Si vous aviez trouvé les résultats des Kings mauvais lors de l’exercice 2019-2020, alors votre avis n’a probablement pas bougé cette année. Bilan identique, 31 victoires pour 41 défaites, ce qui les place 12ème ex aequo avec les Pelicans. Cependant, tout n’est pas à jeter dans la saison des Kings, il y a eu du bon, et du moins bon.
Tout d’abord le moins bon. Les Kings terminent la saison passée avec le pire defensive rating de la ligue, c’est simple personne d’autres qu’eux n’a réussi à prendre 144 points par des Raptors bien tièdes… Ce sont aussi eux qui ont encaissé le plus de points sur un match (154) à égalité avec les Pacers. Mais Indiana a eu la décence de répondre en mettant 141 points. Les Kings eux ont terminé avec 49 points de retard.
Ajoutez à cela le fait qu’en moyenne, les adversaires des Kings shootaient à 48.8%, soit le 30ème bilan de la ligue. Qu’ils se faisaient régulièrement laver dans la zone la plus importante en défense avec 53.4 points encaissés en moyenne dans la peinture (29ème bilan). En bref, la défense était un sujet sensible à la cour du roi la saison dernière. A moins qu’il fut tout simplement oublié.
Dans les déceptions majeures on peut rapidement penser à Hassan Whiteside. Certes personne ne s’attendait à grand chose, mais son passage en Californie reste dans une triste continuité. Seulement 8 points de moyenne et 6 rebonds, mais surtout un manque d’impact sur le terrain criant pour un joueur de son registre. Pas intimidateur, pas impliqué, le pivot incarne volontiers ce manque d’identité et de volonté défensive. S’il offrait parfois quelques bonnes prestations offensives, ses performances défensives ont mis à mal la sérénité déjà fragile de Sacramento. Quand il était sur le parquet, pour 6 points marqués dans la peinture, Whiteside en encaissait 16, un différentiel assez parlant sur son implication. Ceci étant dit, personne ne décevra autant que Marvin Bagley III, toujours incapable de rencontrer les immenses attentes placées en lui en 2018.
Là où il est possible de se rassurer chez les Kings en revanche, c’est lorsque l’on évoque certaines individualités. À commencer par le petit prince de Sacto, De’Aaron Fox. Le jeune renard n’en finit plus de se bonifier avec l’âge, et si les Kings ont gardé le même bilan de victoires, Fox lui, a amélioré ses productions statistiques. Surtout, il s’est montré impérial dans les fins de matchs, ce qui n’est pas donné lorsque votre équipe peine à réaliser le moindre stop de l’autre côté du terrain.
La saison passée, Fox cumulait en moyenne 25.2 points, 3.5 rebonds et 7.2 passes à 47.7% de réussite au tir. Seul bémol, s’il en faut un : sa réussite à trois points encore très peu fiable pour être une menace offensive de tous les instants. Avec seulement 32.2% de réussite derrière l’arc, De’Aaron n’a malheureusement pas encore complété sa palette offensive, pourtant bien bien remplie.
Autre signe important de satisfaction : l’intégration on ne peut mieux réussie d’Haliburton en NBA. Deux fois Rookie du mois en Janvier et Février, Tyrese compilait de bonnes statistiques : 13 points, 3 rebonds, et 5.3 passes, le tout à 47.2% de réussite au tir et 40.9% à trois points. Sa production, en plus de garantir de bonnes bases pour le présent, promet également de belles perspectives pour l’avenir. Son statut de deuxième passeur le plus prolifique derrière Fox, mais également de sniper avec le meilleur pourcentage à 3pts de son équipe, offre de nouvelles possibilités pour Luke Walton. En associant Fox et Haliburton, Sacto pourrait avoir un back-court vraiment complet et compétitif. Ce qui permet une rotation à 3 joueurs intéressante avec Buddy Hield.
Ces quelques constatations nous mènent à un moment critique du calendrier : l’intersaison. Et avec, plusieurs sempiternelles questions des Kings : Dans une quête de stabilité, faut-il engager un 8ème coach en 10 ans ? Comment conserver certains joueurs importants, à l’image de Richaun Holmes ? Que faire à la draft, sur les ailes ? Ou encore, la franchise doit-elle continuer de croire en Buddy Hield ?
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Kyle Guy, Justin James, Chris Silva, Hassan Whiteside, Delon Wright
Ils ont rejoint l’équipe : Alex Len, Terence Davis, Davion Mitchell, Maurice Harkless, Neemias Queta, Tristan Thompson
Le roster à ce jour :
Meneurs : De’Aaron Fox, Davion Mitchell
Arrières : Terence Davis, Tyrese Haliburton, Buddy Hield, Jahmi’us Ramsey
Ailiers : Maurice Harkless, Louis King, Robert Woodard II
Ailiers-forts : Marvin Bagley III, Harrison Barnes, Chimezie Metu
Pivots : Richaun Holmes, Damian Jones, Alex Len, Neemias Queta, Tristan Thompson
Les tendances de l’été
Les Kings ont abordé l’été dans une certaine morosité. L’équipe n’a encore pas accompli le bond vers les Playoffs qu’elle espère depuis 3 saisons. Et quitte à ne pas se qualifier, elle n’a pas effectué de bond comptable en termes de victoires pour au moins trouver un élan pour la saison prochaine. La nouvelle ne serait pas si contrariante si la franchise avait eu un espoir de drastiquement s’améliorer durant l’été. Or, bien loin de ce type de planification, les Kings devaient déjà s’attacher à limiter la casse puisqu’il s’agissait plutôt de conserver les bons éléments plutôt que d’en ajouter.
Avant ça, toutefois, arrive la draft. Comme les saisons précédentes, les Kings étaient en position d’ajouter un talent intéressant. Détenteurs du 9eme pick, la franchise avait l’occasion de choisir le meilleur talent disponible ou de compléter un manque potentiel de son roster. Avec ce choix, Sacramento va de fait opter pour Davion Mitchell. Une décision qui a généré du débat quant à la direction de l’équipe. Avec la présence de De’Aaron Fox et Tyrese Haliburton, les Kings possèdent deux joueurs capables de tenir la mène. Et même s’ils peuvent être décalés à l’arrière voire à l’aile pour le sophomore, la décision de prendre Mitchell ne paraît pas la plus urgente en termes de complément d’effectif. Toutefois, étant déjà âgé de 23 ans, le meneur n’est donc pas le potentiel le plus excitant encore disponible au moment de ce pick. On peut arguer que la franchise cherchait du NBA Ready. Peut être. Quoi qu’il en soit, qui est ce joueur ?
Ce n’est pas se tromper que de dire que Mitchell est paré pour la NBA. Malgré une taille modeste pour le format NBA (1m83), le meneur est déjà aguerri. Bon défenseur doté d’appuis très vifs, il représente par cette qualité un pied de nez aux mauvaises habitudes de l’équipe. S’il ne peut, lui meneur-rookie, redresser la barre des Kings, il peut apporter une énergie et des qualités cruellement absente dans l’ADN de l’équipe (malgré plusieurs éléments solides dans ce domaine). Possédant un premier pas incisif, un shoot fiable et la faculté à scorer par du pull-up, il représente théoriquement un apport immédiat pour une équipe. Si tout n’est pas parfait au niveau du shoot, il peut rapidement devenir un back-up de qualité aux côtés de Tyrese Haliburton ou de Buddy Hield. Probablement séduit par leur réussite à la draft en sélectionnant Haliburton, les Kings ont décidé de réitérer, dans un registre de poche.
Avec leur 2eme choix, la franchise se dirige vers un intérieur cette fois : Neemias Queta. D’origine portugaise, le joueur s’est illustré en université par sa protection du cercle. Avec ses 2m13 et ses 2m26 d’envergure, il n’est pas sans rappeler Hassan Whiteside qui vient de prendre la porte. Gros potentiel physique, capable aussi bien de changer la trajectoire des attaquants que de gober du rebond, il n’en demeure pas moins un test qui a plusieurs raisons d’échouer. Si son potentiel offensif reste à déterminer, il ne fait rien à un niveau élite, il n’est surtout pas le prototype du pivot moderne tant recherché : à savoir un défenseur polyvalent capable de switcher, ou un intérieur couteau-suisse capable de faire un peu de tout offensivement. Néanmoins, s’il réussit à se développer tranquillement, il pourrait toujours faire dans un futur plus ou moins proche, un back-up honnête.
Sur le marché des agents libres, les Kings ont connu quelques pertes. Kyle Guy, joueur apprécié du public a fait ses valises, mais surtout, Delon Wright, arrivé de Detroit dans l’échange de Cory Joseph et qui avait montré de belles choses à la mène. Si le départ d’Hassan Whiteside était déjà acté, il fallait en revanche trouver une solution sur le poste 5 : conserver Richaun Holmes annoncé comme très gourmand, ou trouver une alternative. Finalement, la franchise fait les deux. D’abord, elle prolonge Holmes, ensuite, elle va chercher Tristan Thompson. L’ancien Cavaliers et Celtics devenu un pivot sous-taillé n’en reste pas moins un rebondeur compétent et une option correcte sur le poste 5, en remplaçant. Deux autres intérieurs sont finalement arrivés : Damian Jones et Alex Len.
Les Kings ont blindé leur raquette et chercheront sûrement la rotation la plus efficace pour limiter la casse défensivement. Pas une mince affaire avec un effectif quasiment identique et un coaching staff toujours en place autour de Luke Walton.
Enfin pour ne pas trop dégarnir les ailes et compenser les départs, ils se sont tournés vers Terence Davis, arrière polyvalent mais qui sera surtout utilitaire, tandis que Maurice Harkless débarque pour contribuer défensivement et planter quelques tirs. Pas de quoi révolutionner l’équipe là non plus.
Focus sur la saison 2021-22 des Kings
Les Sacramento Kings vont aborder cette nouvelle saison dans une position délicate. Réussir à faire du neuf avec de l’existant. Quels seront les principaux enjeux dans cette optique ?
La défense peut-elle atteindre des niveaux acceptables ?
Certaines équipes, à l’instar d’un autre concurrent de l’Ouest, réussissent à accrocher le wagon des Playoffs malgré une défense désastreuse. Les Kings ne possèdent pas une attaque suffisamment dominante pour se permettre de réussir leur saison régulière sans faire les efforts de l’autre côté du terrain. Comme évoqué durant l’introduction, Sacramento fut la passoire de la NBA l’an passé, ne trouvant toujours pas une identité défensive, ni l’énergie pour produire un mur efficace plus que sur une poignée de rencontres consécutives.
Pourtant, le roster n’est pas exempt de joueurs capables en défense. Fox, Haliburton, Barnes sont par exemple aptes à tenir leur vis-à-vis. Hield fut un temps un défenseur connu comme tout à fait capable et si Richaun Holmes n’est pas un intimidateur, il n’en reste pas moins un joueur qui fonctionne à l’énergie et cherche à contribuer. Toutefois, l’art de construire une défense est de cumuler les bons profils, mais aussi de transmettre cette envie à toute l’équipe, afin que les meilleurs compensent ceux qui n’ont pas les moyens d’être des positifs en défense.
Pour cela, il faut donc des repères, et en cela, la mandat de Luke Walton est un véritable échec. L’équipe n’a toujours pas su trouver sa défense. Pourtant, il ne faudrait pas des progrès sensationnels pour permettre aux Kings de ne plus posséder un des pires différentiels entre attaque et défense de la ligue. Si la ligue tournait dans les mêmes eaux que cette saison, il suffirait de passer de 30eme à 21eme défense pour avoir un bilan à peu près équilibré entre points marqués et points encaissés.
Toutefois, comme susmentionné, avec très peu de changements d’ampleur dans l’effectif, des arrivants comme Davis et Harkless sur les lignes extérieures qui n’apportent pas de réelles garanties, difficile de savoir si l’équipe peut réellement changer. Le principal atout de ces arrivants, auquel on peut ajouter Tristan Thompson, c’est que ce sont des vétérans qui ont tourné dans le circuit NBA, mais vont devoir cravacher pour y perdurer. Peut-être contribueront ils à un sursaut de volonté en raison de leur agenda personnel.
Existe-t-il des joueurs capables de franchir un cap ?
Les Kings n’ont pas ajouté de talent majeur. Progresser passe donc inévitablement par l’interne. Mais existe-t-il un joueur en position de vraiment faire un bond dans l’organigramme ?
Le fait est que De’Aaron Fox ressemble déjà un All-Star en puissance, et s’il peut ajouter de nouvelles armes à son éventail, il ne semble pas évident qu’il réalise une progression si importante que cela changera le cours de l’histoire pour son équipe. Dans le même temps, Harrison Barnes, Richaun Holmes ou Buddy Hield sont autant de joueurs arrivés à maturité. Dès lors, si rien n’omet la possibilité d’une saison pleinement réussie – après tout, Barnes comme Hield sont des joueurs dont on a toujours attendu plus – la probabilité d’un tel scénario n’est pas le plus élevé.
De fait, les options se réduisent. Tyrese Haliburton, avec son QI Basket élevé, la polyvalence qu’il a démontré en saison rookie entre gestion, shooting et défense pourrait, maintenant qu’il est acclimaté au jeu NBA, être cet élément qui passe un cap et permet aux siens de vraiment franchir un palier. Nonobstant déjà très abouti en année 1, il n’est pas évident qu’Haliburton explose dès son année 2. Le joueur a en effet paru très à l’aise dans le jeu de la grande ligue, lisant sans difficulté ce qui se passe sur un terrain. On ne peut donc pas attendre de lui que le jeu se ralentisse au point qu’il franchisse un cap à coup sûr. Prendre plus de poids passera par l’amélioration de ses skills et de ses responsabilités. Reste à voir si les choses se passeront aussi vite que cela.
En revanche, si un joueur représente un espoir en la matière, c’est Marvin Bagley. Bien moins abouti qu’Haliburton, le 2eme choix de la Draft 2018 possède toutefois un potentiel indéniable. Le soucis, c’est que les blessures ne l’ont pas laissé tranquille depuis sa sélection par Sacramento, que sa défense est abyssale et sa compréhension du jeu très partielle. Capable de scorer, de dominer au rebond, s’il réussissait à se tenir éloigné des blessures et devenir plus consistant, il pourrait rendre de fiers services à ses coéquipiers. D’autant que du renfort dans la raquette serait un véritable game changer pour les Kings qui se sont souvent fait marcher dessus par les intérieurs adverses.
Si Bagley prend suffisamment de stature pour contribuer défensivement, ou à défaut, apporter une arme supplémentaire en attaque – alors les Kings en bénéficieraient grandement. Ainsi, bien qu’il ne représente pas une valeur sûre pour Sacramento qui a certainement songé à l’échanger, l’espoir de le voir rencontrer son potentiel doit rester un fantasme plutôt intriguant. Et des qualités, l’ailier fort en a.
Stabilité ou… ?
On sait que certains joueurs pourraient faire leur valise. Buddy Hield, Marving Bagley sont par exemple 2 joueurs qui pourraient être appelés dans le cadre d’un ou plusieurs échanges. Le premier a un profil intéressant qui pourrait certainement être mieux exploité dans un effectif bien structuré, tandis que le second arrive en fin de contrat rookie et représente une déception. En prime, ce dernier possédant un entourage douteux, la franchise pourrait faire le choix de couper les ponts pour éviter de perpétuer une expérience peu fructueuse.
Mais si une question paraît encore plus critique : celle du coaching. Luke Walton a bénéficié d’une mansuétude plutôt notable compte tenu de l’historique récente de Sacramento avec ses coachs et de ses résultats. N’hésitant pas à faire sauter les coachs, même quand du positif semblait émaner du vestiaire ou des résultats (on pense particulièrement à Mike Malone ou Dave Joërger), Walton et son bilan peu reluisant est lui présent depuis 2019. Pas énorme à l’échelle d’une carrière, mais notable à celle des Kings.
Toutefois, si l’équipe continuait à afficher un bilan largement négatif, un fond de jeu toujours aussi pauvre et une identité, finalement bien moins claire que sous Joërger, alors il est possible que Monte McNair déclenche le siège éjectable pour tenter une nouvelle expérience. Un mal pour un bien ? Rien d’impossible, en effet.
Quels objectifs ?
Une fois de plus, l’objectif des Sacramento Kings sera de conserver un objectif toute la saison. Si rien ne laisse supposer qu’ils seront suffisamment forts pour se faire un chemin dans une conférence Ouest qui continue de produire des équipes effrayantes, toujours est-il que ce groupe souhaite enfin atteindre ce premier palier : les Playoffs.
Puisqu’espérer sécuriser un spot paraît illusoire, on imagine que c’est plutôt du côté du Play-in que Sacramento peut trouver son salut. Pour cela, il faudra néanmoins réussir l’intégration des nouvelles rotations débarquées durant l’été. Et puisque le casting ne fut pas 5 étoiles, il conviendra de trouver les bonnes rotations pour équilibrer tout ça. En ligne de mire évidemment, des progrès défensifs – comme rabâché durant cette preview.
Du côté des individualités, on imagine que plusieurs joueurs représenteront des éléments à suivre. Si le rookie Davion Mitchell devra vaincre un certain scepticisme autour de sa sélection en 9 – c’est plutôt vers des joueurs implantés que les principales attentes seront visibles.
Tout d’abord, il y aura Fox. On imagine que les fans comme la franchise aimeraient voir le joueur intronisé dans l’élite de la NBA avec une sélection au All-Star Game – voire qui sait, dans les All-NBA Teams. Ensuite, il y a Marvin Bagley. Si beaucoup se sont résolus à abandonner, le joueur qui entrera dans sa 4eme année n’a, après tout, que 22 ans, et on imagine que les dirigeants qui ont laissé passer de véritables superstar lors de ce choix, aimeraient voir en lui au moins un intérieur solide.
L’avis éclairé de @SacramentoFR
Quel bilan tirez-vous de l’intersaison ?
@SacramentoFR : Notre nom est sorti dans tous les dossiers de l’été : Porzingis, Siakam et Simmons et cependant rien n’a bougé donc l’intersaison est dans la continuité de la saison dernière. Grosse satisfaction au niveau de la prolongation de Holmes et des soldats du banc que sont Davis & Harkless. On rajoute à ça Tristan Thompson & Alex Len pour apporter de la viande dans la raquette et la draft de Davion Mitchell qui a déjà montré tout l’étendu de son talent (défensif) et nous revoilà dans la lutte aux play-offs/in.
Quelle est la principale source de progression à l’heure actuelle, à Sacto, selon vous ?
LA (non) DÉFENSE !!
@SacramentoFR : Pire défense de la ligue la saison passée et l’une des plus mauvaises de l’histoire, on ne pourra pas faire pire… sur le papier, nous avons les joueurs pour et on compte beaucoup sur la légende Doug Christie qui intègre le staff pour l’aspect défense que l’on a déjà pu voir lors de la Summer League et notamment en finale où nous avons totalement étouffé les Celtics qui étaient annoncés grand favori.
Quel objectif pour cette nouvelle saison ?
@SacramentoFR : L’objectif est le même depuis 15 ans : Retrouver les playoffs ! Mais aux Kings, on ne fait pas comme tout le monde, et les objectifs peuvent changer toutes les deux semaines selon les résultats. La saison dernière, Vivek Ranadivé a fait danser Monte McNair en lui changeant le cap plusieurs fois dans la saison entre tanking et push pour les playoffs. Perso, si on voit les jeunes progresser, ça nous conviendra parce que c’est pas avec cet effectif là que nous pourrons viser les playoffs.