Le leadership, la bonne entente, l’alchimie, la culture, le courage, le mental, le joueur clutch, l’abnégation, l’âme… Le sport est à l’image de notre vie quotidienne, il est fait de notions difficiles à mesurer, de ressentis, de perceptions et d’émotions qui contribuent à donner vie à une réalité.
En tant que fan d’un sport, ici le basketball, il nous est proposé de traverser une expérience.
Si on cherche à analyser ce que l’on voit, il faudra parfois faire des choix, basé sur un prisme qui nous est propre, pour savoir quelle sera notre balance entre des éléments tangibles : les performances, l’aspect tactique, la justesse, l’efficacité et un ensemble de données que les ligues sportives nous permettent d’obtenir et commenter. Ce large spectre forme un ensemble que tout bon cartésien va chercher à décortiquer, contextualiser, expliquer pour construire un référentiel logique qui permette de régir les lois du parquet.
Il est cependant complété par des éléments intangibles, dont l’impact est difficile à mesurer, qui sont beaucoup plus opaques et libres d’interprétations. Le terme intangible est originellement anglophone, et la traduction française la plus proche serait “impondérable“. Traduction qui nous semblait insatisfaisante. Faute d’une traduction littérale existante dans notre langue, nous le définirons ainsi : élément dont l’action, quoique effective, ne peut être ni appréciée ni mesurée.
En effet, s’il est difficile de nier l’existence de ces intangibles, il n’en demeure pas moins qu’ils sont beaucoup plus difficiles à évaluer, à normaliser. S’il est par exemple facile de construire un avis rationnel sur l’apport d’un joueur à un collectif (nous pouvons visionner les matchs, nous appuyer sur des métriques de prises de responsabilité, d’efficacité au tir, de différentiels entre la présence et l’absence du joueur, d’impacts offensifs ou défensifs), il est beaucoup moins évident de savoir comment le leadership d’un joueur impacte positivement ou négativement une équipe.
Plusieurs raisons à cela.
Tout d’abord, il est complexe d’établir un jugement sur des personnes que nous ne côtoyons pas, basé sur des impressions laissées lorsque les caméras sont braquées sur eux. Tout comme il est difficile de donner du crédit à des sources anonymes quand il s’agit d’histoires internes ou de journalistes qui font du sensationnalisme.
Par ailleurs, même si nous le pouvions, quel impact aura un leader sur la réussite d’une équipe de basketball ? Sera-t-il responsable pour 2 – 5 – 10 – 20 – 40% du succès ? Comment donner une valeur à quelque chose, qui par ailleurs, peut diviser même par sa définition ? Et surtout, comment évaluer avec justesse quelque chose qui nécessite de vivre une expérience de l’intérieur, quand je suis à des milliers de kilomètres de l’action et que ce que je vois n’est qu’une infime partie du quotidien des équipes que je suis ?
Le leadership est ici un exemple, mais il en va de même pour l’ensemble des éléments intangibles qui constituent l’expérience globale.
Dès lors, lorsque je souhaite devenir plus qu’un spectateur, mais que je décide de créer un contenu autour du basketball, que faire de ces deux blocs d’une même réalité, mais dont le traitement est par nature déséquilibré ?
Je vous propose de discuter dans les lignes qui suivront, de ce que cela implique dans l’optique de parler de sport, mais également, dans l’optique de prendre la parole en tant que média. Amateur ou professionnel.
Je ne préciserai évidemment pas, que ceci n’est que ma vision et un partage d’une réflexion personnelle qui n’engage que moi.
Intuition et évidence, une lutte
Si je veux réaliser une analyse honnête et qui me corresponde, est-il nécessaire de faire un choix entre intuition et évidence ?
Dans notre cas, l’intuition sera tout ce qui a trait aux intangibles définis plus tôt. Les évidences, seront tous les éléments factuels, mathématiques, ou visibles à l’œil nu et qui sont par définition raisonnables.
Le premier est par nature subjectif, quand le second se rêve objectif. L’un comme l’autre vont forcément receler leur part de vérité et de fausses pistes.
L’intangible, le royaume de l’intuition et de la magie du sport ?
Il y a quelque chose de séduisant dans le fait de mobiliser l’intangible, car il recèle une grande partie des charmes du sport : il veut défier les pronostics, la science et il se veut, d’un point de vue rhétorique, capable d’expliquer la moindre réussite ou la moindre défaillance. Puisqu’il n’est pas “mesurable”, dans le sens où son impact est difficilement délimitable, il permet de remplir le vide de tout ce qui n’est pas expliqué, ou explicable au moment où il fait irruption.
Sa magie, c’est qu’il déroule le tapis rouge au commentateur enflammé, au romantique du sport qui voit la beauté à travers ses histoires et non la réalité plus froide de l’analyste. Dans notre basketball, ce n’est évidemment pas le choix tactique du coach qui fait se lever les foules, ou tout du moins pas directement. Si à posteriori, nous pourrons chanter ses louanges, dans le feu du moment, ce sont les joueurs qui réalisent les actions décisives qui vont faire la part belle aux émotions et vont donc faire couler de l’encre ou alimenter les discussions à chaud.
Imaginer que c’est la solidarité entre les joueurs, le leadership de celui qui prend la parole durant un temps-mort, qui sont seuls responsables de la bascule entre la réussite ou l’échec d’une équipe, transcendera toujours un plus grand nombre d’individus que l’analyse des décisions plus cartésiennes qui auront abouti aux changements nécessaires à un succès.
La réflexion à posteriori restera toujours moins vibrante, pour le plus grand nombre que la magie de l’instant.
D’autant qu’il arrive qu’une analyse à tête reposée, comme la science, trouve ses limites.
La magie de l’intangible, c’est celle de l’hypothèse de la masse de l’âme. C’est la différence de 21 grammes perçue par le médecin américain Duncan MacDougall chez un individu après son décès. Si cette expérience a été largement critiquée, elle est toujours, plus de 100 ans plus tard, un symbole de cette part de mystique qui survivra à l’évolution de la science, et dans notre cas, analogie de la capacité du sport à conserver sa part de mystique en dépit de la rationalisation qu’il connaît.
Durant cette campagne de Playoffs 2023, nous avons été témoins de choses difficilement explicables, qui relèvent plus du mythe que du rationnel, tant l’absence de précédent et de logique réelle viennent défier tous ceux qui analysent le jeu froidement.
Dans ce registre, on peut se demander comment Jamal Murray fait pour devenir un meilleur joueur sur demande, lorsqu’arrive la période de l’année où les défenses et l’arbitrage sont tous deux plus durs.
Il n’existe pas de précédent réel d’un joueur à ce point différent entre la saison régulière et les Playoffs. On peut étudier son jeu, expliquer pourquoi il est taillé pour les joutes du printemps, rien de tangible n’explique réellement un tel gap entre ces deux périodes, pourtant séparées d’une semaine.
L’explication que l’on retrouve ainsi le plus souvent, c’est qu’il fait partie de ces joueurs qui se transcendent dans l’adversité. Ce qui pour quelqu’un de plus cartésien, sera sûrement un peu vide.
Toutefois, si le recours à l’intangible dans l’instant possède sa beauté, il me semble beaucoup plus problématique lorsqu’à posteriori, il devient l’explication de tout et son contraire. Car en général, ce qui sert d’arguments à toutes formes d’injonctions, à en général le défaut de finir par ne plus répondre à rien. Faire de l’intangible le cœur et le fondement d’une analyse révèlera le plus souvent du manque de substance et de recul que de la capacité à comprendre réellement ce dont on est témoins.
Le tangible, le refuge du cartésien ?
L’introduction des Analytics dans le sport a changé notre faculté à analyser le jeu. Le cerveau humain, formidable machine par ailleurs, n’a pas la faculté à fonctionner à 100% de ses capacités. Conséquence directe, toute l’expertise du monde ne suffirait pas à comprendre pleinement ce qui se passe sur un terrain.
Ce nouvel outil a ainsi permis de changer la face du basketball.
Dans un temps pas si lointain, nous pensions que la meilleure attaque était celle qui marquait le plus de points, que la meilleure défense était celle qui en encaissait le moins.
Dans un temps tout aussi peu lointain, le nombre de points marqués par rencontre faisait office de principale preuve de la qualité d’un attaquant.
Ainsi, notre capacité à traquer avec précision ce qui se passe sur un terrain nous a permis de relativiser des idées préconçues, parfois largement fausses.
Aujourd’hui, nous savons que le nombre de points marqués ou encaissés doivent être pondérés au regard du nombre de possessions jouées dans une rencontre. Des défenses comme celle des Suns des années de 2000 n’étaient pas, comme décrites à l’époque, catastrophiques. En réalité, ils étaient souvent dans la moyenne de l’époque (15eme à 18eme), loin de la pire défense défense de la ligue allègrement moquée autrefois et parfois encore imaginée aujourd’hui par les plus réfractaires au changement.
A l’inverse, des attaquants longtemps prisés verraient leur côte en berne dans la période actuelle.
Tracy McGrady, considéré comme un attaquant d’élite encore aujourd’hui était avant tout un joueur particulièrement inefficace au scoring. En dépit de l’esthétique de son jeu et du volume de points fournis, T-Mac serait probablement perçu tout autrement avec le même rendement dans la NBA actuelle.
Bref, les connaissances autour de basket évoluent. La part de mystère et de mystique peut, pan par pan, être remise en cause et si la part d’intangible continuera d’exister, toujours est-il que le jeu gagne en profondeur et en complexité, et les outils pour l’analyser avec.
Des adages longtemps ancrés dans l’inconscient collectif sont petit à petit remis en cause. Parce que les chiffres les trouvaient peu cohérents, et parce que ces derniers permettent de trouver les arguments nécessaires pour pousser à l’expérimentation, le jeu évolue à vitesse Grand V.
Cela ouvre un terrain de plus en plus vaste à l’analyse de la balle orange.
Par exemple, celui qui disait qu’il était impossible de gagner un titre en s’appuyant sur le tir longue distance paraît insensé aujourd’hui, alors que c’est l’un des tirs les plus rentables à disposition des coaching staffs.
La difficulté d’accéder à l’information
En novembre 2006 parut Les Suns à la vitesse de la lumière de Jack McCallum (titre original : 7 seconds or less).
Cet ouvrage basket est sans précédent : un journaliste a passé 1 an en immersion dans une équipe NBA. Tous les jours, McCallum évolue au sein des Phoenix Suns, assiste aux réunions entre coachs, suit l’équipe à l’entraînement et aux matchs, traîne dans le vestiaire et observe les dirigeants.
Les problématiques de cette équipe, le journaliste les retranscrit dans son ouvrage : les dilemmes des coachs, la hiérarchie entre Mike D’antoni et ses assistants, le rôle de chacun dans cette équipe, les états d’âmes de l’un et de l’autre, les corps usés par la compétition et l’importance d’un staff médical de qualité.
La richesse de l’ouvrage met en perspective à quel point nous en savons peu sur les équipes, même en suivant l’ensemble de leurs matchs. A quel point les frictions internes peuvent imposer leur spectre à la vie d’une équipe, combien certains choix peuvent être déterminants dans la direction d’un groupe et, tout simplement, à quel point l’intangible existe… mais n’est souvent que spéculation, quand comme Jack, on ne voit pas tout cela de l’intérieur.
Cet ouvrage pose nécessairement un dilemme quand on n’a pas ce type de privilège. Devons-nous prendre pour acquis les rumeurs propagées par des sources anonymes ? Devons-nous écouter notre intuition quand quelque chose semble palpable dans la vie d’une équipe ou dans la trajectoire d’un joueur ?
A contrario, n’est-il pas plus sage de négliger ce type d’informations, si elles ne sont pas corroborées par diverses sources ?
Évidemment que l’intangible joue pourtant un rôle déterminant
Pour autant, encore une fois, nous vivons dans notre quotidien dans la preuve irréfutable que ces intangibles jouent un rôle déterminant. Si l’on prend l’exemple de l’ambiance de travail, des études comme celles du MIT ou d’Harvard ont tendu à prouver que les organisations où les employés se disent “heureux au travail”, que l’on pourrait traduire par une ambiance de travail positive et une bonne entente avec ses collaborateurs, sont en général 31% plus productives que celles où les collaborateurs déclarent ne pas l’être.
Nous avions observé, dans le contexte très particulier de la Bulle d’Orlando, où les joueurs avaient été enfermés plusieurs mois pour disputer les Playoffs sans pouvoir en sortir ou avoir la visite de personnes extérieures, que 3 des 4 équipes faisant partie du dernier carré (Lakers, Heat, Nuggets) étaient réputées pour la bonne ambiance dans le groupe.
On peut imaginer sans trop de difficultés qu’une équipe où le bien-être est palpable, communiquera mieux sur les erreurs de chacun, saura plus facilement délaisser les ambitions personnelles au profit de celles du groupe et réagira mieux à l’adversité en continuant de rester concentrée sur l’objectif.
L’exemple de la défaillance des Clippers cette même année avait donné le pendant idéal aux succès d’alors. Plusieurs joueurs s’étaient exprimés sur les rancœurs dans le groupe, Paul George avait parlé de la difficulté de l’enfermement et des problèmes de santé mentale à l’issue de cette expérience. L’ambiance avait d’ailleurs poussé les dirigeants des Clippers à opérer des changements immédiats dans l’effectif comme dans sa gestion globale.
Dans la même veine, le leadership est également un élément clé dans la vie d’un groupe. La carrière de Carmelo Anthony paraît en être une mise en exergue particulièrement parlante. Souvent réputé pour son manque d’investissement dans certains compartiments du jeu ou dans la vie de l’équipe, Melo a connu des transformations saisissantes au contact d’abord de Chauncey Billups, puis plus tard, de Jason Kidd (dans sa dernière saison). Deux joueurs réputés pour leur leadership et leur capacité à fédérer un vestiaire.
Ce sont les saisons où Carmelo a semblé le plus à-même de sacrifier son agenda personnel au profit de ses équipes, et celles où il a connu le plus de succès collectifs.
Les exemples sont nombreux de l’impact indéniable de ce que nous qualifions depuis le début “d’intangibles”. Restera la difficulté de viser juste lorsqu’on commente à chaud sans avoir d’informations, de témoignages venant corroborer ce que parfois, nous percevons comme une évidence.
Au contraire, nous pouvons découvrir que ce sont parfois des personnes dans l’ombre, que nous ne soupçonnions pas, qui peuvent jouer des rôles clés pour l’équipe. Parfois, ce ne sont d’ailleurs pas des joueurs, parmi lesquels nous cherchions le héros ou le coupable.
A l’inverse, des personnes qui ne paraissaient pas être capables d’endosser des rôles clés, parce qu’ils ne cochaient pas les cases admises (charisme, language corporel, mise en avant médiatique), vont parfois être oubliés biaisant ainsi les analyses qui s’aventurent sur ce chemin cahoteux.
Et alors en tant que média, comment le traiter le plus justement possible ?
Dès lors que l’on souhaite prendre la parole sur le sport, il sera nécessaire de faire un choix sur la place que l’on souhaite attribuer à ces deux faces d’une même pièce.
Certains font le choix de faire des intangibles un sujet à part entière et n’hésitent pas à le mettre au cœur même des thématiques de leurs contenus.
D’autres vont prendre leur distance et y faire appel sur des cas répétés ou des situations qui semblent confirmées, leur permettant d’avoir du recul et de la documentation pour étayer leurs impressions. Naturellement, cela peut parfois laisser des angles morts quand il s’agit de commenter ce qui se passe dans l’instant ou l’actualité récente. En contrepartie, cela permet de se concentrer sur l’analyse et réduit le risque de véhiculer des idées erronées.
Enfin, d’autres, radicaux, vont décider de complètement ignorer ces aspects pour laisser uniquement place au logicien qui est en eux.
Mine de rien, la position que prend un média vis-à-vis de cette dimension du sport paraît être, en soi, une véritable grille de lecture du positionnement de ce dernier. En effet, cela impacte naturellement les choix de sujets qui vont être réalisés, la matière à disposition pour les traiter et possiblement, le ton général des contenus.
Si cela ne va pas résumer la ligne éditoriale qui dépend de divers autres choix, toujours est-il que la place que prennent les éléments parfaitement rationnels, le degré de profondeur que vont prendre les éléments de tactique, d’analyse vont être l’une des principales sources de répartition des lecteurs entre les différents médias.
Alors que le choix se fait probablement souvent de manière inconsciente, il me semble que les médias devraient au contraire, dès leur création, se poser la question du cadre qu’ils vont donner aux intangibles, de la place qu’ils vont donner aux facettes plus factuelles et rationnelles. Bien que le traitement d’un média est sûrement appelé, tout comme c’est le cas pour les fans, à évoluer avec les années.
Mais si c’est un choix éditorial, et que nous revenons au titre de cet article : “Analyser le sport et parler d’intangibles, est-ce conciliable ?” – c’est que tout est possible, non ?
Analyser le sport et parler d’intangibles, est-ce conciliable ?
Il me semblait difficile de terminer cet article en ne donnant pas une réponse, même personnelle.
A ce titre, je pense que la meilleure façon de rendre hommage à un sport qui nous passionne est de braquer notre attention vers ce qui est à la base de cette dernière : le jeu en lui-même. Que l’on soit fan de basketball dans son ensemble, ou comme ça peut être le cas, uniquement de NBA, toujours est-il qu’il faudrait idéalement ne pas perdre de vue que l’essence commune reste le basketball. Il serait appréciable qu’une place plus grand soit faite à des sujets de technique, de tactique ou de scouting du jeu pour donner plus de profondeur aux débats autour du sport.
La NBA a réussi à devenir un produit global, qui peut se consommer comme un feuilleton. Cependant, laisser trop de place aux histoires, aux coulisses, aux rumeurs, aux trophées, aux supputations sur les humains que cachent les joueurs, a tendance à dénaturer ce qui devrait être le socle de cette passion commune.
Toutefois, il n’en demeure pas moins que les intangibles font partie de nos vies et qu’ils font ainsi partie intégrante du sport et ont une réelle influence sur ce que nous visionnons et suivons quotidiennement.
De facto, si à titre personnel, il me semble crucial de donner le plus de place possible à la profondeur et la complexité de ce jeu, toujours est-il que chacun reste maître de ce qu’il a envie de voir et de regarder.
Par conséquent, il est également juste de penser que toutes les approches médiatiques doivent être représentées.
Demeurera néanmoins ceci : en tant que média, se contenter sur le long terme de parler en surface du jeu et prioriser les éléments médiatiques (et donc intangibles) se fera souvent afin de répondre à des enjeux financiers (générer du clic, de la réaction, du partage et ainsi des revenus) et, ce faisant, au détriment de la passion pour le sport.
Le risque est ainsi de ne pas permettre à certains fans de s’éprendre pleinement du sport traité et de franchir les étapes naturelles de la découverte d’un sport vers la prise de conscience de la richesse de celui-ci. Ou tout du moins d’avoir le choix de le faire : ce qui en soit, relève également de la responsabilité des différents médias qui peuplent l’environnement d’un sport ou d’une ligue.