L’histoire que l’on va vous raconter a démarré le 20 octobre dernier, à Detroit. La date de la “deuxième journée” de la saison 2022-2023. Comme pour chaque lancement, les fans NBA se préparent et ciblent les matchs à regarder. C’est l’excitation qui prévaut, il faut nous comprendre : l’intersaison a été longue, voilà plus de 4 mois que nous n’avons pas eu la chance de voir évoluer les plus beaux bijoux de la grande ligue. Et c’est sans doute encore plus vrai pour les fans français qui ont comblé le manque en se coltinant l’indigeste été de l’équipe de France.
Généralement, dans ces moments, vous avez deux écoles. D’un côté, ceux qui regardent le “haut” et les lights et ceux qui préfèrent le “bas” pour déceler ce qui sera dans la lumière dans les années à venir. Ce soir là, les premiers avaient un alléchant Knicks – Memphis pour démarrer la soirée et un cosmique Mavs – Suns pour la finir. Pour les seconds, nul doute, le match à regarder c’est celui entre l’Orlando Magic et les Detroit Pistons ! En effet, Orlando prépare son nouveau joyau depuis la summer league et il est temps de voir ce qu’il vaut sur la grande scène. Le premier QT démarre, le match n’est pas des plus emballants et Detroit prend de l’avance. Après un premier mano à mano, le match commence à perdre en intérêt parce que Detroit semble se diriger vers une large victoire. Mais au début du 4e QT, le joueur que tout le monde voulait voir enclenche la seconde. Paolo Banchero, le numéro 1 de la draft, contre Kilian Hayes, décale RJ Hampton, trois points : première action d’éclat. Sur la suivante, pick and roll avec Wagner, finition parfaite. Celle d’après : stop défensif, jeu rapide et énorme poster dunk sur Cory Joseph. Les twittos qui suivent le match s’enflamment : “VIENDEZ A DETROIT, Y’A UN GARS LA, C’EST FOU !”. Effectivement, c’est fou et tout le monde s’emballe. L’ère Banchero à Orlando débute.
Alors, et nous y reviendrons, sa saison a été plutôt contrastée, mais ce sont des moments rares en NBA, surtout en saison régulière, où tous les fans communient au même endroit. Et dans nos plus belles années de conscience autour du jeu où nous nous attelons à décrypter toutes les statistiques, à objectiver tout ce que l’on peut rêver d’objectiver, on peut oublier de se concentrer sur cette chose spéciale qui nous fait admirer ce sport : le panache. Parce que ce match, Detroit l’a gagné (113-109), mais ce qu’on en a retenu c’est ce gamin qui court, qui agresse, qui mène son équipe et l’impression de voir le joueur que Julius Randle rêverait d’être.
L’histoire du Magic est jalonnée de ces moments d’excitation. Et c’est autour de la hype d’un joueur spectaculaire que la franchise s’est toujours construite. C’est le Shaq qui désosse Larry Johnson pour son 3e match en 1992 (dans une défaite). Ce sont les premiers mois de Penny Hardaway en 1993. La montée en puissance de Dwight Howard durant ses deux premières saisons avec sa verticalité inimaginable. C’est comme ça qu’à Disney, dans l’enthousiasme floridien, on construit des parcours qui mènent en finale (1995, 2009).
A l’aube de la saison 2023-2024, la deuxième de l’ère Banchero, la question qui la perfusera sera probablement de savoir si Paolo a le talent de ses illustres prédécesseurs ou si l’enthousiasme que son jeu dégage n’est rien de plus qu’une hype.
In & out : le point sur le roster
Arrivées : Joe Ingles, Jett Howard (draft), Anthony Black (draft)
Départs : Bol Bol, Michael Carter-Williams
Roster 2023/2024
Meneurs : Markelle Fultz, Cole Anthony, Anthony Black
Arrières : Gary Harris, Jalen Suggs, Jett Howard
Ailiers : Franz Wagner, Jonathan Isaac, Caleb Houstan, Joe Inglès
Ailiers-forts : Paolo Banchero, Chuma Okeke, Admiral Schofield
Pivots : Wendell Carter Jr., Moritz Wagner, Goga Bitadze
Phase de l’équipe : Play-in
Quand on sort d’une saison à 34 victoires pour 48 défaites, que l’on cumule en 3 ans seulement 73 victoires en 246 matchs, difficile d’afficher plus que l’envie de progresser. En même temps, on vous l’a dit, Orlando semble avoir trouvé sa star avec Banchero et elle a déjà dans ses rangs un Young Core talentueux qui n’indique pas un grand intérêt à poursuivre une phase de reconstruction. Reconstruction entendue au sens où l’on ne cherche pas spécialement à gagner des matchs mais avant tout à se positionner pour la draft. Le Magic possède déjà dans son cœur de projet deux numéros 1 de draft (Paolo Banchero et Markelle Fultz), trois top 10 (Wendell Carter Jr., Franz Wagner et Jalen Suggs) et une ribambelle de joueurs haut draftés de complément (Harris, Anthony, Okeke). L’heure est au progrès et un premier retour en playoffs depuis 2020, via le Play’in, devrait être ciblé.
Pour y arriver, la franchise devra, entre autre, résoudre deux problématiques :
- Quel projet de jeu pour cette équipe ? 26e attaque de la ligue, 18e défense, il est bien difficile de déceler une réelle identité.
- Comment gagner en maturité pour être une équipe plus régulière ? Le Magic a cumulé sur la saison 3 séries de plus de 4 défaites quand, dans le même temps, il était capable d’obtenir 6 victoires consécutives. La dernière saison s’est caractérisée par une forte irrégularité. En témoigne un 5-21 pour la démarrer et un flatteur 29-27 pour la terminer, voire 29-23 si l’on décompte les 4 derniers matchs qu’ils avaient abandonnés pour la draft.
Les tendances de l’été
Un Parker à la tête du Magic
Petite révolution en interne puisqu’à 68 ans, le GM John Hammond laisse ses fonctions. Cela peut paraitre anecdotique, mais la construction de l’équipe portait clairement le sceau de ses convictions. Pour ceux qui ne le connaissent pas, John Hammond fait partie de ces GM qui ont tenté de lancer des modes. Sa première expérience à Milwaukee de 2009 à 2017 suivait une politique claire : drafter des joueurs grands et athlétiques pour renouveler son effectif. En tête de liste, évidemment, Giannis Antetokoumpo (15e position en 2013), qui reste son plus grand fait d’arme.
Arrivé à Orlando en 2017, il a reproduit le modèle entrepris aux Bucks. On retrouve dans ses choix marquants des joueurs tels que Jonathan Isaac, Mo Bamba. Dans une mesure moins marquante des Aminu, Porter Jr. ou Okeke. Le bilan que l’on peut faire sur les 6 dernières années est que cette stratégie n’a pas vraiment porté ses fruits. Les Floridiens ont souvent proposé des attaques faibles et des défenses moyennes. Point culminant, la surutilisation de Bol Bol en début d’année dernière qui tournait presque au ridicule.
Anthony Parker passe d’assistant GM à GM. Les suiveurs d’Euroleague se souviennent de ce top 5 joueur des années 2000. Il a pu faire ses armes au Lakeland Magic avec un succès indéniable (deux fois numéro un de conférence, le titre en 2021 pour sa dernière année). Double vainqueur et double MVP de l’Euroleague, sa culture est fortement imprégnée du jeu intense et réflexif européen. On verra si ses connaissances internationales se traduisent par des recrutements, mais le Front Office prône la continuité pour son cinq majeur. On scrutera donc les roles players pour voir comment il colore son équipe.
Noyau formé, comment l’entourer ?
Si l’on peut attribuer une réussite à la dernière saison d’Orlando, c’est sans doute d’avoir su trouver un cinq majeur autour duquel construire. Depuis les départs d’Evan Fournier et Nicolas Vucevic, la franchise n’a eu de cesse d’essayer de nouvelles combinaisons dans l’espoir de trouver la formule gagnante. Le quintet composé de Markelle Fultz, Gary Harris, Franz Wagner, Paolo Banchero et Wendell Carter Jr. a été le 5e lineup le plus utilisé de toute la NBA la saison dernière – ce qui est un exploit quand on sait la fragilité physique de Fultz et Harris. Sa fréquence d’utilisation traduit une relative efficacité. Alors que l’équipe cumulait un offensive rating de 111.3 points et un defensive rating de 113.7 points (Net.rtg -2.6), ce 5 inversait la tendance avec 113.0 d’offensive rating et 111.6 de défensive rating (Net.rtg +1.4). Il faut reconnaitre que les compères sont plutôt complémentaires. Fultz apporte ses drives et ses passes, Banchero son imposant physique et sa capacité à aller sur la ligne des lancers francs, Carter sa présence défensive et sa justesse, Wagner de la magie et un indéniable sens de la création. Harris harmonise le tout avec son adresse extérieure retrouvée (43% à trois points).
Il faut apporter à ce noyau dur des roles players qui conviennent à ces profils plus portés sur la finition intérieure qu’extérieure. Également, il faut équiper ce jeune groupe d’expérience. Fait notable quand on connait l’importance des vétérans dans le développement des jeunes joueurs, le joueur le plus âgé à avoir participé à la saison des Floridiens est Michael Carter-Williams (31 ans) avec 4 petites rencontres. Pour remédier à cette anomalie, Joe Ingles (35 ans) vient renforcer le frontcourt.
Focus sur la saison 2023-24 du Orlando Magic
La santé, encore et toujours
Quand les journalistes ont demandé à Jeff Weltman ce qu’il attendait pour la saison à venir lors du media day de clôture, le président du Magic a été clair : “I like Health”. C’est un basique que l’on répète presque pour toutes les équipes, mais il est difficile de les imaginer atteindre leurs objectifs sans des joueurs en bonne santé. A cette étape, c’est même un enjeu central de savoir sur qui ils peuvent compter, avant de donner les contrats qui viendront remplir le salary cap.
Dans le cas d’Orlando, le constat est terrible, seulement trois joueurs ont dépassé les 61 matchs (soit les trois quarts de la saison) : Franz Wagner, Paolo Banchero et Bol Bol. A titre de comparaison, des équipes comme Miami ou Atlanta, qui ont récupéré 2 des 4 spots du Play’in, et dont on considérait que la saison avait été tronquée par les blessures en avait 6 (Miami) et 8 (Atlanta).
Nous avons indiqué le besoin de stabilité d’un roster qui s’est enfin trouvé un noyau dur autour de son cinq majeur. Pour autant, Markelle Fultz et Gary Harris sont dans leur dernière année de contrat et Anthony Parker regardera leur évolution physique avec attention avant de les prolonger. Et qui dit questionnement autour d’un joueur en fin de contrat, dit trades possibles.
.
Mettre en place une attaque cohérente
La saison dernière, Orlando possédait la 18e défense de la ligue. Malgré des faiblesses dans la protection de cercle, l’équipe arrivait à stabiliser un système défensif dans les standards moyens de la ligue. La principale force du roster, et plus particulièrement du 5 majeur, de ce côté du terrain, étant la capacité à tenir les duels pour ne pas solliciter les aides. Wendell Carter.Jr ajoutant même une dimension chef de patrouille plutôt intéressante.
C’est plutôt de l’autre coté du terrain qu’une vraie progression est attendue. 26e attaque de la ligue, Orlando ne pourra pas espérer plus en l’état. Jamahl Mosley entame sa 3e saison sur ce banc, il ne faut donc pas attendre une révolution.
Concrètement, à quoi ressemble cette attaque ? C’est un jeu des plus basiques. Suite à un stop, ils tentent systématiquement un jeu rapide et si celui-ci ne fonctionne pas, Wagner, Banchero ou Fultz enchainent des pick and roll successifs. Vous qualifierez mon regard de subjectif, mais je n’ai pas souvenir d’avoir vu une attaque plus laide en NBA lors du dernier exercice. Mais l’essentiel, avant la beauté, c’est l’efficacité. Et malheureusement, l’espoir est maigre. Ils étaient la 7e équipe qui jouait le plus de pick and roll se terminant par un shoot du porteur de balle la saison passée, et c’était leur play le plus utilisé. On retrouve dans les équipes qui utilisent le plus cette forme de jeu les pires efficacités offensives de la ligue. Les seules survivantes étant celles possédant un porteur de balle élite (Young, Garland, Mitchell, Shai, Lillard, Morant, etc.), ce qu’Orlando n’a pas.
Il est difficile d’imaginer une bascule dans leur style offensif. D’abord, parce que Mosley aurait probablement déjà mis en place autre chose si son projet de jeu le permettait. Également, parce qu’à l’inverse de Sacramento qui est passé de 24e à meilleure attaque de la NBA en changeant de forme de jeu (4e à l’utilisation du pick en 2021-2022, 30e en 2022-2023), il n’y a pas eu de trade structurant comme celui de Sabonis. Par conséquent, regardons plutôt les conditions qui pourraient permettre de gagner en efficacité en gardant ces schémas.
Pour avoir une attaque performante en martyrisant ce répertoire, trois registres sont à scruter. En premier lieu, la qualité des porteurs de balle. Sur ce point, Markelle Fultz étant déjà plutôt performant, il faut attendre de Franz Wagner et Banchero une montée en puissance que leurs progressions naturelles devraient permettre. Ensuite, il faut que les poseurs d’écran soient de qualité. Parmi l’armée de screeneurs de l’effectif (Wagner, Bitadze, Carter. Jr,, Banchero) seul Banchero semble avoir une vraie marge. Enfin, la qualité des shooteurs, car il n’y a pas de bon jeu de pick and roll sans bon spacing et sans punition des aides.
Les chiffres traduisent une réalité : l’effectif est dans l’incapacité de punir les aides puisqu’à l’exception d’Harris et Franz Wagner, aucun joueur ne dépassait les 36% en catch and shoot. Deux issues à ce problème :
- Opérer des trades, et Anthony Parker pourrait montrer ses qualités en s’attaquant à ce sujet.
- Estimer que la plupart de ces shooteurs sont jeunes, en formation et assumer que leur efficacité va progresser pour cette nouvelle saison.
Quelle progression pour Banchero ?
Dans le prolongement de notre analyse sur l’attaque, comment ne pas prendre le temps de parler de Paolo Banchero ? Chez lui, il y a deux faces.
D’abord la partie émergée de l’iceberg, et nous avons démarré la preview par ça. Banchero est un joueur excitant car il a le feu en lui. Une agressivité rare qui lui permet d’attaquer le cercle et d’aller sur la ligne des lancers francs régulièrement. Avec 7,2 tentatives par match (73% de réussite), il est le 12e joueur qui s’y retrouve le plus. A titre d’exemple, c’est plus que Julius Randle (15e), James Harden (19e) ou LeBron James (25e). Il possède également ce don de créer des momentums, grâce à ses qualités athlétiques qui alimentent aussi bien sa défense que son attaque. Dès sa première saison, il a eu le caractère pour s’imposer comme une première option et comme le leader offensif de cette équipe. Même avec Team USA, lorsqu’il était sur le terrain, ses coéquipiers le cherchaient constamment.
Puis, il y a l’autre face de l’iceberg, sous l’eau et moins visible. Lorsqu’est analysé son jeu, il est indispensable de se questionner sur son efficacité. Son efficacité au shoot le positionne dans les 10% les moins efficaces de la ligue, avec un effective field goal autour des 46%. Il s’agit pour la saison à venir d’identifier les secteurs rentables pour lui, pour augmenter leur utilisation, et d’établir un bilan sur sa capacité à progresser sur ceux qui le sont moins.
A l’évidence, le jeu rapide, la finition en poseur d’écran (comme avec Team USA) et la finition via jeu sans ballon devraient être la base de son jeu. Et le coaching staff l’a identifié puisqu’il était dans les 10% des joueurs dont les paniers marqués provenaient le plus de passes décisives. Ce qui fait chuter son efficacité, c’est son envie de créer balle en main.
Dans le schéma de jeu de Mosley, Banchero a beaucoup de place pour jouer des isolations. C’est le 21e joueur qui en joue le plus en NBA, mais avec une efficacité très faible (0.85 points par tentative). Il faut rapidement définir s’il peut progresser dans ce registre pour en faire une action centrale de leur playbook. En d’autres termes, la franchise a besoin de savoir si Banchero peut devenir un Jayson Tatum ou s’il doit se restreindre à un rôle similaire à celui de Pascal Siakam. L’écart est colossal, effectivement, mais c’est bien le cœur de la viabilité du projet à moyen terme. Banchero a tout d’un Franchise Player, mais est-ce le Franchise Player d’une équipe qui joue la lottery, voire le playin ? ou est-ce le Franchise Player d’une équipe qui joue le titre ?
Cette question sera au centre des questionnements de fond du Front Office toute la saison. Et si Orlando est une équipe qui ne possède aucun joueur dans le top 30 des joueurs qui utilisent le plus la balle (USG%), il ne serait pas surprenant de voir Banchero y faire son entrée.
Anthony Black, pour quoi faire ?
Principale acquisition de l’intersaison, le rookie Anthony Black vient compléter les rangs floridiens. Le 6e pick de la dernière draft sera probablement utilisé dès sa première saison, malgré un profil atypique. Après une saison réussie à Arkansas, il arrive en NBA avec un profil qui ressemble étrangement à celui de Markelle Fultz. Black est un fort playmaker, agressif près du cercle en sortie de pick and roll, fiable en défense mais dont le shoot est très peu productif (30% à trois points, 70% au lancers francs). Malgré ses mensurations impressionnantes pour un meneur (2m01), il n’ajoute pas vraiment une arme supplémentaire au Magic. On peut se questionner sur l’intérêt d’implémenter un porteur de balle dans une équipe qui en possède déjà tant et dont le principal problème est l’adresse extérieure coté attaque, la protection de cercle coté défense.
Fort de ce constat, il est légitime de se demander si cette arrivée n’appelle pas un départ. Les deux premiers ciblés pourraient être Cole Anthony et Jalen Suggs qui peinent à convaincre depuis deux ans. Si Cole Anthony a des qualités de dribbleur indéniables, sa défense et son efficacité le limitent. De son coté, Jalen Suggs n’arrive pas à reproduire les impressionnants flashs de combo guard entrevus à Gonzaga.
Ces dernières heures, les insiders parlent d’un intérêt pour Buddy Hield, sur le départ, comme toujours, et Cole Anthony pourrait être proposé en échange.
Qu’est-ce qu’on veut voir cette saison ?
Bien qu’Orlando vise le Playin, il nous semble que l’essentiel est ailleurs. Évidemment, il serait positif de ne pas freiner la progression en cours depuis trois ans (21 victoires en 2020-2021 , 22 victoires en 2021-2022 et 34 victoires en 2022-2023) mais c’est avant tout des réponses à des questions que nous attendons :
- Banchero est-il un franchise player du calibre des historiques de la franchise ? L’Italo-Américain doit rassurer, voire apporter quelques certitudes.
- La paire Mosley – Parker est-elle capable de proposer une attaque performante ? Si le constat reste le même en juin 2024, on imagine mal les Floridiens poursuivre l’aventure avec Mosley et ne pas changer de Head Coach.
- Quels sont les joueurs sur lesquels craquer le PEL de Disney Co. ? Fultz et Harris sont-ils capables d’enfin enchainer les saisons ? Faut-il privilégier la recomposition d’un backcourt plus fiable, autour d’Anthony Black ?
Non, la saison d’Orlando ne se lira pas au travers de ses résultats. C’est dans le contenu que l’espoir et la construction du projet traduira sa viabilité. C’est grâce au contenu que l’on saura si la reconstruction est terminée ou à réenclencher.