À cheval sur les deux années, de nombreuses performances XXL ont été réalisées par certaines superstars de la Ligue. Certaines ont d’ailleurs une véritable portée historique. C’est le cas pour l’extraordinaire triple-double de Luka Doncic (60pts, 20rbds, 10asts) du 27 décembre dernier, dans une victoire face aux Knicks de New York. Donovan Mitchell (71pts, 8rbds, 11asts) n’est évidemment pas en reste, lui qui a tout bonnement réalisé la seconde meilleure performance au scoring de notre siècle le 2 janvier 2023.
Si les articles sur ces deux prestations n’ont pas manqué, nous vous proposons d’y revenir en détails, afin de prendre pleinement conscience des accomplissements qu’elles constituent. Car si les acteurs de la saison 2022-23 tendent à banaliser l’exceptionnel (au-delà des deux joueurs précités, n’oublions pas Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic, Joël Embiid…), certains matchs marquent tout simplement l’histoire. Et s’il y a bien quelque chose qu’il ne faut pas banaliser, c’est bien l’historique.
Le triple-double de Luka Doncic
En tant que fan des Mavericks, quel bonheur d’avoir un tel franchise player. Croyez-moi néanmoins, j’irai mollo sur les superlatifs*. Le Slovène, qui en est actuellement à sa 5ème saison NBA, a fait du triple-double son pain quotidien. À l’heure de la rédaction de ces lignes (chiffres arrêtés le 05/01/23), il en a réalisé 54 en 299 rencontres de saison régulière. Ainsi, depuis sa découverte de la Grande Ligue, il termine 18 % de ses matchs avec au moins 10 unités dans 3 catégories statistiques dites “positives” (puisqu’on ne compte évidemment pas les pertes de balle, ce qui ne changerait d’ailleurs rien au décompte, Doncic ayant perdu, au maximum, 9 balles dans un même match).
Son total de 54 triples-doubles le place actuellement en 10ème position all-time. Avant même d’analyser la ligne statistique plus en détails, tentons de nous projeter dans un futur uchronique :
Alors certes, on ne peut accorder aux chiffres ci-dessus une importance trop grande. En effet, par exemple, James Harden avait un rôle de 6ème homme et 28 minutes de jeu moyen au cours de ses 3 premières saisons, avant son trade vers Houston (5 873 minutes, contre 6 627 pour Doncic). De même, Chamberlain a effectué ses débuts en NBA à une époque où les interceptions et les contres n’étaient pas comptabilisés, sans quoi son total serait bien plus impressionnant. À chaque joueur sa situation particulière, en somme.
Il n’en demeure pas moins que la locomotive Slovène est lancée sur les rails des records en la matière, à une double condition : maintenir ce rythme – ce qui est loin d’être une sinécure (c’est pas faux) – et réaliser une carrière longue de plus de 15 années. Ne tirons donc aucune conclusion hâtive. Toujours est-il que s’il disputait quelque 1 100 matchs en carrière (ils ne sont que 79 dans l’histoire), avec un ratio de 18 % de triple-double, il atteindrait le score aujourd’hui détenu par Russell Westbrook. C’est dire si le chemin est encore long.
Néanmoins, parmi ses 54 occurrences, il est un triple-double qui sort largement du lot : 60 points, 21 rebonds, 10 passes décisives, en 47 minutes et à 67 % au tir, réalisé le 27 décembre 2022 face aux Knicks. Décortiquons un peu l’ensemble de ces chiffres, statistique par statistique.
Marquer 60 points en NBA, est-ce fréquent ?
Doncic est le premier à dire qu’il est plus aisé de scorer en NBA qu’en Europe. De là à dire qu’il est facile d’inscrire 60 points, il y a un gouffre. La NBA souffle cette saison sa 76ème bougie et il s’avère qu’à une vache près, la Grande Ligue et ses observateurs sont les témoins privilégiés d’un match à 60 points ou plus par saison, ni plus ni moins. En effet, depuis Joe Fulks en 1949 et jusqu’à Donovan Mitchell le 2 janvier dernier, on décompte 80 rencontres conclues a minima avec 60 unités. On constate d’abord que 13 à 14 joueurs toujours en activité ont un jour réalisé la performance (on ne sait pas bien où classer Carmelo Anthony…). Ensuite, il faut bien noter l’exceptionnelle hégémonie de Wilt Chamberlain :
80 occurrences en 76 ans, dont 32 pour le seul Chamberlain. On comprend alors aisément que, des années durant, la barre des 60 points n’a pas été atteinte. Par exemple, entre les 61 points de George Mikan le 20 janvier 1952 et les 64 d’Elgin Baylor le 8 novembre 1959, il s’est passé quelques 7,5 années sans qu’aucun joueur ne score plus de 59 points. Alors certes, avec l’accélération du rythme de jeu ces dernières années, notre NBA contemporaine n’est pas avare en performance du genre, puisqu’on en liste par moins de 18 depuis 2015.
Vous imaginez donc parfaitement qu’on ne croise pas un triple-double avec 60 points à chaque rond-point. Et pour cause, il n’en existe que deux dans l’histoire. Le premier est l’œuvre de James Harden, qui a terminé son match du 30 janvier 2018 face à Orlando avec 60 points, 10 rebonds et 11 passes décisives, en 46 minutes et à 63 % au tir. Voilà pour la rareté.
Prendre 21 rebonds pour un “arrière”, est-ce fréquent ?
Nous n’entrerons pas dans les débats relatifs au véritable poste de Luka Doncic. Dans la mesure où il est le dépositaire n° 1 du jeu de Dallas, considérons-le comme un meneur, et donc comme un membre du back-court au sens large. Alors certes, le Slovène est doublement avantagé dans la chasse aux rebonds. Tout d’abord, il culmine à quelques 203 centimètres, ce qui constitue un avantage non négligeable quand il s’agit de cueillir les ballons en l’air. De plus, la propension de la Ligue à dégainer à tout va à trois-points favorise les “rebonds longs”, ce qui permet aux joueurs extérieurs de les attraper plus aisément, puisqu’ils n’ont pas à squatter sous les cercles avec les pivots.
Pourtant, même si l’actuel 77 des Mavericks est aussi bien aidé par la nature que par l’évolution du basketball américain, force est de constater que très rares sont les guards a avoir un jour attrapé au moins 21 rebonds. En réalité, ils ne sont que 10, pour 20 occurrences totales :
Parmi ces 20 matchs, y en a-t-il d’autres qui se sont achevés sur un triple-double ? La réponse est clairement affirmative, comme nous l’avions mis en exergue lorsque nous avions analysés les performances de Russell Westbrook et d’Oscar Robertson. Le premier a en effet terminé un match avec 14 points, 21 rebonds et 24 passes décisives en 2021. Le second, quant à lui, a réalisé 3 triples-doubles avec au moins 21 rebonds. Cela fait donc 5 triples-doubles dans l’histoire. Notons encore une fois que les gros pivots des années 1950 / 1960 sont ici clairement désavantagés, eux qui claquaient des contres par brouettes pleines et qui gobaient un nombre inimaginables de rebonds.
Toujours au rayon des rebonds, combien de rencontres conclues à +59 points se sont également achevées avec +20 prises ? On en dénombre pas moins de 33 : George Mikan, Shaquille O’Neal, Luka Doncic, Elgin Baylor (2 fois) et Wilt Chamberlain (27 fois). Encore une fois, on constate le meneur Slovène est l’unique extérieur.
60 points et 10 passes décisives, est-ce fréquent ?
Vous comprendrez aisément que l’on ne s’attarde pas à rechercher s’il est fréquent pour un joueur de distribuer 10 passes décisives. Pour information, avec un décompte arrêté le 5 janvier 2023, c’est arrivé très exactement 29 170 fois. Par contre, parmi les 80 rencontres conclues au moins avec 60 points, on n’en décompte que 3 avec au moins 10 passes décisives : Doncic et Harden, lors de leur triple-double susmentionné, et Donovan Mitchell, dont nous reparlerons ci-dessous. Il semble donc possible de parler d’une “performance contemporaine”.
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Si l’on récapitule rapidement l’amas d’informations :
- Luka Doncic est l’un des 34 joueurs de l’Histoire à avoir scoré au moins 60 points sur un match ;
- il est l’un des 10 arrières de l’Histoire à avoir attrapé au moins 21 rebonds sur un match ;
- il est l’un des 5 joueurs de l’Histoire à avoir cumulé au moins 60 points et 21 rebonds sur un match ;
- il est l’un des 3 joueurs de l’Histoire à avoir cumulé au moins 60 points et 10 passes décisives sur un match ;
- il est l’un des 2 joueurs de l’Histoire à avoir terminé un triple-double avec 60 points.
Dès lors, plus que l’un des plus beaux triples-doubles de tous les temps, Luka Doncic a tout simplement réalisé un des matchs les plus impressionnants que la NBA ait vu. Et lorsqu’on se souvient que la bête n’a pas encore soufflé sa 24ème bougie, qui sait ce qu’il nous réserve encore ?
* Vous avez vu ? Aucun superlatif n’a été employé concernant Doncic !
Les 71 points de Donovan Mitchell
Certains d’entre nous n’étaient pas encore totalement remis des célébrations de la Saint-Sylvestre que Donovan Mitchell, nouveau joueur des Cleveland Cavaliers, avait d’ores-et-déjà marqué l’année 2023 de son sceau. Dans une rencontre remportée après une prolongation, l’ancien arrière du Jazz d’Utah a en effet inscrit 71 points, auxquels il a ajouté 8 rebonds, 11 passes décisives et 1 contre, en 50 minutes de jeu. 71 points, 8 rebonds, 11 passes décisives, à 64,7 % au tir. Encore une fois, cela se passe de mots. Tentons néanmoins d’en poser quelques uns, des mots, pour détailler les chiffres ci-dessus.
Décorticage des 71 points inscrits
Revenons d’abord sur le scoring. La marque de 71 points constitue ni plus ni moins que la 8ème de tous les temps (ex aequo avec Elgin Baylor et David Robinson). Ils ne sont en effet que 3 à avoir un soir dépassé ce total : David Thompson (73 points), Kobe Bryant (81 points) et, on vous le donne en mille, Wilt Chamberlain (72, 73, 73, 78 et 100 points).
Notons d’ailleurs que pour deux des joueurs susmentionnés, les dés étaient quelques peu “pipés”. Non pas qu’il faille discréditer leur performance, évidemment. Cependant, le contexte dans lequel David Thompson et David Robinson ont réalisé leur match référence était quelque peu spécial. En effet, l’arrière des Nuggets se bagarrait avec George Gervin pour le titre de meilleur scoreur de la saison 1977-78 et a claqué ses 73 points lors de l’ultime rencontre de la saison régulière, pour tenter d’arracher le trophée honorifique. En vain, puisque Gervin, qui avait un peu d’avance, en a passé 63 au Jazz de la Nouvelle-Orleans. Thompson a donc un peu “forcé” les choses, en prenant 38 tirs, soit 9 de plus que son second plus haut total de la saison. La situation est d’ailleurs la même pour Robinson qui, dans sa lutte à distance avec Shaquille O’Neal, a planté 71 points le 24 avril 1994 (41 tirs, également 9 de plus que son second total de l’exercice).
En somme, il est des fois où la performance, certes extraordinaire, était quelque peu “planifiée”. Il en est d’autres où, tombant de nulle part, elle est peut-être encore plus impressionnante. À notre sens, il en va ainsi pour Donovan Mitchell, signe d’ailleurs la seconde meilleure performance du 21ème siècle, derrière les inatteignables (?) 81 points inscrits par Kobe Bryant en janvier 2006. Le néo-Cavs en profite pour détrôner Devin Booker, qui avait marqué 70 points dans une défaite controversée et concédée face aux Celtics en 2018. On constate ainsi que les 3 seuls joueurs à avoir atteint la mythique barre des 70 points en un match depuis l’an 2000 sont trois arrières sélectionnés en 13ème position de leur draft respective (1996 pour Bryant, 2015 pour Booker, 2017 pour Mitchell). Voilà pour le fun fact.
S’il est autre chose à mettre en avant – toujours au niveau du scoring, c’est le total de tirs tentés par Mitchell pour atteindre les 71 points. L’arrière n’a en effet dégainé qu’à 34 reprises dans le jeu. Par exemple, pour scorer autant, Elgin Baylor a eu besoin de 48 tentatives, dans sa rencontre du 15 novembre 1960. Bien évidemment, la comparaison ne résiste pas à l’analyse, dans la mesure où l’introduction de la ligne à trois-points dans la Grande Ligue date de 1979. David Robinson, qui a connu la ligne à trois-points mais qui n’en avait cure (100 tentatives primées en carrière, 25 % de réussite), a eu besoin de 41 tirs pour atteindre ce même total de points, nous l’avons dit. Force est ainsi de constater que les 34 tirs de Donovan Mitchell constituent le nombre le plus faible parmi tous les joueurs qui ont scoré a minima 70 points :
C’est qu’à l’inverse de l’immense majorité de ses prédécesseurs, il a nettement employé le tir à trois-points pour atteindre ce total. Spida a en effet tenté sa chance de loin à 15 reprises, pour 7 ficelles. Seul Kobe Bryant a inscrit autant de paniers primés dans sa quête des 70 points (7/13), là où Devin Booker s’était arrêté à 11 tentatives (4 /11). Le seul et unique autre joueur à avoir inscrit au moins un tir lointain dans cette liste est David Robinson (1/2) :
Si Mitchell est celui qui a le moins tiré dans le jeu, c’est parce qu’il s’est rendu plus souvent qu’à son tour sur la ligne des lancers-francs. Le (co ?) franchise player des Cavaliers s’est rendu sur la ligne des lancers francs à 25 reprises (20/25). S’il ne s’agit pas là d’un record, force est de constater que rares sont ceux qui ont subi autant de fautes au cours de la rencontre :
En effet, la part des lancers-francs dans le total de 71 points de Donovan Mitchell (28,2%) est la seconde plus élevée parmi les performances sélectionnées, derrière les 34,3% de Devin Booker et juste devant les 28% de Wilt Chamberlain, le soir où il en a passé 100 dans la musette des Knicks. Saisissons l’occasion pour rappeler que tous les immenses scoreurs ont toujours obtenu un nombre très élevé de lancers-francs et que, si cela peut agacer, il s’agit là d’un élément intangible.
Terminons ce long développement consacré au scoring par un dernier point important, globalement lié au temps de jeu. Avec 50 minutes de présence sur les parquets, Mitchell possède là le second total, derrière Wilt Chamberlain (63 minutes, le soir où il a marqué 78 points) :
Pourtant, si l’on élargit quelque peu le spectre, on s’aperçoit que Spida émergeait à 16 points à la mi-temps (21 minutes de jeu). Il a donc inscrit 55 points au cours des 29 minutes restantes. Ce n’es pourtant pas là chose “rare”. Par exemple, lorsqu’il a réalisé son career high, Devin Booker a marqué 51 points en 24 minutes, également en seconde mi-temps. Kobe Bryant, lui, en a claqué 55 en 24 minutes face aux Raptors, toujours au cours de la seconde moitié de la rencontre.
Au-delà du nombre de points – ahurissant, vous l’aurez compris -, attardons-nous également sur le reste de la feuille de match, et notamment sur les rebonds et les passes décisives.
70 points et 8 rebonds, est-ce fréquent ?
À la lecture des noms qui peuplent les tableaux ci-dessus, on comprend aisément qu’en plus du scoring, les joueurs étaient pour beaucoup des véritables boulimiques du rebond. Dès lors, fort logiquement et sans surprise, la feuille de statistique en 70/8 se retrouve presque aussi fréquemment que les 70 points tout court ! En effet, jusqu’alors, nous évoquions l’existence de 12 rencontres. Dans le lot, seules celles de Kobe Bryant (6 rebonds) et de David Thompson (7 rebonds) sont désormais exclues.
Quid des autres ? Devin Booker, comme Donovan Mitchell, affiche 8 prises au compteur. Devant eux ? Wilt Chamberlain, Elgin Baylor et David Robinson, soit deux meilleurs rebondeurs d’au moins une saison (Chamberlain et Robinson) et un ailier qui a gobé 13,5 ballons de moyenne en carrière (Baylor). Ainsi, le pivot des Spurs des 90’s a ajouté 14 rebonds à sa ligne statistique. L’ailier Angelenos, quant à lui, s’est montré bien plus gourmand, avec 25 rebonds. La palme revient, comme toujours, au pivot des Sixers, Warriors et Lakers : 78 points/43 rebonds et 73 points/36 rebonds.
En somme, il convient de répondre à la question par l’affirmative, puisque 83,3 % des rencontres terminées avec 70 points ou plus l’ont également été avec a minima 8 rebonds. Ceci est aussi bien lié à l’époque (pour Elgin Baylor) qu’au profil des joueurs qui ont réalisé une telle performance (7 / 12 pour des pivots, 6x pour Chamberlain, 1x pour Robinson). Ce profil joue tout autant lorsqu’on s’intéresse aux passes décisives.
70 points et 11 passes décisives, est-ce fréquent ?
En effet, il semble naturel de considérer que les intérieurs distribuent moins de passes décisives que les extérieurs. La NBA contemporaine et Nikola Jokic nous prouvent que le naturel peut être chassé sans qu’il ne revienne toujours au galop. Néanmoins, en ce qui nous concerne, il n’y a pas photo : Donovan Mitchell est l’unique joueur de tous les temps a avoir réalisé un double-double “points / passes décisives” avec 70 points.
Mieux encore, lorsqu’on apprécie les totaux de chaque joueur, on s’aperçoit que le second “meilleur passeur” parmi les 7 joueurs susmentionnés est Devin Booker, avec 6 offrandes offertes aux copains. En effet, si Wilt Chamberlain a été élu meilleur passeur de la saison 1967-68, il était à ce moment-là un poil moins scoreur. Cette saison-ci, il a tout de même inscrit 68 points (16 décembre 1967, victoire +20 à Chicago), mais il n’avait alors réalisé que 2 passes décisives.
Il n’y a peut-être pas lieu d’en parler plus que nécessaire ; s’il y a bien un endroit où Donovan Mitchell navigue seul dans sa propre stratosphère, c’est bien lorsqu’on apprécie le nombre de passes distribuées. Gageons, à ce sujet, qu’il n’est pas près d’être rejoint.
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Si l’on récapitule rapidement l’amas d’informations :
- Donovan Mitchell est l’un des 7 joueurs de l’Histoire à avoir scoré au moins 70 points sur un match ,
- il est celui qui a le moins tiré dans le jeu pour y parvenir ;
- il est l’un des 5 joueurs de l’Histoire à avoir cumulé au moins 70 points et 8 rebonds sur un match ;
- il est l’unique joueur de l’Histoire à avoir cumulé au moins 70 points et 11 passes décisives sur un match.
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La suite et fin de leur carrière nous dira si Luka Doncic et Donovan Mitchell deviendront des véritables légendes de la NBA. Pour l’un d’entre eux au moins, cela semble bien parti. Les deux ont néanmoins démontré à tous que, le temps d’une cinquantaine de minutes, il étaient capables d’afficher le même niveau de jeu que les plus grands de ce sport. Et rien que pour cela, chapeau messieurs.