Ce matin, dire que les Sacramento Kings sont dans la course pour les Playoffs n’a plus rien d’une exagération. Après une belle série de victoires, les hommes de Luke Walton ont oublié un début de saison cahoteux et sont complètement revenus dans la course. Une surprise qu’on a du mal à croire au sortir d’un enchaînement de 8 défaites en 10 rencontres, sur lequel planaient les affres habituels de la franchise. Une défense catastrophique, des joueurs en mal d’inspiration, des rumeurs de problèmes internes, assez pour se dire que les habitudes n’avaient pas changé malgré le départ de Vlade Divac.
Pourtant, depuis maintenant 9 rencontres, Sacramento ne fait plus rire personne. Et pour cause, alors que plusieurs joueurs ont élevé leur niveau de jeu, de nombreux indicateurs ont radicalement évolué. Mais qu’est-ce qui a changé, exactement ?
Une défense, enfin ?
Si vous regardez les chiffres de la saison des Kings, sans compartimenter cette dernière en 2 temps, une chose saute aux yeux : ils affichent le 30eme defensive rating de la NBA. Avec 117,7 points encaissés pour 100 possessions, il va sans dire que l’équipe est honteuse. D’une part parce que les chiffres sont atroces, mais surtout parce qu’ils n’ont pas l’excuse d’autres équipes : ne pas avoir de personnel capable de défendre correctement. Alors que les anciennes moutures de Sacramento auraient pu utiliser les excuses d’avoir un effectif trop jeune, de manquer d’intérieurs pour construire le socle de leur défense ou d’un ou plusieurs ailiers capable de défendre sur plusieurs positions, rien n’est vrai cette saison.
L’équipe accumule de l’expérience, elle possède cet ailier capable de défendre les stars adverses en la personne d’Harrison Barnes, Marvin Bagley n’est pas blessé, Richaun Holmes est toujours là et tout Hassan Whiteside qu’il est, il reste une force de dissuasion majeure s’il est bien utilisé. En prime, il faut ajouter les qualités physiques du trio Fox, Hield, Haliburton qui peut donner de bonnes minutes de ce côté du terrain. Bref, rien qui ne justifie de se retrouver dans un tel marasme. Il y a toutefois une bonne nouvelle : depuis bientôt 10 matchs, les choses ont changé.
Mais à quel point ? Depuis leur défaite sur le fil face aux Pelicans, l’ensemble de l’équipe a montré une volonté affirmée : celle de se battre. Et s’il est encore difficile de définir les consignes défensives de Walton et son staff, les joueurs font les efforts nécessaire pour tenir sur l’homme, contester et proposer un second rideau agressif.
Depuis le 18 janvier, ils possèdent :
- la 11è défense dans la raquette (% autorisé),
- la meilleure défense de la ligue à mi-distance (% autorisé),
- la 8è défense sur les tirs longues distances (% autorisé),
- le plus faible eFG% autorisé de la ligue.
Si les Kings sont meilleurs, c’est évidemment une volonté collective. Visiblement lassés de servir de punching-ball aux équipes adverses, ces derniers ont haussé le ton. Mais si c’est possible, c’est aussi grâce aux facultés défensives présentes dans le roster.
Pour construire leur défense, les Kings peuvent désormais compter sur le tandem Fox-Haliburton. Tandis que le premier est très vif, rapide latéralement et capable de surgir en défense sur des passes malavisées, le second est très long, très intelligent dans ses placements et peut lui aussi couper les lignes de passe grâce à ses longs bras et une détente impressionnante.
Ici, une séquence défensive intéressante. Intéressante car Fox va réussir à contester tous les déplacements de Lou Williams sans jamais perdre son équilibre, joueur très doué pour créer le contact et récupérer des fautes.
Ici, c’est la vitesse de lecture d’Haliburton qui est intéressante, ainsi que la ralenti sur la hauteur à laquelle il va monter pour chercher l’interception :
Si les Kings ne sont pas encore une excellente équipe défensive, ils peuvent se targuer d’avoir découvert des lineups qui fonctionnent de ce côté du terrain. Notamment lorsqu’il s’agit de clôturer les rencontres. A l’heure actuelle, ils ne survolent pas les matchs qu’ils remportent, mais sont suffisamment solides dans les fins de match pour enfin accrocher la décision. Et la principale raison à cela, c’est ce groupe de 5 joueurs : Fox – Haliburton – Hield – Barnes – Holmes. Depuis le début de saison, elle a été alignée 19 fois pour un Defensive rating de 100,8 et un net rating de +21,1.
Depuis le 18 janvier, ce groupe confirme son alchimie et ses progrès avec un Defensive rating de 98,8 et un net rating de +27. Grâce à la taille d’Haliburton, l’équipe peut se permettre de décaler 2 joueurs (Hield & Barnes) de leur poste naturel. S’offrant un groupe de 5 joueurs très mobiles et capables de switcher sans difficulté. Et si Holmes n’est pas un modèle de dissuasion, il couvre beaucoup de distance latéralement et peut se targuer d’une combattivité à toute épreuve. Mais la réussite de l’équipe s’explique également par un autre élément : Hassan Whiteside.
En effet, comme mentionné précédemment, les Kings ne manquent pas d’intérieurs. Si l’ex-pivot du Heat a souvent été critiqué pour sa mauvaise défense malgré ses qualités, c’est pour l’instant la meilleure version possible de ce dernier dont Sacramento bénéficie (tout du moins ces dernières semaines). Il apporte une taille et une faculté à protéger l’arceau que l’équipe n’avait pas jusqu’ici. De quoi rendre l’attaque de la raquette moins facile, notamment pour les bancs adverses, pas forcément habitués à affronter de longues minutes un tel potentiel physique.
Si l’on prend le match face aux Nuggets, la présence de deux pivots n’a pas permis d’arrêter Nikola Jokic : 50pts, 8rbds, 12asts (malgré de bonnes séquences défensives). Mais les 4 contres de Whiteside sont souvent venus stopper des paniers faciles et donner le ton pour les Kings. Exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=XBSS6IsMCNU
Ajouter à cela des joueurs capables de faire quelques bonnes séquences (Cory Joseph ou Glen Robinson III) et vous pouvez profiter de l’ensemble pour rehausser l’énergie collective en défense. Alors oui, sur l’ensemble de la saison, les Kings sont toujours la pire défense NBA. Mais s’ils maintiennent le cap, ils pourront remonter dans la hiérarchie assez rapidement. Et c’est une bonne nouvelle après plusieurs saisons à squatter les bas fonds sans véritable aspects sur lesquels commencer à construire une philosophie différente.
Le trident Fox – Hield – Haliburton
En signant Cory Joseph, les Kings pensaient trouver une solide rotation sur ses lignes arrières. Malheureusement, le meneur n’est pas au niveau escompté (et loin de là) par la franchise au moment de sa signature. Décevant, il fallait trouver de nouvelles solutions. Elle est finalement venue d’un rookie de 20 ans : Tyrese Haliburton. Parmi les jeunes les plus aboutis de sa cuvée, le meneur de jeu affiche déjà un profil très complet : créateur, scoreur capable dans la raquette (1,38 pts par tir tenté, exceptionnel), il est en prime déjà efficace de presque partout sur son jumpshot (mi-distance et longue distance). Sa contribution globale est énorme pour un joueur de première année. En effet, le meneur est déjà très efficace quand il s’agit de mettre la balle au fond (17% des meneurs les plus adroits), mais est aussi élite quand il s’agit de faire bouger la balle (AST% & AST/Usg). Il est donc l’un des joueurs faisant le plus de passe de la ligue, mais également celui qui en fait le plus par rapport au temps qu’il passe balle en main.
Or cette contribution ne permet pas juste de posséder une bonne rotation. Non. Cela permet à Luke Walton d’avoir la possibilité d’aligner 3 menaces offensives de choix, sans amputer la défense (au contraire, comme déjà vu). Il bénéficie donc quasiment de 2 menaces sur les lignes arrières, et ça, tout au long de la rencontre (les trous étant remplis par Cory Joseph).
A cette flexibilité nouvelle, offerte par le rookie, s’ajoute ce qui a “changé”. Et dans cette catégorie, l’évolution de De’Aaron Fox est notable, quoi qu’à nuancer. Si le meneur des Kings donne l’impression d’avoir franchi un énorme palier, c’est plutôt les victoires qui lui donnent une lumière nouvelle. Plus efficace au scoring ? Pas réellement. Ce qui se joue est plutôt une visibilité différente de ses exploits. Tout d’abord, il profite de la présence d’Haliburton qui gère très bien le jeu. Puis, il bénéficie de la volonté de Buddy Hield d’être plus qu’un simple shooteur. Il peut donc, grâce à un excellent porteur de balle (Haliburton) et à la volonté de Buddy Hield de faire plus que du catch&shoot à longue distance, jouer le finisseur de l’équipe. Or l’équipe étant meilleure en défense, la line-up le complétant mieux, on peut le voir briller dans money-time. Et ça, c’est bel et bien le principal changement.
Sur le papier, il n’a pas énormément augmenté son volume de tir : 17,3 tirs pris contre 16 l’an passé et 6,5 lancers francs provoqués contre 6,7 l’an passé. La différence est modique. Et pour cause, sa hausse d’efficacité est elle-même très relative. En effet, sur l’ensemble de la saison, Fox est même moins efficace que l’an dernier (55,9 d’eFG% contre 50 cette saison). En revanche, depuis le 18 janvier, ce dernier est revenu dans ses standards en réglant la mire de deux endroits : aux lancers francs et à 3 points. Et depuis, il peut vraiment mettre la main sur les rencontres et faire la différence dans le Clutch.
Car oui, si Fox est un joueur différent, c’est bien dans le quatrième quart temps et plus particulièrement dans les 5 dernières minutes, quand l’écart est de 5 points ou moins.
Quand il scorait en moyenne 3 points la saison dernière, il est passé à 5,7 depuis le 18 janvier. Agissant en véritable finisseur, il créé énormément pour lui-même et prouve qu’il a toute la panoplie attendue d’un leader offensif : attaque du panier, pull-up à mi-distance, step-back ou tirs à 3 points. Ses changements de vitesses étant très dur à tenir, il abuse facilement ses vis-à-vis. D’autant qu’il est aussi bien capable de fondre sur le panier en un éclair, que de s’arrêter à mi-chemin pour déclencher un tir. Et cette association de vitesse et de contrôle le rend particulièrement imprévisible.
Face à la défense en liquéfaction de Denver, tenir le meneur était juste impossible. Que ce soit en créant pour soi-même :
Ou en profitant d’une offrande d’Haliburton :
Mais même face à l’un des meilleurs défenseurs de la ligue (Kawhi Leonard), ses accélérations créent des failles immédiates :
Et puisque dans le même temps, Haliburton s’avère être un problème (parmi les meilleurs % au tir dans les 4eme QT de la ligue) et qu’Harrison Barnes et Budy Hield (dans une moindre mesure pour ce dernier) sont en formes, il est de plus en plus difficile de faire des choix lorsqu’il s’agit de défendre Fox. Ce trio est donc autant une force dans le fil de la rencontre, qu’il permet aux Kings de faire la décision dans les fin de matchs serrées (et elles le sont souvent ces derniers temps).
La transformation d’Harrison Barnes
Mais la réussite actuelle des Kings ne serait rien sans Harrison Barnes. Autrefois un rouage des Warriors, parti avec pour objectif un statut de star à Dallas, les choses ne se sont pas déroulées comme ce dernier l’entendait une fois arrivé dans le Texas. Trop léger pour devenir une première option, ce dernier a semble-t-il miné sa propre confiance. Toutefois, depuis 10 matchs, il s’affirme comme le second maillon offensif de Sacramento. Pas en prenant des volumes de tir extravagant, mais plutôt en faisant preuve d’une efficacité redoutable. Et autant dire que cela a considérablement changé la donne.
Que Barnes soit un solide défenseur, on ne vous apprendra rien. Depuis sa saison rookie ce dernier a établi cet élément comme un fait. Ce qui nous intéresse plutôt ici, c’est son apport offensif.
Et si le joueur a largement bénéficié de son départ de Dallas, son efficacité offensive a atteint un niveau qu’il n’avait jamais connu en carrière cette année (même à l’époque où il profitait des présences de Stephen Curry, Klay Thompson, André Iguodala, etc). Plus à l’aise dans l’ombre de Fox, bien servi par le rookie Haliburton, ce dernier affiche des progrès très intéressants. Comme beaucoup d’autres dans l’équipe, il a intensifié ses efforts depuis 10 matchs, et résultat : 18,2pts, 6,7rbds, 3,9asts et un excellent 67,5% au True Shooting (63,4 sur la saison, 54,4 en carrière).
Mieux, ce dernier semble s’être amélioré en tant que playmaker. De plus en plus responsabilisé sur du pick&roll ou du dribble hand-off avec les intérieurs, Barnes montre à la fois une belle vision de jeu, mais aussi une faculté à réaliser des passes parfois compliquées. Le voir chercher un joueur côté faible ou renverser le jeu devient de plus en plus fréquent. Et si cela peut paraître anodin, cela rend pourtant l’attaque de son équipe plus imprévisible et cela permet de sanctionner les aides. Pour illustrer le propos, ce pick&roll avec Holmes qui finit pour Bagley dans le corner me semble intéressant, car cela complexifie le travail des défenseurs, notamment sur les aides :
Dans une ligue ou les ailiers sont un sésame pour construire un roster compétitif, posséder un joueur capable de scorer, de créer et de défendre sur de multiples possessions est un luxe. A bientôt 29 ans, voir Barnes être aussi à l’aise est une véritable bonne nouvelle. Et valide peut-être l’approche de Luke Walton et sa manière de traiter les joueurs de façon très individuelle. Proche de ses joueurs, Walton cherche des solutions pour les mettre en confiance, tirer le meilleur d’eux. Le travail est peut-être en train de payer avec Barnes.
Une raquette plus … présente ?
Enfin, dernière pierre à l’édifice de ce tour d’horizon : le secteur intérieur. Car si Richaun Holmes séduisait déjà les fans des Kings la saison passée, ce dernier avait malheureusement manqué un bon tiers de la saison de son équipe. Déjà redoutablement efficace offensivement, il confirme ses bonnes dispositions de la saison passée. En revanche, Sacramento peut compter sur le retour de Marving Bagley. Lui qui n’avait disputé que 13 rencontres l’an dernier est désormais bel et bien là, bien que le joueur déçoive comparé aux nombreuses stars confirmés ou en devenir que compte sa cuvée de draft. A ces deux joueurs frais et disponibles, s’ajoute donc Hassan Whiteside déjà évoqué.
Commençons par Richaun Holmes. Le pivot a un côté col bleu, homme à tout faire qui apporte à cette équipe une touche de combattivité qui fait du bien. S’illustrant régulièrement, son activité des deux côtés du terrain peut parfois s’avérer décisive. Comme face à Indiana ou ses 6 contres, dont 1 en fin de rencontre sur Domantas Sabonis vont faire la différence. S’il n’a pas les atouts de certaines montagnes de la ligue en défense, il trouve le moyen de contribuer par sa mobilité et son activité. Dans une line-up mobile, il n’est pas à la traîne et peut éventuellement encaisser un mismatch sans être ridicule.
En attaque, si peu de systèmes ont pour but de le mettre en valeur, il prend ce que la défense lui offre, et quand il le fait, il le fait avec une efficacité létale. En effet, il fait partie des 8% de joueurs les plus efficaces sur le poste 5 (92eme percentile selon Cleaning The Glass). Dans la raquette, il shoote à haut volume et avec une excellente réussite (1,45 points par tir pris). Autour de la raquette, s’il n’a pas un shoot de haut vol, il compense par un tear drop à la mécanique réglée. Quand il le déclenche, l’essentiel de ses tirs sont dedans. Probablement le joueurs le plus réguliers des Kings, seules deux consignes devraient finalement s’appliquer à ce dernier :
- Arrêter les tirs à 3 points
- Continuer de produire avec la même énergie
On ne peut en dire autant de Marvin Bagley. Le joueur de 3eme année dont la jeune carrière a été émaillée de blessures longue durée peine à vraiment trouver son mojo. Apparaissant perdu en défense, il ne brille pas non plus offensivement avec une réussite au tir indigne de la polyvalence dont il est supposé faire preuve. Néanmoins, depuis quelques semaines, son impact sut le terrain semble plus nuancé. L’équipe est par exemple meilleure offensivement quand il est sur le terrain. Surtout quand il est associé à un pivot. Et pour cause, ce dernier prend visiblement conscience de ses difficultés à épurer son jeu. Cherchant plutôt des positions favorables, il a réussi à améliorer sensiblement son efficacité (voir shot charts), en réduisant son volume (1.06 points par tirs pris Vs 0.99).
De quoi crier victoire ? Loin de là. Mais il faut reconnaître deux choses au joueur. D’une part il tend vers un mieux (l’équipe n’a plus un net rating négatif quand il est sur le terrain), mais surtout, il est là. Et l’avoir disponible permet au coaching staff de construire ses rotations et de ne plus bricoler en permanence. Et c’est déjà une victoire.
Enfin, Hassan Whiteside. Ajouter un joueur de son profil semblait nécessaire pour les Kings. Avec ses 2m13, 2m31 d’envergure et ses 120 kilos, ce dernier se paye le luxe de qualités athlétiques indéniables. Alors oui, il est toujours frustre offensivement et n’aura jamais un QI Basket lui permettant d’exploiter ses qualités intrinsèques. Toutefois, il apporte une dissuasion qui peut faire du bien par séquence, notamment en sortie de banc. Il est de loin le meilleur rebondeur de l’équipe et peut encaisser la charge des pivots les plus grands/costauds de la ligue. Plus que son jeu, ce qu’apporte Whiteside, c’est un profil particulier. Et s’il ne sera pas utile tous les soirs, il a au moins le mérite d’accepter son rôle et de combler un manque dans le roster. Pour le reste, cf notre chapitre sur la défense.
Alors oui, la raquette des Kings ne fait en réalité toujours pas rêver. Mais cette saison, elle a au moins le mérite d’être là (pas à l’infirmerie) et d’avoir la volonté de s’inscrire dans la dynamique de l’équipe. Et c’est déjà une victoire pour Luke Walton.
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Évidemment, on pourra qualifier cet article d’un peu hâtif. Tout le monde vit des bonnes séries en NBA. Mais voilà, à l’heure où j’écris ces lignes, les Kings sont virtuellement en Playoffs (7eme), n’ont pas défendu comme ça depuis bien des années et arrivent même à se payer le luxe d’être clutchs. Si parmi les dernières victoires, plusieurs ont été acquise contre des effectifs privés de joueurs clés par les blessures (Celtics, Nuggets, Clippers), Sacramento a fait ce qu’ils n’ont pas su faire depuis des années : prendre les matchs à la portée.
Derrière un excellent De’Aaron Fox, nommé meilleur joueur de cette 7eme semaine de compétition, montrant rencontre après rencontre son bagage offensif, l’espoir est de mise pour les Kings. Et si cette défense tient, que l’effectif reste en bonne santé, pourquoi ne pas espérer un spot pour la post-saison, ou au moins une chance de l’acquérir via le Play-in ?