On aurait probablement regardé de travers l’oracle qui aurait annoncé cette demi-finale de conférence Ouest il y a quelques semaines. Les Los Angeles Lakers sont revenus des abysses pour arracher les Playoffs et les Golden State Warriors étaient promis à un siège plus élevé que le 6eme. Ces deux franchises mises en difficulté au premier tour se retrouvent donc à l’étape supérieure.
Il va sans dire que cet affrontement ressemble à quelque chose de classique. Deux places fortes de la ligue, deux franchises populaires et surtout, un nouvel affrontement entre Stephen Curry, stellaire dans le Game 7 face aux Sacramento Kings et LeBron James, qui en dépit d’une très probable blessure qui le diminue a su trouver des ressources pour aider ses coéquipiers à terrasser les Memphis Grizzlies.
Vous l’aurez compris, le champion en titre s’est sorti du guêpier sans l’avantage du terrain, imitant les Lakers qui, arrivés en Playoffs sur la pointe des pieds, n’ont laissé aucune chance à des Grizzlies perclus de douleurs et d’absents. Deux upsets, donc, et deux performances qui permettent d’arriver à l’étape suivante avec quelques certitudes pour éprouver l’adversaire.
Maintenant nos deux équipes introduites, cap sur notre preview, avec deux groupes aux styles très opposés dont il va falloir déterminer l’équilibre.
Défendre sur les Golden State Warriors, une toute autre affaire
Les Los Angeles Lakers n’ont laissé que peu de chances à Memphis. Pour les hommes de Darvin Ham, la mission a été claire : rendre l’accès à la raquette impossible. Quand votre meneur s’appelle Ja Morant, vous avez besoin de scorer à volonté dans la restricted area. Quand votre adversaire détient un fontcourt LeBron James – Jarred Vanderbilt – Anthony Davis, vous savez que vous risquez de vivre des moments compliqués.
Ainsi, les Lakers ont pu tranquillement dominer le 2eme de la conférence Ouest. Mais cette fois, ce sont les Warriors qui se dressent sur leur route, et le profil offensif est aux antipodes de ce qu’ils ont rencontré jusqu’ici. L’attaque est en mouvement permanent, Stephen Curry est un tout autre animal que Ja Morant et leur supporting cast, à l’image de son leader, sait se mouvoir pour créer le chaos dans une défense.
Bref, vous l’aurez compris, difficile de s’appuyer sur le premier tour pour tirer des conclusions. Mais cap sur les défis qui attendent les Lakers en défense.
Comment défendre efficacement off-ball ?
Les Lakers étaient la meilleure défense de la ligue de la seconde partie de saison. Suite à la trade deadline, ces derniers ont opéré une impressionnante remontée, portés par leur engagement défensif. Pour autant, ce CV ne suffit pas à effacer tous les doutes. A commencer par une question qui me taraude : que faire de D’angelo Russell voire de LeBron James contre le jeu hyperactif des Warriors loin du ballon ?
Si nous n’avons aucune certitude à ce propos, voici ce qui semble le plus probable. D-Lo représente plusieurs problèmes. Malgré une bonne vision de jeu en défense, il se fait passer trop facilement dans les duels et n’offre pas réellement de garantie dans sa faculté à naviguer à travers les écrans. Le laisser face à Stephen Curry serait un acte criminel, et tout porte à croire qu’Austin Reaves devrait être désigné à cette tâche. Jarred Vanderbilt pourrait également être testé car il est assez mobile pour tenir tout en ayant la longueur pour gêner les déplacements et les tirs.
D-Lo pourrait être initialement placé sur Klay Thompson. Si l’arrière se déplace beaucoup, il a perdu en mobilité et n’est pas un danger balle en main. Il pourrait probablement piéger Russell, mais ce sera un moindre mal. Idéalement, les Lakers doivent éviter de concéder trop de switchs pour éviter que Golden State ne se mette à impliquer Russell sur toutes les actions. Si Klay se met à poser des écrans à la pelle pour son meneur, il faudra une réponse collective pour éviter de se retrouver avec une rotation de retard en permanence.
Cette question est centrale car Russell était le principal porteur de ballon des Lakers au tour précédent, mais parce qu’il est également le meilleur shooteur chez les titulaires. Si Golden State parvient à le mettre à mal à répétition… Alors Los Angeles serait obligé de se passer de ses services ? La question existe.
A ce propos, revenons à LeBron James. Le King n’a plus les jambes pour défendre les meilleurs attaquants adverses. Il est beaucoup plus utile dans les aides et en second rideau, parce que sa verticalité, elle, reste intacte (enfin… pas intacte, mais vous avez compris).
Ce qui paraît le plus simple est donc de le positionner face à Draymond Green en défense. Puisqu’il n’est pas nécessaire de respecter son tir longue distance, le King peut alors faire l’impasse sur l’intérieur et aider ses coéquipiers pour créer un surnombre.
Sauf qu’on a vu au tour précédent que quand les Warriors manquent de solutions, ils peuvent opter pour du high pick & roll entre Draymond et Curry. Et ça c’est un problème car si les Lakers pratiquent le switch, ils se retrouvent avec LeBron, au large, sur Curry. Et ça on l’a dit… Déjà, ce n’est pas ce qu’on veut. Ensuite, LeBron à 39 ans, donc laissez-le tranquille. Auquel cas, les Lakers auront, je pense, 2 options. Effectuer un pre-switch pour éviter que LeBron se fasse déborder par un Curry en pleine course…
https://www.youtube.com/watch?v=k9H1z6eSubY
Ou tenter le pari Vanderbilt sur Curry et espérer qu’il traverse les écrans de Green avec brio (ce qui, disons-le, est bien plus difficile que de traverser un écran classique…).
En somme, plus que se focaliser sur défendre le 3pts des Warriors, il s’agit de limiter les espaces pour ces derniers. Si la franchise est connue pour ses shooteurs, c’est avant tout un groupe expert dans la faculté à créer des décalages et des tirs ouvert par l’extra passe. Si la raquette sera difficile d’accès avec Anthony Davis comme aiguilleur de la défense, les Lakers doivent faire au mieux pour éviter d’offrir à Golden State un avantage numérique en attaque.
En somme, au moins Davis à de travail à faire pour combler les brèches laissées par ses coéquipiers, au plus les Warriors seront privés de ce type de paniers faciles :
Du drop et le tandem Vaderbilt – Davis en sauveurs ?
Lors de leurs affrontements précédents, les Warriors ont souffert pour scorer face aux Lakers. Si les effectifs n’étaient pas au complet et une fois n’est pas coutume, n’offrent pas une sujet parfait pour une étude, les Lakers se sont appuyés sur une défense très physique et du drop. La polyvalence défensive du tandem Jarred Vanderbilt – Anthony Davis permettent à la franchise Pourpre & Or de cadenasser la raquette mais également de défendre, quand le besoin s’en fait sentir, au large.
Ainsi, même si l’adversaire déclenche ses systèmes très loin du panier, les Lakers peuvent jouer leur défense en drop sans pour autant ouvrir leur raquette aux quatre vents. C’est à la fois déterminant parce que cela permet de limiter l’impact négatif des errances éventuelles des extérieurs des Lakers, mais c’est aussi capital en Playoffs car on sait que les défenses qui reposent sur une dissuasion au cercle sans cette polyvalence au large peuvent facilement être exposées par des 5-out (tous les joueurs derrière la ligue des 3pts) ou des rotations small ball (avec un seul intérieur et mobile, ou sans intérieur du tout).
Ainsi, ce qui peut compliquer la vie de Stephen Curry et compagnie, c’est bien cet alliage de mobilité et de verticalité :
Car s’il est encore nécessaire de le rappeler, non, les Warriors ne font pas que tirer à 3pts. S’ils y font plus appel que la moyenne, plus de 45% de leurs tirs sont pris dans la raquette ou de la mi-distance proche. Ainsi, une équipe qui réussit à cadenasser l’accès à la peinture et contester leurs tirs près du cercle sont bien capables de faire dérailler leur efficacité en attaque. Et c’est bien dans ce domaine que les Lakers sont élites.
Les rotations des Lakers, au secours du 5 de départ ?
Le 5 de départ des Lakers, vous l’aurez compris, possède des cibles idoines pour l’attaque des Warriors.
Ainsi, il convient de déterminer si le banc offre des options plus viables qui pourraient faire pencher la balance en leur faveur. Sur les lignes arrières, Dennis Schröeder offre une véritable option. Le meneur allemand est athlétique, peut se muer en véritable pot-de-colle s’il est dédié à la tâche, et nul doute que son temps sur le parquet sera lié à une faculté réelle à suivre les déplacements de Stephen Curry. D’autant qu’en sortie de banc, le meneur sera plus frais que son vis-à-vis qui va enchaîner beaucoup de minutes et sort d’une série éreintante face aux Kings.
Rui Hachimura quant à lui s’est montré suffisamment convainquant pour gagner une place clé dans la rotation des Lakers. Ce n’est pas un défenseur capable d’éteindre un adversaire, mais il sait faire sa part et ne pas se montrer handicapant pour les Lakers.
Pour le reste, c’est plus délicat. Troy Brown Jr ne convainc pas, Malik Beasley est toujours trop naïf et sa capacité de concentration laisse perplexe face à une attaque qui multiplie les coupes, les fausses pistes et les écrans à traverser sur ou loin du ballon.
Mais qui sait, les Playoffs offrent parfois des héros incongrus.
Est-ce que les Lakers peuvent attaquer efficacement face à Golden State ?
Alors que les interviews post-Game 7 battait son plein, les Warriors (Kevon Looney, Draymond Green et Stephen Curry) étaient déjà unanimes quant à la série à venir :
C’est une équipe complètement différente
Après avoir joué contre une équipe qui leur ressemblait tant, ils vont cette fois se heurter à une équipe très différente. Les Kings étaient une équipe qui jouaient à un rythme endiablé. Que les Warriors scorent, qu’ils ratent, la jeune équipe de Mike Brown continuait d’inlassablement se hâter à la relance. L’objectif, ne laisser aucun répit à son adversaire. Les Lakers ne sont pas en reste sur le PACE, à vrai dire, mais leur personnel est plus âgé et la présence de LeBron James & Anthony Davis pousse à la prudence. Sur le papier, cette équipe devrait être friande de jeu sur demi-terrain.
Mais voilà, comme susmentionné, les Lakers sont durs à cerner, et le premier tour à apporter son lot de surprises et d’incertitudes.
Quel LeBron James vont-ils affronter ?
S’il y a quelques mois, LeBron James était encore LeBron James, c’est un joueur bien différent qui a mis les pieds en Playoffs. Quand vous affrontez les Lakers, vous étiez en droit d’attendre deux choses :
- Du pick & roll entre LeBron James et Anthony Davis, qui est probablement un des tandem offensifs que vous êtes le plus en droit de redouter
- LeBron James en porteur de balle qui cible vos défenseurs les plus faibles à répétition
Et là… Vint la série face aux Grizzlies.
Revenons un peu en arrière. On est le dimanche 16 avril, minuit approche et nous sommes dans le moneytime du premier match entre Los Angeles et Memphis. Les Lakers ont l’occasion de prendre l’avantage du terrain. Il reste 3min30 à jouer et c’est… Austin Reaves à qui Los Angeles confie la balle :
La chose est notable. Mais ce n’est pas la seule. LeBron James est derrière la ligue des 3pts. Il est prêt à recevoir la balle pour shooter à 3pts ou couper vers le cercle. Au-delà de l’élément clé : la surprise qu’il ne soit pas balle en main en train de chercher à se retrouver face à Ja Morant, ce que l’on peut aussi remarquer c’est que LeBron semble avoir besoin d’élan pour tenter de faire la différence. Ce n’est pas le LeBron James qu’on connaît, ni même celui de cette saison.
Et c’est bien Austin Reaves qui va devenir le créateur de l’équipe jusqu’à la fin de la rencontre. En somme, il est probable que James soit diminué par une blessure et ne soit pas en position de jouer pleinement sa partition. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à Draymond qui le mentionnait en interview :
LeBron James n’a jamais joué off-ball comme il l’a fait dernièrement, ce que j’applaudis. C’est souvent difficile pour ce type de joueurs de faire la transition. Il l’a fait l’air de rien et ça a aidé leur équipe. Ce n’est pas que LeBron avec la balle est un problème, mais cela a permis de responsabiliser d’autres gars.
En d’autres termes, difficile de pronostiquer quel LeBron nous aurons. Mais il a été particulièrement peu impliqué balle en main : que ce soit dans le pick & roll avec AD ou pour de l’isolation. En atteste la répartition du temps de possession ou le nombre de ballons touchés par le King au premier tour, sans commune mesure avec ce qu’il a toujours été.
Ainsi, s’il reste le LeBron du premier tour, alors est-ce que D’angelo Russell et Austin Reaves peuvent suffire pour porter la création ? Est-ce que cela va permettre à Steve Kerr de jouer plus librement Jordan Poole, Donte DiVicenzo ou Moses Moody qui auraient été des cibles de choix pour James ?
Est-ce que Rui Hachimura peut à nouveau réaliser une ou deux inflations au scoring pour donner un coup de boost à l’attaque des Lakers ? Malik Beasley va-t-il enfin jouer son rôle et rentrer ses tirs ? A quel point les Lakers vont insister sur le jeu au poste avec Anthony Davis ?
Pas mal de mystères, dont nous devrons attendre la résolution.
L’utilisation de Draymond Green en défense, clé de voûte de la défense ?
Si l’on se base sur ce qu’on l’on a vu au tour précédent, les Lakers sont donc moins dépendants de James en attaque. Mais du coup, ils le sont beaucoup plus d’arrières beaucoup moins dominants. Puisque LeBron James nécessitera moins de prises à deux, on peut parier qu’Andrew Wiggins sera chargé seul de sa défense. Mais il existe peut-être une meilleure option : Klay Thompson. Et on va y revenir.
Kevon Looney devra faire face à Anthony Davis. Ce qui devrait permettre de libérer Green en l’assignant à la défense de Jarred Vanderbilt.
Pourquoi mettre son meilleur défenseur sur un attaquant plutôt inoffensif ? Car vous donnez à Green toute la place pour exprimer son génie, à savoir aiguiller la défense de son équipe et proposer des aides opportunes pour combler les brèches.
Les Warriors risquent de mettre beaucoup de pressions sur les arrières adverses. Curry est un bon défenseur, Klay peut encore aider, mais si LeBron venait à rester peu agressif balle en main, alors envoyer Wiggins sur Reaves pour lui compliquer la vie pourrait paralyser l’attaque des Lakers. Surtout, si, dans le même temps, Green vient se placer sur le chemin des extérieurs à chaque fois qu’ils tentent de pénétrer. Tout comme il pourra venir faire sentir sa présence quand Davis tentera de poster Looney. Des objectifs clairs pour lui : perturber les mouvements des porteurs de balle et forcer des tirs moins rentables en jouant l’électron libre.
Grâce à cette liberté de mouvement pour Draymond, les Warriors pourraient faire patiner Los Angeles. Et éventuellement, s’offrir des opportunités de faire parler leur jeu de transition.
Les Warriors vont-ils se faire martyriser au rebond ?
Quand on pense aux Warriors, on pense au small ball, on pense au tir longue distance, on pense à la motion offense et aussi à une équipe qui se fait démolir au rebond.
Pourtant, Kevon Looney est devenu le premier joueur à capter plus de 20 rebonds 3 fois dans une série depuis 2008, Golden State doit cette victoire au Game 7 à ses nombreux rebonds offensifs. Par ailleurs, Golden State a terminé la saison 4eme au pourcentage de rebonds offensifs captés et 6eme au pourcentage de rebonds captés. Loin de l’image stéréotypée que l’on peut se faire d’eux, ils sont en réalité une des meilleures équipes de la ligue dans la gestion du rebond.
De quoi se rassurer si l’on est fan de la franchise. Pour autant, opposés aux Lakers il va falloir faire confirmer cette aptitude. Car dans ce compartiment aussi, il est difficile d’évaluer le niveau réel des Pourpres & Or. L’équipe a changé en seconde partie de saison, a rarement été au complet et quelque chose frappe en les voyant jouer. Ils sont grands, ils sont physiques et l’une des conséquences bénéfiques d’un LeBron qui manie moins de ballons : il se focalise sur d’autres choses.
Ainsi, on le voit plus que jamais vorace au rebond, en atteste sa performance à 20 rebonds, sa première en carrière dans un match de Playoffs.
Pour autant, les Lakers ne sont finalement pas si franchement dominants dans ce compartiment du jeu, et si les hommes de Steve Kerr devront être vigilants à cette bataille qui peut faire basculer des rencontres, elle ne semble pas nécessairement déséquilibrée.
Qu’attendre de la série ?
Il est difficile de juger cette série, car notre méconnaissance de cette équipe des Lakers obscurcis forcément nos capacités à se projeter. Alors que nous connaissons parfaitement le jeu du champion en titre, la difficulté à garder cette équipe et sa polyvalence défensive, les Lakers sont passés facilement au second tour mais avec un enchaînement de contributions offensives inattendues.
On devrait néanmoins voir les Warriors batailler pour trouver leurs points dans la raquette. Probablement que certaines soirées, ils seront contraints de reposer abusivement sur leur jumpshot et paraîtrons peu inspirés. La vérité sera probablement que cette raquette des Los Angeles est un casse-tête à percer. En revanche, nous verrons sûrement les Purple & Gold souffrir pour chasser Golden State au large et Darvin Ham tenter un peu toute la profondeur de son effectif pour trouver des solutions.
Les projecteurs seront braqués sur l’état de forme de LeBron James et les Lakers pourraient être contraints de s’appuyer sur beaucoup de jeu au poste et de hand-off pour tenter de créer du jeu offensif. Les Warriors semblent avoir les moyens pour gêner leurs lignes arrières, que ce soit grâce à la défense parfois sous-évaluée de certains de leurs joueurs, ou grâce à des spécialistes comme Gary Payton II, Andrew Wiggins voire Donte DiVicenzo.
La prestation de certains seconds-couteaux ou joueurs en méformes pourraient également peser. Côté Lakers, on peut se demander si Hachimura peut reproduire son premier tour, si Malil Beasley peut retrouver la mire, tandis que côté Warriors, est-ce que Jonathan Kuminga peut retrouver du temps de jeu et surtout, est-ce que Jordan Poole peut redevenir un véritable facteur après un premier tour catastrophique. L’état de fatigue du côté de San Francisco sera également à surveiller après un premier tour éprouvant, notamment chez les cadres comme Curry, Thompson ou Green.
Enfin, s’il est difficile de se mouiller sur ce match-up, les Warriors semblent bénéficier d’un meilleur équilibre attaque-défense. Les Lakers ont de véritables armes et une profondeur sous-estimée, mais leur attaque pose beaucoup plus de questions si LeBron n’y retrouve pas une place prépondérante. Anthony Davis pourrait se rappeler aux mauvais souvenirs des Dubs, mais ce serait tout de même plus évident avec James pour lui créer des conditions favorables…
Pronostic
Golden State Warriors : 60%
Los Angeles Lakers : 40%