Les oiseaux chantent de nouveau en Louisiane. Après le départ de l’iconique Unibrow en juillet 2019, la franchise repartait de 0 d’un point de vue collectif. Car individuellement, observé au cas par cas, le roster était intriguant, et plaisant. Certes, la plupart des joueurs étaient extrêmement jeune et peu – ou pas – expérimentés, mais quelques vieux briscards déjà présents dans l’effectif ou recrutés dans ce rôle pouvaient amener ce liant manquant.
La hype était forte à New Orleans en ce début d’exercice 2019 – 2020, en témoigne leur présence lors de l’opening night face à des Raptors fraichement sacrés. il faut dire que la présence du rookie-superstar Zion Williamson n’envoie pas votre franchise dans les bas fonds médiatiques de la Ligue. Ajoutons à cela les compensations reçues dans le trade d’Anthony Davis (Ball, Hart et Ingram), ainsi que les arrivées de Reddick et Favors, et voilà un roster flambant neuf, prêt à batailler pour une place en playoffs.
Mais pour cela, il faut gagner des matchs. Et sans leur nouveau poste 4, blessé, les Pels galèrent. Au moment du premier pas posé sur un parquet par le numéro 1 de NOLA, le bilan est de 17-27. Quelques semaines plus tard, lors de l’arrêt de la saison, le bilan sera de 28-36. L’impact du rookie est flagrant, mais il n’est pas le seul à avoir éclairé les salles de son talent.
Jrue Holiday et JJ Reddick, comme à leur habitude, réaliseront une saison solide. Lonzo Ball, quant à lui, ne progressera que très peu après ces deux années compliquées aux Lakers, mais proposera toujours un solide 12pts – 6rebds – 7asts. Favors, Hart et Moore, entre autres constitueront un bon socle de roles players, alternant scoring efficace pour certains et défense correcte pour d’autres.
Enfin, Ingram sera la vraie belle surprise de cette saison à La Nouvelle-Orléans. L’ex Purple & Gold s’améliorera dans quasiment toutes les catégories statistiques et endossera le rôle de première option offensive pendant quasiment toute la saison. Il terminera en 24pts – 6rebds – 4,2asts – 1steal, tout cela a 46% au shoot, 39% à 3pts et 85% aux LF. Il sera pour la première fois de sa carrière All-star et sera élu MIP.
Cette belle seconde partie de saison permettra aux Pels d’être invités dans la bulle. Leur chance d’accéder aux play-ins étaient moyennes. Ils avaient un calendrier plutôt simple pour les sept rencontres estivales, et l’écart avec les Grizzlies n’était pas si conséquent. L’espoir était donc permis. Du moins, le temps de quelques jours. 2 victoires – 5 défaites, une 13è place à l’Ouest et pas mal de questions à l’orée de cette intersaison automnale.
Pourquoi Zion, futur de la franchise, n’a que très peu participé à cette bulle (DNP 3 matchs, et 20 minutes de moyenne de temps de jeu sur les autres) ? La qualification en play-offs était envisageable, pourquoi donc ne pas profiter de ces rencontres pour le développer face à de grosses équipes ?
Autre interrogation, le coaching staff, et en première ligne Alvin Gentry. Ce dernier a su mettre en place une équipe offensive, basée sur une PACE très rapide. Il était néanmoins en bout de parcours et n’a jamais proposé de vrai coaching avec un relief tactique affirmé. David Griffin installe donc Stan Van Gundy au poste d’H.C. Le reste du staff bouge aussi : Bob Beyer (ex-Kings) et Casey Hill (ex-Clippers) arrivent notamment pour épauler l’ancien coach du Magic, finaliste en 2009.
La Free Agency s’annonçait mouvementée du côté de la Louisiane. Le nom de Jrue Holiday était notamment dans toutes les discussions. Et cela n’a pas loupé.
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Derrick Favors (Jazz), Jrue Holiday (Bucks), Frank Jackson (OKC), E’Twaun Moore (Suns), Jahlil Okafor (Pistons), Kenrich Williams (OKC),
Ils ont rejoint l’équipe : Steven Adams, Eric Bledsoe, Wenyan Gabriel, Willy Hernangomez, Kira Lewis Jr, Will Magnay (TW Contract), Naji Marshall (TW Contract),
Le roster à ce jour :
Meneurs : Lonzo Ball, Eric Bledsoe, Kira Lewis Jr,
Arrières : Nickel Alexander-Walker, Josh Hart, JJ Redick,
Ailiers : Brandon Ingram, Naji Marshall, Sindarius Thornwell,
Ailiers-forts : Nicolo Meli, Zion Williamson,
Pivots : Steven Adams, Jaxson Hayes, Willy Hernangomez.
Les tendances de l’automne
Contrairement à la saison passée (Redick, Favors), les Pels furent très calme lors de la Free Agency. Seul Willy Hernangomez rejoint la franchise par ce biais. Cependant, comme lors de l’intersaison 2019, New Orleans a été hyper actif sur le marché des trades.
Dès la première nuit suivant l’ouverture de la fenêtre des transferts, les Pelicans sont au cœur d’une bombe. Après sept années de bons et loyaux services, Jrue Holiday est envoyé dans le Wisconsin. Alors qu’il lui restait une seule année de contrat, David Griffin récupère plusieurs tours de drafts (trois first rounds et deux swaps), ainsi qu’Eric Bledsoe et George Hill. Dans un deal qui impliquera finalement quatre franchises, le dernier meneur cité rejoindra OKC en échange de Steven Adams et de son gros contrat (27M en 2020/2021). Il signera durant la Free Agency une extension (35M sur deux ans), le liant ainsi à la Louisiane jusqu’en 2022 – 2023.
Avant cette signature à prix honnête, Stan Van Gundy a vu Kira Lewis Jr rejoindre son effectif par la draft. Le meneur, 13è pick aura un coup à jouer. Très rapide en transition, bon catch & shooter, l’ancien d’Alabama pourra jouer certaines possessions loin du ballon, lui permettant alors d’être combiné à Lonzo Ball sur les lignes arrières.
Ces mouvements hivernaux semblent bénéfiques les Pels, en plusieurs points. Concernant Holiday, NOLA n’a pas à rougir des contreparties reçues en échange du meneur. Certes, Jrue était un pilier du vestiaire, assurant une grosse défense et un 18-6 tous les soirs depuis 3 saisons. Mais son niveau n’est pas (plus ?) celui d’un top 6 meneur de la ligue, et obtenir Bledsoe ainsi que de nombreux tours de drafts en retour ne se refuse pas.
L’échange permettant l’obtention d’Adams est bien senti. Favors ne trouvait pas sa place au poste 5 dans le jeu rapide de New Orleans. Le néo-zélandais n’est certes pas plus rapide, bien qu’il soit relativement mobile pour sa stature, mais il a bien d’autres qualités. La raquette des Pelicans possède déjà des beaux physiques, notamment Zion et le longiligne Hayes. Mais Adams, c’est autre chose. Voyez par vous-même les propos du pick 1 de la draft 2019 : “Steven est balèze. Je croyais être balèze, mais après l’avoir constaté de près, en étant dans la même équipe que lui maintenant, c’est dingue“.
Prendre deux écrans consécutifs d’Adams et Williamson laissera des marques, soyez en sûr.
Dernier point de ces tendances de l’automne : la signature de Brandon Ingram. Le MIP en titre a conclu avec sa franchise une extension au max du max de 158M sur 5 ans. A l’instar de ses camarades de cuvée (Tatum, Fox, Adebayo & Mitchell), le forward ne testera pas le marché et continuera l’aventure en Louisiane, proposant avec Zion et Adams un front-court plus qu’intéressant.
Sur le banc, tout logiquement, nous retrouverons Bledsoe, Hart, Melli et Hayes en première rotation. Des joueurs de rotations pour la plupart jeune, mais pouvant se fondre sans soucis avec les titulaires. Seule petite interrogation : l’absence de complémentarité d’un backcourt Bledsoe-Ball, semblant bien trop limité longue distance pour tenir en 2020 – 2021 en NBA.
Focus sur la saison 2020-21 des Pelicans
Young Team saison 2, version Van Gundy
Vous l’avez bien compris, les Pelicans sont plus tournés vers l’avenir que centrés sur le présent. Parmi tous les joueurs pouvant prétendre à de grosses minutes, six ont moins de 25 ans, trois sont nés au XXIè siècle et seulement deux sont trentenaires. La fougue du jeune âge est donc de mise.
Le nouveau projet NOLA entre dans sa seconde année. Lors de l’exercice 2019-2020, le roster s’était livré à un “tout pour l’attaque”. Intriguant, certes, mais pas suffisamment pour inquiéter les hautes sphères de la conférence Ouest. Il faut dire qu’Alvin Gentry n’est pas le plus original des head coachs. L’arrivée de Stan Van Gundy apparaît donc comme la bienvenue.
SVG a l’habitude des jeunes. Lorsqu’il prend la tête du Heat en 2003-2004 (après y avoir passé 8 ans en tant qu’assistant), D-Wade a 22 ans, Haslem 23 et Odom 24. Lorsqu’il reprend le Magic quelques années plus tard, sa superstar s’appelle Dwight Howard, et il n’a eu que 22 bougies à souffler sur son gâteau d’anniversaire.
En plus d’une rigueur bien plus importante que la saison passée, Van Gundy apportera plusieurs choses au roster. Tout d’abord, il y a de fortes chances que le jeu soit ralenti par rapport à Gentry. Est-ce pertinent ? Rien n’est moins sûr. L’effectif semble conçu pour jouer rapidement en transition. Mais le moustachu est un homme à l’ancienne, et ses équipes sont peu souvent présentes dans la deuxième moitié du classement concernant la PACE (9 fois après la 15è place, 3 fois dans le top 15). Il devra néanmoins faire quelques efforts tant Williamson est un dévoreur d’espaces se nourrissant des transitions défensives ratées des adversaires.
De plus, SVG installe tout le temps son équipe dans le top 12 des Rating Défensif, exception faites d’une année avec les Pistons. Entre Ball, Bledsoe, Hart, Ingram et Zion – Adams dans la raquette, la possibilité de défendre est réelle. La 19è position dans ce domaine de la saison passée devrait n’être qu’un souvenir lointain.
Enfin, Van Gundy aime former les intérieurs. Howard est devenu triple défenseur de l’année, multiples All-star et NBA All Team sous ses ordres. Drummond, quant à lui, a vécu ses meilleures années (2x All-star) grâce au coaching du finaliste 2009. Le parallèle peut donc être rapidement fait avec Zion. Ce dernier est loin de la taille des deux précédents, mais son coach pourrait bien l’aider dans ses placements défensifs, ses rotations de couverture et son jeu au poste. Nous connaissons le potentiel du sophomore, et on peut dire que sur le papier, ça fait peur.
Zion en pleine forme, carnage à l’horizon ?
668 minutes, 24 rencontres. La saison rookie du numéro 1 de la draft 2019 laisse les amateurs NBA sur leur faim. Et pourtant. En quelques allers-retours sur le parquet du Smoothie King Center, Zion a montré à quel point son apport pouvait être terrifiant. Si les blessures ne s’accumulent pas, le joueur est promis, comme prévu, à un avenir sensationnel.
D’un point de vue purement statistique avec le peu d’échantillon que cela comporte, sa saison passée s’est terminée avec plus de 22pts de moyenne, avec deux pics à plus de 30pts lors de ses 9è et 10è rencontres professionnelles. On peut y ajouter les 6 rebonds, 2 passes et le flatteur 42% longue distance peu révélateur de son véritable niveau dans l’exercice (seulement 14 tentatives).
Mais le plus intéressant ne se trouve pas forcément du côté des chiffres, mais bien dans la façon dont cela a été produit. Comme prévu, Williamson est très fort en transition. Son explosivité, sa capacité à monter très vite au cercle lui offrent plusieurs opportunités d’alleys-oops par rencontre. Sa connexion avec Lonzo Ball semble réelle et l’ex-Laker le trouve les yeux fermés. De fait, 74% de ses shoots ont été tentés proche du panier (0-3 foot), expliquant son haut true shooting % (61,6 %).
Il faut dire que le jeu de Gentry était fait pour lui. Les Pels attaquaient à toute allure : plus de 103 possessions par rencontre, le 2è total le plus haut total de la Ligue. Comme expliqué précédemment, il y a de fortes chances que ce total baisse, ce qui obligera Zion à utiliser d’autres facettes de son jeu. Et c’est sur ces points qu’on l’attendra : poste bas, pick’N’Roll voire pick’N’Pop s’il maintient cette réussite derrière l’arc (6/14 sur la saison, dont 4/4 lors de sa première rencontre).
De plus, un autre élément est à prendre en considération. Cette année, Williamson aura à ses côtés Steven Adams. Son profil rugueux est différent de celui de Derrick Favors et semble plus adapté à la future superstar. Néanmoins, il ne faudra pas que les deux intérieurs se marchent dessus, chose qui peut arriver si Zion continue à jouer sous le panier une bonne partie de la rencontre.
Ingram : l’envol du goéland ?
Brandon Ingram est un cas d’école : jeune joueur en difficulté dans la franchise qui l’a drafté, transfert contre un top player et épanouissement dans un nouveau cadre. Cette formule a également fonctionné pour D’Angelo Russel (de Los Angeles à Brooklyn).
La première saison d’Ingram en Louisiane fut excellente. Nous avons déjà cité les chiffres dans le résumé de l’exercice passé, mais les voici pour le plaisir des yeux : 23,8pts (+5,5 en comparaison avec 2018/2019), 4,2asts (+1,2), 6,1rebds (+1).
Cette hausse statistique marquante, lui permettant d’obtenir le prix de MIP est dû à une augmentation drastique de son utilisation balle en main, et donc de ses responsabilités. Il était auparavant considéré comme un timide talentueux, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ingram avait le plus haut USG% de sa franchise en 2019-2020, avec 28%. A titre d’exemple, lors de son meilleur exercice à L.A., ce chiffre était de 23%. La différence n’est pas négligeable.
Suite à cette saison, les Pels ont mis sur la table un contrat de 158 M$ sur 5 ans. Un document que l’ailier n’a pas attendu pour signer. Le questionnement autour de l’ex Dukeman commence ici. Le premier point concerne toute la Ligue : est-ce une bonne chose de fournir directement à des joueurs sortant de leurs années rookies des contrats max ? N’y a-t-il plus de juste-milieu ? Il y a encore quelques années, malgré des bons salaires, les jeunes n’étaient pas encore payés comme les meilleurs joueurs de la Ligue. Sans jeter la pierre sur les front-offices qui sont obligés de fournir ces contrats pour les conserver (nous avons le sentiment que dans les petits marchés, il est nécessaire de “surpayer” pour garder les joueurs), les De’Aaron Fox, Bam Adebayo ou Ingram méritent-ils – déjà – ces contrats ? Cette question reste ouverte.
Cependant, ce qui laisse réellement sceptique sur la prolongation de Brandon Ingram est sa complémentarité – ou non – avec Zion. Certes, l’ex-Laker peut jouer longue distance car son shoot est fiable (39% la saison passée à 3pts), mais enlever le ballon des mains de l’un ne réduirait-il pas sa progression au profit de l’autre ? Ingram a besoin du ballon pour créer, provoquer. C’est un joueur qui doit se mettre en confiance pour continuer à être celui à qui on a donné un contrat max. Le cantonner à un rôle secondaire, derrière l’omnipotent Zion n’est peut-être pas une bonne option. Cela s’est déjà vu à l’arrivée du rookie. Sans se baser sur cette vingtaine de matchs pour donner un avis définitif, nous pouvons néanmoins retenir certaines choses. Avant le retour de Williamson, l’ailier tournait à 25pts par rencontre, à 47% au tir. Après la rencontre face à San Antonio, voyant le Z prendre ses quartiers au Smoothie King Center, B.I ne tournait plus qu’à 20pts et 43% au shoot. Simple problème d’adaptation réglé dès le 22 décembre ou soucis de compatibilité plus grave ? Plus de réponses dans quelques mois.
Au final, quel(s) objectif(s) ?
New Orleans était l’une des équipes les plus intrigantes de l’exercice passé. Et ce sera toujours le cas cette année. Entre la première saison complète de Zion, la validation du contrat d’Ingram, Lonzo Ball en tant que premier ball handler de la franchise, il y a beaucoup de choses intéressantes à observer en Louisiane.
L’objectif est clair : être dans le top 10 de la conférence pour se donner la chance de jouer le play-in. Atteindre le top 6 de la conférence semble impossible, donc la franchise devra forcément passer par ce nouveau système pour espérer jouer les joutes printanières. Jouer un premier tour serait un must, mais la priorité est de développer le Young Core et de répondre aux questions que tout le monde se pose : Ball peut-il tenir la mène d’une équipe qui vise les playoffs ? Les blessures laisseront-elles Zion se développer correctement ? Que donnera la saison 2 d’Ingram version All-star ?
Comme bon nombre d’équipes avant eux, NOLA doit montrer que son jeune effectif est fait, dans les années à venir, pour atteindre un jour les sommets, et non stagner en milieu de conférence. Plus facile à dire qu’à faire, c’est vrai. Mais c’est sur ce facteur que l’on distingue les bons projets des superficiels.
L’avis éclairé de @Pelicans_France
Le peu d’expérience commune et le fait qu’une grande partie des joueurs importants soit jeunes ne va-t-il pas jouer des tours ?
Je pense vraiment que ce que voulait Griffin dès que Davis a décidé de partir c’était de reprendre le contrôle sur tout l’effectif. Il l’avait fait côté front office en y recomposant une grosse partie, avec le départ de Jrue il l’a fait maintenant côté équipe où chaque joueur + le coach est du fait de ses décisions à lui et Langdon, donc cela fait sens. Le peu d’expérience entre les joueurs est à mettre en parallèle avec l’objectif, celui ci n’est pas de tout rusher mais bien de grandir ensemble et d’amener une culture de la gagne. Avoir comme stars Zion et Ingram est autant un risque (de part l’énorme attente qu’ils auront malgré leur jeune âge) qu’une rare opportunité (démarrer une nouvelle ère avec des si gros talents locké encore 5 ans minimum, on ne peut pas espérer mieux pour l’avenir).
Entre Bledsoe, Ball et les jeunes Alexander Walker et Kira Lewis, le back court ne te semble-t-il pas peu garni par rapport au front court?
Le back court sera assez intéressant à voir évoluer tant on attend un gros step up côté Ball qui est dans sa contract year et de NAW qui avait montré des flashs de l’excellent joueur qu’il peut devenir. À ça tu ajoutes Bledsoe, un 2 way player d’expérience qui devrait apporter de la dureté des deux côtés du terrain et Redick qui a plus d’expérience que tous nos jeunes (Ingram, Zion, Ball, Hart, Melli, NAW, Hayes) cumulés. Il y a forcément un décalage de talent entre le front court et le back court quand il y a des joueurs comme Ingram et Zion mais ce que tu perds en talent brut sera compensé par l’expérience..
Que peut apporter Stan Van Gundy?
SVG est un coach qui a déjà connu la gestion des jeunes stars, plusieurs campagnes de PO, une finale nba. En plus de son franc parler, il apportera ce qui nous manquait l’année dernière : beaucoup de rigueur et de défense tout en continuant le travail de Gentry sur l’apprentissage des jeunes. Il a déjà imposé sa pate en ce début de traning camp en faisant un entraînement de 3 heures uniquement basé sur la défense.