Probablement la plus grande surprise de la saison passée. Voilà comment définir la performance du Thunder au cours de l’exercice 2019-2020.
Après d’importants mouvements à l’été 2019, notamment le départ de Russell Westbrook pour les Rockets, beaucoup voyaient OKC se lancer dans une reconstruction immédiate, et donc squatter les bas fonds de la ligue. Chris Paul arrivait de Houston, accompagné de quelques tours de Draft (oui, on y reviendra), et serait certes entouré de bons vétérans et d’un groupe de jeunes joueurs au potentiel intéressant. Pourtant, l’incertitude régnait autour de l’effectif, personne ne sachant si le Point God serait conservé. Le début de saison ne faisait que confirmer ces doutes, mais le Thunder allait rapidement inverser la tendance.
Autour d’un Chris Paul retrouvé, l’équipe développe un jeu attrayant, et devient un véritable poil à gratter pour ses adversaires. Combattifs, les joueurs sont même capables de faire basculer des rencontres en fin de match, et Oklahoma devient l’une des franchises les plus performantes dans les fins de matchs décisives.
Au rayon des satisfactions toujours, on a pu constater le développement de plusieurs jeunes joueurs. A commencer par Shai Gilgeous-Alexander bien sûr, transfuge des Clippers dans le cadre du transfert de Paul George. Aux côtés de CP3, l’arrière s’est affirmé comme un grand talent NBA. Très utilisé par Donovan, SGA a explosé aux yeux de la ligue en tant que joueur complet, fort scoreur, capable de prendre le jeu à son compte au relais de celui qui fut son mentor.
Gilgeous-Alexander ne fut pas le seul jeune élément à se mettre en avant dans la saison réussie du Thunder. Bien encadrés par des vétérans respectés et de haut niveau, d’autres noms se sont fait connaitre : Lugentz Dort, Darius Bazley, ou encore Hamidou Diallo. Nous reviendrons sur ces joueurs qui n’ont pas quitté le navire, et qui font partie intégrante du développement organisé par Sam Presti.
Au final, cette formation composée de vétérans et de jeunes pousses a déjoué tous les pronostics, terminant à la 5ème place de l’Ouest. Une saison exceptionnelle, ponctuée d’une campagne de Playoffs réussie face aux Rockets. Sept matchs pour une série intense, et OKC a fait bien plus qu’embêter son adversaire. La jeunesse n’a pas su l’emporter, cédant face à une équipe plus habituée à ces joutes, mais les satisfactions furent nombreuses. Rendez-vous ici si vous souhaitez un résumé plus détaillé de cette saison du Thunder.
Dès la fin d’exercice actée, la question majeure tournait autour du projet Sam Presti. La reconstruction était attendue dès l’an dernier, il n’en fut rien. Cette fois, elle semblait inévitable.
In & out : le point sur le roster
Avant de détailler les mouvements du roster, rappelons que le Thunder a engagé un nouveau head coach en la personne de Mark Daigneault. Il vient remplacer Billy Donovan, qui a depuis rejoint Chicago et les Bulls.
Ils ont quitté l’équipe : Chris Paul (Phoenix Suns), Steven Adams (New Orleans Pelicans), Danilo Gallinari (Atlanta Hawks), Dennis Schroder (Los Angeles Lakers), Terrance Ferguson* (Philadelhpie Sixers), Adbel Nader (Phoenix Suns),
Ils ont rejoint l’équipe : Al Horford* (Philadelphie Sixers), George Hill (Milwaukee Bucks), Ty Jerome (Phoenix Suns), Aleksej Pokusevski (17ème pick 2020, Minnesota Timberwolves), Frank Jackson (New Orleans Pelicans), Vincent Poirier* (Boston Celtics), Théo Maledon* (34ème pick 2020, Philadelphie Sixers), Darius Miller (New Orleans Pelicans), Kenrich Williams (New Orleans Pelicans), T.J. Leaf (Indiana Pacers), Trevor Ariza (Detroit Pistons), Justin Jackson (Dallas Mavericks), Admiral Schofield (Washington Wizards),
*joueurs impliqués dans le trade avec Philadelphie autour de Danny Green et Al Horford, qui ne devrait être officialisé que ce 8 décembre, pour ne pas enfreindre des règles financières.
Le roster à ce jour :
Meneurs : George Hill, Frank Jackson, Ty Jerome, Theo Maledon,
Arrières : Lugentz Dort, Shai Gilgeous-Alexander, Admiral Schofield, Kenrich Williams,
Ailiers : Trevor Ariza, Hamidou Diallo, Justin Jackson, Isaiah Roby,
Ailiers-forts : Darius Bazley, T.J. Leaf, Mike Muscala, Aleksej Pokusevski,
Pivots : Al Horford
Les tendances de l’automne
Le grand bal des transferts
Dire que Sam Presti a été actif cet automne est un euphémisme. En réalité, le dirigeant prépare sa reconstruction depuis de longs mois, et a encore une fois affiché un certain génie au cours de cette intersaison. Avec le premier gros transfert de la période, Presti a donc envoyé Chris Paul vers Phoenix, accompagné d’Abdel Nader. Un mouvement qui a réveillé la NBA, avant même la Draft, et qui mérite bien un petit focus pour commencer. Car en définitive, là est le gros coup de Presti : il y a un an, il récupérait CP3 alors considéré comme un contrat poison, un poids presque mort pour une franchise, et arrachait alors de la bonne marchandise aux Rockets. Quelques mois et une renaissance plus tard, le Thunder récupère en échange de Paul le 1er tour 2022 des Suns, et plusieurs joueurs de qualité dont deux qui serviront à nouveau dans des échanges.
En effet, Kelly Oubre Jr et Ricky Rubio ne porteront jamais le maillot du Thunder, envoyés respectivement aux Warriors et aux Wolves. Le transfert à Minnesota a permis à OKC de monter dans cette Draft, alors qu’ils détenaient initialement le 28ème choix récupéré dans le transfert de Dennis Schroder. En récupérant le 17ème pick, Presti a donc sélectionné une potentielle licorne en la personne d’Aleksej Pokusevski.
Au final, ce sont pas moins de cinq joueurs, confirmés pour la plupart, qui ont rejoint OKC pour au final être échangés de nouveau dans la foulée. Outre Rubio et Oubre donc, James Johnson, Danny Green et Jalen Lecque ont bien rejoint le Thunder. Cet automne, Presti a orchestré pas moins de dix transferts. Le tout au cours d’une intersaison plus que raccourcie, rappelons le. Le dirigeant avait décidé d’être hyperactif, et le Thunder n’a donc cessé d’apparaître dans les rubriques transferts de la NBA.
Du passé faisons table en marbre
Outre les joueurs n’ayant fait que passer à Oklahoma City le temps de quelques heures, la colonne des départs affiche presque l’intégralité des vétérans du Thunder. En réalité, seul Mike Muscala a – pour le moment – survécu à la grande lessive. Regardons simplement la liste : Chris Paul, Dennis Schroder, Danilo Gallinari, et l’emblématique Steven Adams ont été débarqués du navire. Le pivot néo-zélandais était d’ailleurs le dernier vestige de l’ancien Thunder, celui de Russell Westbrook, Serge Ibaka et même Kevin Durant. Envoyé à New Orleans, il laisse derrière lui une franchise qui repart de zéro ou presque.
Si on regarde l’effectif de plus près, le constat est frappant. Seul Hamidou Diallo affiche plus d’une saison sous le maillot du Thunder à son actif, et il en compte… Deux. Du côté du coaching, c’est la même chose ou presque. Au revoir Billy Donovan, aux manettes depuis 5 ans, et place à Mark Daigneault. Oui, le nouveau head coach connait OKC car il officiait chez la franchise affiliée en G-League, le Blue, et venait de passer une saison en tant qu’assistant de Donovan. Mais ce sera tout de même sa première en tant que head coach en NBA. Vous avez dit reconstruction ? Oui, Sam Presti a bien réalisé un grand ménage d’automne, et effacé toute trace des dernières années de la franchise.
“Qui a des tours de Draft ?”
Mais alors, quel objectif avec tous ces transferts ? Nous avons parlé des valeurs marchandes pour le Thunder, mais pas encore des nouveaux arrivants. Qu’a donc récupéré le Thunder ? Des jeunes qui pourraient avoir leur chance dans cet effectif, Ty Jerome et T.J. Leaf en tête. Des vétérans facilement échangeables à l’avenir, avec Hill et même Horford. Bien maigre lorsqu’on regarde la liste des départs, et c’est bien du côté des tours de Draft qu’il faut se pencher. Comment qualifier ce qu’a entrepris Sam Presti ? Du délire, tout simplement. Voici un résumé des tours de Draft acquis cet automne par OKC.
1er tour : Phoenix Suns 2022 (protégé top 12), Golden State Warriors 2021 (protégé top 20), Minnesota Timberwolves 2020 (en échange du 25ème pick des Nuggets et du 28ème pick des Lakers), Denver Nuggets 2023 (protégé top 14).
2ème tour : Denver Nuggets 2021 (via Golden State), Washington Wizards 2023 et Charlotte Hornets 2024 (via New Orleans Pelicans), Dallas Mavericks ou Miami Heat 2023 (le plus élevé, via Dallas), Dallas Mavericks 2026.
Le compte est bon, enfin on pense. Sans lâcher un seul 1er tour, hormis deux en 2020 pour monter dans la Draft, OKC s’est adjugé pas moins de 5 premiers tours, et 6 second tours. De quoi donner le vertige, surtout si l’on se remémore les autres choix accumulés par Presti au cours des derniers mois, notamment lors des transferts de Paul George, Jerami Grant, et Russell Westbrook. Au final, ce sont pas moins de 16 premiers choix de Draft dont pourrait bénéficier le Thunder d’ici 2026, en fonction des résultats de certaines équipes et dont dépendent les différentes protections ou swap. C’est donc potentiellement plus de deux 1er tours par édition, et une chance de récupérer plusieurs lottery picks dans le lot. De quoi maximiser les chances de récupérer de jeunes talents, ou de monter des échanges pour récupérer de bons joueurs NBA au moins.
Focus sur la saison 2020-21 du Thunder
Quel cinq majeur ?
Un petit casse-tête tout de même, car Mark Daigneault ne pourra pas aligner des tours de Draft sur le parquet. Habituez-vous à cette vanne, car elle risque de s’inscrire pour quelques temps dans le paysage NBA. Soyons clair tout de suite, la faiblesse du roster saute aux yeux. Peu de vétérans, quelques jeunes talents, mais surtout de gros manques sur des postes importants. Finalement, difficile de dégager un cinq de départ. Nous le verrons par la suite, le développement des jeunes pousses sera capital pour OKC cette saison, pour poser les bases de leur nouveau projet.
Sur le poste de meneur, George Hill pourrait être le candidat évident. Pourtant, Shai Gilgeous-Alexander a déclaré vouloir jouer poste 1 cette saison, et ce choix appuierait les récentes déclarations du Front Office, mettant l’ancien Clipper au centre du projet. Imaginons alors SGA prendre la place de meneur titulaire, avec un George Hill parfait pour driver une second unit en manque de playmaker. Le vétéran aura sans doute un temps de jeu conséquent, pour amener son expérience notamment. A l’arrière, Lugentz Dort a gagné sa place la saison dernière. Très solide en défense, capable de rentrer des tirs, il dispose encore d’une marge de progression.
Sur le poste de pivot, Al Horford sera incontournable. Grâce à son expérience certes, mais aussi car OKC n’a tout simplement pas d’alternative. Du haut de ses 2m14, Pokusevski pourra être aligné en 5, mais il jouera le plus souvent en tant qu’ailier-fort. Néanmoins, le poste 4 titulaire devrait être Darius Bazley. Sur la bonne lancée d’une bulle réussie à Orlando, il prendra le pas sur le rookie européen et sur un Muscala promis au départ dans les mois à venir. Reste donc la place d’ailier, et difficile de savoir qui occupera le poste. Diallo devrait rester dans la second unit pour avoir plus de ballons aux côtés de Hill, et seul Ariza semble donc tenir la corde. Perdu depuis son départ de Houston, peut-être saura-t-il renaître dans l’Oklahoma. Dans le cas où Hill serait le meneur titulaire avec SGA à ses côtés, ce serait alors Dort qui prendrait la place d’ailier titulaire.
Shai, le nouveau projet ?
Sam Presti l’a affirmé récemment, le Thunder veut construire autour de Shai Gilgeous-Alexander. Très utilisé l’an dernier, l’ancien Clipper a explosé aux yeux de la NBA. Parfaitement formé par Chris Paul, il a montré toutes les qualités de son jeu, à la fois gros scoreur et capable de donner de bons ballons. En défense, s’il n’est pas de l’élite, il reste un bon élément. Alors qu’il sortait d’une année déjà prometteuse à Los Angeles, SGA a donc passé un cap important, et il est désormais difficile de l’imaginer s’écrouler. De quoi en faire un Franchise Player pour OKC ?
Cette saison, ce sera le cas, faute de mieux. Et les déclarations de Sam Presti sont bien sûr là pour donner une pleine confiance à son joueur phare. Cependant, difficile de voir en Gilgeous-Alexander la véritable pièce maitresse du Thunder pour les années à venir. En lui donnant les pleines responsabilités pour sa deuxième saison dans l’Oklahoma, Presti espère en faire un joueur de calibre All-Star, future deuxième option de très haut niveau dans sa construction. A moins que SGA ne surpasse une nouvelle fois les attentes et s’affirme comme un véritable Franchise Player…
Qui aura gagné sa place en fin de saison ?
On vous l’accorde, il ne reste plus grand chose à bouger dans cet effectif du Thunder. On y reviendra, mais un noyau de joueurs semble indéboulonnable, à savoir les jeunes à développer : SGA, Dort, Bazley, Diallo, et Pokusevski bien sûr. Pour le reste, personne n’est certain de finir la saison du côté d’Oklahoma City. Le profil de George Hill en fera un candidat sérieux au trade lors de la deadline, tandis que le contrat d’Al Horford rendra plus compliqué un mouvement rapide.
Une base de 5 jeunes sérieux donc, et deux vétérans confirmés de NBA. Comme énoncé, les attentes autour de Shai seront immenses, mais ses acolytes auront également une certaine pression sur les épaules. Le projet du Thunder est encore à un stade peu avancé, et c’est maintenant que les jeunes en place doivent glaner leur ticket pour être de l’aventure. On l’a vu avec Ferguson et dans une moindre mesure Nader, Presti n’hésite pas à se séparer des jeunes joueurs si les performances ne sont pas suffisantes. Cette saison doit donc être celle de la confirmation pour plusieurs garçons, au risque de se voir transformé en monnaie d’échange l’été prochain.
Le rookie Aleksej Pokusevski sera également observé de près. Si l’on ne peut attendre des miracles de la part du serbe, ses qualités sont certaines : QI basket, tir extérieur, ainsi qu’un handle surprenant pour un joueur de sa taille. Inutile de faire des comparaisons à tort et à travers, nous découvrirons bien quel type de joueur est Pokusevski dans les mois à venir. Encore très jeune (19 ans dans quelques jours), il risque de souffrir d’un physique encore bien frêle pour les joutes NBA. D’où ses difficultés à finir près du cercle, mais ses dispositions en protection de cercle pourrait en faire un joueur très sérieux en défense s’il venait à s’étoffer. On le qualifie déjà de potentielle “licorne”, un terme bien répandu ces dernières années lors des Draft NBA.
Pour les autres, il faudra batailler dès le training camp pour gagner une place dans l’effectif et espérer faire partie du projet. Sur les extérieurs notamment, avec la présence de plusieurs jeunes éléments : Théo Maledon, récemment drafté, mais aussi Ty Jerome et Frank Jackson. T.J. Leaf aura peut-être une carte à jouer dans un secteur intérieur peu étoffé.
Au final, quels objectifs ?
On ne va pas se mentir, gagner ne sera clairement pas une priorité pour le Thunder. Le Front Office a fait exploser l’effectif, se séparant de toutes ses pièces maitresses et de vétérans confirmés, capables de faire gagner des matchs. L’accumulation de choix de Draft, notamment en vue d’une édition 2021 annoncée comme très qualitative, va dans ce sens. On l’a dit, c’est une saison de sélection que va vivre OKC. En fin d’exercice, il s’agira de déterminer qui a mérité une place dans le bateau.
Responsabiliser les jeunes donc, mais aussi créer une identité. Pour qu’une reconstruction soit réussie, il lui faut des bases solides. Des joueurs de talent à développer donc, mais aussi la mise en place d’idées de jeu et de lignes directrices pour les années à venir. Nous n’en avons presque pas parlé dans cette preview car l’inconnu règne autour de son profil, mais Mark Daigneault sera très intéressant à observer. Il sera en grande partie de son ressort d’instaurer une identité de jeu et de repérer les joueurs les plus adaptés à celle-ci pour l’avenir.
Idéalement, OKC aimerait reproduire le miracle Chris Paul. Ses deux vétérans confirmés, George Hill et Al Horford, ne sont pas destinés à faire de vieux os dans la franchise. Si la côte du meneur semble plus élevée grâce à son contrat et son apport récent, le Thunder est capable de faire renaître l’ancienne star des Celtics. Avec un contrat plus contraignant, il en faudra plus pour faire de lui une valeur marchande attractive sur le court terme.
Développer les jeunes tout en perdant des matchs pour être bien placé à la prochaine Draft, voilà l’objectif majeur du Thunder cette saison. Un juste milieu à trouver donc, et hors de question de jeter la saison par la fenêtre avec la seule Draft pour objectif. Le projet en est à ses débuts, et il faudra dès cette année poser les bases dans l’effectif comme dans le jeu. Espérer des faux pas des franchises qui donneront leurs choix de Draft, également, et commencer à guetter de bonnes affaires grâce à la quantité d’assets déjà en mains.
L’avis éclairé, avec @WeAreThunder_fr et @OKCThunderFR
Que pensez-vous du projet Sam Presti, et surtout qu’attendez-vous pour les prochaines étapes ?
@WeAreThunder_fr : On adhère au projet de Presti. Malgré une bonne saison l’année dernière, bien meilleure ce que le Thunder aurait pu normalement réaliser, on savait que la reconstruction approchait. Au lieu de perdre plusieurs joueurs avec rien en retour l’année prochaine, Presti a décidé de gagner encore des tours de Draft. Et c’était nécessaire pour ne pas rester dans le ventre mou de la NBA et pouvoir avoir des hauts choix de Draft pendant plusieurs années. Le seul petit bémol est peut-être le timing. Tout a été fait très rapidement, en une semaine il ne restait presque personne de l’effectif. Certains trades auraient pu être faits à la deadline par exemple. Mais le contexte de l’intersaison et les incertitudes liées au COVID n’ont surement pas aidé.
Les prochaines étapes :
- Avoir des top picks cette année et l’année prochaine, voire plus, en étant pas forcément compétitif (tanking). Les tours de draft serviront aussi de monnaie d’échange.
- Trader les derniers vétérans qui ne s’inscrivent pas dans le projet. Hill et Ariza ne finiront sûrement pas la saison à OKC. Horford peut-être mais il ne rentre pas dans le projet à long terme.
- Développer les jeunes, notamment SGA, Dort et Bazley voire Diallo et avoir des certitudes sur ce que peuvent devenir les nouveaux (Jackson, Jerome…)
- Prendre le temps de développer Pokusevski et Maledon
@OKCThunderFR : Sur les derniers jours, les moves de Sam Presti ont créé des avis mitigés auprès des fans mais la confiance reste intacte. Le fait de s’être habitué à recevoir des contreparties supérieures à nos attentes fait que. Cependant le projet reste plus que cohérent avec l’accumulation des picks de draft et la grosse trade exception. L’essentiel va être de rentabiliser tous ces picks lors des prochaines draft tout en continuant de développer les jeunes potentiels déjà présents.
Quels seraient les principaux motifs d’une saison réussie ?
@WeAreThunder_fr : Un choix top 3, voire le choix numéro 1. On n’espère pas être compétitifs cette année, surtout à l’Ouest. Donc autant jouer la lottery. Par contre, ne pas perdre en faisant n’importe quoi. Il est important de développer les jeunes, d’instaurer une nouvelle culture.
On peut aussi espérér que SGA confirme ce que l’on a vu l’année dernière, et soit d’un niveau presque All-Star, avec Dort et Bazley en vrais lieutenants. En bonus, si Pokusevski s’adapte à la NBA et apporte déjà, cela sera parfait.
@OKCThunderFR : Les attentes sont relativement moindres pour la saison prochaine. La satisfaction viendrait de voir Shai endosser le rôle de FP en continuant de step up, voir Bazley confirmer le niveau affiché dans la bulle et Pokusevski ainsi que Maledon répondre aux attentes rapidement. Il serait également bon de voir Daigneault à l’aise avec son équipe et ses nouvelles responsabilités.
Construire autour de Shai Gilgeous-Alexander, une bonne idée selon vous ?
@WeAreThunder_fr : Je ne pense pas que le Thunder souhaite vraiment construire autour de Shai, mais plutôt avec lui. De notre côté, on a tendance à dire depuis l’année dernière que SGA a le potentiel pour devenir une super deuxième option à côté d’une superstar. Mais que ce ne sera pas lui le numéro 1 pour amener l’équipe au sommet. Cette année, il aura l’occasion de prouver qu’il peut être ce n°1, mais on pense plutôt que la reconstruction s’articulera autour d’un prochain choix de draft, un choix très haut (exemple : Cade Cunningham l’année prochaine). Par contre, il est très probable que SGA soit une pièce essentielle du futur, et qu’il obtienne une prolongation au prix fort dès cette saison.
@OKCThunderFR : À l’heure actuelle je pense que ça représente la meilleure solution et on ne peut qu’avoir de grosses espérances à travers Shai. Ce n’est pas comme à l’époque où nous draftions (merci Seattle) Kevin Durant mais quelque chose de similaire à cette époque pourrait être monté avec les draft 2021, 2022 et 2023.