Les Hawks sont sans aucun doute une des belles surprises d’une saison 2020-21 qui en a connues beaucoup. Les supporters des Hawks s’attarderont sur la continue montée en puissance du génial Trae Young et de ses jeunes acolytes, assez prometteurs pour convaincre son front office d’enclencher la phase de recrutement post-reconstruction (signature de Danilo Gallinari, acquisition de Bogdan Bogdanovic et Clint Capela). Leurs détracteurs, eux, insisteront sur les conditions bien spécifiques de la saison 2020-21 pour relativiser ce succès. Quoi qu’il en soit, la franchise d’Atlanta s’affirme comme un acteur majeur de la conférence est, ancré dans la Luxury tax pour au moins les deux années à venir. Les finalistes de conférence en titre, qui sont cet été passés à la banque pour conserver leur jeune duo Trae Young[1]/John Collins[2], arrivent armés pour confirmer la démonstration de force de la saison passée.
Simplicité offensive et discipline défensive, la promotion de Nate McMillan pour remplacer Lloyd Pierce a remis de l’ordre à la fois dans un vestiaire tourmenté et sur le terrain. Mettant à profit les nouvelles armes offensives aux côtés de Trae Young, McMillan a redressé un navire chancelant (14 victoires-20 défaites). Avec une attaque plus lente, s’appuyant encore plus sur les situations de pick and roll (2ème plus grosse fréquence de la ligue), et provoquant un nombre important de fautes (4ème équipe au nombre de lancers-francs par possession), on devine l’impact Trae Young. Ajoutez à cela une capacité à prendre soin de la balle (10ème), et à absorber des rebonds offensifs (7ème de la ligue, merci Clint Capela), vous obtenez une attaque efficace sur un nombre de possession restreint.
Peut-être l’arrivée de Nate McMillan a surtout lancé un nouvel élan défensif pour une équipe qui manquait d’un point d’ancrage. 3ème pire défense de la ligue au defensive rating avec Pierce en 2019-20, ces Hawks new look affichaient la 12ème meilleure marque en 2020-21 une fois le changement d’entrainement effectué. Les succès en playoffs ont sûrement nuancé la vision de Trae Young comme tare défensive absolue : ni les Knicks, ni les Sixers n’ont pu exploiter la présence du chétif meneur pour générer des paniers faciles, testament à la fois de leurs organisations offensives déficientes et des capacités d’organisation collective des Hawks. De bonne augure pour les futures joutes de playoffs, passage obligatoire pour des Hawks à l’ambiance retrouvée ?
In & out : le point sur le roster
Ils ont rejoint l’effectif : Delon Wright (Pistons), Jalen Johnson (Duke), Sharife Cooper (Auburn), Guorgi Dieng (Timberwolves).
Ils ont quitté l’effectif : Kris Dunn (Pistons), Bruno Fernando (Celtics), Tony Snell (Blazers)
Le roster à ce jour :
Meneurs de jeu : Trae Young, Delon Wright, Sharife Cooper (Two-way contract)
Arrières : Bogdan Bogdanovic, Kevin Huerter, Lou Williams, Skylar Mays (Two-way contract)
Ailier : DeAndre Hunter, Cam Reddish, Salomon Hill, Timothe Luwawu-Cabarrot (non garanti)
Ailiers forts : John Collins, Danilo Gallinari, Jalen Johnson.
Pivots : Clint Capela, Gorgui Dieng, Onyeka Okungwu.
Les tendances de l’été
La continuité, « quoi qu’il en coûte »
Les Hawks ont mis en pratique cette expression malheureusement de circonstance. Si l’énorme extension de contrat de Trae Young paraissait inévitable, c’est le dossier de son partenaire d’alley-oop qui a agité la gazette. Partira, restera, sera la pièce centrale d’un sign and trade… les options étaient nombreuses pour John Collins. L’ailier fort semblait même sur le chemin du départ en cours de saison, avant que l’arrivée de Nate McMillan remette Collins en odeur de sainteté en Géorgie. Surtout, c’est sur le terrain que John Collins a mis un terme à tout doute : crucial en Playoffs où sa longueur a neutralisé le jeu new-yorkais, et une polyvalence défensive fut cruciale dans les séries contre Philadelphie et Milwaukee : pas de doute, le joueur de 23 ans doit faire partie des plans à long terme de l’équipe. Résultat, un contrat juteux de 125M$ sur cinq ans, dont la dernière en option joueur, preuve de confiance absolue.
Toujours au rayon des joueurs précieux en Playoffs, Clint Capela également reçut la confirmation de confiance de son front office : le cauchemar de Julius Randle est désormais sous contrat jusqu’en 2024-25, après une extension de 46M$ sur deux ans.
Deux ajouts de consolidation
Exit Kris Dunn, éternel espoir qui peine à confirmer les belles choses entraperçues à Chicago, et Bruno Fernando, bienvenue à Delon Wright. Allégeant la luxury tax des Hawks, ce mouvement ajoute surtout un des meneurs back up les plus référencés de la ligue. Titulaire dans le marasme de Detroit, il retrouve en deuxième partie de saison aux Kings son rôle de remplaçant qui lui sied si bien. Capable d’apporter une dizaine de point chaque soir, une défense plus que correcte et prendre soin du ballon, il formera avec Kevin Huerter, Cam Reddish, Danilo Gallinari et Guorgi Dieng l’une des second units les plus fournies de la ligue.
Si Wright représente la cible idéale au poste de meneur remplaçant, Gorgui Dieng s’est lui aussi imposée comme le choix primaire de fin de free agency au poste de pivot. Signé avec une partie de la Mid-level exception, Dieng est l’assurance de bonnes minutes en drop sur défense de pick and roll, et apporte avec ses bonnes mains un spacing théorique précieux (42% à trois-points la saison passée, pour 1.8 tentatives par match) et de lancers-francs réussis (87% en 2020-21).
Wright et Dieng, par la petite porte, sont deux arrivées précieuses pour une équipe qui veut consolider un effectif déjà fourni. Capable de donner de bonnes minutes en playoffs, ils devraient rapidement rentabiliser leurs faibles contrats. Dieng devra toutefois lutter pour conserver sa place dans la rotation quand le sophomore Onyeka Okungwu, auteur de passages de haute-facture en playoff, reviendra de blessure.
La draft : choix risqués, grosse récompense ?
Avec les choix 20 et 48, les Hawks arrivaient à la draft avec des ambitions à la baisse par rapport aux années précédentes. A ce titre, les voir repartir avec deux joueurs du talent de Jalen Johnson et Sharife Cooper est une aubaine pour les Hawks, mais aussi pour les deux joueurs qui vont pouvoir se développer dans un environnement stable et une culture positive. Les deux joueurs sont d’ailleurs sûrement bien plus talentueux que leur position de draft le laisse paraitre, et ont glissé pour des raisons surtout extra sportives.
Jalen Johnson d’abord était attendu au début de saison dans la lotterie. 11ème de sa classe en sortant de high school, le troisième Jalen (avec Suggs et Green) a connu une année troublée à Duke. Dans la lignée des doutes sur son comportement et sa maturité, il a quitté les Blue Devils après seulement 13 matchs, prétextant une blessure qu’il a préféré soigner hors du programme légendaire de Durham.
Poste 4 athlétique à fort potentiel défensif (force, longueur et mobilité) et aux bonnes mains, il pourrait très vite intégrer la rotation si les flashs de création à la passe vus à Duke se confirment en NBA. Bloqué par Collins et Gallinari, la G-League pourrait, sauf blessure, être le meilleur moyen de le développer et de compenser son manque de répétitions l’année dernière.
Mais la plus grosse surprise de la draft est la sélection, alors que le jour se levait déjà en France, de Sharife Cooper en 48. Attendu par de nombreux observateurs dans le top 10, chaque choix à partir du 20ème qui n’était pas Sharife Cooper était une surprise. L’asymétrie d’informations est ici une clé : que savent les franchises NBA que nous autres observateurs ne savent pas ? La petite taille du lutin d’Auburn a évidemment dû refroidir certaines équipes, de même que les doutes sur son tir extérieur (il a terminé la Summer League à un correct 33% de réussite à trois-points). Son génie à la passe, ses capacités de séparation et finition au niveau collégial laissaient toutefois apparaitre meilleur sort pour lui. Pour les Hawks, un tel talent en 48 était une aubaine. Ce sera donc un contrat two-way avec les Hawks, où il pourrait apprendre d’un collègue de petite taille. De plus, l’environnement stable, dans la mesure où le succès des Hawks ne dépend pas de son évolution rapide en NBA, peut permettre à Cooper de se développer dans le calme, à l’abri des caméras qu’il n’a encore pas quittées depuis son jeune âge.
Focus sur la saison 2021-22 des Hawks
Une construction d’effectif érigée en modèle ?
Le succès des Hawks au printemps dernier a fait des émules. Avant de revenir sur les points tactiques précis qui dicteront le succès ou non des Hawks cette saison, prenons le temps d’apprécier le travail de construction de l’effectif actuel d’Atlanta, qui a tout d’un modèle pour une équipe en reconstruction.
Tout le succès d’Atlanta part de Trae Young, figure, avec Luka Doncic, des initiateurs « héliocentriques » : ces super-créateurs qui ont la charge à la fois du scoring et de la création pour les autres, qui gravitent autour d’eux. Avec un fort taux d’usage (33% pour Young, septième de la ligue), un fort taux de passe décisive (45.5%, 2ème) et un volume de tirs important, Trae Young rentre parfaitement dans le moule de ces super-créateurs, de plus en plus présents dans le jeu moderne. C’est la pièce la plus compliquée à acquérir, mais les équipes qui en sont dotées en profitent pour atteindre des niveaux d’attaque historiques (Mavericks de Doncic, Blazers de Lillard).
Autour de ce créateur principal, les Hawks ont opté pour l’accumulation de talent sur les ailes, avec des tireurs extérieurs de relativement grande taille : Cam Reddish, DeAndre Hunter, Kevin Huerter, voire John Collins. Des grands ailiers, souvent catégorisés « 3 and D », qui ont joué un rôle important dans le succès des Hawks en playoffs, par leur capacité à défendre sur de nombreux postes et à avoir un impact en deuxième rideau. La sélection de Trey Murphy III en 17ème position de la dernière draft montre l’intérêt pour ces profils, dont les Hawks ont multiplié l’acquisition.
Autre pièce maitresse des faucons, Clint Capela semble avoir remis au goût du jour (l’avait-il vraiment quitté ?) le profil de pivot vertical, non-shooter. Menace sur alley-oop qui complète parfaitement la qualité de passe de Trae Young, protecteur de cercle exemplaire, gobeur de rebond offensif et capable de tenir 48 minutes de drop sur pick and roll : Capela représente-t-il l’archétype du poste 5 moderne ? Délaissé, devenu l’antichambre des postes 4, le poste 5 retrouvera peut-être du prestige à la suite du succès des Hawks et de Capela. Pour l’instant, les Hawks sont parvenus, avec un créateur principal entouré de grands ailiers et d’une menace sur alley-oop, à créer une attaque prolifique sans joueur all-NBA.
Huerter/Bogdanovic/Gallinari : soulager Trae Young à la création
La construction de l’effectif ci-dessus décrite a permis aux Hawks d’établir un plancher de performance offensive. Les playoffs l’ont démontré, s’il fallait le prouver, qu’une alternative crédible à la création devait émerger pour soulager Trae Young. Aussi génial Trae Young soit-il, la série de finale de conférence face à Milwaukee a rappelé les limites de l’héliocentrisme. S’il faut ici repréciser que Trae Young jouait diminué par une blessure, il affiche face à Milwaukee un usage rate toujours aussi important (33%), mais perd en moyenne 6 ballons, pour seulement 6 passes décisives (contre 9 de moyenne en saison régulière), subissant également une perte d’efficacité importante au tir (43% aux tirs, dont 27% à trois-points).
Quelle solution donc ? La situation financière des Hawks nécessitera sûrement une solution interne, à moins d’utiliser les nombreux assets (Hunter, Johnson, Reddish) et le contrat de Gallinari pour se positionner sur le marché des superstars mécontentes. La réponse évidente se trouve dans le partenaire de Young sur les lignes arrières, Bogdan Bogdanovic. Toujours moins utilisé balle en main depuis son arrivée en NBA, transformé en spot-up shooter malgré des capacités de création sur pick and roll (83ème percentile en 2020-21), le Serbe pourrait retrouver par séquences un rôle de créateur secondaire aperçu en Europe et dans ses premières années à Sacramento.
Déchainer les faucons ? La recherche d’un jeu de transition
Autre solution pour soulager Trae Young à la création, la redécouverte d’un jeu de transition pourrait bien être bénéfique aux Hawks. Il est en effet curieux de voir les Hawks, une équipe jeune, athlétique et altruiste, dans les bas fonds de la ligue quand il s’agit de marquer en transition : 28ème au nombre de points sur contre-attaque la saison dernière.
Ce n’est pourtant pas faute de ne pas en être capable : les Hawks se classent 9ème aux points par possession sur transition, mais seulement 23ème en fréquence de ces possessions. Courir davantage, surtout avec un quarterback de la qualité de Trae Young, des tireurs capables de très vite se positionner derrière la ligne en transition (Huerter/Bogdanovic) et des athlètes pour se projeter vers l’avant, devrait diversifier l’attaque de ces jeunes Hawks, et capitaliser leurs bonnes possessions défensives.
Nate McMillan a prouvé à Indiana qu’il pouvait développer une attaque de transition efficace, terminant lors de ces deux derniers exercices (2018-19, 2019-20) dans le top 10 des attaques les plus efficaces en transition. L’effectif des Hawks semble se prêter à de tels résultats.
Quels objectifs ?
L’objectif évident de la saison est celui de la continuité. Le succès de l’année dernière parait peut-être lié aux conséquences particulières, mais nul doute que les Hawks tiendront à balayer ces considérations. A l’année 2 du nouveau cycle, et vu les moyens mis en place, le succès sera de mise. Attention, comme pour beaucoup d’équipes qui se sont surpassées l’année dernière (New York notamment), à la gueule de bois si la saison démarre doucement. L’objectif sera en somme de faire mieux en saison régulière, pour sécuriser l’avantage du terrain en playoffs, puis de retrouver l’euphorie de 2020-21.
Outre l’objectif de continuité pour 2021-22, cette année s’annonce cruciale pour la direction des Hawks. Avec Reddish, Hunter et Huerter à resigner dans les deux prochaines années, les impératifs financiers vont rattraper les Hawks. Cette saison devrait aussi permettre aux dirigeants de mieux y voir : qui prioriser pour des prolongations de contrat, et à quel coût. Si le front office décide au contraire de privilégier la jeune garde, ils pourraient être tentés de transférer les contrats de Danilo Gallinari, ou Bogdan Bogdanovic pour alléger les perspectives financières. Année charnière du projet, année d’explosion pour Trae Young ou au contraire année de déception, les attentes sont grandes pour ces jeunes Hawks.
L’avis éclairé d’Hawks Nation France
Es-tu satisfait de la gestion du cas John Collins et du contrat qu’il a obtenu ?
Totalement. On devait le resigner, on l’a fait. Certains vont trouver que le tarif est élevé, mais honnêtement, c’est totalement correct. 125M/5, soit 25M la saison, avec une player option en 5ème année, ça peut sembler élevé, mais Collins est un joueur qui a toujours progressé jusque là, et qui a déjà été capable de tourner à 20pts 10rebs. L’année dernière la principale question c’était son intégration avec Capela, après une première saison ensemble, on voit qu’ils jouent parfaitement ensemble. Sa capacité à écarter le jeu avec son shoot à mi-distance et à 3pts (39.9% en 2021) lui permet d’être l’archétype du poste 4 moderne. En plus de ça, il possède toujours une incroyable capacité athlétique, lui permettant de finir fort au cercle. La dernière chose qui justifie son contrat est bien évidemment son alchimie avec Trae. Quand 2 joueurs s’entendent aussi bien, tant sur le terrain, qu’en dehors, et qu’ils ont ce niveau de connivence, il faut absolument les garder ensemble, notamment pour satisfaire ta star et éviter qu’elle demande à partir d’ici peu de temps. Donc oui, pleinement satisfait de la gestion du cas Collins, très hâte de le revoir sur le terrain.
Qu’attendre d’Okungwu après des playoffs prometteurs et son opération à l’épaule cet été ? Peut-il dépasser Dieng dans la hiérarchie au poste 5 à son retour de blessure ?
Je pense que c’est le but en réalité, qu’il prenne la place de back-up très rapidement après son retour. On sait qu’il sera absent jusqu’en Janvier environ, il nous fallait donc parer à ce problème, d’où le recrutement de Dieng pour combler ce trou. Mais il faut s’attendre à ce que celui-ci glisse dans la rotation très rapidement. Okongwu a montré de très belles choses pendant les playoffs, il a notamment parfaitement défendu sur Giannis, et on sait à quel point c’est compliqué de défendre sur lui. Il a montré une très belle énergie sur le terrain et des choses prometteuses en attaque, malgré un temps de jeu assez restreint. S’il confirme ce qu’on a vu, je ne serais même pas surpris qu’il passe devant Capela d’ici l’année prochaine.
Kevin Huerter, DeAndre Hunter, Cam Reddish : ils vont dans les deux prochaines années tous arriver à l’issue de leur contrat rookie et vont prétendre à une prolongation considérable. Qui, selon toi, le FO des Hawks doit-il prioriser ?
Ouch, question compliquée tant j’aime tous ces joueurs. En premier, je dirais Hunter. Il va falloir voir l’état de son genou et s’il est capable de pleinement jouer cette année, mais défensivement il est déjà exceptionnel et a de même montré une belle variété de choses de l’autre côté du terrain. Avoir un extérieur capable de défendre ainsi est extrêmement précieux dans une ligue où les extérieurs sont rois en attaque. Ce serait ma priorité si son genou lui permet de jouer correctement. Huerter et Reddish sont 2 cas très différents. Huerter a totalement dépasser nos attentes. On en attendait un shooter à la Korver, on a eu un joueur capable de playmaking en plus de shooter. Défensivement c’est un peu plus limité même si correct. Reddish, à l’inverse, est pour l’instant un peu décevant par rapport à ce qu’on attendait. On voit qu’il a un potentiel de fou, mais il a du mal à le concrétiser pour l’instant. En grande partie à cause des blessures qui l’ont beaucoup limité. Cette année va être charnière pour les deux, et il n’est pas exclu que les 2 soient resignés pour des tarifs intéressants. Si je devais choisir aujourd’hui entre les 2, j’aurai tendance à prendre Huerter du fait de ce qu’il a déjà montré par rapport à Cam. Mais c’est un crève coeur que de dire ça.
Q : L’équipe est désormais plongée dans la luxury tax dans un futur proche : l’effectif actuel est-il suffisant pour retrouver les sommets de la conférence est ?
Et pourquoi pas ? On l’a vu l’année dernière, on a été capable d’aller en finale de conférence, et on était à 2 matchs d’une finale NBA. Avec l’arrivée de McMillan au coaching l’équipe est entrée dans une autre dimension. Elle a maintenant plus de vécu, et des joueurs qui ont eu pas mal de blessures seront de retour. Ça me choquerait pas qu’on arrive de nouveau à jouer les troubles fêtes, mais on sait tous que la confirmation est le plus difficile dans le sport. Surtout que maintenant les Hawks seront attendus par les autres équipes.
[1] Pour un contrat max d’au minimum 172M$ sur 5 ans, avec possibilité d’augmentation à 207M s’il est sélectionné dans une équipe all-NBA.
[2] Pour un contrat de 4+1 ans (option joueur) de 125M$.