A la trade deadline 2020-2021, l’Orlando Magic faisait exploser son effectif et envoyait Aaron Gordon à Denver. Drafté en 2014, le joueur dans la 2eme partie de sa carrière devait rejoindre une équipe des Nuggets cherchant un remplaçant à Paul Millsap (en fin de carrière) et à Jerami Grant (parti inopinément pendant l’intersaison). A la traîne défensivement, la franchise du Colorado voyait en Aaron Gordon une solide option offensive (si bien utilisée) mais surtout un ciment défensif pour une équipe qui avait des brèches à combler.
Si Gordon avait été choisi, ce n’était pas un hasard. Grâce à son rapport taille – mobilité – puissance, il était capable de défendre plusieurs positions et possédait un passif certain face aux meilleurs ailiers de la ligue. Capable de faire considérablement descendre le pourcentage au tir de ces joueurs, Tim Connelly, alors GM des Nuggets, voyait en lui une force légitime pour combler l’absence de profil pour opposer une résistance aux : LeBron James, Kawhi Leonard, Kevin Durant, Jayson Tatum, etc…
En outre, il permettait d’associer à Nikola Jokic un profil de défenseur athlétique pour venir ralentir les extérieurs adverses ou jouer les seconds rideaux.
Malheureusement, l’arrivée d’Aaron Gordon fut rapidement confrontée à de mauvaises nouvelles. Quelques jours et 5 matchs après son arrivée, Jamal Murray chutait sans contact : rupture des ligaments croisés et 1 an et demi d’absence à venir. Quelques jours et 9 matchs après son premier training camp avec la franchise, Michael Porter Jr devait repasser sur le billard pour une 3eme opération au dos.
Après une saison 2021-2022 de haut vol en tant que lieutenant de Nikola Jokic, Aaron Gordon entame sa première saison à Denver avec un effectif complet. Et son début de saison fait de lui un joueur inattendu, mais aussi éloigné du spectre qu’on pouvait attendre lors de son débarquement dans les Rocheuses.
Un attaquant transfiguré
En NBA, on dit souvent qu’un joueur est aussi le fruit de ce qu’on lui demande et de la qualité de ses coéquipiers. Cette phrase pleine de bon sens ne s’avère pourtant pas toujours vraie. Et on ne parle pas des exceptions qui confirment la règle, mais plutôt d’un grand nombre de joueurs qui ne s’adaptent finalement pas tant que ça et continue de faire ce qu’ils savent faire. Que ce soit suffisant ou non.
Avec Aaron Gordon, on tient toutefois le parfait exemple du joueur qui change complètement son jeu dans un environnement différent et devient ainsi, une bien meilleure version de lui même. A Denver, c’est le côté lumineux du joueur que nous observons.
Aaron Gordon au Orlando Magic
Pour parler du Gordon de Denver, il est indispensable de parler de celui d’Orlando. Et avant de parler de la Face A du joueur, il faut aussi parler du contexte du Magic.
Débarqué dans une équipe enchaînant les Top Picks, Aaron Gordon fut choisi en 4eme position de la Draft 2014. Joueur très physique, perçu par certains comme un des défenseurs les plus aboutis que la NCAA ait abrité après une année chez les Arizona Wildcats, Gordon a fait son entrée en NBA avec un physique déjà très développé et des airs de Blake Griffin qui n’étaient pas pour déplaire à la franchise. Offensivement, le joueur est loin du All-Star des Clippers même s’il possède un potentiel athlétique hors norme. Mobile, manieur de ballon correct, il n’est néanmoins pas un attaquant abouti.
La franchise de son côté jette son dévolu sur des two-way players et de gros potentiels physiques pour construire son équipe dominante physiquement. Après plusieurs picks ratés, l’équipe a finalement de nombreux défauts. Celui qui la définit le plus ? L’absence d’un meneur de jeu titulaire dans l’effectif et ainsi, le manque de joueurs capables de porter la balle et créer du jeu en attaque. Résultat, Nikola Vucevic devient le leader offensif et la balle se partage entre Evan Fournier, Aaron Gordon et DJ Augustin.
Le Magic attend donc de Gordon d’être un initiateur offensif et d’être celui qui fait la différence pour créer des opportunités pour lui-même et ses coéquipiers.
Dans ce rôle, Gordon va devenir un joueur qui va laisser perplexe beaucoup de monde. Il n’a pas une vision de jeu suffisante pour faire du read & react. De facto, on a parfois l’impression de voir un joueur égoïste à la vision tunnel. En termes d’efficacité ? Il devient un joueur assez laborieux dans les moyennes basses de la ligue. Pour se donner une idée ?
- En 2017-18 : 18eme percentile en points pour 100 tirs pris (PSA) chez les intérieurs (où il passe l’essentiel de saison) et 88eme percentile en USG%
- En 2018-19 : 39percentile en PSA chez les ailiers, 86eme percentile en USG%
- En 2019-20 : 29eme percentile en PSA chez les ailiers, 84eme percentile en USG%
- En 2020-21 (avec Orlando) : 34eme percentile en PSA chez les ailiers, 90eme percentile en USG%
En somme, Aaron Gordon ressemblait plus aux joueurs qu’on qualifie de trous noirs (USG% élevé / efficacité faible) qu’au leader offensif rêvé ou au role player qui connait parfaitement sa place. Toutefois, il faut bien comprendre la situation du joueur. Il est dans une équipe qui manque de qualités offensives, et possède de bonnes aptitudes défensives. Il est ainsi utilisé à contre-emploi pendant plusieurs saisons. Et c’est important de l’avoir en tête pour mieux comprendre son évolution une fois dans sa nouvelle équipe.
Aaron Gordon chez les Denver Nuggets
Sa saison 2021-2022 avait fait de lui la 2eme option d’une équipe décimée par les blessures et au sortir d’une intersaison décevante.
Pour débuter la saison 2022-2023, la paire Gordon-Jokic a enregistré des renforts de poids : Jamal Murray, Michael Porter Jr, Bruce Brown, Kentavious Cadwell Pope ou le rookie Christian Braun. Malgré ces nombreuses options offensives supplémentaires, un temps de jeu réduit (28min contre 31 l’an passé), il ne prend que 0,9 tirs de moins. Et surprise, il score au final plus que l’an passé (15,9pts par match au 4-12-22). Comme vous l’aurez deviné, la scission entre ses années Magic (en terme d’USG et d’efficacité) et celle chez les Denver Nuggets n’a jamais été aussi importante :
Source : Cleaning The Glass
Autrement dit, lui qui tournait à 106,7 points par tirs pris dans ses années au Orlando Magic tourne a 122,8* chez les Denver Nuggets.
Mais comment expliquer un tel changement ? Si on comprend bien que l’amélioration entre cette saison et celle de l’an passé provient avant-tout du fait qu’il y a plus de joueurs dangereux à ses côtés à surveiller, qu’est-ce qui explique le bond qu’a connu Aaron Gordon ?
Tout d’abord : l’Usage.
Au Magic, on lui demandait de scorer beaucoup et il devenait de ceux qui portaient la balle. Surtout, il devait finir les actions (scorer ou provoquer des fautes). La baisse importante entre Orlando & Denver, où il y a un joueur de “calibre MVP” lui permet d’être plus en retrait et d’entrer plus tranquillement dans un costume de role player. Par ailleurs, le passage d’une équipe laborieuse en attaque à une équipe élite offensivement signifie plus de capacités de création, une meilleure circulation de balle et donc plus de paniers faciles.
Mais autre chose de plus fondamental explique ce revirement : les actions réalisées par le joueur. En effet, à Denver, on demande à Gordon de ne faire (quasiment) que ce qu’il fait le mieux. Ainsi, voici la différence de répartition de ses tirs pris (FREQ%) entre Orlando (saison 2019-20) et Denver (saison 2022-23) et l’efficacité sur ces tirs (PPS : Points per Shot).
Saison | Répartition / Efficacité | Transition | P&R Ball Handler | P&R Rollman | Iso | Post-up | Spot-Up | Hand-Off | Cut | Putbacks |
2019-20 | FREQ% | 16,6% | 13,6% | 2,6% | 5,5% | 14,7% | 15,8% | 5,8% | 8,4% | 8,0% |
PPS | 1,13 | 0,65 | 1,24 | 0,76 | 0,94 | 0,9 | 0,61 | 1,54 | 1,03 | |
2022-23 | FREQ% | 18,8% | 0,0% | 5,9% | 10,5% | 14,1% | 11,7% | 0,0% | 14,1% | 11,7% |
PPS | 1,35 | 0 | 1,33 | 0,67 | 1 | 0,87 | 0 | 1,67 | 1,53 |
La recette de cette évolution :
- Spécialiser le joueur dans ce qu’il fait le mieux : transition, jeu sans ballon et jeu proche du cercle.
- Retirer de son jeu des séquences où il est très inefficace : P&R en porteur de ballon (13,6% de ses tirs vs 0%), Handoff (5,8% de ses tirs Vs 0)
- Réduire la propension d’actions où il est moyen : Spot-Up
En somme, Denver a permis à Gordon de passer de joueur frustrant et peu rassurant balle en main à un joueur élite en efficacité qui grâce à une bonne compréhension de ses forces et faiblesses sert pleinement un collectif. Associé à Nikola Jokic et aux multiples dangers offensif dont dispose Denver, il est beaucoup plus difficile de contenir l’ailier.
Le résultat : entre sa dernière saison à Orlando et sa 3eme à Denver, il est passé de 107,4pts pour 100 tirs pris à 132,3 (96eme percentile) !
Un attaquant difficile à contenir
Listé à 2m06 pour 107 kgs, Aaron Gordon est une menace imposante mais aussi athlétique et pas dépourvue de mobilité. Avec son physique taillé pour vivre dans la raquette, il a petit à petit construit son tir longue distance (37,7% à 3pts cette saison) pour devenir une menace complète. A l’heure actuelle, sa production de ce côté du terrain est avant tout un mélange de catch&shoot, sur lequel il est en progrès et de capacité à punir ses adversaires en transition. Sur ces séquences, il est également capable de pull-up à un niveau étonnement élevé.
La transition justement.
C’est la séquence de jeu qui représente le plus gros volume de ses tirs. Avec 18,8% de ses tirs pris en transition, c’est notamment au cercle que Gordon s’éclate. Capable d’encaisser le contact et de finir avec ou sans la faute, il est l’un des rares joueur des Nuggets à posséder ce profil de “bully“. Le voir réaliser ce genre de percées le rend particulièrement intéressant pour Denver qui est plutôt constitué d’artilleurs cette saison.
S’il n’est pas un rebondeur insatiable avec ses 6,3rbds par match en carrière, son utilisation à Denver lui permet d’être plus agressif au rebond offensif.
Avec 2,4 prises par rencontre en ce début de saison, il poste sa meilleure marque en carrière et est à la fois capable de rattraper ses propres tirs ratés grâce un bon deuxième saut, que de se placer de manière intéressante pour rattraper ceux de ses coéquipiers. Les Nuggets ont été en succès cette saison quand ils dominaient le rebond. La contribution de Gordon n’y est ainsi pas étrangère :
L’autre gros pan de son jeu, c’est sa capacité à obtenir des points sur des coupes (cut).
Comme tout joueur, il peut attendre un décalage de ses coéquipiers à longue distance et transformer. Tout comme il est capable d’exploiter un mismatch au poste face à des joueurs plus petits. En revanche, être à-même de rester en mouvement et en alerte dans l’attaque des Nuggets est capital. Et ça, Gordon sait le faire. C’est 14,1% des tirs qu’il prend et surtout, cela rapporte 1,67 par tirs pris. Que ce soit sur le lob, grâce à une détente qui a fait de lui un des plus grands animateurs de l’histoire du Dunk Contest :
Ou en multipliant les coupes vers le panier et une excellente capacité de finition près du cercle :
S’il se permet encore quelques isolations avec peu de succès, notamment quand il est avec le banc de Denver qui se cherche encore.
Qu’il n’est pas non plus un shooteur capable de sanctionner de toutes les positions : il est peu prolixe à mi-distance, peu prolixe et adroit dans les corners ; il réussit à tirer son épingle du jeu au sein des Nuggets. Et avant de basculer en seconde partie, on vous propose sa shot chart, et ses zones préférentielles (comparées aux moyennes de la ligue) pour vous donner une meilleure idée de son activité.
source : Positive Residual
Une arme offensive au profit du collectif des Nuggets
Ce Aaron Gordon nouveau aurait pu être pressenti. Et si ce n’était pas le cas, ses premiers pas à Denver aux côtés de Murray, Porter Jr et Jokic laissaient présager une attaque difficile à contenir. Avec beaucoup de menaces à longue distance autour, des passeurs intelligents et une animation offensive simple mais diablement efficace (lorsque Nikola Jokic est sur le terrain uniquement, précision importante), le profil de Gordon semblait particulièrement intéressant pour les hommes de Mike Malone.
Capable de remonter la balle, mettre en place le système et jouer des triples menaces autour de lui, il rend son équipe particulièrement dangereuse. Exemple récent ici avec ce Thread :
Assez naturellement, parfois dans la même possession, Gordon peut devenir initiateur de système, poseur d’écran pour jouer le rollman ou simplement feindre de poser l’écran pour mieux se projeter vers le cercle. En devenant une menace fiable à longue distance et en étant particulièrement craint pour sa finition au cercle, Aaron est une menace identifiée pour Denver.
Quand Jokic fait tourner l’attaque, les équipes adverses savent que les menaces sont partout avec des joueurs comme Murray, Porter Jr, Kentavious Cadwell Pope, Bruce Brown et enfin… Aaron Gordon. Devenu une pièce maîtresse de l’attaque, reste à savoir ce qu’il en est de sa première mission : la défense.
Et la défense dans tout ça ?
Mais comme nous le disions en préambule, la première raison qui a motivé les Nuggets à faire l’acquisition d’Aaron Gordon, c’était avant tout sa défense.
Là encore, il est nécessaire d’établir un constat, et même, une comparaison.
Après leur finale de conférence de 2020, les Nuggets enregistrent un net recul défensif. Vieillissement de Millsap, perte de Jerami Grant, blessures à répétition de Gary Harris ne sont qu’une partie de l’explication. En cause, évidemment, le défi de monter une défense équilibrée autour de Nikola Jokic. Le Serbe est un défenseur moyen, mais voilà, il est pivot. Malgré de bonnes mains et un bon sens du placement, il n’a ni une mobilité latérale suffisante, ni la moindre capacité à dissuader les drives adverses par sa verticalité.
Autrement dit, Denver doit compenser l’absence d’un pivot défensif qui est généralement l’ancre d’une défense.
Pourtant, la franchise à en tête sa saison 2018-2019. Au sortir d’une défaite au 82eme match de la saison qui les a privé de post-saison, les joueurs reviennent concentrés et passent la saison dans les hautes sphères de la ligue en défense. Malgré un relâchement en fin d’exercice, ils terminent dans le top 10 de la ligue. La saison suivante, ils chutent à la 16eme place mais vivent les finales de conférence. Puis remontent en 2020-2021 en terminant 11eme au defensive rating.
C’est dans ce groupe que Gordon arrive. Et s’il est particulièrement légitime, c’est qu’il a été un défenseur positif pour Orlando. Très solide sur les ailiers adverses, il ne défend pas nécessairement autant de positions que Jerami Grant dont il doit prendre la place, mais est aussi connu pour être un meilleur défenseur collectif que lui.
Avec moins de poids à porter en attaque, les Nuggets ont peut être fait une affaire en or après le revers du départ de Grant pour Detroit. En prime, il a joué aux côtés de Nikola Vucevic, dont les lacunes défensives ressemblent en tous points à celle de Jokic.
Le paradoxe de la défense : ou pourquoi il est difficile de statuer sur Gordon
Sans l’ombre d’un doute, on peut affirmer qu’Aaron Gordon est l’un ou le défenseur le plus important de cette équipe de Denver. Il est à la fois capable d’être envoyé en mission sur des joueurs plus petits, que sur des joueurs plus grands ou plus puissants. Il a encore suffisamment de mobilité pour être ponctuellement lancé sur des meneurs/arrières qui posent problèmes, ou être celui qui opposera la meilleure résistance à un bulldozer comme Zion Williamson.
Si l’on prend l’exemple de la dernière rencontre de Denver, il était assez naturellement la seule force viable face à un intérieur de ce calibre. Il est capable de défendre efficacement sans faire beaucoup de fautes et sur ses deux saisons avec training camp depuis son arrivée dans le Colorado, il tend à bonifier l’équipe défensivement quand il est sur le terrain.
En prime, Denver a fait le plein cette année pour obtenir des défenseurs de qualité : Bruce Brown, Kentavious-Cadwell Pope, Christian Braun, Davon Reed sont autant de renforts capables de régler des lacunes connues des Nuggets. Une tendance à se faire exposer par les back-courts adverses, une raquette connue pour être facile d’accès, alors que c’est la zone la plus rentable du basketball. Avec des joueurs capables de proposer un premier rideau de meilleure qualité, un Aaron Gordon encore plus libéré en attaque, il est donc assez décevant de suivre cette équipe en ce début de saison.
15eme défensive rating l’an passé, la défense de Denver n’a pas été aussi friable depuis la période pré-Playoffs de ce groupe. Actuellement 26eme rating défensif, seuls le Magic, les Pistons, les Rockets et les Spurs font pire que Denver de ce côté du terrain.
Soit uniquement des équipes déjà dans une stratégie affichée de tanking.
Dans ce contexte, difficile de parler d’Aaron Gordon tant il est rare qu’une individualité suffise à transcender une défense (à moins que l’on s’appelle Rudy Gobert). On peut se dire que les Nuggets suivent la convalescence de MPJ et Jamal Murray et qu’ils monteront peut être plus tard d’un cran. En tout les cas, difficile de mettre en avant un joueur qui s’en sort un peu mieux que ses coéquipiers dans un marasme. A ce stade, on peut éventuellement être déçu par la défense collective de Air Gordon mais voir également en lui un des joueurs qui fait le plus d’effort de ce côté du terrain.
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Aaron Gordon réalise quoi qu’il en soit un départ pied au plancher offensivement. Sa très belle adresse à 3pts pourrait un peu redescendre, mais l’ailier pourra toujours matraquer les raquettes adverses et profiter de la bonne circulation de balle imposée par Nikola Jokic.
Les Denver Nuggets ont le 5eme offensive rating, le 5eme TS% et le 5eme %AST. Entre une équipe qui prône l’attaque, une belle efficacité au tir et ce malgré un banc qui peine à trouver son rythme, une petite baisse de régime de Gordon, ne serait, au fond, pas dramatique. D’autant que 2 joueurs sont encore en phase de rodage et devraient pouvoir reprendre le flambeau.
Toutefois, c’est en défense que l’équipe doit maintenant faire ses gammes et c’est également pour cela que Gordon a été initialement recruté. Une réussite de ce côté dépend d’une volonté collective et nous ne sommes, après tout, qu’au premier quart de la saison. Si Denver venait à enfin monter en régime défensivement, AG doit absolument être un maillon fort de cette dernière, car c’est aussi de son niveau en défense font dépend l’équilibre du 5 de départ de Mike Malone.
* statistique non proratisée aux nombres de matchs joués par saison