“Ne pense pas que tu es, sache que tu es”
En sport, il existe souvent ce débat entre le résultat et la manière d’y arriver. En 2018, notre équipe de France de football se retrouvait dans le viseur de plusieurs spécialistes qui notaient le manque de génie de cette formation dirigée par Didier Deschamps, sans leur enlever une efficacité qui les emmènera d’ailleurs jusqu’au titre final. Pour le sport qui nous intéresse, nos mémoires sont probablement marquées par le spectacle des Spurs en 2014 contre une équipe de Miami dépassée par le génie offensif d’un trio légendaire à la tête d’une escouade déterminée à se venger avec la manière. Pourtant, bien jouer n’est pas toujours synonyme de victoire dans le monde réel. Bien au contraire. A l’instar d’un Zenit en grande forme, le Fenerbahçe tente le pari de vouloir proposer un jeu alléchant en visant le plus loin possible afin de décrocher une nouvelle couronne sur la scène européenne.
Définitivement débarrassé des bobos et des problèmes d’effectif (Kyle O’Quinn étant la dernière signature pour apporter de la dureté dans la peinture), l’équipe de “Neo” De Colo a fait le choix de découvrir la matrice au fin fond du terrier. Le Fenerbahçe aurait-il donc trouvé la formule magique après une petite traversée du désert (7 défaites en 8 matchs) pour mettre le dawa en Euroleague ? Au complet, ils semblent intraitables depuis maintenant six matches. Alors d’accord, sur les six adversaires il y avait l’Olympiacos, l’Asvel, l’Étoile Rouge Belgrade, Vitoria ou le Panathinaïkos. Mais souvenez-vous qu’à l’aube de la J16, le Fenerbahçe pointait à l’avant-dernière place du classement avec seulement cinq victoires pour dix défaites. L’Élu étant désormais de retour, il décuple la force de ses coéquipiers et met en lumière toute la structure d’un playbook bien pensé par Igor Kokoskov : jeu sans ballon, jeu de pick-and-roll, talent individuel, mentalité de spartiate.
Six victoires et six places gagnées au classement pour pointer à la onzième position, à égalité avec le huitième : l’Anadolu Efes Istanbul, moins serein que la saison passée. Cette semaine, ils affrontaient un peu le “boss de fin” en se déplaçant au CSKA Moscou, leader de la compétition. L’agent Smith de l’Euroleague qui ne veut partager le titre avec personne. Une occasion de valider les progrès en cours et tester ses forces face à une opposition de poids. “Tout ce qui a un début a une fin, Neo” semblait dire l’équipe de Dimitris Itoudis pour stopper la belle marche en avant des turcs. Seulement, Nando De Colo est au basket, ce que Mozart est à la musique classique : un virtuose. La MegaSport Arena a (encore) été témoin du talent de l’international français. Ancien de la maison, le président Vatutin n’a pas manqué de lui rendre hommage avant le début de la rencontre. Bien élevé, De Colo en a fait de même avec une partition incroyable que l’on développera un peu plus bas (alerte spoiler : IL EST MVP, point !)
La dynamique actuelle plaide en faveur des jaunes et noirs. L’équipe nous régale mais n’est qu’à la moitié du chemin pour effacer la série de leurs adversaires de vendredi (12 victoires consécutives entre octobre et décembre). Nous aimerions jouer les oracles et dire qu’ils en sont capables. Le temps nous le dira car des équipes poussent pour le Top 8. Milan est a quatre victoires de suite (comme le Barça) sans convaincre pour autant, le Zenit poursuit sa marche en avant (3ème place, 5 victoires lors des 6 derniers matches), le Zalgiris tient le coup en renouant avec la victoire. Si les séries du Real et du CSKA (3 défaites en 4 matches) n’ont rien d’alarmant, Valence (4 défaites en 5 rencontres) et le Bayern (2 défaites consécutives) connaissent un coup d’arrêt qui pourrait leur couter cher. Le Fener is back et il ne veut pas s’arrêter au top 8, emmené par son leader qui prouve actuellement que “l’on est pas le meilleur quand on le croit, mais quand on le sait”.
Les résultats de la semaine
Rattrapage 10ème journée :
- LDLC ASVEL (FRA) – Olympiacos Piraeus (GRE) – Astroballe : 93-101 après prolongation
Le coin des stats :
- Kevarrius Hayes (C – US – ASVEL) : 13 points à 4/8, 8 rebonds, 17 d’évaluation
- David Lighty (SF – US – ASVEL) : 18 points à 5/9, 7 rebonds, 2 passes, 19 d’évaluation
- Norris Cole (G – US – ASVEL) : 21 points, 2 rebonds, 6 passes, 2 interceptions, 18 d’évaluation
- Kostas Sloukas (PG – GRE – Olympiacos) : 23 points à 6/10 dont 15 des 24 derniers points de son équipe et le tir de l’égalisation pour la prolongation, 6 passes, 27 d’évaluation
- Hassan Martin (C – US – Olympiacos) : 15 points à 7/10, 6 rebonds, 4 interceptions, 22 d’évaluation
- Shaquille McKissic (SF – US – Olympiacos) : 23 points à 6/10, 2 rebonds, 3 passes, 26 d’évaluation
21ème journée :
- Zenit St Petersburg (RUS) – Anadolu Efes Istanbul (TUR) – Sibur Arena : 85-78
Le coin des stats :
- Will Thomas (PF/C – US – Zenit) : 14 points à 6/8, 4 rebonds, 16 d’évaluation
- Arturas Gudaitis (C – LIT – Zenit) : 11 points, 10 rebonds, 2 contres, 24 d’évaluation (83 lancers-francs tirés pour le jeune pivot, soit le troisième total après Mike James et Scottie Wilbekin, le tout à 80.72% de réussite).
Notons les 6 joueurs à plus de 10 d’évaluation et 7 à plus de 10 points pour les russes, énième preuve de la dimension collective des hommes de Xavi Pascual.
- Shane Larkin (G – US/TUR – Anadolu) : 20 points à 6/14, 5 passes, 3 interceptions, 21 à l’évaluation
- Vassilje Micic (G – SER – Anadolu) : 23 points à 9/17, 5 rebonds, 4 passes, 25 d’évaluation
- Panathinaïkos Athens (GRE) – Khimki Moscou (RUS) – OAKA Arena : 94-78
Le coin des stats :
- Konstantinos Mitoglu (PF – GRE – Panathinaïkos) : 29 points à 10/14, 9/9 aux lancers, 12 rebonds dont 8 offensifs, 2 passes, 42 d’évaluation
- Nemanja Nedovic (G – SER – Panathinaïkos) : 21 points à 7/16, 2 rebonds, 5 passes, 18 d’évaluation
112 d’évaluation collective pour les grecs, qui auront imposé leur domination dans la raquette avec 40 rebonds, dont 21 offensifs.
- Errick McCollum (G – US – Khimki) : 17 points, 3 rebonds, 6 passes, 4 interceptions, 21 d’évaluation
- Jordan Mickey (C – US – Khimki) : 25 points à 11/16, 7 rebonds, 2 contres, 30 d’évaluation
- Maccabi Tel Aviv (ISR) – Real Madrid (ESP) – Menora Mivtachim Arena : 86-84
Le coin des stats :
- Tyler Dorsey (SF – US – Maccabi) : 30 points à 11/14, 4 rebonds, 3 passes, 1 contre, 36 d’évaluation en sortie de banc
- Alberto Abalde (SF – ESP – Madrid) : 13 points à 5/5, 7 passes, 1 contre, 20 d’évaluation
- Walter Tavares (C – CPV – Madrid) : 15 points à 7/10, 6 rebonds, 2 contres, 20 d’évaluation
- Trey Thompkins (PF/C – US – Madrid) : 20 points à 7/11 , 6 rebonds, 4 passes, 27 d’évaluation
Dans une rencontre de haute volée, avec des acteurs en grande réussite (plus de 60% à 2 points et 40% longue distance pour les deux formations), 8 pertes de balle pour chaque équipe, le Maccabi d’un immense Dorsey s’adjuge la victoire alors que le Real n’aura jamais semblé en position de conclure les débats. Match à revoir !
- LDLC ASVEL (FRA) – Valencia Basket (ESP) – Astroballe : 90-77
Le coin des stats :
- William Howard (SF – FRA – ASVEL) : 15 minutes, 17 points à 3/4 et 9/9 aux lancers, 2 passes, 24 d’évaluation
Sans réaliser un match exceptionnel, les joueurs de TJ Parker, réalistes, opportunistes et appliqués défensivement (10 interceptions) remportent avec sérieux cette rencontre contre de pâles valencians, orphelins de leur pivot scoreur Bojan Dubljevic.
- Nikola Kalinic (SF – SER – Valencia) : 18 points à 6/7, 2 rebonds, 3 passes, 19 d’évaluation
- Mike Tobey (C – US – Valencia) : 9 points à 4/7, 9 rebonds, 15 d’évaluation
- Armani Milan (ITA) – Bayern Munich (ALL) – Mediolanum Forum : 75-51
Le coin des stats :
- Zach Leday (PF/C – US – Milan) : 10 points, 8 rebonds, 2 passes, 19 d’évaluation
- Sergio Rodriguez (PG – ESP – Milan) : 14 points à 6/7, 2 rebonds, 3 passes, 15 d’évaluation
4ème victoire consécutive pour l’équipe d’Ettore Messina, soit depuis l’introduction dans le cinq de départ de Riccardo Moraschini qui, s’il ne brille pas par son volume statistique, a l’intérêt d’apporter ce surplus d’énergie et d’intensité défensive notamment dont manquaient cruellement les lombards.
Côté bavarois, non match absolu avec 32 d’évaluation collective (!) soit le pire total depuis la création de la “poule unique”. L’équipe d’Andrea Trinchieri, de retour sur ses terres, fut saisie d’entrée de jeu à la gorge et n’aura eu de cesse que de faciliter la tâche de leur hôte du soir.
Il en fallait un. Attention à ne pas se relâcher au dernier tiers de la saison régulière, les places seront chères !!!
- Crvena Zvezda Belgrade (SER) – FC Barcelona (ESP) – Aleksandar Nikolic Arena : 60-72
Le coin des stats :
- Pierre Oriola (PF/C – ESP – Barcelona) : 12 points à 4/6, 7 rebonds, 1 contre, 17 d’évaluation
- Nick Calathes (PG – GRE – Barcelona) : 10 points, 4 rebonds, 5 passes, 17 d’évaluation
- CSKA Moscou (RUS) – Fenerbahçe Beko Istanbul (TUR) – Megasport Arena : 83-89
Le coin des stats :
- Tornike Shengelia (PF – GEO – CSKA) : 18 points à 7/10, 2 rebonds, 4 passes, 17 d’évaluation
- Nikola Milutinov (C – SER – CSKA) : 12 points à 4/5, 7 rebonds, 2 passes, 21 d’évaluation
- Nando De Colo (G – FRA – Fenerbahçe) : 22 points à 8/9, 2 rebonds, 9 passes, 4 interceptions, 1 seule perte de balle, 38 d’évaluation
- Jan Vesely (PF/C – RTC – Fenerbahçe) : 24 points à 10/15, 6 rebonds, 3 passes, 2 contres, 32 d’évaluation
- Zalgiris Kaunas (LIT) – Olympiacos Piraeus (GRE) – Zalgirio Arena : 81-79
Le coin des stats :
- Joffrey Lauvergne (C – FRA – Zalgiris) : 21 points à 9/12, 7 rebonds dont 5 offensifs, 3 passes, 27 d’évaluation
- Kostas Sloukas (PG – GRE – Olympiacos) : 16 points à 4/8, 6 passes
- Sasha Vezenkov (PF – BUL – Olympiacos) : 11 points à 5/8, 7 rebonds, 1 contre, 18 d’évaluation
- Baskonia Vitoria (ESP) – Alba Berlin (ALL) – Buesa Arena : 77-84
Le coin des stats :
- Achille Polonara (PF – ITA – Baskonia) : 23 points à 9/17 (4/5 à 3pts), 9 rebonds, 1 passe, 3 interceptions, 27 d’évaluation
- Jayson Granger (G – URU – Alba) : 7 points, 4 rebonds, 8 passes, 4 interceptions, 17 d’évaluation
Le MVP : Nando De Colo (Fenerbahçe Beko Istanbul)
Nando De Colo – Définition : Se dit d’une personne douée pour la balle orange, originaire du nord de la France et qui domine le basket Européen.
Voilà en quelques mots comment résumer ce que l’on pense de N.D.C. On se retient d’ailleurs pour ne pas tomber dans la lettre d’amour tant le jeu de l’international français nous fait tomber sous son charme. Et cette semaine encore, il a démontré tout ça face à son ancienne équipe (2014-2019), celle qui lui a offert la possibilité de remporter deux fois la grande coupe d’Europe (2016 et 2019). Le CSKA Moscou peut bien rouler des mécaniques avec son équipe digne d’un All Star Game, Nando a pris un malin plaisir à jouer le petit grain de sable pour faire enrailler une machine pourtant en tête de l’Euroleague.
22 points avec la sensation d’être à un entraînement au vu de son adresse (6/6 à 2 points, 2/3 de loin, 4/4 aux lancers) mais aussi 2 rebonds, 9 passes, 4 interceptions pour une seule perte de balle (oui l’homme n’est pas parfait non plus) et 38 d’évaluation, son record cette saison. On vous lance un défi en comptant le nombre de passes décisives qu’il a envoyé en direction de Jan Vesely son partenaire de crime vendredi (24 points, 6 rebonds, 3 passes, 1 interception, 2 contres, 32 d’éval). Une connexion qui a laissé des marques sur les joues du club moscovite, dépassé par le génie et le QI Basket (#AutoPromo) des deux hommes.
“Simple, basique, vous n’avez pas SES bases”. Car Nando De Colo c’est un peu la fusion entre Tom Brady et Patrick Mahomes (oui il faut coller à l’actualité sportive du moment) : Un joueur expérimenté au palmarès bien fourni dont la classe balle en main fait pâlir la plupart des autres joueurs et qui ne semble pas forcer une seule seconde pour rendre dingue les défenses adverses. Ne cherchez pas, les angles de passes qu’il trouve, la maîtrise des fondamentaux, c’est d’abord beaucoup de travail (évidemment) mais aussi une grosse part d’instinct que le français possède tel un super-héros qui a découvert très tôt son super-pouvoir. Désormais au sommet de son art, il en devient un peu l’élu : surpuissant !
On le dit et on le répète, Nando De Colo est le joueur valuable par excellence en Europe. Enlevez-le de l’équation et l’équipe du Fenerbahçe n’est plus du tout la même. Avec lui, c’est une toute autre histoire et si l’on veut prendre une image forte, disons que le Fener avec Nando est un tank blindé avec une fleur au bout du canon qui te dit : “Je vais t’éclater ! Tu le sais !? Mais je vais le faire avec finesse et subtilité”.
Nando De Colo est donc ce héros discret qui ne va pas en faire des tonnes sur le terrain pour flamber. Non. Pour lui, l’unique moyen de se montrer c’est de remplir la mission qui lui a été donnée : Gagner, faire gagner, rendre meilleur son équipe, gagner et encore gagner. Que voulez-vous, le gamin de Sainte-Catherine dans le Pas-de-Calais ne sait pas faire autrement. De Cholet au Fenerbahçe en passant par Valence, San Antonio, le CSKA Moscou ou l’équipe de France, la culture de la gagne lui a été enseignée dans ses moindres détails.
Pour sa performance de la semaine, il est notre MVP. Il reste un peu plus de treize matches à disputer en saison régulière. De quoi faire remonter sa troupe dans le Top 8 du classement et s’inviter incontestablement dans la course au trophée de MVP de la saison.
https://www.youtube.com/watch?v=k_8mDXb1fqU&ab_channel=BuzzerBeaters
Le 6ème Homme : Arturas Gudaitis (Zenit St Petersburg)
Compte-tenu de la régularité dans la performance du lituanien, il aurait été irrespectueux de ne pas évoquer la saison d’Arturas Gudaitis.
Pour sa première saison au Zenit, sous les ordres du technicien catalan Xavi Pascual, le joueur formé au Zalgiris a pris une ampleur aussi importante que son imposante carrure.
Ainsi, en 20 minutes de temps de jeu environ, le pivot de 27 ans avance des chiffres impressionnants pour un joueur non considéré comme l’un des intérieurs “majeurs” de la ligue :
10.6 points à 63.9% à 2pts, 80.7% aux lancers-francs (pour 83 tentatives, soit le troisième plus gros total en Euroleague, derrière Mike James et Scottie Wilbekin), 4.3 rebonds pour 13.9 d’évaluation (7ème total rapporté à 40 minutes).
Si ces moyennes sont bonnes, elles n’illustrent pas suffisamment l’importance que Gudaitis a pris dans le collectif russe, et son impact dans un système essentiellement articulé autour du pick.
De fait, d’une joueur plutôt scoreur lors de ses années à Rytas (2015-17) puis à Milan (2017-20), il s’est mû en joueur essentiel de mouvement offensif global.
Entrant dans son prime, le colosse s’inscrit dans la tradition des pivots lituaniens, physique, technique, intelligent.
Sa forme actuelle, à l’image de son équipe est au-delà de toute attente, il a ainsi enchaîné un match à 24 d’évaluation face au Panathinaïkos de Papagiannis, puis 28 contre le Bayern Munich et Jalen Reynolds, avant de poursuivre lors de son duel avec Joffrey Lauvergne et le Zalgiris.
Contre l’Anadolu, et le spécialiste défensif Bryant Dunston, il n’a pas fléchi.
Gudaitis semble avoir atteint le niveau que l’on projetait à ses débuts sous la tunique verte du Zalgiris, élevant ainsi le niveau plafond de son équipe du Zenit. Ce constat réactive donc la question que tout le monde se pose au sein de la communauté du basket européen : où vont-ils s’arrêter ?
Le cinq majeur de la semaine :
PG – Nando De Colo (Fenerbahçe Beko Istanbul)
SG – Tyler Dorsey (Maccabi Playtika Tel Aviv)
F – Konstantinos Mitoglu (Panathinaïkos Athènes)
F – Jan Vesely (Fenerbahçe Beko Istanbul)
C – Joffrey Lauvergne (Zalgiris Kaunas)
Le classement à l’issue de la 21ème journée :
Group Regular Season | W | L | PTS+ | PTS- | +/- |
---|---|---|---|---|---|
1. FC Barcelona | 15 | 6 | 1681 | 1520 | 161 |
2. CSKA Moscow | 15 | 6 | 1744 | 1640 | 104 |
3. Zenit St Petersburg | 13 | 6 | 1468 | 1391 | 77 |
4. AX Armani Exchange Milan | 13 | 7 | 1607 | 1530 | 77 |
5. Real Madrid | 13 | 8 | 1668 | 1598 | 70 |
6. Zalgiris Kaunas | 12 | 9 | 1676 | 1628 | 48 |
7. FC Bayern Munich | 12 | 9 | 1629 | 1590 | 39 |
8. Anadolu Efes Istanbul | 11 | 10 | 1665 | 1620 | 45 |
9. Valencia Basket | 11 | 10 | 1712 | 1715 | -3 |
10. Olympiacos Piraeus | 11 | 10 | 1648 | 1656 | -8 |
11. Fenerbahce Beko Istanbul | 11 | 10 | 1598 | 1635 | -37 |
12. Maccabi Playtika Tel Aviv | 10 | 11 | 1642 | 1615 | 27 |
13. TD Systems Baskonia Vitoria-Gasteiz | 9 | 12 | 1663 | 1658 | 5 |
14. ALBA Berlin | 8 | 13 | 1610 | 1741 | -131 |
15. Panathinaikos OPAP Athens | 7 | 13 | 1571 | 1623 | -52 |
16. Crvena Zvezda mts Belgrade | 7 | 14 | 1534 | 1619 | -85 |
17. LDLC ASVEL Villeurbanne | 7 | 14 | 1592 | 1681 | -89 |
18. Khimki Moscow Region | 2 | 19 | 1644 | 1892 | -248 |
Le menu de la semaine :
22ème journée :
- Khimki Moscou – Bayern Munich, mardi à 18h
- Anadolu Efes Istanbul – Crvena Zvezda, mardi à 18h30
- Fenerbahçe Istanbul – Maccabi Tel Aviv, mardi à 18h45
- Olimpia Milan – Olympiacos Piraeus, mardi à 20h45
- FC Barcelona – Zenit St Petersburg, mardi à 21h
- Alba Berlin – CSKA Moscou, mercredi à 20h
- LDLC ASVEL – Baskonia Vitoria, mercredi à 20h45
- Real Madrid – Panathinaïkos Athènes, mercredi à 21h
- Valencia Basket – Zalgiris Kaunas, mercredi à 21h
23ème journée :
- Khimki Moscou – Fenerbahçe Istanbul, jeudi à 18h
- Olympiacos Piraeus – FC Barcelona, jeudi à 20h
- Maccabi Tel Aviv – Anadolu Efes Istanbul, jeudi à 20h05
- Olimpia Milan – Zenit St Petersburg, jeudi à 20h45
- CSKA Moscou – Bayern Munich, vendredi à 18h
- Alba Berlin – Real Madrid, vendredi à 20h
- Panathinaïkos Athènes – Valencia Basket, vendredi à 20h
- Crvena Zvezda – LDLC ASVEL, vendredi à 20h45
- Baskonia Vitoria – Zalgiris Kaunas, vendredi à 21h
* en gras, les matchs à ne pas manquer