Zach LaVine a toujours été un joueur qui suscite le débat. Sur son profil, sur son QI Basket, sur son potentiel, sur son jeu ou encore sur son statut. Dunker spectaculaire, doté d’un potentiel évident, il n’en fallait pas moins pour attirer sur lui le feu des projecteurs. De ses premières saisons, on a tout dit sur lui. Du bon au mauvais. Surtout on a douté. En vérité, si LaVine a généré autant de discussions, de louanges et de critiques, difficile de ne pas considérer que tout fut justifié. S’il n’a certainement pas volé la perplexité autour de ses performances par le passé, il ne vole pas non plus tout le bien qu’on dit de lui cette saison. Oui, Zach LaVine est en train de véritablement passer un cap en 2021. Et si les Bulls ne font toujours pas peur à la concurrence, la ligue est en revanche prévenue : il y a désormais une star à Chicago.
Zach Lavine version 2021 : en quelques chiffres
Pour passer un cap, certains joueurs doivent trouver la confiance en eux pour prendre le jeu à leur compte. Pour d’autres, il s’agit d’épurer leur jeu ou d’ajouter une nouvelle arme à leur palette. Étonnement, concernant LaVine, cette évolution se fait tout en acceptant de chercher à mettre ses coéquipiers plus en valeur. Après un chapitre houleux avec Jim Boylen, l’arrivée de Billy Donovan et sa volonté de responsabiliser offensivement ses coéquipiers semble convenir à l’arrière. Lui qui faisait partie des joueurs les plus gourmands en ballon semble avoir opéré une véritable marche arrière.
Mais alors qu’il laisse son coach transformer la culture offensive de l’équipe, avec plus d’extrapass et de mouvement en attaque, il effectue un bond en efficacité qui a de quoi laisser pantois. Son PSA (points per shot attempts) crève les plafonds, le faisant passer du 62eme percentile à son poste au 100eme. Autrement dit, aucun arrière n’est aussi efficace et adroit que Zach LaVine en NBA cette saison. Pour un joueur qui a parfois été critiqué pour ses décisions et sa sélection de tir, voilà une transformation qui fait saliver.
Et pour cause, l’arrière semble tout simplement trop à l’aise. Que ce soit dans l’attaque du panier, à mi-distance ou à 3 points, son adresse est excellente. Quand beaucoup de joueurs peinent dans certains espaces (et ce fut son cas !), Zach LaVine peut lui sanctionner partout. Ce qui complique nécessairement le travail des défenses. Sa shot chart 2021 laisse rêveur et atteste d’un travail de tous les instants pour réduire petit à petit les zones de faiblesse de son jeu. A ce titre, la comparaison entre celle de 2020 et celle de 2021 met particulièrement en avant ce bond drastique en efficacité :
D’un joueur particulièrement à l’aise de loin, mais oscillant de moyen à médiocre entre la raquette et la ligne à 3 points, il est désormais au-dessus des moyennes NBA partout, ne prenant presque plus de tirs dans le peu de zones où il n’excelle pas (et elles sont peu nombreuses). Grandir en tant que joueur, c’est aussi accepter ses faiblesses. Et si Billy Donovan et son staff ont certainement joué leur partition dans ce progrès, il faut reconnaître au leader des Bulls cette faculté à reconnaître les failles de son jeu en attendant d’être capable de les gommer.
Le scoreur parfait ?
Depuis des années, la ligue tend vers la rationalisation des tirs pris par les joueurs. Aider les joueurs à attaquer la peinture est au cœur de la réussite puisque ce sont les tirs les plus rentables, tandis qu’étirer les défenses avec des shoot longues distances est un sésame indispensable : les tirs à 3 points, primés, nécessitent moins de réussite pour être rentables. Ce changement a certainement contribué à définir le scoreur ultime comme un finisseur créatif dans la raquette et létal à 3 points. Alors que certains fans NBA pleurent la disparition du tir à mi-distance, il ne faut pourtant pas se méprendre. Tout d’abord, ce tir est toujours encouragé pour les esthètes du mid-range. Mieux, les défenses actuelles étant obligées de construire des murailles près de l’arceau et de poursuivre les défenseurs à des distances de plus en plus vertigineuses, elles encouragent nécessairement à tirer dans l’entre-deux. Reste donc à être suffisamment adroit en la matière pour justifier d’appuyer sur la détente.
Dès lors, être capable de scorer avec régularité aux 3 niveaux fait nécessairement d’un joueur une arme très imprévisible et dure à maîtriser. Bonne nouvelle pour les chicagoans, ils ont désormais un joueur capable de fondre les défenses de n’importe où. Un fait qui facilite le travail offensif des coéquipiers, mais est également appréciable quand il s’agit de faire la différence dans le moneytime.
Mais comment a-t-il construit cette progression ?
Le Pick & Roll
Cela peut paraître anodin tant cette phase est un classique du basketball, pourtant une partie de la progression de LaVine s’explique par une meilleure gestion du pick&roll. Si l’animation offensive autour du joueur offre plus d’espaces, toujours est-il que pour la première saison de sa carrière, ce dernier peut se targuer de mettre plus d’un point par possession sur P&R.
Anodin ? Certainement pas !
Chez les joueurs ayant un volume important dans l’exercice (+ de 6 points marqués sur cette phase de jeu), il est le 8eme plus efficace de la ligue. Devant lui : Kawhi Leonard, James Harden, Damian Lillard, Stephen Curry ou encore Bradley Beal. Du beau monde donc. A fortiori lorsqu’on sait qu’il est un des joueurs faisant le plus appel à cette arme (9eme en fréquence) et que seuls Lillard et Young scorent plus que lui sur l’exercice.
Il va sans dire que faire partie du gratin sur pick&roll vous permet de franchir un cap. Surtout lorsque vous passez de 0,89 points par possession à 1.06 en 1 seule intersaison – et que – cette phase de jeu représente 48% des actions dans lesquelles vous êtes impliqué (48,8% pour l’arrière). Néanmoins, il n’a pas franchi un cap uniquement grâce à une soudaine amélioration sur cette phase du jeu. Elle a été aidée par un tir particulièrement efficace.
L’art du Pull-up 3
Il y a quelques semaines, nous vous parlions de cette arme massivement utilisée par les meilleurs scoreurs extérieurs en NBA : le pull-up 3 et la révolution qu’il permet en NBA. Si nous n’avons qu’évoqué brièvement Zach LaVine dans cette section, c’est qu’un échantillon de matchs supplémentaires était nécessaire pour confirmer son évolution. Et depuis, l’arrière n’a pas ralenti dans l’utilisation de ce tir désormais si précieux.
En effet, le pull-up à 3 points permet à un joueur d’augmenter la pression sur la défense. S’il devient une menace fiable sur ce tir longue distance, les défenseurs ne peuvent plus passer sous l’écran, doivent réduire les espaces donnés par le poseur d’écran tout en acceptant les risques que cela comporte. Car s’il faut se parer contre cette menace, cela veut dire s’exposer aux autres qualités du joueur. A savoir, une passe ou un drive. Or rappelons que Zach LaVine est désormais un meilleur joueur à mi-distance et près du cercle (cf shot charts). Mais précisons également qu’il a un premier pas rapide. Zach LaVine est donc un combo guard très athlétique qui est devenu une triple menace (shoot, dribble, passe) et scoreur dangereux dans les 3 zones (peinture, mi-distance, 3 points).
Pourtant, cette tendance à utiliser le pull-up ne date pas de cette saison pour Zach LaVine, le joueur a suivi la ligue dans son utilisation. Depuis la saison dernière, il fait partie des principaux utilisateurs de ce tir. En carrière, voici son évolution en termes de volume (pull-up 2 & 3) :
On voit donc que le joueur a commencé à l’utiliser de manière beaucoup plus insistante depuis la saison passée. Pourtant, comme susmentionné, l’efficacité du joueur a fait un bond cette saison. Sa shot chart parle d’elle-même. Pourquoi ? Parce que son adresse globale a explosé. Mais surtout, parce qu’on peut la corréler avec l’explosion de son adresse sur son pull-up 3. Pour preuve, voici un tableau.
Pull-up 2 | Pull-up 3 | Pull-up 3 % | Points par match | TS% | |
2016-2017 | 3,3 | 2,5 | 29,20% | 18,9 | 57,6 |
2017-2018* | 2,9 | 3,1 | 36,50% | 16,7 | 49,9 |
2018-2019 | 3,3 | 3,1 | 32,10% | 23,7 | 57,4 |
2019-2020 | 2,8 | 4,7 | 36,40% | 25,5 | 56,8 |
2020-2021 | 2,7 | 4,9 | 42,90% | 26,5 | 64,6 |
*La saison 2017-2018 est tronquée par le retour de blessure de Zach LaVine (ligaments croisés) et ne peut être compté comme une base pour le joueur.
Comme pour d’autres joueurs, devenir un shooteur de pull-up 3s à haut volume a ouvert le jeu pour LaVine. Tant en termes de confiance en son tir qu’en options une fois balle en main. La défense ne peut plus le garder de la même manière. Et s’il a commencé cette transformation l’an dernier, elle paye réellement cette saison dans un meilleur système de jeu et avec une adresse supérieure (+6,3 point de réussite !).
Ici, par exemple, on voit le combo mortel que représente cette arme. Quand Wendell Carter Jr pose l’écran sur Nicolas Batum, Serge Ibaka ne monte pas pour éviter de se faire dépasser par la vitesse de LaVine après l’écran. Problème, l’écran étant très très bon et Batum ne pouvant suivre l’arrière, cela laisse tout l’espace nécessaire au joueur pour dégainer. A l’inverse, si Ibaka avait tenté un hedge pour empêcher Zach de tirer, probablement qu’une aide de Beverley eut été nécessaire, ce qui aurait laisser son coéquipier dans le corner, ouvert.
Une approche plus collective
Le 17 janvier dernier, Zach LaVine réalise son match le plus compliqué de la saison au scoring. Opposé aux Mavericks d’un Luka Doncic impérial offensivement, le chicagoan ne va pas entrer dans un concours avec son adversaire. Plutôt que de forcer, il se rend utile autrement, distribuant pour ses coéquipiers, poussant la balle à la relance pour provoquer des actions en transition, il quitte son rôle de finisseur. Mieux, après avoir subi les foudres du slovène en première mi-temps, il hausse le ton en défense et produit une belle performance d’un côté du terrain où il a rarement brillé au cours de sa carrière.
Cette nouvelle mentalité, c’est un mélange de facteur que le joueur a accumulé. En froid avec Jim Boylen, souvent ouvertement en conflit avec de dernier, c’est un LaVine plus apaisé que l’on voit cette saison. Adhérant au message de Billy Donovan, il déclarait aussi avoir compris qu’il ne pouvait pas arracher les victoires grâce à son seul talent offensif. A cette prise de conscience, il faut aussi ajouter une volonté personnelle de s’imposer comme le chef de file de ce vestiaire. Une philosophie nouvelle qu’il détaillait avec un recul appréciable :
“De toute évidence, tout le monde veut être un leader, mais cela n’est pas toujours inné. Alors il faut l’apprendre et j’ai l’impression que j’avance dans la bonne direction en essayant d’être moins égoïste, plus ouvert dans les échanges avec mes coéquipiers, en analysant beaucoup de vidéos, etc. J’ai l’impression que cela fonctionne bien, et ça va continuer de s’améliorer avec l’habitude.”
Et maintenant ?
“Il est arrivé.”
C’est ainsi que PJ Tucker décrivait Zach LaVine cette saison. L’arrière a changé de statut, ce n’est plus un débat, c’est désormais un fait. Pour autant, il reste des axes d’améliorations évidents pour le joueur dans les mois et années à venir. En voici deux qui semblent indispensables pour cette équipe des Bulls… et à court terme.
La maîtrise de la gonfle
L’un des principaux points noirs de la saison de Zach LaVine est aussi une des grandes faiblesses de son équipe : les pertes de balles. Chicago est l’équipe qui rend le plus de ballon à l’adversaire cette année et Zach LaVine n’avait plus été aussi dispendieux avec ce dernier depuis sa saison rookie. Il est dans le dixième percentile à son poste avec 4,2 pdb par match, soit son pire total en carrière, tandis que son ratio passe / USG est son pire depuis sa saison sophomore. Le problème est double, puisqu’en plus d’être un problème pour le joueur, cela vient s’additionner à une difficulté collective. Les Bulls ne possédant pas un meneur de jeu racé avec qui l’aligner, Chicago offre à la fois énormément de balles de transition (contribuant à leur dégringolade défensive), mais handicape aussi lourdement leur potentiel offensif.
En effet, alors que l’équipe fait partie de l’élite au shoot cette saison (4eme TS%), elle ne figure que 15eme à l’offensive rating. Des difficultés à mettre sur le compte de cette faiblesse abyssale, à fortiori pour une équipe qui bouge bien offensivement. Les Bulls ont besoin d’un LaVine plus en contrôle ballon en main. C’est certes beaucoup lui demander, mais la franchise coule sa propre saison sur cette lacune et en tant que principal manieur de ballon de l’équipe, Zach doit trouver des solutions pour aider son équipe rapidement… et non accentuer le problème.
Un jeu plus en contrôle
LaVine fait partie de ces joueurs instinctifs. Quand la balle arrive dans ses mains, on a toujours senti qu’il se laissait porter par le jeu. Parfois, cela donne des coups d’éclats fabuleux. Dans un bon soir, cela lui permet de prendre feu et de venir toucher des performances à 30, 35 ou 40 points sans donner l’impression de forcer son talent. Tout semble alors naturel. A fortiori à l’heure actuelle, tant le joueur a progressé. Toutefois, ce ne fut pas toujours le cas (et là… vous pouvez insérer toutes les critiques sur son playmaking, decision making et manque de QI Basket). Certes, désormais, il est capable de sentir les soirs où ça ne rentre pas et s’adapter (cf rencontre face aux Mavericks conclue avec 10 points, 10 passes et très peu de tirs pris). Toutefois, il nous semble encore que Zach LaVine ne sait pas parfaitement utiliser ses pouvoirs. Oui, le joueur est létal cette saison, il s’est amélioré dans de multiples compartiments et ne peut pas changer sa manière d’être fondamentalement. En revanche, il est évident que sa réussite vient aussi de tirs parfois (trop) compliqués. Exemple :
Ce soir-là, Zach est en feu. Et malgré une bonne défense, ne laissant qu’un faible écart, un excellent contest de Nicolas Batum, le ballon rentre. Pourtant difficile de qualifier ce choix d’un “bon tir”. Dans cet article sur le pull-up 3, nous utilisions les exemples de Jayson Tatum et Jamal Murray. Deux joueurs qui utilisent beaucoup mieux cette arme pour pousser la défense à choisir leur poison.
Pour illustrer, voilà comment Murray va utiliser la menace qu’il représente pour libérer un coéquipier. La demi-seconde d’hésitation qu’il marque lui permet de prendre une décision, mais aussi de pousser les défenseurs à prendre une décision :
Dans une situation équivalente, Zach LaVine va de manière quasi-systématique choisir de prendre un tir. Et dans un soir où l’adresse est moins présente, on peut regretter qu’il n’utilise pas plus souvent les mouvements de la défense pour trouver des coéquipiers ou prendre un autre tir. Comme ici :
On voit ici une possession de transition. Les Bulls ont 2 points d’avance. La défense n’est pas encore placée. Young pose un écran sur Covington et LaVine va prendre un tir en sortie de dribble avec 18 secondes à jouer. Pourtant, une lecture de la situation plutôt qu’un tir précipité lui aurait permis de réaliser que Lillard n’est pas un bon défenseur et que s’il forçait l’aide de Kanter, il pourrait libérer Lauri Markkanen dans le corner. Si l’aide ne venait pas, il pourrait alors jouer un 1 contre 1 face à Lillard, lancé et avec une raquette désertée. Malheureusement, trop souvent encore, l’arrière va choisir des tirs très instinctifs, plus ou moins compliqués mais ne représentant pas toujours l’option la plus optimale.
La prochaine étape pour réellement devenir une superstar se joue certainement là pour Zach LaVine. Devenir un meilleur playmaker. Et mieux apprendre à utiliser la menace que représente son jeu est capital.
Le sang froid sur les actions décisives
Il est capital de bien comprendre de quoi il est question ici. Non, Zach LaVine ne perd pas les pédales dans le moneytime. Il est même extrêmement productif dans les derniers quart temps. Plus capable de faire jouer ses coéquipiers, il arrive aussi à apporter des points par des exploits individuels quand l’équipe en a besoin. S’il ne fait pas partie de l’élite en termes d’efficacité dans ces moments (40,4% au tir), il est toutefois l’un des 9 plus gros pourvoyeurs de points de la ligue dans les fins de matchs serrées.
Non, ce qui déçoit, c’est plutôt sa tendance à précipiter les choses et gâcher des balles de match lors des ultimes possessions. Souvent, il va alors prendre le premier tir possible plutôt que de chercher le meilleur possible (ceci passant aussi, parfois, par une passe). S’il n’est pas le seul en NBA à préférer le “je” et à prioriser le premier tir disponible, il gâche néanmoins des ballons importants. Or les Bulls ayant une mauvaise défense cette saison (26eme defensive rating contre 9eme l’an dernier) et ne trônant pas dans les meilleures attaques à cause de nombreuses pertes de balles, ils bénéficieraient grandement d’une faculté à pouvoir arracher quelques rencontres sur le buzzer. Or comme dans ce final face aux Clippers (match dans lequel l’arrière avait d’ailleurs été exceptionnel en attaque), ce dernier bâcle souvent le finish, ne sachant ni jouer avec le chrono, ni chercher des tirs plus rentables :
Ici, plusieurs frustrations peuvent exister. Certes aucun temps mort n’est appelé et la défense est déjà bien placée. Mais LaVine ne lève plus la tête une fois sa moitié de terrain passée. Il attaque Beverley (bon défenseur) créé une distance et attire Marcus Morris, mais il va prendre un tir compliqué avec son premier défenseur dans les pattes. Pourtant, il reste encore 6 secondes, il avait commencé à attirer un second joueur et ne va pas chercher à mieux exploiter cette possession. Un détail pour une équipe en contrôle qui sait gagner des matchs et maîtriser ses avances. Problème les Bulls n’en sont pas encore là et vont devoir gagner certaines de ces rencontres à couteaux tirés pour espérer jouer les Playoffs cette saison.
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Le Zach LaVine de ce début de saison a bel et bien franchi un palier. Sans avoir une production brute largement supérieure à celle de la saison passée, l’impression a changé. Parmi les plus gros talents de la ligue sur les lignes arrières, le bond qu’il effectue en termes d’efficacité au tir facilite la vie de tout le monde dans l’équipe et pousse un constat : l’impression n’est plus la même. Une hausse de quasiment 8 points en True shooting est exceptionnelle d’une saison à une autre. Et c’est dans ce sillage que le joueur doit continuer de s’engouffrer. La prochaine étape est de progresser balle en main. Et Zach pourra bien dire que LaVine est une Superstar.