Après une saison cataclysmique terminée dans les bas-fond de la Ligue, les Warriors sont revenus mieux armés et gonflés à bloc pour la saison 2020-21. Toujours orphelins de Klay Thompson, cette fois-ci blessé au tendon d’Achille, Curry, Green et Kerr ont tout de même chèrement vendu leur peau.
Le résultat ne rend d’ailleurs qu’un piètre hommage à la saison des guerriers. Menée par un Stephen Curry absolument ahurissant – nous y reviendrons -, l’équipe batailla toute la saison pour jouer le haut du tableau de sa conférence. La place au play-in tournament étant acquise rapidement (les Spurs, 10è, affichent 6 victoires de moins), c’est vers la qualification en playoffs que les regards étaient tournés. La dynamique de fin de saison était d’ailleurs susceptible de créer la crainte chez n’importe quel adversaire : 8 victoires sur les 9 dernières rencontres de saison régulière.
Las, Golden State commença par chuter de très peu face aux Lakers, dans la rencontre opposant le 7è et le 8è de l’ouest (100 – 103), malgré un Curry avec 37 points au compteur. A posteriori, on peut même se dire qu’avec un Green un peu plus en verve (0/5 au tir en 41 minutes), les Warriors auraient pu faire la nique aux Angelenos et valider leur billet pour les joutes printanières. La seconde chance, disputée contre les Grizzlies, se soldera de la même manière, avec une très courte défaite concédée en prolongation.
C’est ainsi que les grandes vacances commencèrent le 21 mai 2021. Malgré tout, la saison fût encourageante à plusieurs égards. Tout d’abord, après une blessure à la main, Stephen est redevenu le Curry de 2016, en étant peut-être le joueur le plus valuable pour son équipe de toute la Ligue. Le meneur termina son exercice avec 32 points de moyenne (48 % de réussite globale au tir, 42,1 % de loin en 12,7 tentatives et 91,6 % aux lancers), 5,5 rebonds et 5,8 passes décisives. La démonstration, qui se déroula sur 63 rencontres, permis de démontrer qu’à 33 ans, Curry demeure largement capable d’être le franchise player d’une franchise avec de grandes prétentions.
Les lieutenants du chef surent également se mettre en valeur. Après son naufrage XXL, Draymond Green redevint l’homme à tout bien faire (sauf scorer) de l’équipe. Défenseur élite et playmaker numéro 1 de l’équipe (8,9 passes décisives, 36,4 % d’assist % avec seulement 13,1 % d’usage), l’ailier-fort s’est rappelé au bon souvenir des supporters. Son retour au haut niveau constitue une seconde source de positivisme pour la franchise 6 fois baguée. Il en va de même d’Andrew Wiggins qui, dans un rôle moindre que celui qu’il occupait jusqu’alors, fût une belle pièce ajoutée dans le collectif Warriors. Certes, le début de la saison fût l’occasion de le voir complètement perdu au sein du jeu collectif de l’équipe, mais l’ancien de Minnesota démontra de belles qualités défensives tout en ayant le rôle de seconde option offensive. Que dire encore de la saison de Juan Toscano-Anderson, dans la même veine que la précédente, qui fait du bonhomme un soldat comme chaque franchise en recherche.
Tout ne fût pas entièrement rose pour autant, et l’exercice rookie de James Wiseman (numéro 2 de draft) n’a pas été spécialement emballant. C’est vite vu ; les Warriors ont connu un renouveau collectif une fois que le jeune pivot perdit sa place de titulaire sous les cercles.
La tableau est toutefois plutôt positif à l’heure d’entamer la saison 2021-22 le 19 octobre prochain.
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Kelly Oubre Jr, Eric Paschall, Alen Smailagic.
Ils ont rejoint l’équipe : Nemanja Bjelica, Chris Chiozza, Andre Iguodala, Jonathan Kuminga, Moses Moody, Otto Porter Jr.
Le roster à ce jour :
Meneurs : Chris Chiozza, Stephen Curry, Gary Payton II,
Arrières : Damion Lee, Moses Moody, Jordan Poole, Klay Thompson, Juan Toscano-Anderson,
Ailiers : Andre Iguodala, Jonathan Kuminga, Mychal Mulder, Otto Porter Jr, Andrew Wiggins,
Ailiers-forts : Nemanja Bjelica, Draymond Green,
Pivots : Kevon Looney, James Wiseman.
Les tendances de l’été
L’été commença tambour battant avec la draft, au sein de laquelle la franchise possédait 2 choix au sein de la lottery (#7 et #14). S’il se murmurait que le meilleur des deux picks allait être utilisé pour sélectionner James Bouknight, c’est finalement l’ailier Jonathan Kuminga qui fût appelé en 7è position par Adam Silver. Passé par la G-League, le Congolais est un diamant encore très brut, qui n’appelle qu’à d’être poli. Avec le choix #14, c’est Moses Moody, un arrière très à l’aise au tir, qui a été sélectionné.
La free agency ne fût animée que dans un seul sens : celui des arrivées. En effet, au rang des départs, nous pouvons citer celui de Kelly Oubre Jr, trop gourmand financièrement et non conservé dans l’effectif. Ses ambitions financières (20M$ / an) n’ont d’ailleurs pas été satisfaites, puisque l’ailier a signé à Charlotte pour 26M$ / 2 ans. Citons également les départs d’Eric Paschall (Utah Jazz) et d’Alen Smailagic (Partizan Belgrade).
Des départs assez largement compensés, sur le papier à tout le moins, par les nouveaux (re)venus dans l’effectif. Commençons par Andre Iguodala (1 ans, 2,6M$), cadre de l’équipe au milieu de la décennie passée, qui revient dans la maison qu’il connaît si bien, pour apprendre le métier à Jonathan Kuminga. L’équipe s’est également renforcée par l’arrivée de Nemanja Bjelica (1 an, 2M$), ailier-fort back-up et parfaitement capable de dégainer de loin. Ainsi, le bonhomme scorait plus de 11 points à 42 % à trois-points lors de sa dernière saison complète à Sacramento. Ces deux ajouts, pour un prix somme modique, ne peuvent pas faire de mal au roster dans l’optique de retrouver les playoffs. Il en va de même pour l’arrivée d’Otto Porter Jr. Trop souvent blessé ces dernières années, et pâtissant d’un contrat surdimensionné (78M$ / 3 ans), le sniper du Missouri a également été engagé pour 1 an et 2M$. Si sa santé lui laisse un peu de répit, l’ailier constituera un bel ajout (sans risque) sur les ailes.
Il nous reste encore à évoquer deux éléments au sujet de l’été des Warriors. Le premier, c’est que le blockbuster trade attendu n’a finalement pas eu lieu. Il se murmurait depuis le soir de la lottery que Golden State était prête à former un package conséquent afin d’attirer dans la baie d’Oakland un énième gros poisson. Ainsi, les noms de James Wiseman et Andrew Wiggins étaient dans toutes les rumeurs, ainsi que les picks 7 et 14. Il se peut d’ailleurs que le front-office acceptera volontiers de se séparer des joueurs précités, voire des rookies, si cela permet d’améliorer l’équipe pour la saison à venir. Évidemment, nous pensons par exemple au cas de Bradley Beal. Rien ne dit que les Wizards pourraient avoir une meilleure offre que celle des Warriors si jamais l’arrière demandait son trade.
Enfin, il convient évidemment d’écrire quelques mots sur la situation de Klay Thompson. Encore trop juste pour participer au camp d’entraînement, l’arrière devrait faire son retour cette saison, deux ans après sa dernière apparition sur un parquet NBA. S’il affiche un moral d’acier, des doutes planent forcément sur sa capacité à revenir à son meilleur niveau, après avoir subi une rupture des ligaments croisés et du tendon d’Achille en l’espace d’un an et demi. L’état de forme de l’arrière constitue un enjeu de taille ; s’il parvient à redevenir le sniper fabuleux doublé du défenseur de qualité qu’il était, Golden State pourrait rapidement refaire très peur à la concurrence. Ce n’est toutefois pas gagné, même si l’intégralité de la planète basketball espère voir le numéro 11 réaliser un come-back de rêve.
C’est donc avec un effectif profond et qualitatif que Steve Kerr va composer pour cette nouvelle saison. Mieux encore, les vétérans se connaissent sur le bout des doigts et connaissent tout aussi bien le chemin de la gagne. Il va désormais falloir apprécier si cela va suffire pour que Golden State redevienne un véritable contender.
Toutefois, le coach va devoir composer avec une situation inhabituelle du circuit NBA. Son très probable titulaire à l’aile, Andrew Wiggins, est dans une position délicate concernant sa situation vaccinale en plein Covid-19. Son refus de se faire vacciner pourrait engendrer une interdiction de s’entraîner et de jouer à domicile. Un problème, alors que le training camp approche et que la franchise devra déjà débuter sans Klay Thompson. Tandis que le syndicat des joueurs s’oppose à une obligation vaccinale, la piste d’une dispense religieuse est évoquée. Elle vient d’ailleurs d’être rejetée. Une difficulté dommageable, d’autant que l’ailier a convaincu durant sa première saison complète avec les Warriors. Affaire à suivre.
Focus sur la saison 2021-22 des Warriors
Sous les cercles, un problème ?
Un rapide coup d’œil à l’effectif permet immédiatement d’identifier son principal problème. Ainsi, si les postes extérieurs sont très bien fournis, le poste de pivot fait pâle figure. Le roster ne possède que deux spécialistes sous les cercles : Kevon Looney et James Wiseman.
Le premier n’a jamais eu un rôle substantiel dans son équipe de toujours. En 6 saisons du côté de la baie d’Oakland, il disputa au maximum 19 minutes par soir (l’an passé), sans avoir pour autant un rendement chiffré de potentiel titulaire. Solide au rebond malgré un physique à la limite de l’undersize (2m06, 100 kilos), il affiche rapidement ses limites individuelles en attaque (il atteignit les 10 points à 3 reprises la saison achevée). Pourtant, Looney s’incorpore de manière idéale dans le jeu prôné par Kerr. S’il ne score pas beaucoup, c’est principalement parce qu’il est très peu servi au poste et qu’il ne constitue pas une menace de loin. Ses statistiques avancées mettent en avant que malgré un taux d’usage de la gonfle en constante baisse (9,4 % en 2020-21), il est de plus en plus responsabilisé dans la création de base (13,4 % d’AST %). Cela lui permet d’être aligné dans le système Warriors, comme en témoignent ses ratings individuels : 130 et 111, soit +19 de net rating.
Le second, nous l’avons mentionné, n’a pas forcément convaincu lors de son exercice rookie. Doté, lui, d’un physique de déménageur (2m13, 108 kilos) qu’il sait mouvoir à la perfection, Wiseman est un bien meilleur attaquant que son coéquipier au poste 5. Cible idéale des lobs, il est également capable de s’éloigner un peu du cercle adverse, même si l’échantillon est faible (1 tentative / match). Excellent au cercle (80% de réussite sur 8,5 tentatives / match) et pas forcément maladroit à mi-distance, il est certain que le jeune pivot pourra rapidement devenir un arme offensive sérieuse. Par contre, pour l’heure, il est plus difficile à intégrer dans le système de circulation de balle de l’équipe. Encore un peu tendre et naïf (et c’est bien normal pour un joueur qui ne disputa que 3 matchs à l’Université et 39 en NBA), Wiseman constitue le futur des Warriors au poste de pivot. Pour ce qui est du présent, les interrogations demeurent encore nombreuses.
Dès lors, Looney paraît afficher plus de certitudes dans l’optique de remporter des rencontres et devrait donc fouler les terrains dans les moments les plus chauds.
Pour compenser cette apparente faiblesse de l’effectif, notons que Draymond Green est tout à fait capable d’être décalé au poste de pivot et que les ailes de l’équipe sont suffisamment fournies pour que l’opération ne vire pas au suicide. Ainsi, dans cette configuration small ball, Iguodala, Porter Jr, Bjelica voire Kuminga pourraient être des options crédibles pour compléter la raquette.
Fait-on effectivement les meilleures confitures dans les vieux pots ?
Un second coup d’œil à l’effectif nous renvoie immédiatement 7 ans dans le passé, avec le générique de radio Nostalgie dans les oreilles. Curry, Thompson, Iguodala, Green. S’ils s’étaient intéressés au basketball américain, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué auraient pu évoquer le quatuor sous le terme de “carré magique”. Il faut dire qu’entre 2014 et 2019, ces quatre-ci étaient les plaques tournantes d’une équipe qui disputa 5 finales NBA consécutives, pour 3 titres.
L’adage voudrait donc qu’avec un peu d’expérience en plus, l’équipe est à nouveau parée pour tyranniser sa conférence. Sauf que la métaphore culinaire s’exporte finalement assez mal dans le monde du sport professionnel et ses aléas.
Depuis 2019, plus que de l’expérience, les 4 bonhommes ont surtout accumulé des doutes. Seul Curry paraît en être aujourd’hui totalement exempt. Klay Thompson, lui, risque de devoir batailler pour redevenir l’arrière All-star qu’il était. On le sait, rares sont les joueurs qui surent revenir parfaitement d’une rupture du tendon d’Achille. En cela, l’exemple de Dominique Wilkins, dont le style de jeu était autrement plus risqué que celui de Thompson, pourrait servir de guide à celui-ci. Cependant, n’oublions pas que la rupture des ligaments croisés est également une sacrée guigne. Sur le papier, voir le second Splash Brother revenir à son plein potentiel est une chimère. L’exemple de DeMarcus Cousins (qui vaut ce qui vaut, certes), n’est pas rassurant sur la capacité de ces golgoths à revenir de ces deux terribles blessures. Peut-être mieux vaut-il tourner le regard vers Rudy Gay qui, s’il a perdu en physicalité, démontre encore aujourd’hui qu’il demeure capable d’avoir un rôle en NBA grâce à son jeu off-ball.
Iguodala, de son côté, n’a joué que les seconds rôles depuis son départ des Warriors, après les finales de 2019. Envoyé à Memphis, où il décida de ne pas jouer, il fût attiré par Pat Riley pour une double pige à Miami. Il participa donc à l’extraordinaire run du Heat dans la bulle d’Orlando, disputant 21 rencontres de playoffs pour un rendement somme toute faible (3,8 points, 2,6 rebonds, 1,6 passe décisive, 0,8 interception, 0,7 contre en 20 minutes et à 46% au tir, dont 35% de loin). Son adresse s’est d’ailleurs effondrée la saison passée. Le poids des années semble avoir désormais rattrapé – ou presque – l’ancien couteau suisse des belles années Warriors.
Green, enfin, est plus épargné par les incertitudes que les deux joueurs susmentionnés. Les deux années passées démontrèrent que s’il n’est clairement pas capable d’être le leader unique d’un roster, il demeure un lieutenant aussi fidèle que solide. Reste à voir quelle sera la “version Draymond” à laquelle les Warriors auront droit cette année. Pour avoir des ambitions sportives cohérentes, il est certain que l’état de forme de Green sera un élément fondamental.
La der des ders ?
La question était trop tentante pour ne pas être posée. Nous disions il y a peu que le roster des Pistons était particulièrement juvénile. Ce n’est pas le cas de celui des Warriors, dont tous les véritables cadres ont soufflé la trentième bougie. Par conséquent, si le coche était raté cette année, Golden State deviendrait-elle une franchise d’hier ?
Il n’est pas certain que la fenêtre de tir soit aussi restreinte. Évidemment, il ne reste probablement plus cinq années à cette équipe. Par contre, prenons garde à ne pas enterrer la belle brochette de légendes qui compose l’équipe en cas de contreperformance au printemps 2022. Si le roster actuel s’avère finalement incapable de satisfaire les ambitions sportives de l’équipe, n’oublions pas que qu’on y retrouve des assets de qualité (Wiseman, Wiggins, Moody, Kuminga, Porter Jr…) qui pourraient permettre de monter un trade qui changerait immédiatement la face et la compétitivité de la franchise.
En somme, que ceux qui ne supportent plus Curry, Thompson et consorts s’arment encore d’un peu de patience ; la dégringolade définitive n’est pas encore à prévoir pour l’an prochain.
Au final, quel(s) objectif(s) ?
Le temps commence à presser. Jouant le tout pour le tout, Golden State a tenté de se reconstruire sans trop passer par la jeunesse. Au lieu de cela, le front-office a fait confiance à sa recette de grand-mère. Dès lors, il est hasardeux de donner un véritable objectif ; il serait trop simple de répondre “faire mieux de les deux années précédentes”. Les Warriors doivent faire le mieux possible pour ne pas nourrir de regrets. Ce ne sera pas simple dans cette conférence ouest qui ne fera aucun cadeau. Il faudra s’imposer comme une franchise solide et, pour cela, admettons qu’avoir Stephen Curry comme franchise player peut être vu comme un excellent signe. En tentant d’être objectif, si Golden State parvient à passer un tour de playoffs, ce serait déjà une belle saison.
Dans un immense pamphlet contre l’énergie nucléaire, Hubert-Félix Thiéfaine énonçait : “le monde est aux fantômes, aux hyènes et aux vautours”. Fantomatiques, les Warriors l’ont été il y a deux ans. Les hyènes, qui n’attendaient que le déclin de l’une des plus grandes équipes de tous les temps, ont beaucoup ri et continuent d’espérer. La saison à venir nous dira s’il est l’heure pour les vautours de se repaître.
L’avis éclairé de @DubNationFr
QiBasket : On commence à connaître Jonathan Kuminga. Peux-tu nous en dire plus sur Moses Moody ?
@DubNationFr : Moses Moody semble être le joueur parfait pour notre système. Son profil ressemble à celui de Klay Thompson : défend dur sur l’homme, très bon dans le jeu off-ball, pas spécialement aérien mais des qualités athlétiques et une certaine envergure. S’il confirme ce coté two-way player intelligent et appliqué, il aura du temps de jeu. Offensivement, il me fait beaucoup penser à Bradley Beal, dans sa manière de bouger, planter ses appuis…
QiBasket : As-tu des précisions à apporter sur le retour tant attendu de Klay Thompson, justement ?
@DubNationFr : Non, rien d’autre que les infos mainstream qui circulent. Le Christmas Game aurait été entouré par le staff. Mais à ce stade rien de concret. En tout cas, Klay parait très confiant sur un retour à terme à 100%. On croise fort les doigts.
QiBasket : Quels sont les objectifs que tu fixes à ta franchise cette saison ?
@DubNationFr : Les playoffs. Terminer 8e de la conférence Ouest et échouer deux fois dans des matchs “play-in” qualificatifs la saison dernière… c’était une très très grosse frustration. Après bien sûr, aller le plus loin possible, les finales, le titre… Il faut de l’ambition. Mais déjà, la barre minimum c’est celle des playoffs.
QiBasket : Dans cette optique, Steve Kerr peut-il se permettre de titulariser James Wiseman au poste de pivot ?
@DubNationFr : Les matchs se jouent dans le money time. Peu importe quel pivot les commence, le plus important c’est quel pivot les termine. Jusqu’à preuve du contraire, c’est Draymond Green notre smallball pivot en fin de rencontre. Mais Dray ne peut pas encaisser 82 matchs de saison régulière en ne jouant qu’au poste 5. C’est pour ça que Wiseman doit step up, et devenir une menace crédible et constante sur 25-30 minutes.