En amont de la draft 2020, la Ligue a également annoncé quel sera son mode de fonctionnement pour la saison 2020 -21. Au programme, chaque équipe jouera 72 rencontres, et ne se limitera pas – comme nous aurions pu le craindre – à des affrontements inter-conférences. Tout le monde affrontera tout le reste. Cependant, la grande nouveauté n’est pas la réduction du nombre de rencontres, forcée en raison de la tenue des Jeux Olympiques. Il s’avère que, capitalisant sur l’expérience de la bulle d’Orlando, la NBA ressort de son chapeau le “play-in tournament”, dans une version expérimentale – certes – mais dont les règles laissent perplexes, au mieux.
Le play-in tournament : des justifications bancales
Rappelez-vous ; lorsque la NBA décida de s’enfermer dans la bulle de Disney World, il fût décidé que si le 8è de sa conférence possédait moins de 4,5 victoires d’avance sur son plus proche poursuivant, un mini–tournoi de deux rencontres maximums serait alors organisé entre eux. Pour se qualifier en playoffs, le 9è devait remporter les deux rencontres. Dans tous les autres scenarii, le 8è compostait définitivement son ticket.
C’est ainsi que nous avons vu Portland (8è) affronter Memphis (9è), pour une qualification directe de la franchise de l’Oregon (victoire 126-122).
A l’été, déjà, l’idée avait fait tiquer certains observateurs. Nous pouvions nous demander à quoi cela servait concrètement. Des éléments de réponses nous ont été apportés. Toutefois, il s’avère que ceux-ci ne semblent pas des plus convaincants.
“Toute façon, l‘équité, elle n’existe pas en NBA. Quand tu compares la situation des petits marchés face aux gros, quand tu sais qu’une saison peut être pourrie par une blessure, ou au contraire, sauvée par une signature et j’en passe. Donc mettre un play-in, ça n’affecterait pas plus que ça l’équité, déjà absente”.
En premier lieu, certains brandissent l’équité. Il serait en effet inéquitable, selon eux, pour une franchise classée 9è, de ne pas avoir une seconde chance de se qualifier pour les playoffs, d’autant plus si l’écart qui le sépare de la place (normalement) qualificative est infime.
Quitte à parler d’équité, penchons-nous y pleinement. Qu’est-ce que l’équité, tout d’abord ? Selon notre cher dictionnaire Larousse, l’équité est la “qualité consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû par référence aux principes de la justice naturelle“. Dégrossi, cela implique de donner son “dû” à chacun, pour que sa situation personnelle soit “juste”. Le problème, c’est de définir ce qui est, ou non, juste. A la vue de la taille du débat, vous ne nous en voudrez pas si nous passons directement à la conclusion pour le cas qui nous intéresse : l’équité parfaite, en NBA comme ailleurs, n’existe pas, c’est un fait. On s’explique.
Dans le fonctionnement habituel de la Grande Ligue, chaque franchise disputait jusqu’alors 82 rencontres par saison. Toutes, sans exception, connaissent les mêmes aléas, qui constituent le lot commun dont héritent tous les participants. Parmi ces incertitudes, on pourrait distinguer deux catégories : ceux qui sont la conséquence d’un comportement ou d’un fait, et ceux qui échappent totalement à un quelconque contrôle, ou à une quelconque “logique” maîtrisable. Pour les premiers, il s’agira par exemple des suspensions, des blessures, des transferts ou encore des calendriers, plus ou moins compliqués. Les seconds seront bien souvent inhérents à la situation même des franchises : historique, taille du marché, situation géographique.
En pratique, s’il est possible que sur plusieurs saisons certains de ces aléas s’équilibrent (une année sans blessure, un calendrier avantageux, une signature favorable, une division qui s’équilibre, etc), d’autres sont en revanche inamovibles, ou du moins, apparaissent comme tels. C’est pour cette raison précise que, concernant le problème de l’équité, les défenseurs du système du play-in auront toujours un argument à opposer à ceux qui la brandissent.
Mais avoir un argument à opposer ne signifie pas pour autant que l’argument initiale est vide de sens. Et c’est là tout notre point.
Qu’on se le dise clairement : oui, il est impossible d’avoir une équité parfaite dans une Ligue à 30 équipes comme la NBA. Il existera toujours un paramètre faisant que l’une ou l’autre des franchises est ou paraît favorisée. Mais les aléas que nous avons brièvement exposé plus haut sont, comme nous l’avons souligné, un lot commun.
Toutes les équipes sont conscientes de ces faits, de ces données et tentent de composer avec. Ce sont, grosso modo, les règles d’un même jeu, qui apparait plus ou moins rude selon la situation de votre équipe. Etant conscientes de ce lot commun d’aléas, lié au fonctionnement actuel de la Ligue, elles s’emploient, 82 matchs durant, à s’affranchir de ces obstacles plus ou moins nombreux. C’est ce qu’on pourrait appeler le mérite, notion tout de même relativement floue, nous le concevons. En plus de ces incertitudes, il y a l’autre facteur, évident, mais qu’on n’ose à peine prononcer tant on a l’impression qu’il est un gros mot : le facteur chance.
La chance, l’ennemi du sportif de haut-niveau de mauvaise foi – qui vous dira que rien n’est question de chance, tout est question de travail. Oui, pour réussir à éviter certains des aléas précités, notamment les blessures, il faut parfois bénéficier du facteur chance. Celle-ci est à la fois un aléa, et à la fois un obstacle. On peut, en tant que franchise NBA, en bénéficier sur une saison, voire plusieurs, puis être confrontée à des galères en cascade d’un seul coup.
Venons à notre conclusion concernant l’équité.
Certes, elle n’existe pas en NBA, mais cette rupture, inhérente au fonctionnement profond de la Grande Ligue voire à la géographie du pays, de même que cette “chance” ne semblent pas être en mesure d’être “réparée” par un play-in tournament. A l’inverse, dans l’immense majorité des situations, ce tournoi qualificatif ne servirait qu’à creuser les inégalités que les équipes tentent elles-mêmes de combattre, creusant de fait, toujours plus “d’inéquité”.
La nouvelle mouture adoptée est d’ailleurs éloquente à ce sujet. En effet, exit la limite de 4 matchs d’écart entre le 8è et le 9è. Exit même un tournoi à deux équipes. Désormais, le format a évolué pour prendre la forme suivante :
- Le 7è rencontre le 8è dans un match sec : le vainqueur terminera 7è de sa conférence ;
- Le 9è rencontre le 10è dans un match sec : le vainqueur s’offre le droit de disputer une “finale” contre le perdant de la rencontre 7è/8è.
- Le vainqueur de cette finale sera considéré comme étant le 8è de la conférence et accèdera de fait aux playoffs.
Pour faire clair, il se pourrait tout à fait qu’une franchise classée 10è à l’issue des 72 rencontres de saison régulière puisse tout de même accéder aux playoffs, évinçant par là de la course au titre celles qui possédaient pourtant un bien meilleur bilan qu’elle, car, on le rappelle : aucune limite de matchs n’a été posée.
Force est de constater qu’ici, la rupture d’équité semble, si ce n’est organisée, tout du moins mise en scène. Pire, cela pourrait ressembler à s’y méprendre à un immense doigt d’honneur levé à l’égard de la pure logique sportive. D’ailleurs, parlons compétition.
“Et puis, si on parle d’équité, ça serait d’ailleurs plus juste de donner une seconde chance au 9è. Imagine, s’il est à 1 victoire de la 8è place, et que ça fait un mois que l’équipe 8è s’écroule. Au moins, on serait assuré de voir la meilleure équipe en playoffs”.
Le souci d’équité, cette fois-ci sous le prisme de la compétitivité et soupoudré d’un peu de facteur chance-malchance, est un autre argument des supporters du play-in.
Commençons par ce qui nous semble le plus évident : comment justifier, sans trembler du menton, que 72 rencontres de saison régulière – ce qui est déjà énorme – ne suffisent pas pour départager deux équipes, voire même quatre ? Quand bien même le 9è terminerait l’exercice régulier avec 0,5 match de retard sur le 8è, l’échantillon de compétition est suffisamment important pour permettre d’énoncer qu’une franchise classée 8è mérite sa place.
Soutenir l’inverse revient à mettre en cause la totalité du fonctionnement de la Ligue, et notamment son calendrier surchargé (qui mériterait, effectivement, un petit coup de neuf). Estimer que 72 (ou 82) matchs ne possèdent pas la légitimité suffisante pour départager définitivement deux équipes par un classement basique (victoires/défaites) revient à nier l’utilité même de ce classement, et à soutenir la mise en place d’une solution contraire à la philosophie du mérite sportif pour pallier ses carences. Car cet échantillon très conséquent, s’il est de plus en plus décrié, a au moins le mérite, du fait de son importance, de permettre d’équilibrer certains aléas sur la durée (les blessures de courte durée, les calendriers qui s’équilibrent, …).
Certes, le calendrier NBA est problématique, voire parfois injuste. Effectivement, les aléas que nous avons vus précédemment affectent d’ores et déjà la compétition. Mais arguer du fait que le play-in donne l’opportunité à une équipe mal classée de gommer ces hasards, c’est en vérité accroître les inégalités. C’est rajouter un obstacle à des équipes, classées 7 ou 8è, qui ont eu, sur la longueur d’une saison, le mérite ou la chance – car ce n’est pas un gros mot – d’y parvenir.
Si une équipe termine sa saison en trombe, suite au retour de blessure d’un joueur majeur, et termine à 1 victoire du 8è ? C’est cruel, oui, mais c’est le jeu. Le jeu de la NBA, agrémenté de son lot d’aléas. Octroyer à cette équipe une nouvelle chance, qu’elle soit 9 ou 10è, pour “lui donner une seconde chance“, c’est nier les 72 matchs précédents des équipes devant elle, c’est tenter de gommer les incertitudes d’une ou deux équipes, au détriment des autres. C’est renforcer l’inégalité, sous couvert de justice.
Et cela créé d’ailleurs, à l’occasion, une autre rupture d’égalité, cette fois avec les autres franchises, tant sur le plan philosophique que sur sportif.
En effet, quitte à disputer un tournoi qualificatif, on voit mal pourquoi les seuls “perdants” soient les 7è et 8è de leur conférence. Inversement, pourquoi en limiter l’accès au 9è et 10è ? A cet égard, quoique déjà contestable, la limite maximale de X rencontres d’écart entre les franchises permettait au moins de tenir compte de la forme sportive des équipes. Or, ici, on fait fi de tout ça.
Il se peut tout à fait – pour prendre un exemple au hasard – que 3 équipes se tiennent dans un mouchoir de poche à l’Ouest, mais qu’il n’y ait absolument aucun suspens de l’autre côté du pays. La saison tout juste achevée nous l’a prouvé : une seule victoire séparait Portland, Memphis et Phoenix à l’issue de la saison régulière. San Antonio ne se trouvait qu’à deux défaites de là, Sacramento à trois. A l’Est, en revanche, Orlando (8è) possédait 10 victoires d’avance sur son plus proche poursuivant, Charlotte.
La nouvelle formule du play-in tournament, appliquée fictivement à la saison 2019-20, aurait donc permis à Charlotte (23 victoires 42 défaites, soit 35,4% de victoires) et à Washington (25/47, 34,7% de victoires) de disputer le tournoi qualificatif en playoffs, aux dépens, potentiellement, d’Orlando (33/40, 45,2%) ou de Brooklyn (35/37, 48,6%). Encore une fois, l’idée n’a “d’équitable” que l’affirmation de ceux qui y croient. En réalité, cela ressemble plus à une supercherie sportive et intellectuelle.
La supercherie est d’autant plus stupéfiante qu’à l’Ouest, cette formule du play-in n’aurait pas permis aux équipes de San Antonio (11è, 32/39, soit 45,1% de victoires), Sacramento (12è, 31/41, soit 43,1%) ou à la Nouvelle-Orléans (13è, 30/42, soit 41,7%), qui ont toutes les trois un pourcentage de victoires bien supérieure à celui de Charlotte et de Washington, de tenter leur chance pour les playoffs.
Nous en sommes conscients, en nous basant uniquement sur la saison 2019-20 et son suspens à l’Ouest, nous pourrions être taxés d’opportunisme. Dès lors, vous trouverez ci-dessous un tableau qui récapitule le nombre de victoires d’écart entre le 7è et le 10è de chaque conférence au cours de la décennie 2010 :
On s’aperçoit donc que, appliqué aux saisons 2010 à 2019, ce play-in tournament version 2020-21 permettrait potentiellement à une franchise qui a remporté – en moyenne – entre 7,1 (à l’Est) et 7,8 (à l’Ouest) de moins que le 7è, de se qualifier pour les playoffs. Aux dépens de toute logique sportive fondée, ces fois-ci, sur 82 longues rencontres.
Certains pourraient être tentés de rétorquer que, si l’écart de niveau est aussi flagrant entre le 7è et le 10è, la première citée ne devrait pas craindre un tournoi qualificatif. Or, cette affirmation serait, à notre sens, erronée à plusieurs titres.
Elle l’est d’abord car, à l’inverse du fonctionnement des playoffs, le mieux classé ne rencontre pas le moins bien classé. Dit autrement, le 7è ne rencontre pas le 10è, mais affronte le 8è. L’écart de niveau se resserre donc forcément, surtout dans une Ligue comme la NBA, où tout est affaire de matchs-up. Les affrontements en playoffs nous le prouvent chaque année, et cette saison n’y a pas dérogé. Le Heat, 5è de l’Est et finaliste, en est le meilleur exemple, de même que les Mavs, 7è, et leur affrontement au bout du suspense contre les Clippers. Ce n’est pas un hasard si chaque année, lors des derniers jours de saison régulière, on voit ci et là des discussions sur la meilleure ou pire match-up possible pour telle ou telle équipe. En playoffs, comme dans les matchs à élimination directe, tout est une affaire d’opposition, de forces, et de faiblesses.
Le 10è d’une conférence peut avoir un avantage sur le 7è, ou le 8è, sur un match sec. Ce n’est pas une utopie, c’est une réalité en NBA. Equité, mérite ? Passez votre chemin.
De plus, au-delà de cet aspect qui peut, par une gymnastique d’esprit, se rapprocher de la philosophie ou de la logique, les équipes finalement qualifiées pour les playoffs auront disputées une, voire deux, rencontres supplémentaires par rapport aux leurs concurrents classés entre la première et la sixième place. Nous pourrions alors nous dire que les équipes ne sont plus à “ça” près. Sauf qu’un match NBA, c’est une partie de dés géante, dans laquelle tous les aléas sont remis en jeu, et notamment celui qui effraie le plus, le risque d’une blessure.
Et, au-delà même du scénario catastrophe d’une blessure grave d’un joueur majeur d’une de ces équipes, le rythme fou de la Ligue et la succession des rencontres se feront forcément ressentir dans les organismes, à un moment où à un autre. Il semblerait donc qu’avec ce nouveau play-in, les outsiders s’affaiblissent, là où les favoris rechargent les batterie. Equité ? Toujours pas.
Ainsi donc, ce tournoi qualificatif, loin de réduire les inégalités ou les inéquités, contribuerait très largement à les creuser. La NBA en est parfaitement consciente, et brandie ces arguments vides comme un écran de fumée, car en réalité, l’objectif de ce play-in tournament est ailleurs, et bien connu de tous.
Le play-in tournament : une simple histoire de gros sous ?
Avant de nous attaquer au nerf de la guerre, arrêtons-nous sur un argument intermédiaire, qui a été présenté sur les réseaux sociaux. Certains plaident ainsi en faveur de ce mini-tournoi au nom du sacro-saint suspens.
Ici, nous peinerions à leur donner tort sur le fond. Effectivement, comme tous les tournois, mais également comme toutes les rencontres disputées sur un match éliminatoire, le play-in tournament apportera à coup sûr son lot de suspens et de surprises. Pour les fans de la NBA, cela ressemble donc à du pain bénit. Il convient cependant de mettre en balance logique sportive et suspens.
Énoncé plus clairement, est-ce qu’un surcroît de suspens fondé uniquement sur une motivation financière justifie le risque de léser des équipes qui, au bout d’une saison régulière, ont normalement décroché leur sésame pour les playoffs ? A notre tour, cette fois-ci, de brandir l’équité comme argument massue. Avec plus de pertinence, nous l’espérons.
En effet, encore une fois, difficile de justifier concrètement pourquoi certaines équipes – pourtant méritantes sur le pur aspect sportif – devraient remettre leur titre de qualifiées en jeu au nom du suspens. Certes, la NBA est un immense show, la période des transferts actuels nous le démontre avec suffisamment de pertinence. Cependant, placer le show au-dessus de la logique sportive revient à ôter de l’intérêt à ce qui se passe sur le parquet, faisant perdre à la NBA une immense partie de ce qui la constitue.
D’autant plus que derrière l’épouvantail du suspens se cache ce qui semble être la véritable motivation de la Ligue : l’argent. Tout bien réfléchit, il semblerait que suspens et argent aillent en réalité de pair.
En effet, nous l’avons dit, et nous ne le nions pas, le spectacle proposé lors de ce play-in tournament promet d’être grandiose et haletant. Forcément, dès lors, les audiences télévisuelles exploseront. Les salles, si elles peuvent l’être, seront remplies. Le monde du basketball tournera autour de ces matchs à élimination directe si inhabituels en NBA, mais dont on peut mesurer l’engouement exceptionnel qu’ils génèrent en NCAA. Abonnements League Pass, produits dérivés, maillots, ce play-in tournament contribuera à renflouer les caisses d’une Ligue qui ne semble pourtant pas en avoir besoin, quand bien même l’impact du COVID-19 et l’interruption entre les mois de mars et d’août aient plongé l’institution face à de réelles problématiques économiques.
Ainsi donc, les instances dirigeantes ont décidé de placer – à titre expérimental, rappelons-le tout de même – l’argent au-dessus du sportif, le billet avant le joueur. La dérive, si elle se pérennise dans le futur, a de quoi inquiéter. Et il y a fort à parier que le système se pérennisera, nul doute en effet que les têtes pensantes de la Grande Ligue ont déjà dans la tête l’idée de généraliser, à une situation normale, un système unique ayant répondu en son temps à des circonstances exceptionnelles. C’est bien là le souci.
Là où le système mis en place à Orlando pouvait se concevoir, se justifier, là où il ne concernait que les équipes 8è et 9è, avec un nombre de matchs d’écart minimum prévu pour palier aux circonstances exceptionnelles, le mécanisme de play-in nouvelle version est lui, beaucoup plus problématique et ne répond à aucune logique.
Alors, est-ce que la NBA peut faire ça en toute impunité, en a-t-elle le droit ? Tout à fait.
La NBA n’est pas un sport, c’est une entreprise. Une entreprise privée, destinée à générer des profits toujours plus importants. Les décisionnaires, dont Adam Silver n’est que le porte-parole, n’ont pas pour objectif de faire grandir notre sport, mais de générer des profits via ce sport, pour faire grandir leur ligue. Pour ce faire, la NBA établit ses propres règles, décide qui joue, et comment. Elle décide ce qui est juste ou non, ce qui peut être fait ou non. Elle fait, et nous, fans, constatons.
très intéressant, merci !