Connaissez-vous le processus mathématique de croissance exponentielle ? Lorsque le taux de croissance est constant, que l’on monte petit à petit en puissance jusqu’à atteindre des niveaux irrésistibles ? Eh bien prenez l’inverse et vous aurez un résumé de la saison 2021-2022 des Washington Wizards.
Exit Russell Westbrook, qui avait pourtant réussi à marquer de son empreinte le cœur des fans en une unique, mais belle saison dans la capitale, bonjour, en échange, à Kyle Kuzma, Kentavious Caldwell-Pope, Montrezl Harrell, un package intrigant et qui augurait une amélioration quantitative du roster. L’intronisation en tant que head coach du rookie Wes Unseld Jr, fils de la légende de la franchise Wes Unseld, participait ainsi à ce grand ménage effectué à l’été 2021. Avec le départ du peu regretté Scott Brooks, que l’on peut conjuguer à l’arrivée de Spencer Dinwiddie pour épauler Bradley Beal et la progression attendue des jeunes comme Avdija, Hachimura ou Gafford, un début de hype flottait presque dans les rues de D.C.
Hélas, les Sorciers n’ont que peu ensorcelé la ligue et leur seul véritable temps fort de la saison a eu lieu en novembre dernier : après 11 rencontres, les résidents de la capitale affichaient un bilan assurément prometteur de 8 victoires pour 3 petites défaites. Incroyable. Un départ canon, mais un début d’exercice doré ne garantit rien d’autre que ce qu’il est, c’est-à-dire une ouverture de saison en boulet de canon. Bien des aléas sont ensuite susceptibles de rebattre les cartes : certains externes ont rattrapé puis dépassé les Wizards, comme la concurrence féroce à l’Est ; tandis que d’autres internes les ont plombés, avec la saison en deçà de ses standards du leader Bradley Beal (23 points de moyenne par match, soit sept points en moins et une influence déclinante par rapport aux deux saisons précédentes), l’exercice décevant de KCP ou de Bertans, les problèmes personnels de Rui Hachimura ainsi que les tensions avec les nouvelles recrues Harrell et Dinwiddie.
Pour l’équilibre du vestiaire, ces deux trublions ont été exfiltrés à la deadline, avec un sniper qui ne mettait plus dedans, David Bertans, pour un retour anecdotique de Ish Smith et surtout une arrivée de la star lettone Kristaps Porzingis. Une acquisition intrigante qui n’a pas changé le cours de la saison des Wizards : des rêves de play-offs en forme de lointains souvenirs et un objectif play-in de plus en plus inaccessible. Une deuxième partie de saison en pente douce et d’ultimes semaines en roue libre, loin de tout : à des années-lumière du play-in (8 victoires derrière les Hornets) et à distance respectable des bas-fonds de la ligue synonyme de pick haut placé, pour un bilan global de 35 victoires et de 47 défaites. Un fiasco complet.
Au maigre rayon des satisfactions, on notera tout de même la bonne saison de Kyle Kuzma (17 points de moyenne par match et toujours starter), qui a retrouvé sa confiance et son meilleur niveau loin de Los Angeles. Ce fut sans doute le meilleur Wizards au cours du dernier exercice, ce qui malheureusement en dit long et obligeait ainsi le front office à fort remaniement cet été.
In & Out : le point sur le roster
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Le roster à ce jour :
Meneurs : Davion Mintz, Monte Morris, Cassius Winston, Delon Wright
Arrières : Will Barton, Bradley Beal, Johnny Davis, Jordan Goodwin, Quenton Jackson
Ailiers : Deni Avdija, Corey Kispert
Ailiers-forts : Anthony Gill, Rui Hachimura, Kyle Kuzma, Isaiah Todd
Pivots : Vernon Carey Jr, Daniel Gafford, Taj Gibson, Makur Maker, Kristaps Porzingis
Phase de l’équipe : Envie d’accrocher le play-in
Du côté de la capitale, les ambitions restent les mêmes : si le top 6 est clairement inaccessible, l’objectif prioritaire est de se retrouver dans la course pour les play-offs, c’est-à-dire d’accrocher un des quatre spots du play-in, sans doute le dernier. L’idée aussi est d’être régulier au cours de la saison : ne pas s’infliger un sprint final harassant comme en 2020-2021 ou un départ canon sans lendemain comme l’exercice écoulé.
Avec un effectif qui n’a pas à rougir face à certains concurrents directs pour la 10e place (Knicks, Hornets, Pacers ou Pistons), l’ambition de cette intersaison était d’assurer une continuité qualitative et d’entourer au mieux les différentes têtes d’affiche du nouveau projet avec le peu d’argent disponible dans les caisses.
Dès lors, comment éviter le comique de répétition à D.C ?
Les tendances de l’été
La prolongation du patron
Dès l’ouverture de la Free Agency, le 1er juillet, Bradley Beal a signé sa prolongation de contrat au supermax dans sa franchise de toujours. Qui dit supermax dit évidemment super contrat, et avec 251 millions de dollars sur la table sur 5 ans, ce n’est pas la star des Wizards qui se plaindra. La question s’est au moins posée au sein du front office, de savoir s’il fallait garder à tout prix leur arrière All-Star ou s’il devait le transférer pour repartir sur un projet réellement nouveau. Avec cette extension gigantesque, la réponse a été apportée.
Si l’on se doutait qu’il resignerait à Washington, le montant, la durée du contrat et la no trade clause négociée par le clan du joueur prouve qu’il compte rester encore longtemps dans la capitale américaine. Une excellente nouvelle pour lui, et une relative bonne nouvelle aussi pour la franchise, qui garde sa figure de proue et son meilleur joueur, qui poursuivra son prime à la Capital One Arena. C’est donc un total all-in financier et par extension sportif qui a été fait sur Bradley Beal par le management des Wizards. À voir désormais si ce choix s’avèrera ou non payant.
Entourer Beal sans davantage de moyens financiers
Forcément, quand on donne à son franchise-player un salaire qui équivaut à 35% du salary cap, cela laisse peu de place disponible pour d’autres mouvements d’envergure. En réalité, l’autre bouleversement majeur des Wizards a eu lieu non pas durant l’été, mais bien avant, à la deadline, lorsqu’ils ont récupéré un Porzingis plus en odeur de sainteté dans le Texas. Le Letton est assurément un bon joueur de ballon-panier, et il sera sans doute un meilleur parti que la doublette Dinwiddie-Bertans, mais il est lui aussi sur un contrat max et touchera encore 34 millions cette saison puis 36 en 2023-2024. Comme on dit, c’est pas donné.
Nous nous retrouvons donc avec un duo one-two punch à presque 80 millions de dollars l’année, qui occupe 62% du salary cap 2022-2023, ce qui laissait une marge de manœuvre assez faible sur le marché des transferts. D’autant plus que la troisième option théorique, Kyle Kuzma, prend lui aussi ses 13 millions de dollars la saison. Dès lors, les Wizards, limités financièrement, ont fait le pari d’envoyer deux de leurs guards (KCP et Ish Smith) à Denver contre Monte Morris et Will Barton.
Le premier pose ses valises à D.C pour combler un besoin clair : après le départ du trio de vétérans au poste meneur (Smith, Neto et Satoransky), les Wizards étaient dépeuplés au poste 1. En ce sens, Monte Morris (26 ans) viendra apporter de la sérénité et déchargera Beal d’un peu de création. Précis (40% à 3 points la saison dernière) et bon gestionnaire (4,4 passes décisives et 1 turnover en moyenne par rencontre), c’est un profil qui manquait dans les rues de la capitale. Sur le papier, il s’agit plutôt d’un bon coup.
Il est aussi important de préciser que Monte Morris et Kyle Kuzma sont deux amis d’enfance. Ils ont tous les deux grandi à Flint, ville pauvre dans la banlieue lointaine de Détroit, et rêvaient depuis toujours de jouer ensemble en NBA.
Le swingman Will Barton vient lui compléter les trous de l’effectif, soit en tant que remplaçant de Beal, soit peut-être titulaire sur un poste 3 assez léger, avec les seuls Avdija et Kispert dans le roster. Homme du coin (il a grandi non loin, à Baltimore) et joueur de devoir qui s’insèrera dans le collectif, Barton essaiera de s’intégrer au mieux dans la rotation des Wizards.
Pour garnir encore davantage les lignes arrières, les Wizards ont récupéré deux combo guard : via la draft avec le tonique Johnny Davis et avec l’agent libre d’expérience Delon Wright. Un grand remaniement donc sur les postes 1 et 2, qui pourrait aussi se répercuter sur le poste 3.
Du côté des forwards, peu de mouvements : Thomas Bryant est retourné aux Lakers, tandis que l’expérimenté Taj Gibson vient le remplacer, sans doute dans un rôle mineur. Au moins, cela clarifiera la rotation sur ce poste de pivot : le temps de jeu majeur se partagera entre Porzingis et Gafford, et les miettes pour Gibson. Bien loin du tohu-bohu de la dernière saison avec Gafford, Bryant et Harrell sur la même ligne de départ.
Plus globalement, le front office s’est efforcé d’assainir au mieux l’effectif au cours de cette année 2022 : exit les éléments qui ne s’étaient pas intégrés et menaçaient la vie de groupe (Dinwiddie, KCP et Harrell) et ceux qui étaient mécontents de leur rôle et de leur temps de jeu (Bertans et Bryant). Ils ont été remplacés par des éléments qui ne sont peut-être pas meilleurs d’un point de vue sportif, pour cela seul le temps nous le dira, mais qui participent davantage à la création d’un groupe. L’objectif est de retrouver cette saison l’osmose et la bonne ambiance qui avait permis de réaliser l’excellente deuxième partie d’exercice 2020-2021. Avec cette intersaison, les Washington Wizards s’en sont donné les moyens.
Focus sur la saison 2022-23 des Washington Wizards
Autour de Bradley Beal, tout a changé et les membres du backcourt ne sont plus les mêmes qu’il y a ne serait-ce que quelques mois. L’effectif reste talentueux, mais comment articuler réellement tous ces éléments et tirer la quintessence de ce groupe ?
Trouver les partenaires idéals pour entourer Beal et définir le style de jeu préférentiel
Défense average et attaque bottom 10 la saison dernière, les Wizards ne pouvaient pas espérer grand-chose. Avec un Bradley Beal un peu en dedans, il n’y avait que Kyle Kuzma pour prendre le relais offensif, et encore, par intermittence. C’était trop peu pour rêver d’une quelconque postseason.
En réalité, si l’on fait de Beal l’alpha et l’oméga de cette équipe, il faut trouver des profils adéquats pour l’entourer. Depuis la blessure de John Wall, énormément de paris ont été faits sur le backcourt, mais très peu ont été concluants : Ish Smith, Raul Neto, Spencer Dinwiddie, Tomas Satoransky, Isaiah Tomas et Russell Westbrook ont tour à tour occupé ce poste de meneur des Wizards. Le seul avec qui cela a réellement fonctionné, après un temps d’adaptation nécessaire, fût le Brodie. À l’époque, en 2020-2021, lors de la dernière saison de Scott Brooks, la franchise était de loin la première pace de la ligue (104,67). Ce style convenait au coach, à Russell Westbrook, à Rui Hachimura, mais aussi et surtout à Bradley Beal, auteur lors de cet exercice de sa meilleure saison statistique avec plus de 31 points de moyenne par match. Intéressant.
L’an passé, Wes Unseld Jr a très nettement ralenti le rythme et opté pour une pace que l’on pourrait qualifier de lente (22e de la ligue avec 97,8), et l’expérience n’a pas été une franche réussite collective.
Dès lors, que pouvons-nous en conclure ? Plusieurs éléments : Beal en tant que seul et unique porteur de balle ne fonctionne pas, car il ne peut pas créer pour lui-même et pour les autres à un niveau élite tout au long de la saison ; il a donc besoin d’une co-star sur le backcourt, ou du moins d’un joueur dominant et capable de distribuer la gonfle (Westbrook et John Wall ont été des réussites par le passé) ; le rythme rapide convient à l’homme au centre du projet et aux différents jeunes.
Parfait, mais il y a un hic. Comme vous l’avez vu dans les tendances de l’été et avec l’effectif en place, les deux sidekicks de Bradley Beal (Porzingis et Kuzma) sont plus adaptés au style de jeu du nouveau coach, c’est-à-dire une pace plus lente. Aïe. Pire encore, les autres recrues (Barton et surtout Morris, car ce sera lui le meneur titulaire) ont davantage des profils de gestionnaires que de joueurs à même d’enflammer les rencontres. Du coup, nous nous retrouvons avec un problème non pas insoluble, mais difficile à résoudre, et deux 5 majeurs théoriques, un qui correspondrait à Bradley Beal (Morris/Johnny Davis – Beal – Avdija – Hachimura – Gafford) et l’autre qui risque d’être préconisé par le coach (Morris – Beal – Barton – Kuzma – Porzingis). Doctor Jekyll and Mister Hyde.
Si le second 5 est plus fort sur le papier, je ne suis pas certain qu’il soit le plus efficace et le plus pertinent à mettre en place pour retrouver les play-offs, car on a vu l’an passé que cela ne fonctionnait pas. À voir ce qui sera privilégié. L’effectif reste talentueux, mais des choix devront être réalisés. Ce qui nous amène dans tous les cas au deuxième grand point de ce focus.
La question du développement des jeunes
Entre 2010 et 2013, les Wizards ont drafté John Wall, Bradley Beal et Otto Porter Jr, soit deux immenses succès et une bonne réussite de développement interne. Depuis, c’est beaucoup plus nuancé. Ils ont comme perdu la recette : Hachimura, Kispert, Avdija, Ayayi et Troy Brown Jr ont été soit des échecs, soit des déceptions relatives, soit des réussites mitigées.
Rui Hachimura est l’exemple le plus saillant, car celui qui s’est le mieux développé : après deux saisons dans la ligue, il était titulaire indiscutable et s’attendait à devenir le véritable numéro 2 de cette équipe à la suite du départ de Russell Westbrook. Hélas, des soucis personnels l’ont éloigné des parquets et lui ont fait perdre sa place. Tout semble à refaire et son importance dans le projet reste floue.
Deni Avdija a semblé être mal utilisé, au regard des différences entre le joueur que l’on voit sous la tunique nationale israélienne et celui dans la capitale américaine, Kispert et Gafford manquent globalement d’impact, et l’on se demande quel rôle aura réellement le rookie Johnny Davis au milieu de cette avalanche de guards. Le développement de ces cinq jeunes est une condition sine qua none pour espérer passer un cap collectivement et atteindre les play-offs. Qu’ils soient titulaires ou en sortie de banc, ces jeunes devront pousser dans leurs retranchements leurs ainés et/ou prendre leur relève au cours des rencontres.
Comme nous l’avons vu au point précédent, un style de jeu rapide pourrait les aider à performer, mais il ne faudra pas se cacher derrière cela pour justifier de mauvaises soirées. Ce sera au front office et au coach de réussir à les mettre en avant et les incorporer dans le projet qu’à ces jeunes de tout mettre en œuvre individuellement pour step-up. Le nerf de la bataille se trouve pour moi sur les ailes, avec Deni Avdija et Rui Hachimura, deux joueurs qui rentrent respectivement dans leur 3e et leur 4e saison NBA : le premier pourrait se voir proposer une extension à la fin de la saison, tandis que le second sera agent libre restreint à l’issue du prochain exercice. Avec un cap space limité, les deux ne resteront sans doute pas. Cette année est donc décisive pour savoir qui accompagnera Beal sur la durée et qui ne fera finalement plus partie de ce nouveau projet des Wizards.
Existe-t-il vraiment un moyen d’éviter ce ventre mou et la saison morose ?
Nous écrivions l’an passé que la franchise était à un carrefour de son histoire récente. C’est toujours aussi vrai à l’orée de cette saison 2022-2023. D’autant plus qu’il y a encore davantage de questions (que faire d’Hachimura ? Porzingis et Kuzma en tant que lieutenants, vraiment ?) qu’il n’y a eu de réponses. Le seul élément clair et stable, c’est de confier les clés du camion à Bradley Beal. Pour le meilleur comme pour le pire.
Dans les faits, le problème reste connu : le franchise player désigné n’a jamais gagné plus d’un match d’une série de play-offs en tant que patron, tandis que l’option 2 n’a lui jamais vu le 2d tour de sa vie. Il y a mieux comme certitudes, et il serait facile de penser que le numéro 1 ferait un parfait lieutenant et l’on se dit que le numéro 2 serait mieux dans le costume de dernier membre d’un trio. Hélas, avec un futur à court terme bouché à cause des finances, ce n’est plus l’heure des grandes manœuvres.
D’ici là, les Wizards partiront au combat pour espérer quoi au juste ? Nous l’avons dit, le top 6 est illusoire, et la franchise de la capitale pourrait au mieux finir la saison régulière 8e ou 9e. Dans l’hypothétique cas où ils arriveraient à sortir du play-in, il y a de bonnes chances que les Wizards se fassent balayer au 1er tour par un très gros morceau de la conférence Est. Le plafond de ce roster semble limpide. Toute cette énergie déployée au cours de la saison pour obtenir en retour un énième pick de draft entre 9 et 14, dont on ignore le potentiel réel et la façon dont il se développera.
Dès lors, existe-t-il un moyen de s’extraire dès cette saison de cette boucle qui a l’air sans fin et qui n’apportera sans doute rien de très positif ? Oui et non.
Oui car ce ventre mou n’est pas une fatalité, il n’est qu’une étape, soit qui mènera à une transition vers le haut, avec des trades et/ou via un développement interne (Minnesota, par exemple), soit qui mènera à l’explosion d’un groupe pour reconstruire sur de meilleures bases (Orlando) ou alors à la retouche d’un effectif en place (Suns). Dans les faits, la transition vers le haut ou la retouche sont difficiles dans ce cas précis : Beal est littéralement intradable, tandis que Porzingis a un trop gros contrat pour réellement être transféré contre une pièce importante et le seul Kuzma ne ramènera pas en échange un joueur de nature à améliorer sensiblement l’effectif.
Le véritable dilemme est toutefois ailleurs : pour avancer et espérer voir les Wizards passer au moins un tour de play-offs à moyen terme (2 à 4 ans), faut-il risquer de presque tout réduire en cendres, c’est-à-dire éjecter les Barton, Morris, Kuzma et/ou Porzingis, pour laisser une place nette aux jeunes déjà présents ou ceux qu’ils obtiendront par de futurs bons picks de draft, ou bien le front office considère-t-il que ce young core actuel n’est pas assez fort et que les cadres de l’équipe sont le meilleur moyen pour faire de ces Wizards une équipe compétitive ? Voilà la problématique principale de tous les points de ce focus.
Si les dirigeants et les décisionnaires se trompent de direction, il y a un risque que les Wizards s’enlisent dans le ventre mou de la conférence Est et que le prime de Bradley Beal soit gâché. S’ils ne se trompent pas, la suite de la décennie s’avéra sans aucun doute meilleure que son incipit.
Qu’est-ce qu’on veut voir cette saison ?
Enfin le début d’un projet ou de quelque chose qui y ressemble. Que toutes les composantes de la franchise (proprio, front office, coach, franchise player et autres joueurs) soient alignées derrière un objectif commun, clair et une volonté immuable de quitter ce ventre mou léthargique.
Voir également un peu de continuité, ou une dernière explosion avant d’opter pour l’équilibre et la continuité, cela ne ferait pas de mal non plus. Des choses simples à formuler, mais si complexes à mettre en place et à réaliser. Plus globalement, je veux les voir avoir ce déclic et qu’ils trouvent la bonne clé.
Sinon, lors des prochaines années, les espoirs et les succès se matérialiseront sûrement là-bas, mais ils resteront loin D.C.
Notre Preview vidéo
Article super intéressant !!
CK.
Merci beaucoup ! Content que l’article t’ait plu !
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