A l’aube de l’exercice 2019-20, les attentes étaient nombreuses autour des Kings de Sacramento. Il faut dire que nous avions laissé les violets sur une très prometteuse 9è place de la conférence Ouest en 2018-19. Certes, à 9 victoires des Clippers, 8è. Cependant, personne ne s’attendait à ce que cette équipe, très jeune, atteigne un tel niveau aussi vite.
On dit souvent que l’année de la confirmation est la plus compliquée. Avant, on bénéficie de l’effet de surprise. Après, on sait comment faire pour gagner. Entre les deux, vous êtes ciblés et les adversaires ne vous font plus de cadeau(x). Cela, Sacramento l’a appris à ses dépends.
Il faut dire que commencer la saison avec 5 défaites n’aide pas à se mettre sur de bons rails. En enchaîner 8 au cours de la seconde moitié du mois de décembre hypothèque ensuite définitivement les chances d’accrocher le wagon des playoffables. Et pourtant, au prix d’une belle remontée, les Kings, menés par De’Aaron Fox, Buddy Hield et Bogdan Bogdanovic, étaient loin d’être largués lors de l’arrêt de la saison, le 11 mars 2020. Avec 28 victoires pour 36 défaites, les Californiens se retrouvaient ex aequo en 9ème position avec les Blazers et les Pelicans, à 3,5 victoires de Memphis, dernier qualifié, ou presque. “Ou presque” parce la NBA programma un play-in tournament ; dans l’hypothèse où il y aurait moins de 4,5 victoires d’écart entre les 8 et 9ème, les deux équipes se disputeront la qualification en playoffs sur deux matchs. Pour cela, il fallait donc terminer 9è.
La bulle d’Orlando termina de doucher les espoirs des fans, avec 5 défaites lors des 6 premières rencontres. Pour les Kings, la 12ème place finale (31 victoires, 41 défaites) est synonyme d’une 14ème année sans playoffs, record de la Ligue en cours. Plus encore que la durée – qui paraît éternité, nous compatissons – ce sont les espoirs générés par l’exercice précédent, et la déception engendrée par celui tout juste achevé, qui peuvent être vécus comme une forme de déception sportive.
La courte intersaison, et la draft 2020, ont permis de dessiner le nouveau roster de l’équipe toujours dirigée par Luke Walton. Avant de le présenter, précisons que cette intersaison a également contribué à redéfinir en profondeur la face de la franchise. Pour remplacer Vlade Divac en tant que General Manager, les Kings ont jeté leur dévolu sur Monte McNair, ancien assistant GM des Rockets. La franchise texane lui doit notamment la politique toute tournée vers les analytics et la mathématisation du jeu. McNair possède clairement un projet pour la franchise, et n’a pas atterri seul en Californie. En effet, Wes Wilcox (ancien dirigeant des Hawks) arrive en tant qu’assistant GM, où il partagera son rôle avec Ken Catanella. Paul Johnson (assistant GM des Oklahoma City Blue, en G-League), lui, prend les rênes de la direction des opérations basket.
C’est donc une franchise remise à neuf qui s’apprête à plonger dans la 74ème saison de sa riche Histoire.
In & out : le point sur le roster
Ils ont quitté l’équipe : Kent Bazemore (Golden State Warriors), Bogdan Bogdanovic (Atlanta Hawks), Corey Brewer (retraite), Yogi Ferrell (?), Harry Giles (Portland Trailblazers), Alex Len (Toronto Raptors),
Ils ont rejoint l’équipe : Tyrese Haliburton, Frank Kaminsky, Glenn Robinson III, Jahmi’us Ramsey, Hassan Whiteside, Robert Woodard II.
Le roster à ce jour :
Meneurs : De’Aaron Fox, Tyrese Haliburton, Cory Joseph,
Arrières : Kyle Guy, Buddy Hield, Justin James, DaQuan Jeffries, Jahmi’us Ramsey,
Ailiers : Harrison Barnes, Glenn Robinson III, Robert Woodard II,
Ailiers-forts : Marvin Bagley III, Nemanja Bjelica, Chimezi Metu, Jabari Parker,
Pivots : Richaun Holmes, Frank Kaminsky, Hassan Whiteside.
Un grand merci à @SacramentoFR pour son apport important dans la rédaction des rubriques suivantes.
Les tendances de l’automne
L’imbroglio Bogdanovic : “j’ai pas signé, chef !”
Dans la nuit du 16 au 17 novembre dernier, coup de tonnerre sur la NBA : Jrue Holiday et Bogdan Bogdanovic rejoignent les Bucks de Milwaukee, pour épauler Giannis Antetokounmpo dans sa quête de titre. En échange du swingman Serbe, dans le cadre d’un sign & trade, les Kings reçoivent Donte DiVicenzo, Ersan Ilyasova et DJ Wilson, étant précisé que Justin James fût prié de prendre le même avion que Bogdanovic, direction le Wisconsin.
Sur le papier, le trade pouvait faire lever quelques sourcils. Nombreux étaient les observateurs, sur le réseau de l’oiseau bleu, qui estimaient (à tort ou à raison, tel n’est pas le débat) que Sacramento aurait pu recevoir un meilleur package contre son arrière Serbe qui, il est vrai, sortait d’une saison remarquable : 15,1 points, 3,4 rebonds, 3,4 passes décisives à 37,2 % de loin, et quelques tirs bien clutchs.
Sauf que voilà. Si Holiday portera bel et bien le maillot des Bucks l’an prochain, il n’en est rien pour Bogdanovic.
La faute à un imbroglio dont la NBA a le secret, et qui nous fait parfois perdre foi en les compétences des dirigeants de franchises. Souvenez-vous, il y a 2 ans : les Wizards, les Suns et les Grizzlies montent un trade qui vise à envoyer Trevor Ariza dans l’Arizona. Washington, dans ce deal à trois, est censé recevoir Dillon Brooks, jeune joueur prometteur de Memphis… Sauf que pas du tout. La franchise du Tennessee avait bel et bien donné son accord pour transférer Brooks, mais il s’agissait de MarShon. Résultat, le transfert avait capoté.
Peu ou prou, l’histoire est tout aussi rocambolesque ici.
Il a d’abord été annoncé que Sacramento s’était accordé avec Milwaukee pour transférer son jeune Serbe … sans en toucher un mot à celui-ci. Il semblerait ainsi que Bogdanovic n’ait jamais donné son consentement pour rejoindre les rives du Lac Michigan. Pour envisager un sign & trade, vous conviendrez que ce n’est pas l’idéal. En réalité, il semblerait que ce soit le spoiler en chef de la Ligue, le journaliste Adrian Wojnarowski, qui ait fait foirer le deal. En effet, la NBA interdit – et est d’ailleurs très vigilante – le tampering, c’est-à-dire le fait d’entrer en contact avec un joueur d’une autre équipe en dehors des périodes autorisées. Or, le transfert de Bogdanovic aux Bucks a été annoncé par le Woj bien avant l’ouverture de la free agency. Ça sentait bon la sanction pour tampering des deux côtés, et les franchises se sont alors rétractées.
L’arrière Serbe ne rejoindra donc pas Milwaukee. Ce n’est pas pour autant qu’il fera partie de l’effectif des Kings dans deux semaines, lorsque la NBA reprendra ses droits. En effet, à l’issue de ce vrai-faux départ, le bonhomme, alors free agent restreint, s’est vu proposer un contrat de 4 ans et 72 millions dollars par les Hawks d’Atlanta, offre sur laquelle Sacramento ne s’est pas alignée. Le daim a donc été troqué pour le faucon.
Harry Giles : “still loving you”
C’est peut-être le crève cœur de l’intersaison. Drafté en 20è position par les Blazers, Giles est transféré dans la foulée à Sacramento, où il passera sa première saison à l’infirmerie. C’est d’ailleurs une constante ; à l’instar de Marvin Bagley III, dont nous reparlerons ci-dessous, le pivot Dukie (qui possède également la particule “III” dans son nom, cocasse dans une franchise assimilée à la royauté), dont le talent est indéniable, voit son début de carrière être miné par ses fragilités aux genoux. Ainsi, depuis sa draft, il n’a disputé que 104 rencontres, pour un temps de jeu moyen de 14,3 minutes par soir.
Par contre, la qualité de ses passages sur le parquet est unanimement saluée. Si, temps de jeu oblige, les statistiques n’affolent aucun compteur, il faut savoir voir au-delà. En effet, en bonne santé, Giles vaut largement mieux que ses 7 points et 4 rebonds par soir (au petit jeu – toujours biaisé – des statistiques sur 36 minutes, le pivot affiche 17,1 points et 10,1 rebonds de moyenne). Technique, doté de bons moves au poste et n’étant jamais de dernier a faire jouer les copains, il est également plus qu’honnête sous son propre cercle. A l’instar de De’Aaron Fox, drafté la même année, Sacramento avait donc la possibilité d’offrir un nouveau contrat à sa pépite brute, adorée des fans.
Il n’en fût rien. Pourtant, il y a fort à parier que ce n’est pas le contrat qui lui aurait été proposé qui aurait grevé les finances de la franchises. Certes, à l’heure de la rédaction de ces lignes, le cap space des Kings, fixé à 109 M$ pour la saison prochaine, est intégralement utilisé (110 244 118 $ très exactement). Mais tout de même … Ce sont finalement les Blazers qui mirent le grapin sur l’intérieur polyvalent, comme pour acter un retour aux sources.
On ne peut s’empêcher de regretter le départ, surtout à la vue du contrat proposé par la franchise de l’Oregon : 1 an et 1,6 M$. Par exemple, c’est en-deçà du prix pour lequel fût signé Frank Kaminsky, qui vient remplacer numériquement le départ dans la raquette Californienne (contrat d’un an non-garanti).
Nous ne leur souhaitons bien évidemment pas, mais il n’est pas impossible que les Kings viennent, à l’avenir, à se mordre les doigts du départ d’Harry Giles. Pour cela, le jeune homme (22 ans) devra se débarrasser de ses genoux de cristal. Si tel est le cas, il sera promis à une belle carrière dans la Grande Ligue. En attendant, la raquette de Portland, composée de Zach Collins et de Robert Covington au poste 4 et de Jusuf Nurkic, Enes Kanter et Harry Giles sous les cercles, à de quoi faire braire l’immense majorité des 29 autres franchises.
Focus sur la saison 2020-21 des Kings
Un camion confié à la jeunesse
Il semblerait que lorsque le grand top départ sera donné le 22 décembre prochain, Sacramento n’ait véritablement aucun objectif collectif. En des termes taquins, nous pourrions nous demander si les Kings de la décennie 2020 ne vont pas être les “Sixers de la décennie 2010”. Bien évidemment, il y a bien plus d’espoirs en Californie qu’il n’y en avait en Pennsylvanie avant les drafts successives d’Embiid et de Simmons ; nous retrouvons à Sacramento une certaine base sur laquelle le front office et Luke Walton pourront essayer de travailler.
En effet, l’effectif est encore très jeune. La moyenne d’âge des noms listés au sein de la rubrique précédente est de 23,7 ans. Dans le lot, on ne retrouve que deux trentenaires : Nemanja Bjelica (32 ans) et Hassan Whiteside (31 ans). Le premier, bien qu’en constante progression, n’a jamais été autre chose qu’un role player. Le second sort d’un contrat faramineux qu’il n’a pas su justifier, et semble trop souvent branché sur courant alternatif pour constituer un véritable modèle pour la jeunesse de l’équipe. N’omettons pas de citer Harrison Barnes (28 ans), qui grâce à son passage à Golden State, possède l’expérience non négligeable – voire indispensable – du titre NBA.
Cependant, c’est sur les épaules du trio De’Aaron Fox – Marvin Bagley III – Tyrese Haliburton que la capitale californienne semble désormais compter pour se reconstruire. Le premier – le plus prometteur, à première vue – vient de signer un contrat maximal, d’un montant de 163 millions de dollars sur 5 années (qui kickera à compter de la saison 2021 – 2022). Hyper rapide, scoreur et bon distributeur, le jeu de l’équipe devrait clairement être basé sur les qualités de meneur. On espère effectivement qu’à l’inverse de la saison dernière, Walton ne prônera pas les vertus d’un jeu low-tempo (les Kings affichaient la 20ème PACE de la Ligue). Cette année, il s’agirait que voir Sacramento galoper dans les quatre coins du terrains ; De’Aaron Fox semble être né pour cela.
Pour l’heure, en attendant l’éventuelle éclosion des deux autres larrons, le meneur est promis à devenir le visage de la franchise violette.
Cependant, pour que le talent du jeune homme (il soufflera ses 23 ans le 20 décembre) se transforme en résultats collectifs probants, il faudra qu’il soit soutenu. Le candidat naturel à la constitution de ce one-two punch est Marvin Bagley, troisième du nom. Le plan reste néanmoins bancal ; non pas que l’ailier-fort ne possède pas le potentiel pour devenir une belle seconde option d’une équipe solide, même s’il ne l’a pas encore véritablement prouvé. Simplement, depuis sa draft en deuxième position en 2018 (nous ne mettrons pas d’huile sur le feu), l’intérieur sur ressorts n’a disputé que 75 rencontres (seulement 13 en 2019 – 2020). Très sujet aux blessures, il ne faudrait pas – ni pour lui, ni pour la franchise – qu’il devienne le talentueux privé de carrière en raison d’un corps trop fragile.
Reste Tyrese Haliburton. Celui-ci, sélectionné en 12ème position de la dernière draft, est un meneur longiligne, déjà excellent en pick’n roll et en catch’n shoot, qui a fait de Sacramento l’un de ses points de chute favori. Pas mauvais défensivement, il semble pouvoir suppléer Fox dans la distribution du jeu, voire même jouer à côté. Responsabilisé – puisqu’il le sera – le garçon de 20 ans pourrait parfaitement être l’un des steals d’une draft au sein de laquelle il aurait pu être sélectionné plus tôt. Déclarant viser le titre de rookie de l’année, Haliburton aura tout pour plaire aux aficionados de la franchise.
L’objectif majeur de la saison des Kings sera donc de développer ces trois talents, dont les marges de progression sont encore énormes. Et si, en cours de route, la franchise pouvait éviter de gagner, ce ne serait pas pour déplaire à tout le monde. En effet, le sommet de la draft 2021 semble être particulièrement fourni en énormes talents (d’aucuns disent que 4 à 5 prospects de 2021 auraient pu être sélectionné en tant que first pick en 2020). L’inconvénient de la prochaine cuvée, c’est que les meilleurs éléments se concentrent, pour l’heure, sur les lignes arrières (en vrac, Cade Cunningham, Jalen Suggs, BJ Boston, Jonathan Kuminga, Ayo Dosunmu …), alors que les besoins des Kings se trouvent plutôt sur les ailes et sous le cercle.
Ce n’est pas pour autant que les talents prometteurs sont inexistants sur les autres postes. La draft 2021 semble donc clairement être un passage obligatoire de la reconstruction du roster, qui pourrait d’ailleurs perdre certains éléments à la trade deadline en échange de jeunes à potentiel. Il n’est en effet pas à exclure que Buddy Hield (qui a fait part de ses états d’âme) ou Harrison Barnes, dont les contrats sont les plus gros de l’effectif (respectivement 24,4 M$ et 22,2 M$) terminent leur saison ailleurs.
Le départ de Hield règlerait d’ailleurs le “problème” de la concentration de talents sur le back-court lors de la prochaine draft, car plusieurs arrières / swingman sont projetés très haut. Celui de Barnes, à l’inverse, laisserait le poste d’ailier bien démuni, puisqu’au-delà de Robert Woodard II, rookie drafté en 40ème position, seul le transfuge Glenn Robinson III (encore deux joueurs Xème du nom, décidément) semble être un poste 3 de métier.
Les “parias” à la relance ?
Ce n’est qu’annexe. Pourtant, au sein du roster, nous retrouvons deux joueurs bien plus habitués aux sarcasmes et aux quolibets qu’au parquet. Ou presque. En effet, Jabari Parker et Hassan Whiteside vont enfiler le même maillot la saison prochaine. Le pivot semble d’ailleurs être amené à avoir un plus grand rôle que le numéro 2 de la draft 2014, dont on peine à déterminer ce qu’il peut apporter à une franchise NBA ces dernières années. Dans une ère où il est demandé aux ailiers (au sens large du terme) de défendre et de dégainer de loin, Parker est une passoire défensive et présente un bien maigre 32,4 % de loin en carrière (26,9 % la saison dernière).
Reste désormais à voir si Whiteside saura s’intégrer dans le jeu up-tempo prôné par Luke Walton. S’il saura s’intégrer tout court, d’ailleurs, lui dont la nonchalance sur certaines possessions devient quasiment proverbiale. Débarrassé de son contrat XXL, le pivot, meilleur rebondeur de la Ligue en 2017 et double meilleur contreur (2016 et 2020) ne ferait pas de mal dans cette second unit qui risque, autrement, de manquer de viande dans la raquette.
La situation est probablement idéale pour les deux hommes, qui n’auront aucune pression lorsqu’ils fouleront les parquets. Ni sportive, nous l’avons dit, ni salariale, puisqu’ils ont tous les deux signé un contrat modeste, moins complexe à justifier. L’affirmation est cependant à nuancer ; pour éviter de se retrouver sans club, en Europe ou en Chine à l’issue de la saison (les deux sont sous contrats jusqu’en 2021), les deux intérieurs ont plutôt intérêt à faire fructifier leurs temps de jeu. L’enjeu du futur et le fait de jouer sa place en NBA constituera, à n’en point douter, un facteur positif pour la franchise, qui devrait pouvoir compter sur deux joueurs remontés à bloc.
Au final, quel(s) objectif(s) ?
Développement des jeunes, tanking et draft 2021. Ce n’est pas l’énoncé des menus du Burger Quiz, mais bel et bien ce à quoi la saison 2020 – 2021 des Kings de Sacramento pourrait ressembler.
Dans une conférence Ouest où 11 à 12 équipes, a minima, peuvent être amenées à se battre pour les playoffs, il serait étonnant de voir Sacramento venir se mêler à la lutte. Et s’il est toujours dommage de perdre une année, la jeunesse globale du collectif permet de relativiser la situation ; s’il faut réaliser une saison blanche pour être plus compétitif à l’avenir, le sacrifice semble raisonnable.
Sans nous prêter avec précision au jeu du pronostic, il semblerait que les Kings soient condamnés à jouer le rôle de voiture-balai de sa conférence. Le roi vacille depuis bien trop longtemps désormais ; pour mieux affirmer sa souveraineté à l’avenir ?
L’avis éclairé de @SacramentoFR
Étant précisé que certains développements du compte français de la franchise ont été utilisés ci-dessus, et n’apparaitront pas ici.
Quels sont les enjeux collectifs de la saison 2020 – 2021 ?
Aucun enjeux. Le projet de Monte McNair est clair : on casse tout pour de bon pour reconstruire autour de Fox – Bagley III – Haliburton. A la free agency, on a laissé partir Bogdanovic pour miser sur des contrats minimums pour garder une importante flexibilité pour l’été prochain et pour la prochaine draft qui s’annonce bien remplie. L’idée est donc de créer un noyau jeune, en cherchant les automatismes autour du trio précédemment cité. Il n’est pas impossible qu’on se débarrasse de Hield et / ou Barnes à la trade deadline pour récupérer des assets et des jeunes avec du potentiel.
A quoi s’attendre avec le nouvel effectif ?
Au niveau de coaching, Walton semble avoir la confiance de McNair. Il va pouvoir mettre en place un jeu up tempo, comme cela a été annoncé par le G.M. Il y a de quoi être positif avec le recrutement des membre du staff.
Au sujet de l’effectif, très content de la draft d’Haliburton, et également de celle de Woodard II, dans une moindre mesure. Haliburton fit bien avec le style de jeu qui sera insufflé et formera un super duo avec De’Aaron Fox. Enfin une draft réussie ! Reste à voir comment il se développera, mais nous avons tout pour être optimistes.
Contrairement à ce que beaucoup disent, je pense que l’apport d’Hassan Whiteside sera intéressant. Il reste un top 3 rebondeur et le meilleur scoreur de la dernière saison ! Même s’il est (trop) nonchalant, il apportera immédiatement dans un secteur (défense, rebonds …) où on a bien besoin d’aides. C’est une super opération, surtout qu’il a signé un contrat minimum.