Voici donc un épineux sujet. Actuellement sur le parquet des finales NBA face aux Suns de Phoenix, Giannis Antetokounmpo est la meilleure cartouche des Bucks pour ramener la coupe dans le Wisconsin pour la première fois depuis 1971. Le Grec, drafté en 2013 et qui joue donc sa 8e saison dans la Grande Ligue, est aujourd’hui une véritable superstar. Ce n’est d’ailleurs pas nouveau, puisqu’il semble posséder ce statut depuis désormais 4 saisons, a minima.
Et pourtant, malgré son palmarès individuel XXL et ses statistiques hallucinantes, Antetokounmpo est encore bien souvent considéré comme un “anti-basketteur”. Ce sentiment se retrouve d’ailleurs des deux côtés de l’Atlantique. S’il est vrai que son profil (d)étonne dans une NBA actuelle qui s’est déportée sur les lignes arrières et qui demande à n’importe quel joueur de savoir tirer de 8 mètres, il pâtit injustement – selon nous – de nos standards contemporains. En effet, les motifs avancés perdent indubitablement de leur force.
Rentre dans le cercle
Comment ne pas commencer notre développement par la bisbille qui avait opposée l’intérieur Grec à James Harden, il y a désormais un an et demi ? Rappelez-vous ; Antetokounmpo, alors capitaine de son équipe au All-star game, décida de sélectionner Kemba Walker avant la plus belle barbe de la Ligue, énonçant qu’il “avait besoin de quelqu’un qui fait des passes”. Il est vrai que le début de saison 2019-20 d’Harden ne ressemblait à rien de connu : 37% de taux d’usage dans une équipe qui possédait aussi Russell Westbrook, 35 points de moyenne (23 tirs / soir)… mais également 35% de taux de passe décisive. En guise d’indice, notez qu’ils ne sont pas 10 au cours d’une saison à afficher un tel taux d’AST %.
C’est la première preuve de ce que l’on souhaite démontrer aujourd’hui : le joueur NBA qui sort du carcan “habituel” de la Ligue est automatiquement catégorisé dans des cases qui ne lui sont pourtant pas forcément adaptées. Si le jeu déployé par James Harden, tout fait d’isolations, peut aux premiers abords donner l’impression d’un joueur individualiste qui ignore ses coéquipiers, les chiffres sont là pour démontrer le contraire.
C’est dire si, énoncée sur le ton de l’humour, la pique du Grec couvait certainement autre chose de plus personnel. Harden l’avait bien compris, et n’a pas tardé à sortir l’artillerie lourde :
“J’aurais aimé mesurer 2m13, courir et simplement dunker. Cela ne demande pas du tout de skills. J’ai appris comment jouer au basketball et à développer mes aptitudes techniques”.
Le sous-entendu n’est même pas subtil. Il est simplement l’expression de ce que de nombreux observateurs se contentent de penser ; Giannis Antetokounmpo domine certes, mais il ne faut pas lui donner trop de crédit. S’il domine, c’est surtout parce qu’il est grand, puissant, qu’il court vite et qu’il dunk. Or, ce n’est pas la manière noble pour écraser la concurrence. Que dis-je ! Aujourd’hui, ce n’est tout bonnement pas la bonne manière de faire.
C’est qu’en NBA comme ailleurs, les cadres ont la tête dure. L’actuel est défini depuis pas loin de 10 ans et s’articule autour de ce qui peut être considéré comme le geste le plus fondamental du basketball : le tir. Lointain, de préférence. Avec une locomotive nommée “Stephen Curry”, le tir est (re ?)devenu central dans le jeu du basketball américain. Les chiffres ci-dessous tendent à le démontrer sans équivoque :
Le modèle “Curry-esque” a été maintes et maintes fois recopié et, aujourd’hui, tout le monde ou presque s’adonne joyeusement au tir à trois-points. On constate d’ailleurs l’importance grandissante du pull-up dans la Grande Ligue actuelle. Cela se retrouve au sein de la nouvelle génération (Trae Young, Luka Doncic, Devin Booker et tant d’autres), mais pas que. On s’aperçoit que LeBron James, par exemple, tente de plus en plus de tirs primés (22,4 % en carrière, mais 34,6 % en 2020-21, par exemple). De la même manière, Harden, Lillard, Tatum, Mitchell et autre Durant brillent par leur jeu à longue distance. Le constat ne concerne d’ailleurs plus que les extérieurs. Combien de fois avons-nous répété que Joël Embiid serait bien plus efficient s’il cessait de vivre derrière l’arc ? De la même manière, Nikola Jokic, MVP 2021, a tenté autant de paniers lointains en moyenne qu’Allen Iverson au cours de sa carrière (3,6 / match). Avec précision, d’ailleurs (38,8 %).
En somme, il existe un certain consensus que l’on retrouve à la fois sur le parquet et dans les esprits, selon lequel un joueur, aujourd’hui, ne peut atteindre le niveau de superstar qu’en développant une certaine forme de shoot.
Certes, le constat n’est pas immuable. En guise de contre exemple, nous pouvons citer le cas d’Anthony Davis, dont 90,8 % des tirs pris depuis le début de sa carrière l’étaient à l’intérieur de l’arc. La comparaison Davis – Antetokounmpo n’est cependant pas idéale, et cela pour plusieurs raisons. Il semblerait tout d’abord que l’intérieur des Lakers possède une palette technique plus développée que celle du Grec. De surcroît, Davis s’attire moins les foudres de ses pairs et des observateurs pour la simple et bonne raison que son palmarès individuel est inexistant (si l’on excepte son titre de MVP du All-star game 2017). Or, il est bien plus aisé de taper sur le joueur qui récolte les lauriers. Enfin, sans que cela soit véritablement possible d’en quantifier l’impact, n’oublions pas que les jugements sont très souvent plus durs vis-à-vis des européens qui réussissent aux USA.
Encore une fois, ce constat n’est pas une vérité absolue. Mais, à notre sens, il n’en demeure pas moins véridique.
Venons-en, plus en détail, à notre sujet du jour : Giannis Antetokounmpo. Monstre physique aux dimensions plus qu’idéales (2m11, 110 kilos et très certainement 2% de masse graisseuse), il est vrai que l’enfant d’Athènes ne possède pas un arsenal technique très développé. Attention toutefois de ne pas tomber dans le cliché du “va tout droit et dunk” sous-entendu par James Harden ; plus les années passent, plus Giannis étend ses capacités, en témoigne, par exemple, le bout de fadeaway qu’il a développé ces derniers temps. Il n’est toutefois peut-être pas erroné de dire qu’Antetokounmpo s’appuie énormément sur ses capacités physiques pour briller. Ce n’est pourtant pas un gros mot.
Cela passerait encore si le bonhomme n’avait pas un palmarès long comme ses bras : 2 titres de MVP, 1 titre de défenseur de l’année, 1 titre de meilleur progression de l’année, 1 titre de MVP du All-star game pour 5 présences à ce dernier, et autant dans les All-NBA team. Il est ainsi l’unique MIP à avoir poursuivi sa progression jusqu’au trophée de MVP. Dans la Grande Ligue actuelle, seul LeBron James a d’ailleurs plus de trophée de meilleur joueur de l’année que lui (Stephen Curry étant également double MVP). En effet, Harden, Westbrook, Durant, Rose ou Jokic, les autres MVP qui peuplent encore la Ligue, n’ont jamais su soulever le trophée une seconde fois. Enfin, Antetokounmpo n’est que le 3e joueur de l’Histoire à avoir remporté au cours de sa carrière les titres de meilleur joueur et de meilleur défenseur, après Jordan et Olajuwon.
Il nous semble que tout cela agace. On frôlerait même l’injustice ! Comment un joueur qui est incapable de constituer une véritable menace pour l’adversaire s’il se situe à plus de 3 mètres du panier a-t-il pu remporter tous ces trophées, aux dépens de joueurs pourtant plus complets que lui ?
Il est indubitable qu’Antetokounmpo n’entre pas dans le moule du “joueur type” actuel. S’il tente de développer un tir à trois-points (3,6 tentatives / match), il ne parvient pourtant pas à le rendre fiable (30,3 % de réussite). De la même manière, il possède de grosses lacunes sur la ligne des lancers-francs, mises en exergue par ces playoffs 2021, où on le vît parfois prendre bien plus que les 10 secondes autorisées pour tirer (57,1 % de réussite sur 9,3 tentatives / match). Enfin, il a montré des limites en playoffs et n’est pas la première option des siens lorsque le match se resserre.
En somme, Antetokounmpo n’est pas un joueur actuel. Au contraire, il semble être l’archétype du joueur qu’on aurait adoré il y a 30 ans.
Force est donc de constater qu’il est possible de dominer de bien des manières en NBA. Curry a bâti sa carrière sur son tir. LeBron James est une bête d’une complétude jamais observée. Nikola Jokic est en train de révolutionner son poste de jeu, tandis que James Harden est un attaquant hors norme. Antetokounmpo, lui, est tout bonnement un athlète extraordinaire, doté d’un mental solide et d’un sens du jeu aiguisé. Et on ne voit pas pourquoi, en cela, il faudrait lui octroyer moins de crédit qu’aux autres.
Alors certes, son jeu est certainement moins flashy que celui d’autres stars. Plus commun, pourrions-nous dire. Les faits sont cependant là ; à cheval sur les 3 dernières saisons, le Grec affiche 28,4 points, 12,4 rebonds, 5,8 passes décisives, 1 interception et 1,3 contre de moyenne. C’est mieux que quiconque sur la période, ou presque. Dès lors, à l’instar du débat autour du bon et du mauvais chasseur, nous sommes en mesure d’affirmer qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de dominer en NBA. Il y a autant de façons que de joueurs. De surcroît, si l’on prend du recul, la manière ne compte pas véritablement ; c’est le résultat qui importe.
Dès lors, on comprend mal le tribunal populaire qui s’insurge dès que l’on met en avant les performances d’Antetokounmpo. On le comprend d’autant moins que son profil est infiniment… américain. On ne résiste pas à l’envie de rappeler que de l’autre côté de l’Océan, les jeunes basketteurs sculptent d’abord un corps avant de développer leurs fondamentaux, n’en déplaise à James Harden. Le schéma inverse est profondément européen, et Dirk Nowitzki, Nikola Jokic ou Luka Doncic ont démontré et démontrent qu’il est possible de dominer sans pour autant posséder un physique musclé et bondissant. Larry Bird également, certes, mais l’oiseau nageait à contre-courant dans le modèle américain classique, qui n’a guère véritablement évoluer depuis d’ailleurs.
Les performances de Giannis méritent d’ailleurs que l’on parle d’elles. Par exemple, le Grec est récemment devenu le second joueur de l’Histoire à réaliser deux rencontres successives avec 40 points et 10 rebonds en finale NBA (42 / 12 à 68,2% au tir lors du game 2 et 41 / 13 à 60,9 % au tir lors du game 3). Son unique prédécesseur ? Shaquille O’Neal, un joueur globalement apprécié qui a plus bâti son immense carrière sur ses capacités physiques que sur ses skills techniques. Vous voyez où nous voulons en venir ?
En effet, si le physique des deux joueurs ne peut pas vraiment être comparé (2m16 et 147 kilos pour le Shaq) et qu’Antetokounmpo est bien plus investi dans le jeu de son équipe que ne l’était O’Neal à son époque, on peut retrouver des similitudes dans les atouts mis en avant pour surpasser la concurrence : un jeu proche du panier, un physique supérieur, des indéniables qualités de finition au cercle. Nous pouvons également opérer une analogie sur les faiblesses des deux hommes : pas de tir, difficultés aux lancers-francs, nécessité d’être suppléé par un autre joueur pour les moments tendus d’un match (Kobe Bryant pour l’un, Khris Middleton pour l’autre). Et si Shaq avait une dimension de domination bien supérieure à celle d’Antetokounmpo, on constate que personne ne vient aujourd’hui remettre en cause ses qualités.
C’est qu’il a eu la bonne idée de naître 22 ans avant le Grec et qu’à son entrée en NBA en 1992, le jeu déployé dans la Grande Ligue était encore tourné vers les intérieurs dominants (Olajuwon, Robinson, Ewing, Malone, Mourning…). En somme, à l’inverse d’Antetokounmpo, O’Neal s’inscrivait totalement dans les codes de son époque et s’évitait ainsi toute forme de critiques sur ses qualités intrinsèques.
L’époque était d’ailleurs certainement moins exigeante avec ses joueurs. Les intérieurs évoluaient proches du cercle, tandis que les extérieurs étaient ceux qui devaient savoir shooter. On ne demandait pas à un bonhomme de 2m15 d’augmenter le spacing de son équipe. Au lieu d’inscrire un joueur dans une “utilité collective”, c’est-à-dire de lui demander de faire des choses qu’il ne maîtrise pas forcément pour le bien du jeu de l’équipe, on avait plutôt tendance à articuler l’équipe autour des qualités de sa superstar. Par conséquent, personne ne demandait à O’Neal de tirer à trois-points. À Orlando, c’était plutôt le rôle de Penny Hardaway, Nick Anderson et Dennis Scott… respectivement meneur, arrière et ailier.
Sans porter le débat jusque-là, l’une des raisons qui nous poussent aujourd’hui à demander à tout le monde de shooter se retrouve peut-être dans l’uniformisation des postes. On sait que le poste 4, s’il existe encore, a subi de profondes transformations. De même, dans une disposition small-ball, le poste de pivot devient hybride. Or, si les postes n’ont plus véritablement de sens ou de qualités propres, il paraît logique que l’on demande aux joueurs de développer le champ de leurs compétences. Quant à savoir s’il s’agit d’une bonne chose ou non, nous n’aurons pas le courage de nous prononcer aujourd’hui.
En conclusion de cette partie, cet axe de critiques du jeu d’Antetokounmpo nous paraît fondé sur une immense base de mauvaise foi. Le second volet d’arguments étant plus pertinent, semble-t-il. Toutefois, le Grec s’est employé pour le balayer en cet été 2021.
Une superstar gagne forcément
Cela, on peut potentiellement l’entendre. Si la NBA, comme le reste d’ailleurs, n’a pas à être totalement manichéenne, il est naturel de sous-évaluer le joueur qui ne parvient pas à mener son équipe dans les hautes sphères des playoffs. Notez bien que c’est le terme “naturel” qui a été employé, et non pas celui de “logique”.
Ainsi, avant cette saison 2020-21, Antetokounmpo n’avait jamais fait mieux qu’une finale de conférence (2019). Une finale de conférence parfois utilisée comme un argument contre son “palmarès” collectif, puisque les Bucks étaient à 2 doigts de mener 3-0 contre les Raptors, avant de, finalement, perdre 4 rencontres consécutives. Au-delà de cette épopée 2019, on se souvient avec acuité de l’élimination en demi-finale l’an passé, face à un Heat qui a su faire déjouer Antetokounmpo en formant un mur devant le panier. Sinon, 4 défaites au premier tour à se mettre sous la dent.
Plusieurs joueurs surent mener leur équipe très loin en playoffs dans la grande ligue. James, Curry, Lillard, Durant, Butler, Leonard, pour ne citer qu’eux. N’oublions pas cependant que Michael Jordan a attendu 7 ans avant de disputer sa première finale NBA. En cela, sans évidemment comparer les deux joueurs, Antetokounmpo est dans les temps de passage. De la même manière, rappelons que James Harden n’a jamais fait mieux qu’une finale de conférence en tant que franchise player. Certes, la tâche du barbu était certainement plus complexe, puisqu’il évoluait jusqu’alors à l’ouest du pays. Néanmoins, on peut aussi arguer le fait qu’il était mieux entouré que ne l’a jamais été Giannis, avec Paul, Capella ou PJ Tucker.
Rares sont les éléments qui sont immuables en NBA. Or, s’il y a une vérité qui a la dent dure depuis 50 ans, c’est que personne n’a été capable de remporter un titre tout seul. En cela, le fait de tenir compte du palmarès collectif d’un joueur dans sa legacy a quelque chose de dérangeant. Certes, comme on l’a dit, on n’attend d’une superstar la faculté d’emmener ses coéquipiers jusqu’au titre. Mais justement, il faut tenir compte de son entourage. Et si le jeu, l’âge ou (certainement plus encore) la personnalité de la superstar peuvent influencer la construction d’un roster, ce job appartient encore aux têtes pensantes des équipes. Or, même LeBron James n’est pas parvenu à remporter le titre sans un véritable supporting cast pour le soutenir (Wade, Bosh, Allen, Irving, Love, Davis…). L’on peut donc se demander si le principal obstacle qui se dressait entre Antetokounmpo et les Bucks et le trophée Larry O’Brien n’est pas tout bonnement le roster de Milwaukee.
Les doutes existent toujours, et ne seront pas tous balayés par cette campagne de playoffs 2021. Certes, Milwaukee est en finale NBA. Cela est d’abord lié au fait que (comme par hasard) le front-office a su attirer quelques joueurs d’un talent supérieur, comme Jrue Holiday ou PJ Tucker, pour entourer sa superstar Grecque. C’est aussi certainement lié au fait que les Nets, immenses favoris de la conférence est, furent plombés par les blessures de l’ensemble de leurs cadres. Le contexte si spécifique de cette saison a évidemment joué. Il n’en demeure pas moins, encore une fois, que le résultat est le suivant : Antetokounmpo est en finale NBA.
Il y brille d’ailleurs particulièrement : 29,2 points, 12,9 rebonds, 5 passes décisives à 56,2 % au tir. Le tout en ayant raté 2,5 rencontres en raison d’une hyperextension d’un genou lors du game 4 des finales de conférence contre les Hawks. Le tout, surtout, en faisant son retour dès la première rencontre des finales NBA alors qu’on l’annonçait out jusqu’à la mi-série.
Pour l’heure, nul ne sait s’il soulèvera le premier titre NBA de sa carrière dans une grosse semaine. En revanche, il n’y a pas de doute sur l’identité du meilleur joueur de ces finales pour l’heure, tant Antetokounmpo domine son sujet : 32,3 points, 14 rebonds, 62,5 % de réussite au tir. Pour y parvenir – et c’est à mettre, il nous semble, à son crédit – il se “contente” de faire ce qu’il sait faire de mieux. Il ne tente plus de démontrer au monde entier qu’il est capable de développer un tir à distance. En lieu et place, il matraque les Suns sous les cercles, faisant peu de cas de l’opposition que peut lui opposer Deandre Ayton. Cela est démontré par la shotchart de son game 3 (rappel : 41 points, 14/23 au tir, seulement 2 tirs primés tentés) :
Il devient donc malaisé d’axer ces critiques sur le Grec sur son incapacité à faire gagner les siens.
En définitive, sauf blessure, le MVP des finales est tout trouvé en cas de victoire de Milwaukee. Et, avec une bague et un trophée de MVP des finales en plus dans la besace, Antetokounmpo continuerait son inexorable avancée dans l’ensemble des classements All-time. Tout cela, certes, sans shoot et toujours sans entrer dans les carcans du basket moderne.
En somme, si ce scénario venait à se réaliser, il semblerait que le old school sera revenu à la mode bien plus vite qu’escompté en NBA.
Bel article, joli tribune pour la réhabilitation d’un joueur qui me semble assez méritant. Je suis revenu a la Nba après plusieurs décennies d’abandon. Suite au playoff 2020, j’étais sceptique sur le joueur… Le Heat avait bien bossé…avec une blessure qui est venu ne rien arranger.
Il a des défauts certes, mais il a déjà un niveau extraordinaire. Effectivement, je pense qu’il na pas le respect qu’il mérite… Rien que par rapport a l’an dernier, je vois bien qu’il travaille son tir extérieur, son lancer franc… C’est pas parfait mais il y travaille… Il tente et ne se decourage pas, cela montre un bel état d’esprit.
Il va continuer à progresser… Si tout se passe bien dans 3 ou 4 saisons il sera peut être inarrêtable et pourrait devenir indefendable. ( si l’envoyer au lancé ou le chasser a l’extérieur n’est plus une solution… On fait comment ??) … je le lui souhaite et le souhaite pour le meilleur du basket.