-finish et des stampedes permettrait de mieux l’optimiser offensivement. Son TS+ de 103 n’est pas suffisant pour un joueur qui est surtout à la finition. Car oui, à la création c’est pas encore ça, et 70% de ces paniers son assistés. Côtés défensif, c’est là ou on pouvait attendre mieux. Sur l’homme comme en protection de cercle, il y a encore un monde entre ce qu’il apporte comparé au modèle du genre, son équipier Draymond Green.
Moses Moody est un patronyme qui a beaucoup de flow, mais qu’en est-il du joueur de basket ? Et bien je pense que c’est un bon joueur, mais Steve Kerr n’a pas l’air totalement convaincu. En effet, il apporte un mouvement offball remarquable pour un joueur aussi jeune (tout juste 21 ans) et converti bien ses tentatives à 3 points (36% sur ses deux saisons). Son handle et va vision lui permette aussi d’attaquer le close-out mais il manque d’efficacité une fois arriver au cercle. Il a aussi du mal a créer pour lui même avec 80% de ses paniers qui sont assistés, mais ça ne devrait pas poser autant problème dans le système Warriors. Pourtant, il ne joue que 12 minutes par match en carrière, et en majorité il s’agit du garbage time. Peut-être que cette année enfin, Kerr va lui faire plus confiance et augmenter son temps de jeu ?
Dario Saric a la gueule de la bonne pioche Warriors. Son association avec Draymond Green en attaque devrait créer de nouvelle route offensive pour les Warrios. Comme back-up, il apportera des solution différentes avec plus de spacing mais un peu moins de passing. C’est défensivement que la présence de Saric sur un parquet sera plus problématique. J’ai du mal à envisager des séquences où il sera sur le terrain sans un Looney ou un Green à ses côtés. Peut-être que sur certains run, Kerr l’utilisera comme seul intérieur. Ce qui pourrait être redoutable offensivement mais problématique défensivement.
Qu’est-ce qu’on veut voir cette saison ?
Le temps presse désormais, et Golden State prend un risque considérable en cherchant à se développer sans trop miser sur sa jeunesse. Au lieu de cela, l’organisation se fie à une approche traditionnelle. Par conséquent, définir un objectif précis devient incertain ; il serait trop simpliste de simplement viser à surpasser le cut de la saison précédente. Les Warriors doivent maximiser leurs performances pour éviter tout sentiment de regret. Cette tâche ne sera pas aisée dans une conférence Ouest de plus en plus impitoyable. En l’état, leur effectif n’a pas drastiquement évolué, il semble donc incongru d’imaginer les Warriors aller au-delà des demi-finales de conf’, mais il ne faut jamais dire jamais.
Dans le jeu, il faut espérer pour Kuminga et Moody que ce soit l’année de l’explosion, autant que pour Golden State. Une source de potentiel qui semble peu limitée mais qui n’a jamais su éclater au grand jour. Ce serait une manière pour Golden State d’avoir enfin cette valeur ajoutée sur le banc qui permet de gagner des matchs couperets. Ce qui ressemble aux attentes qui étaient posées sur les épaules de Poole l’été dernier, et on connait la suite de l’histoire.
En définitive, on attend de voir Golden State à sa place, en playoffs, avec son trio iconique, mais il faut surtout souhaiter voir les jeunes autour se démarquer, reprendre le flambeau, une tâche qui s’annonce bien difficile. Si la preview sonne un peu faux pour ces Warriors c’est à cause de la concurrence accrue qui a vu le jour, à l’Est comme à l’Ouest. Certes, 2022 existe, mais il y a de bonnes raisons de croire que c’était un exploit qui ne réitérera pas cette saison. Malgré tout le talent présent dans cet effectif, Golden State devrait être un peu plus en retrait cette année.