“Oui, mais…”
L’an passé, peu ou prou à la même date (mais un peu plus tard quand même), chargé de parler de la future saisons des Los Angeles Lakers, c’était à peu près l’état d’esprit collectif que je me devais de retranscrire concernant les pourpres & or lors de nos previews annuelles : “oui, mais”. “Oui”, parce qu’on était bien conscients que des questions (et pas des moindres !) étaient en suspens. L’association Westbrook-LeBron paraissait au bas mot contre nature. “Oui”, également, parce que le groupe semblait bel et bien fait de briques et de broques avec des vétérans qui avaient passé, parfois depuis longtemps, la date de péremption.
Sauf que voilà, comme le dit l’adage, dans une phrase, “tout ce qui vient avant le “mais” n’a aucune importance”. Et ainsi, comme beaucoup, emportés par les possibilités créées par une clé de voûte LeBron James – Anthony Davis renforcée de Russell Westbrook, joueur considéré comme apportant un fort plancher, nous nous sommes dits qu’ils arriveraient bien à faire fonctionner, et ce malgré les évidentes croix rouges phosphorescentes et clignotantes, ce groupe porté par 3 stars NBA et qui cochait sur le plan médiatique toutes les cases pour être appelé “Big Three“.
Nous avons perdu de vu notre “oui”, notre bon sens et nous nous sommes laissés allés aux promesses offertes par le talent brut, oubliant toutes les associations de stars qui ont abouti à des saisons moyennes voire désastreuses.
Au final, le bilan des Lakers est lourd : une année délétère pour un Russell Westbrook incapable de trouver sa place et forçant ses tirs devant un public exaspéré et agressif ; une pluie de blessures touchant l’effectif dont, comme souvent, Anthony Davis au premier rang des absents ; des paris échoués à l’image d’un Kendrick Nunn aux fraises avant de disparaître sur une mystérieuse blessure qui durera toute la saison ; des vétérans qui vont peiner à retrouver un spot en NBA l’année prochaine ; une équipe aussi médiocre en attaque (21è offensive rating), qu’en défense (22 defensive rating) et, clou de l’agonie : une chute croissante dans le classement pour finalement ne même pas se qualifier au Play-in et finir dans le fond du peloton de la conférence Ouest.
Oui, rien n’a été épargné aux Lakers dans cette saison calamiteuse.
A la fin d’une année qui a dû paraître très longue à l’ensemble de l’équipe, Frank Vogel champion 2020 à la tête de l’équipe fait les frais de cette triste traversée. Pour certains, ce n’est que juste rétribution pour son manque de créativité et son incapacité à mobiliser un groupe pourtant supposé être habitué au circuit NBA. Pour d’autres, c’est la manœuvre classique pour masquer le travail cataclysmique de la franchise l’été précédent. L’artisan principal de cette débâcle : Rob Pelinka qui a échangé l’essentiel de la rotation de l’équipe pour acquérir Russell Westbrook, véritable ver dans la pomme (pas de chance, ce n’est pas la preview des Knicks) d’un groupe qui a fini l’exercice exsangue et complètement démobilisé.
In & out : le point sur le roster
Le roster à ce jour :
Meneurs de jeu : Russell Westbrook, Patrick Beverley, Dennis Schroëder, Kendrick Nunn
Arrières : Austin Reaves, Max Christie, Javante McCoy, Scotty Pippen Jr. (two way contract)
Ailiers : LeBron James, Troy Brown Jr, Juan Toscano Anderson
Ailiers forts : Anthony Davis, Wenyen Gabriel, Fabian White Jr., Cole Swider (two way contract)
Pivots : Damian Jones, Thomas Bryant, Jay Huff
Phase de l’équipe : une fin de cycle qui se profile
Après avoir connu le sacre en 2020, les Lakers bien remodelés malgré leur titre sont sortis au premier tour des Playoffs 2021. Une défaite prématurée qui ne semblait pas alarmante tant les Suns étaient forts et les Lakers handicapés par les blessures de James & Davis. Pourtant, l’équipe a connu un remaniement de fond en comble pour ajouter une 3e star coûte que coûte. Deux étés à bricoler plus tard, les Lakers ne paraissent pas pouvoir reconstruire un groupe profond et cohérent. Alors que James a prolongé, tout laisse pourtant supposer que cette équipe pourrait imploser à l’issue de cette saison.
Russell Westbrook est persona non grata, LeBron a les yeux rivés vers la draft de son fils et Anthony Davis est apparu plus fragile que jamais. Évidemment, cette saison pourrait être une belle surprise et permettre à l’expérience d’être prolongée. Ce n’est pourtant pas le scénario que nous entrevoyons pour les Lakers dont les présages semblent désormais bien funestes. L’équipe tentera cette fois le pari de la jeunesse plutôt que de l’expérience, mais le ressenti reste le même : cela manque de consistance.
Mais justement, en parlant de ça, venons-en à ce nouvel été de rénovation à bas prix.
Les tendances de l’été
La saison terminée, nous nous sommes tous dits : les Lakers doivent à tout prix trouver un moyen de réparer l’écueil de l’an passé : en d’autres termes, échanger Russell Westbrook. Si de nombreuses pistes ont été évoquées, un constat s’est rapidement imposé. Les Lakers n’avaient pas grand chose à offrir pour payer le bon de sortie du meneur. Ainsi, près de 3 mois plus tard et des tentatives qu’on imagine volontiers multiples, poussives voire désespérées, tout porte à croire que Brodie portera toujours le maillot des pourpres & or la saison prochaine. Et qu’on se le dise, si tous les concernés diront que la situation leur convient et qu’ils vont accomplir de grandes choses lors du media day, ne perdons pas de vue que ce sera une opération de communication pour un groupe dont le divorce était souhaité par l’ensemble des partis.
Malheureusement, vouloir n’est pas pouvoir, et le nouveau coach des Lakers, Darvin Ham devra faire avec un véritable casse-tête (sauf surprise dans la dernière ligne droite) : réussir à trouver un rôle pour Russell Westbrook quand LeBron James portera le ballon. De retour aux Lakers qu’il connaît très bien pour avoir été assistant adjoint de 2011 à 2013, le néo head coach arrive surtout avec une solide expérience de 9 saisons passées aux côtés de Mike Buldenhozer entre Atlanta et Milwaukee. Le nouveau maître de jeu de Los Angeles aura un défi de taille à relever et devra proposer un playbook créatif pour faire coexister deux stars qui ont besoin de porter le ballon pour pleinement s’exprimer.
En outre, il devra construire un collectif après un été qui s’est avéré comme un nouveau reset total de l’effectif avec pas moins de 14 arrivants à tester et à hiérarchiser. On imagine donc une belle partie de plaisir.
Des paris, des paris et beaucoup de jeunesse
Comme l’an passé, c’est la perplexité qui s’impose en regardant le tableau des arrivées des Lakers. Toutefois, là où l’an passé Rob Pelinka avait opté pour des wagons de vétérans en fin de carrière, cette fois, c’est la voie de la jeunesse qui a été choisie. En tant que fan ou qu’observateur, l’impression est forcément différente. En effet, l’an passé, l’effet pervers du recrutement était la dichotomie entre les noms proposés par le roster et le niveau réel de ce dernier. Nous savions en effet quel était le profil de la quasi-totalité des joueurs signés durant l’intersaison. Toutefois, ce qui était pernicieux à évaluer, c’était la production réelle qu’apporterait ce groupe fait de joueurs sur la pente descendante pour certains depuis déjà bien longtemps. Autrement dit, le différentiel entre ce qu’ils avaient été, et ce qu’ils seraient était parfois extrêmement élevé.
Or, ce qui est apparu comme une évidence, c’est que la balance fut très mauvaise. La quasi-totalité des vétérans recrutés ont été assez éloignés de leur eux passés. Et les dégâts du temps qui passe ont été assez visibles pour un groupe qui, décevant offensivement pour son manque d’équilibre, n’a pas été capable de perpétuer l’une des recettes de la réussite du succès des 2 saisons précédentes : la défense. Le manque de qualités athlétiques a été criant pour le groupe de Frank Vogel, alors que pour ne rien aider, Davis, véritable socle du système défensif devait manquer 42 matchs sur 82.
Tout cela pour dire que, comme une réponse à un traumatisme pour l’organisation, les dirigeants sont partis aux antipodes du recrutement réalisé un an plus tôt. Cet été, la franchise a tenté de nouveaux paris (à la façon de ceux de Kendrick Nunn et Malik Monk l’été dernier) et accueille un grand nombre de rookies susceptibles d’éclore (à la façon d’Austin Reaves l’an passé) durant l’exercice.
Côté pari, on notera : Lonnie Walker IV, Troy Brown, Thomas Bryant et Juan Toscano Anderson. Côté rookie, 5 noms : Javante McCoy, Scotty Pippen Jr, Max Christie, Cole Swider et Fabian White. La mauvaise nouvelle ? Sur ces 5 nouveaux arrivants, 4 sont non-draftés. Si ces dernières saisons ont vu le nombre de bonnes surprises en provenance de ces profils boudés par la draft, toujours est-il que le risque d’avoir de la perte est forcément élevée.
Enfin, Patrick Beverley est récupéré dans l’échange envoyant Rudy Gobert à Minnesota tandis que Damian Jones devra s’imposer comme un rim-runner, au moins correct. Au sortir d’un demi-finale d’Eurobasket, Dennis Schroëder revient sur les terres où il a refusé un contrat de 84M sur 4 ans… au minimum vétéran. Il n’en reste pas moins un des éléments les plus sûrs de l’équipe en sortie de banc. Ambiance.
Focus sur la saison 2022-23 des Lakers
Une preview, c’est le plus souvent imaginer l’évolution d’une équipe dont on connaît la recette à partir de départs et arrivées estivales. Dans le cas de ces Lakers, l’exercice est toutefois différent. Seulement 6 joueurs présents dans l’effectif à ce jour étaient déjà présents en fin de saison dernière. Le coaching staff est également différent puisque David Ham a remplacé Frank Vogel. Et si on peut parfois se projeter dans l’avenir d’une équipe à partir des expériences précédentes du nouveau coach, il faut aussi prendre en compte que Ham réalisera sa première expérience à la tête d’une équipe.
Mais essayons tout de même de nous projeter dans un monde où Russell Westbrook est toujours un Laker à la reprise.
Le succès collectif avant tout ?
Sous Frank Vogel, il semble que le coach a, à plusieurs reprises, été obligé de réaliser des compromissions. En 2021, il acceptait de titulariser André Drummond à la demande de ses dirigeants contre sa volonté propre. L’objectif : satisfaire le pivot pour pouvoir le prolonger la saison suivante. Une situation délicate alors que d’autres options semblaient plus favorables pour partager la raquette avec Anthony Davis. En 2022, ce dernier aurait bien voulu faire sortir Russell Westbrook du banc. Mais face à ce qui a ressemblé à un refus catégorique du meneur, le tacticien a fait bon gré mal gré et a renouvelé une formule qui semblait vouée à un échec perpétuel.
Volonté de se racheter de la part des dirigeants ? En tout cas, David Ham semble avoir mis en avant depuis son arrivée (avec le soutien des dirigeants) qu’il ferait tout ce qui est nécessaire dans l’intérêt de l’équipe. Au point d’affronter les foudres de Russell Westbrook et son camp ? Peut-être bien. Si le coach a clamé dans les médias qu’il avait des idées pour faire fonctionner la paire Westbrook – James, toujours est-il que les arrivées de Patrick Beverley et Dennis Schroëder lui offrent de véritables options à la mène. Si le talent est du côté de Russell Westbrook, Beverley débarque en étant de loin le joueur le plus Lakers-compatible.
L’an passé, les Lakers ont perdu leur socle défensif. Dans l’optique de réinstaller une défense physique, l’intronisation dans le 5 de Beverley peut être séduisante. Dans le même temps, s’il n’est pas un porteur de ballon et créateur élite, le besoin est bien moindre dans la mesure où il partagera le terrain avec King James. Autrement dit, rien n’est ancré dans le marbre au moment de lancer le traning camp et du mouvement en cours de saison est envisageable.
En réalité, en dehors de James & Davis, personne ne semble avoir une position acquise dans l’équipe. Westbrook sera mis en compétition avec d’autres meneurs, mais dans l’éventualité où il passerait l’adversité, le poste 2 est également sujet à des interrogations. Lonnie Walker signé cet été devra faire sa place face à l’une des rares bonnes surprises de la saison passée : Austin Reaves. Ce n’est pas le seul prétendant. Beverley pourrait également briguer le poste d’arrière et finalement évoluer aux côtés de Westbrook. Le poste 5 pose également question. Thomas Bryant fera son retour et sera mis en compétition avec Damian Jones pour soulager AD dans la raquette.
Ces semaines de training camp s’annoncent donc intenses pour une bonne partie de l’effectif où beaucoup de joueurs semblent interchangeables. Une nouvelle qui a de quoi laisser perplexe, mais laisse au moins en vie l’espoir d’une alchimie tirée vers le haut.
Le shoot à 3pts toujours absent ?
L’an passé, les Lakers étaient 17ème au volume de tirs à 3pts pris. 22ème à l’efficacité. Derrière eux ? Uniquement des équipes médiocres ou dans des opérations tankings assumées. Les Lakers ont manqué de role players pour artiller et ont parfois semblé utiliser ce tir faute d’être capable de se créer autre chose. Cette saison, qualifier la qualité de tir global de cet effectif est assez complexe. Beaucoup de shooteurs de l’effectif peuvent être qualifiés de “tricky”. Si l’on considère que l’important pour être appréhendé comme un bon shooteur est de cumuler volume de tirs, un pourcentage supérieur à 36,6% et une régularité sur plusieurs saisons, peu de joueurs prétendent à ce titre chez les pourpres & or.
Soit ils ont bien shooté mais sur un volume négligeable, de manière à ce qu’ils soit possible de faire l’impasse sur eux, soit ils n’ont qu’une ou deux saisons frôlant un pourcentage suffisant pour être qualifié de menaçant. Si on prend quelques exemples : Troy Brown Jr shoote à 33,7% en carrière, et même s’il a progressé jusqu’à 35,8% l’an passé, le volume et l’environnement assez positif (Chicago) ne donnent aucune garantie que la progression continuera cette saison. Dans un autre registre, Thomas Bryant de retour d’une lourde blessure, a connu deux saisons au dessus des 40% à longue distance. Mais avec à peine 2 tentatives par match, est-il menaçant au point d’étirer les défense sachant que l’un des saison à 40% +… n’a duré que 10 matchs.
En fin de compte, le seul joueur qui est au-dessus des 36,6% en carrière et avec plus de 3 saisons à son actif est Patrick Beverley. De bons espoirs peuvent être également placés en Kendrick Nunn qui connaîtra seulement sa 3ème saison NBA après avoir raté l’intégralité de sa première année avec les Lakers.
Si les fans voulaient se tourner vers les rookies dans l’espoir de trouver un spécialiste… Seul Max Christie a été drafté et son CV laisse supposer pas mal de temps en G-League la saison prochaine. Pour les autres, il faudra sûrement batailler pour atteindre le terrain et même s’ils y arrivent, il n’y a pas de réels spécialistes avec des volumes élevés sur leur carrière NCAA. Toutefois, Javante McCoy en 5 saisons universitaires en possède 3 au-dessus des 38,6%. De quoi gagner une place dans le roster ? S’il peut être le prochain Austin Reaves, qui sait, en cours d’exercice peut-être…
Le trio a-t-il tout donné ?
S’il est difficile d’attendre énormément de l’association Westbrook-James, toujours est-il que des doutes subsistent quant à l’exploitation totale de ce dernier. Tout d’abord, il est important de noter qu’ils n’ont joué 3 matchs consécutifs ensemble que 3 fois la saison dernière. Difficile de se roder dans ces conditions. Et pour cause, ils n’ont joué que 21 matchs en commun sur l’ensemble de la saison. Sur ces 21 matchs, le bilan n’est pas mirobolant (11 victoires – 10 défaites), mais il est toutefois supérieur à celui de leur saison. Les blessures ont été un facteur majeur pour les Los Angeles Lakers l’an passé. Et si les années passant peuvent semer le doute quant à leur faculté à connaître une saison libérée des-dites blessures, le rajeunissement du supporting cast peut donner de l’espoir sur une régularité supérieure de leur entourage.
Maintenant, posons le problème clairement. Ce débat fait rage depuis l’arrivée de l’ex-star du Thunder à Los Angeles. Pourquoi cela n’a pas fonctionné ? Tout simplement parce qu’il est difficile d’aligner deux joueurs qui ont besoin d’être porteurs de ballons pour être optimisés. Ou tout du moins, c’est particulièrement complexe quand l’un des deux joueurs (voire les deux !) est également un shooteur médiocre. En cela, peu importent les idées et le playbook de David Ham, ce fait restera une réalité qui ne peut être transformée. Atténuée peut-être, mais pas plus.
Ainsi, il paraît impossible d’optimiser à la fois Russell Westbrook et LeBron James quand ils partageront le terrain. Surtout que plus les années passent, et plus le shoot d’Anthony Davis est en berne. Alors oui, il est possible d’imaginer des aménagements : décorrélation des temps de jeu, meilleure utilisation de la ligne de fonds, développement du jeu de coupe et de l’activité off-ball.
Le soucis, c’est que dans le fond, ni l’un ni l’autre ne va fondamentalement changer ses habitudes off-ball plus proches de leur fin de carrière que du début. Tout comme Russell Westbrook ne va pas devenir un shooteur au moins correct à 33 ans passés. S’il avait du réaliser cette transformation, nous aurions repéré une évolution positive à un moment ou un autre de sa carrière. On peut facilement en conclure que ce n’est pas un problème d’effort, c’est juste que malgré tout le talent qu’il possède, cette partie de son jeu n’a jamais su se régulariser d’un match à un autre.
Alors oui, avec un coaching différent, avec une envie de faire mieux, avec une mentalité revancharde… Cela pourrait être mieux que la saison passée. Oui, avec plus de vécu commun, moins de blessures et donc, une meilleure forme physique, peut être sont-ils capables d’un meilleur bilan et de proposer mieux aux fans des Lakers. Mais de là à résoudre leurs problèmes ? Les odes ne sont pas en leur faveur. D’autant que la défense, peu abordée au cours de cette preview reste également en suspens et très difficile à évaluer.
Qu’est-ce qu’on veut voir cette saison ?
La première chose que l’on peut souhaiter à cette équipe, c’est une meilleure santé pour LeBron James et Anthony Davis. C’est à cette condition que cette équipe pourra espérer une meilleure courbe que l’année passée. Étant donné qu’un départ de Westbrook pour la reprise apparaît de plus en plus comme improbable, l’idéal serait d’arriver à négocier avec le joueur pour faire passer l’équipe avec sa personne. Un 5 composé de Beverley, Reaves, Brown, James et Davis me semblerait le plus souhaitable. Un alignement qui paraît hautement improbable mais permettrait aux Lakers de bien rentrer dans les matchs et donc, de ne pas courir en permanence après le score.
Étant donné que la qualité des scouts des Lakers n’est plus à prouver, peut-être peut-on leur souhaiter de bonnes surprises de la part de leurs rookies. Enfin, un David Ham inspiré permettant de mettre en place une hiérarchie acceptée de tous et de faire au mieux avec ce qu’il a disposition. Dans quel but ? Viser les Playoffs. Difficile de voir les Los Angeles Lakers comme une place forte de l’Ouest. Mais rater encore les Playoffs serait un vrai coup de barre à toute la franchise.
Notre Preview vidéo
L’avis de @LaLakersFR