La hype est forte, très forte. Après l’intersaison all-time réalisée lors de l’été 2019, il est aujourd’hui temps de revoir Brooklyn dans les sommets de l’Est. Mais avant d’aborder cette future saison alléchante, petit retour quelques mois en arrière.
Entre les 6 et 7 juillet 2019, la seconde franchise de New-York voit ses plans de reconstructions se concrétiser. Et de quelle manière ! Exit D’Angelo Russell, Welcome Kyrie Irving, Kevin Durant et plusieurs autres pièces intéressantes. Néanmoins, tout le monde sait déjà que l’objectif de la franchise est la saison 2020 – 2021. En effet, l’ex-Warriors est d’ores et déjà out pour l’ensemble de l’exercice (tendon d’Achille), laissant le soin à Kyrie Irving de continuer le développement les jeunes (son point fort, indubitablement) qui seront, dans quelques mois, les soldats qui les accompagneront dans la guerre au titre NBA.
Malheureusement, Uncle Drew rejoindra rapidement l’infirmerie et ne jouera que 20 rencontres sur la saison. Cette blessure annihile les ambitions des Nets de passer un tour de playoffs. Mais la saison n’est pas pour autant à jeter.
Le duo Levert – Dinwiddie prendra les rennes de la franchise. Le premier, malgré une trentaine de rencontres manquées, tournera en 18 points / 4 rebonds et apportera un réel soutien au second, qui réalisera une très grosse saison, passant de 16,8 points à plus de 20 et de 4,5 passes à quasiment 7. Ces deux guards, en pleine force de l’âge, ont été aidés par différents roles players qui connaissaient parfaitement leurs missions : de Joe Harris à Taurean Prince en passant par Jarrett Allen, chacun y a mit du sien.
Cette belle osmose collective permet à la franchise de participer à la bulle d’Orlando, avec une place de quasi-qualifiée. Avec un bilan de 30 victoires pour 34 défaites au moment de la pause, les Nets sont alors 7è à l’Est. Ils finiront la saison régulière à cette même place, avec 5 victoires pour 3 défaites pour terminer la saison régulière. Néanmoins, malgré la spirale qui semble positive, le roster est considérablement amoindri. Dinwiddie ne jouera pas de la bulle, tout comme Deandre Jordan. Pour combler le tout, Levert loupera également quelques rencontres.
Le premier tour des playoffs est donc, sans surprise aucune, un véritable carnage. 4-0 pour les Raptors dont deux roustes de plus de 20 points. Cependant, le plus important n’est pas là ; Brooklyn a prouvé à la Ligue entière que même sans leurs deux joueurs majeurs, l’équipe pouvait répondre aux attentes.
Un autre évènement vint bousculer la saison de la franchise chère à Jay-Z. Début mars, quelques jours avant l’arrêt de la saison, Kenny Atkinson quitte le poste de Head Coach à la surprise générale. Jacque Vaughn prendra l’intérim. Ce départ marque le début de l’ère Kyrie-KD : les deux superstars veulent un profil spécifique pour les guider et celui d’Atkinson était trop “militaire”. Ils veulent un ami, quelqu’un qui les comprendra, pas un tacticien rigide. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Marks a déniché un profil entrant parfaitement dans ces critères.
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Justin Anderson, Wilson Chandler (Zhejiang Lions), Jamal Crawford, Henry Ellenson (Raptors 905), Donta Hall, Dzanan Musa (Pistons), David Nwaba (Rockets), Théo Pinson (Knicks), Garrett Temple (Bulls), Lance Thomas,
Ils ont rejoint l’équipe : Bruce Brown, Jeff Green, Jared Harper, Landry Shamet, Reggie Perry,
Le roster à ce jour :
Meneurs : Chris Chiozza, Spencer Dinwiddie, Jared Harper, Kyrie Irving,
Arrières : Bruce Brown, Tyler Johnson, Caris LeVert, Landry Shamet,
Ailiers : Joe Harris, Taurean Prince, Timothée Luwawu-Cabarrot,
Ailiers-forts : Kevin Durant, Jeff Green, Rodions Kurucs,
Pivots : Jarrett Allen, DeAndre Jordan, Reggie Perry, Nicolas Claxton.
Les tendances de l’automne
Ajustements intelligents sur les parquets, modifications importantes sur le banc. S’il fallait résumer l’intersaison des Nets en quelques signes, la ligne précédente serait amplement suffisante.
Commençons par le commencement. Nous nous étions quittés, à la fin de notre introduction, sur une volonté de Kyrie et KD de mettre en place un coach dit “meneur d’hommes”, à l’instar d’un Tyronn Lue ou d’un Doc Rivers. L’objectif n’est pas que ce dernier dessine des systèmes digne des plus grands, mais bien qu’il maintienne un effectif soudé tout au long d’une aventure.
Et pour ce faire, le front office de Brooklyn a jeté son dévolu sur un certain Steve Nash. L’ex Suns voit ici prendre place sa première expérience dans le coaching. Il n’a jamais été Head Coach, ni assistant. Son seul fait d’arme est d’avoir accompagné les joueurs des Warriors en tant que development coach. Mais le double MVP a su s’entourer. Jacque Vaughn reprend son poste d’assistant, et sera accompagné d’Ime Udoka, de Mike D’Antoni et d’Amar’e Stoudemire. Un bien beau roster pour accompagner le rookie.
Concernant le terrain, l’intersaison aura permis d’ajouter quelques touches quantitatives intéressantes à l’effectif. Bruce Brown apportera de la défense sur les guards adverses. Landry Shamet, quant à lui, occupera un rôle de catch & shooteur n’ayant pas besoin de la balle entre les mains pour être utile. Ce genre de profils sera bien nécessaire, tant les porteurs de balles sont multiples dans ce roster.
Mais la principale recrue, même si elle en est pas réellement une est bien évidemment Kevin Durant. Le MVP 2014 va enfin pouvoir jouer aux côtés de son ami Kyrie. L’arrivée de Jeff Green devient alors une bonne chose. Il prend immédiatement place comme le back-up de KD sur le poste 4 et il pourrait voir son temps de jeu augmenté en cas de load management du numéro 7 de BKN.
Comme vous avez pu le voir dans le “In & Out“, le roster est très solide. Tous les postes sont au minimum doublés, les profils diffèrent et chacun ne devrait pas marcher sur les pieds de l’autre. La seule interrogation réside autour du titulaire sur le poste 2. Spencer Dinwiddie, au vue des rencontres de présaison et des propos tenus dans les médias, semble avoir prit une longueur d’avance. Mais Caris LeVert, arrière naturel, pourra selon les configurations prendre place aux cotés de Kyrie Irving lors de l’entre deux.
Focus sur la saison 2020-21 des Nets
Une infirmerie à surveiller
Kyrie Irving : 50 matchs de saison régulière manqués. KD : saison complète manquée. Caris LeVert : 27 rencontres manquées, sachant que 40 autres avaient été loupés en 2018-2019. L’ossature globale de la franchise est loin d’être la plus solide de la ligue. Le point positif, comme détaillé quelques lignes auparavant est que l’effectif est ultra complet.
Mais dans une saison où le camp d’entrainement n’aura duré que quelques jours, avec 72 rencontres à disputer entre mi-décembre et mi-avril, l’infirmerie est donc un critère important à prendre en considération. D’autant plus que les principaux concernés par la récurrence des blessures ne sont autres que les membres éminemment importants du roster.
En dehors des éventuelles absences de certaines pièces du puzzle, la condition dans laquelle KD va revenir laisse aussi planer un doute. Il n’y a aucun doute sur Kyrie, qui a surement profité de sa blessure pour être load-managé. Mais Durantula n’a plus posé le pied sur un parquet depuis le 10 juin 2019, soit plus d’un an et demi. Il va donc falloir être prudent. D’autant plus quand on prend en considération la gravité de la blessure (rupture du tendon d’Achille) et l’âge du concerné (32 ans).
Le point négatif est évidemment que ses capacités physiques en pâtiront surement. Moins de vivacité et d’explosivité lors de ses changements de rythme, moins de détente verticale pour contrer et monter au cercle (même s’il n’en a pas forcément besoin je vous l’accorde). A contrario, l’aspect positif est de se dire que KD est tellement talentueux sur tous les aspects du jeu que le double Finals MVP utilisera sa palette technique hors norme et son QI basket supérieur à la moyenne pour compenser.
Enfin, si la saison se déroule sans accroc, il y a de fortes chances pour que le front-office ait recours au load-management pour ses deux superstars, laissant Durant et Irving en costumes lors de certains back-to-back, pour les garder en pleine forme pour les échéances importantes.
Kevin Durant, arme de polyvalence massive
“Kevin jouera offensivement les 5 positions, et défendra potentiellement les 5, aussi“.
Steve Nash le sait, il dispose d’une arme de destruction massive en la personne de Kevin Durant. Alors que les spéculations vont bon train depuis des années sur la vraie taille de l’ailier (d’aucuns disent qu’il serait un 7 footer, soit plus de 2 mètres 10), le profil physique de ce dernier permet en effet à son nouveau coach d’envisager un large panel d’options, tant défensives qu’offensives.
Depuis sa prise de fonctions, Nash a usé et abusé des maîtres-mots favoris de la NBA actuelle : polyvalence, versatilité, flexibilité et tous leurs synonymes. En la matière, Kevin Durant est sans conteste l’un des joueurs les plus à même de satisfaire ce concept. Pouvant jouer à un niveau d’élite le pick and roll aussi bien en porteur de balle qu’en poseur d’écran, KD est tout aussi polyvalent de l’autre côté du terrain, étant capable de garder les arrières et joueurs plus véloces que lui, mais également les joueurs au physique plus imposant que le sien en usant des mêmes armes : sa mobilité, sa taille, sa longueur de bras tentaculaire mais aussi et surtout son sens aiguisé du placement (et du contre, mais on ne voulait pas être trop restrictif).
Ainsi, pourquoi pas voir évoluer, par séquences, les Nets de Steve Nash – mais aussi du coordinateur offensif Mike D’Antoni – dans un small ball total, où Durant jouerait en tant que pivot – évidemment, sans l’être réellement ? L’exemple d’une telle line-up ? Kyrie Irving, Caris LeVert, Joe Harris, Jeff Green, Kevin Durant. C’est étrange, mais ça sonne terriblement funky pour les adeptes du basketball moderne.
Bien évidemment, tout ça n’est que pure spéculation. Il n’y a aucune certitude à ce jour sur le désir – ou non – de Steve Nash d’impliquer Kevin Durant dans un tel système, à une telle position. Mais l’idée est peut-être en elle-même suffisante pour faire frémir les adversaires de Brooklyn : si Nash le veut, il peut faire évoluer Durant aussi bien en meneur, qu’en ailier, qu’en pivot. Et c’est bien là l’objectif principal des déclarations du coach : prouver à tous que KD est de retour, et qu’il est en forme. Si c’est bien le cas, attention aux yeux.
Dinwiddie et LeVert, quel “fit” avec Durant et Irving dans un rôle réduit ?
Spencer Dinwiddie et Caris LeVert ont été les belles surprises de l’année dernière. Le premier avait continué son ascension entamée en 2017-18, tandis que le second avait confirmé les attentes placées en lui après trois bonnes saisons dans la ligue. En l’absence des patrons Durant et Irving, les deux lurons s’étaient improvisés premières options offensives, augmentant massivement leur volume (+5 de usage% pour les deux) et gardant leur efficacité au tir stable (elle a légèrement baissé pour Dinwiddie, légèrement augmenté pour LeVert).
Caris LeVert avait même pu, le temps de la bulle d’Orlando, se tester au jeu de Devin Booker (ou du Alexey Shved) : être la seule arme offensive dans une équipe moribonde. A ce jeu, Caris LeVert a brillé par son volume (23 points, 8 passes décisives) mais moins par son efficacité (3.3 balles perdues par match, 44% au tir et 32% à trois-points). Si le contexte de la bulle est important à prendre en compte, cette situation donne une vraie indication de l’intêrét de Caris LeVert en première option offensive.
Leur association avec Kevin Durant et Kyrie Irving, si elle est prometteuse sur le papier, pourrait toutefois limiter leur apport : avec moins de responsabilités balle en main, LeVert et Dinwiddie pourront-ils toujours faire parler leurs qualités au scoring (et donc compenser leurs limitations dans d’autres domaines) ? Les Nets ne devraient-ils pas au contraire profiter de leur valeur marchande pour les échanger contre des joueurs plus complémentaires de leur nouveau duo ?
- Dinwiddie, faux problème ?
Pour Dinwiddie, le dilemme ne parait pas en être un, du moins sur le terrain. Spot-up shooter autour de la moyenne NBA (37% l’année dernière), c’est surtout par son playmaking qu’il pourrait complémenter Irving et Durant. C’est en tout cas les premières indications de la présaison, où Dinwiddie a parfois joué en initiateur d’attaque, laissant Kyrie Irving commencer hors-ballon (ici à 1’31″”)
Si le fit n’est pas parfait sur le terrain, c’est peut-être en dehors qu’il pourrait être problématique. Dinwiddie avait, l’année dernière, obtenu un nouveau rôle qui avait l’air de lui plaire. Se voir relégué à un rôle subsidiaire, et à son exposition médiatique moindre, pourrait lui poser problème. Ses déclarations de présaison ne vont, heureusement, pas dans ce sens : “If I average 14 and 10 and we win a title, but KD averages 35 and Ky averages 25 or whatever it would be, like, I’m good with that. I’m more than fine with that.” On ne peut que faire confiance au staff 5 étoiles des Nets pour gérer les fortes individualités de ce vestiaire.
- Caris LeVert est excellent. Les Nets ont-ils besoin de son excellence ?
Caris LeVert, que Kevin Durant avait humblement adoubé « troisième star de l’effectif », pourrait lui endosser le rôle classique du 6ème homme : un joueur qui a le niveau d’être starter mais dont les qualités sont d’autant plus attractives lorsqu’il est la première option des joueurs de rotation. Ce fut en tout cas son rôle lors de son seul match de présaison (victoire 113-89 contre Boston), où il a eu le temps d’inscrire 18 points (6/13) en seulement 20 minutes. Ce n’est pas trop en attendre de voir LeVert être très bon, scorant, et passant à foison pendant que Durant et Irving se reposent (ou font du load management).
Toutefois, cet apport offensif, un bonus pour une équipe qui possède déjà deux des armes offensives les plus léthales de l’histoire récente de la ligue, est-il vraiment nécessaire ? Le manque de complémentarité entre LeVert, Durant et Irving pourrait légitimer, si les résultats sont décevants et que la mayonnaise ne prend pas, le marchandage de Caris pour un profil plus complémentaire. Si le cinq majeur fonctionne bien et que le noyau dur reste loin de l’infirmerie, nous avons là un candidat sérieux au titre de 6th man of the year.
Au final, quel(s) objectif(s) ?
Dès l’été 2019, nous savions qu’à l’entame de l’exercice 2020-2021, Brooklyn viserait les sommets. Cependant, cela n’empêche pas de nombreuses questions de trotter dans tous les esprits. KD est-il toujours en forme? Quid de la place de LeVert et Dinwiddie dans le roster complet des Nets? Que vaut Steve Nash au coaching? Tant de questions qui nécessite encore quelques jours d’attente avant d’avoir de vraies réponses.
Après une quinzaine d’années d’attente, la deuxième franchise de New York devrait – sauf cataclysme – faire office de tête de série à l’Est. Dans les couloirs de la rédaction, le débat se trouve plutôt sur la hiérarchie entre Celtics, Sixers, Heat et donc Nets. Brooklyn est l’équipe avec le moins d’expérience commune de ce quatuor, mais le meilleur joueur s’y trouve. Suffisant pour faire la différence?
L’avis éclairé, avec @ioniim
Qu’attends-tu de Nash et de son staff d’un point de vue tactique?
Steve Nash va devoir prouver qu’il a les épaules et qu’il est capable de tenir le vestiaire, ce que n’avait pas réussi Kenny Atkinson après les arrivées de Irving et Durant. C’est sa première mission. Pour moi, la saison sera réussie si le coaching staff arrive à exploiter le talent de KD et Kyrie, tout en mettant en valeur le reste de l’effectif qui est de qualité : Dinwiddie, LeVert, Harris, Shamet et même TLC. Les mettre en confiance eux aussi est primordiale pour le titre. Le fait qu’il soit coach rookie n’est pas un problème en soit, vu ses assistants et les joueurs intelligents qu’il a à sa disposition. Atkinson était aussi rookie et c’est le même choix qu’on a fait récemment. Et puis d’un point de vue marketing, Nash c’est incroyable. A l’image de ce que font les Nets depuis quelques années.
En terme de jeu, on s’attend tous à du jeu offensif, surtout quand Mike d’Antoni est ton assistant coach. Ils ont déjà parlé de faire du “7 seconds or less” qu’ils ont déjà exploité à l’époque des Suns. Je pense personnellement que dans les moments chauds KD et Kyrie prendront leur responsabilité et leu jeu à leur compte. En 7 secondes… ou plus si besoin !
L’entente Kyrie et KD va-t-elle fonctionner?
On le sait, l’arrivée de l’un ne pouvait se faire sans l’autre. En dehors du terrain, ces deux là devraient s’entendre à ravir et c’est tant mieux pour nous et le vestiaire.
Sur le terrain, leur duo a tout pour fonctionné. Durant sait tout faire sur un terrain. Tu peux le trouver dans n’importe quelle position. C’est un plaisir pour un meneur. Kyrie est un très bon passeur mine de rien et je pense qu’il n’aura aucun mal à lâcher la balle pour KD qui reste un joueur indéfendable. Kyrie a réussi avec LeBron, Durant a réussi avec Curry. Je pense qu’ils vont devoir s’inspirer de ça pour créer un duo destructeur. Les deux savent attaquer le cercle, shooter à 3pts, prendre des shoots improbables et bien défendus… Je pense que ça va être un calvaire à suivre pour les défenses. En pré-saison, ils se sont bien trouvés et c’est rassurant. On verra qui prendra “the last shoot” dans les fins de matchs serrés. Je mets une pièce sur KD.
Qu’attends tu de Brooklyn cette saison?
L’objectif sera de faire mieux que les années précédentes, à savoir passer au moins en demi-finale de conférence. Avec un effectif comme le nôtre, qui mélange super-stars (KD, Kyrie) , joueurs confirmés à Brooklyn (LeVert, Harris, Dinwiddie, Allen), des solides roles players (Shamet, Green, Brown, Prince) et des joueurs qui peuvent créer encore la surprise (TLC, Kurucs, Perry), on peut sans trop rêver espérer une finale de conférence. Mais il s’agit véritablement de l’an 1 du projet KD-Kyrie sur lequel Joe Tsai et Sean Marks travaillent depuis plusieurs années. Les répétitions sont enfin terminées, place au spectacle.
Plus personnellement, j’espère que l’influence de KD et Kyrie ne nuira pas à la progression de joueurs comme Harris ou même LeVert qui méritent beaucoup de bonnes choses.