20 victoires pour 47 défaites, 14eme à l’Est. Pas de quoi pavoiser pour les faucons, qui commençaient leur seconde saison avec Trae Young en figure de proue. Encaisser autant de défaites dans une conférence indubitablement faible, les Hawks nous ont donné de quoi faire des raccourcis rapides : ce groupe n’est pas prêt de décoller. Car en dépit d’un Trae Young fantastique, la franchise a été incapable de poser les bases d’un jeu. Au delà des défaites, c’est la manière qui a inquiété, car en défense comme en attaque, nous avons vu une franchise sans fondation, alors que la draft 2020 qui se profile, dispose de peu de prospects de premier ordre sur lesquels s’emballer.
Pour autant, Atlanta est-elle une franchise contrainte à la médiocrité pour plusieurs saisons ? Faut-il nuancer la déception ? Ou la franchise touche son plancher pour mieux bondir ? Pour répondre à ces interrogations, nous allons passer en revue la situation de la franchise, les projections que l’on peut avoir, afin d’essayer, ensemble, de se faire un avis.
Atlanta Hawks, le bilan
Cette première partie aura pour but de compter les points pour Atlanta. Quelles sont les sources d’optimisme, quelles sont les zones d’ombre dans leur construction et qu’est-ce qui va mal à l’heure actuelle ? Autant d’éléments qui auront pour but de nous aider à nous constituer un réel avis afin d’envisager l’avenir d’une équipe qui a de véritables atouts à faire valoir.
Les sources d’optimisme
Drafté en 2018, Trae Young est sans l’ombre d’un doute la principale source d’optimisme des Atlanta Hawks. Bien que peu adepte de chiffres bruts, ne goûtons pas notre plaisir et donnons-en quelques uns : 29,6 points, 9,3 asts par match, avec des pourcentage très élevés pour une 1ere option de seulement de 21 ans, qui prend près de 10 tirs à 3 points par rencontre. Alors certes, il évolue dans une équipe en pleine déconfiture et n’a donc pas réussi à enclencher une dynamique de victoire malgré son explosion statistique. Mais avant d’entrer dans ce genre de considérations (sur lesquelles nous reviendrons plus tard), il convient de positionner les performances de Trae Young. Malgré sa taille limitée, son envergure famélique et la problématique qu’il représente en défense, il faut bien saisir l’énormité de son apport offensif. Trae Young, comme je l’avançais dans cet article au terme de sa saison rookie, est une véritable machine offensive. Sa seule présence met une pression sur toute l’équipe adverse tant il écarte la zone à couvrir lorsque le ballon est dans ses mains. Shooteur fou, excellent ball handler et créateur pour autrui, il est la définition même de la triple menace capable de scorer, trouver un coéquipier ou créer du mouvement en attaquant la défense balle en main. Autrement dit, non seulement il convient de gérer sa production, mais aussi les effets collatéraux de sa présence : plus d’espaces à couvrir, coéquipiers à surveiller en catch & shoot, aides nécessaires pour contre-carrer ses attaques du panier. Puisqu’il est déjà une star offensive (dans la production) et qu’il fait partie de ses joueurs qui facilitent la vie de ses coéquipiers, tout porte à croire qu’il a, en théorie, la faculté d’être à long terme la première offensive des Hawks. Et trouver la pièce centrale d’un projet est toujours l’aspect déterminant pour pouvoir avancer (Sam Hinkie ne renierait pas cela).
L’autre source d’optimisme s’appelle Clint Capela. Il y a quelques mois, des rumeurs peu rassurantes filtraient : les Hawks visaient André Drummond. Tout intéressant que soit l’actuel pivot des Cavaliers, sa complémentarité avec le projet d’Atlanta semblait inquiétante… jusqu’à ce qu’un échange pour récupérer le pivot suisse soit monté. Défenseur solide, intimidateur, bon finisseur et actif sans ballon, l’ex-Rocket correspond bien mieux au projet des Hawks. Sans être de l’élite en défense, il peut servir de pierre fondatrice à un vrai système défensif par sa faculté à réduire la rentabilité de l’accès au cercle. Outre sa complémentarité avec Trae Young, le choix d’acquérir le joueur rassure également sur la volonté et la capacité d’Atlanta à établir un collectif cohérent et en accord avec les caractéristiques de son leader. Bâtir un axe 1-5 qui semble complémentaire est une bonne base, voilà, à priori, chose faite.
Dernière source de véritable satisfaction, selon moi : la progression de Cameron Reddish. Considéré comme un prospect au potentiel très intéressant, le rookie ne possédait pas moins divers drapeaux rouges sur sa possible évolution. Doutes sur son éthique de travail, doutes sur sa faculté à devenir consistant, il va sans dire que ses premiers mois en NBA furent laborieux. Pour autant, pris par l’épaule par Vince Carter, le joueur a affiché dé véritables progrès offensif durant les dernières semaines dé compétitions. De quoi laisser apparaître le potentiel d’un potentiel “2 way-player” de qualité. Si l’échantillon est encore bien trop faible, il faut espérer confirmation la saison prochaine. Son profil qui va être crucial, nous y reviendrons, pour la construction de la franchise.
Les zones d’ombre
Pour véritablement progresser et atteindre l’objectif de chaque reconstruction (devenir un prétendant au titre), il faut, dès le début, miser sur les bons chevaux. Le risque d’un mauvais pari, c’est de donner un ou plusieurs contrats élevés à des joueurs qui n’étaient pas essentiels ou raccords avec le socle du projet. C’est pourquoi, pour commencer, nous allons évoquer deux joueurs qui représentent une zone d’ombre (et un risque certain), pour l’évolution de la franchise.
Le premier, est pas forcément le plus à risque : Kevin Huerter. Arrière au profil résolument offensif, déjà un shooteur accompli, le sophomore laisse présager de belles promesses. Avec plus de 38% à 3 points sur ses 2 premières saisons, la traction d’arrières shooteurs qu’il permet de former n’est pas sans rappeler … les Splash Brothers (Stephen Curry – Klay Thompson). Avec une comparaison pareille, il y a de quoi saliver, alors que Trae Young démontre déjà qu’il est, comme le double MVP, une star en attaque. Sauf que, Klay Thompson est le parfait complément de Curry car il lui ouvre le terrain, mais aussi parce qu’il est un défenseur élite. En outre, là où Stephen Curry a eu le potentiel physique pour devenir un défenseur plus que correct, Trae Young semble être condamné à être un facteur à couvrir pour toute l’équipe. Autrement dit, les Hawks ont-ils réellement le loisir de développer Kevin Huerter comme une option majeure, alors qu’ils devront penser leur effectif pour compenser cette faiblesse énorme de Trae Young ? La réponse logique serait de pencher vers le non, tout intéressant que soit le jeune arrière. Voir les prochaines acquisitions des Hawks et les potentielles évolutions du rôle de Kevin Huerter est donc, déjà, crucial pour l’avenir d’Atlanta.
La principale source d’inquiétude, encore une fois, selon moi, reste néanmoins John Collins. Dans sa troisième saison, l’ailier fort affiche des lignes statistiques impressionnantes. Presque 22 points par match, plus de 10 rebonds, des pourcentages au tir énormes (58% dont 40% à 3 points !). Pour ne rien gâcher, il est athlétique, spectaculaire, mobile et en progrès perpétuel depuis sa saison rookie. En somme, tout ce qu’on souhaite d’une co-star NBA. Sauf que voilà, s’arrêter à cette simple façade peut donner la nécessiter de lui donner un contrat maximum, ou proche, alors que son impact est (encore) difficile à vérifier (de part la situation de l’équipe), mais aussi parce que sur l’échantillon actuel, il n’est pas évident de voir en lui un joueur dont la présence oblige réellement les équipes adverses à s’adapter tactiquement. Pourtant, concédons-le, sa synergie avec Trae Young est excellente et offre au meneur des options, dans la mesure où, il est dangereux près du cercle, mais a ajouté un tir à 3 points extrêmement fiable. Toutefois, doit-on parier sur un joueur pour sa synergie avec un autre, dans la NBA actuelle ? Oui et non. Oui car dans un sportif d’équipe, c’est supposé être absolument indispensable. Non car vous avez besoin de plusieurs créateurs dans la NBA moderne, et que John Collins ne donne pas de réelles garanties de ce point de vue là. Autrement dit : certes, John Collins est un futur All-Star à court termes, mais il n’est pas une star offensive dans la mesure où il ne créé rien pour autrui. Or nous y reviendrons… Mais c’est déjà un des défauts majeurs d’Atlanta, avant même d’avoir à payer un supporting cast solide pour ce “potentiel duo”. Dès lors une question se pose : faudra-t-il parier sur Collins dès cet été ou le suivant ? Et si oui, à quel prix ?
Enfin, le dernier point qui constitue une zone d’ombre, c’est notre faculté à évaluer le roster actuel en l’état. Et pourquoi ? Parce que cet effectif n’a jamais été monté, je pense, dans l’optique de gagner des matchs maintenant. L’idée qu’on peut se faire d’un franchise player, c’est sa faculté à faire gagner une équipe en la portant. Même s’il faut du temps pour devenir un prétendant (en théorie, pas forcément en pratique),
Ce qu’il faut changer
Quand il s’agit de parler ce qui ne va pas, vient évidemment le jeu en lui-même.
28eme defensive rating. Défensivement, pouvions-nous être surpris de tout autre résultat que celui-ci ? Sans véritable point de fixation dans la raquette, avec un John Collins en progrès mais encore vert, les Hawks étaient taillés pour prendre l’eau. D’une part car sans une raquette solide, il est difficile de monter une défense, mais en prime, leur meneur est une vaste négative tandis que les extérieurs à ses côtés étaient soient des sophomores, soit des rookies. Ces derniers étant rarement des bons défenseurs rapidement, peu d’éléments prêtaient à l’optimisme. Si on aurait pu attendre de certains vétérans, c’était sans compter un Allen Crabbe qui continue de creuser, un de Dewayne Dedmon allant de mal en pis et un Evan Turner inutilisé. Bref, Atlanta prend l’eau et c’est un véritable chantier (entamé à la trade deadline) qui attend la franchise.
25eme offensive rating. En attaque, en revanche, les choses furent plus décevantes. En dépit de belles performances durant la fin de l’exercice précédent, les Hawks n’ont pas confirmé. Pourquoi ? Plusieurs raisons évidentes : manque de créateur à côté et derrière Young, mouvement sans ballon faible, une ligne de fond pas exploité, une balle qui ne circule que trop peu. En outre, le fait d’avoir une défense exécrable, signifie peu de contre-attaque ou de transition : donc moins de point facile. En difficulté pour emballer les matchs et créer un effet boule de neige, les Hawks ont du boulot pour avoir une attaque au niveau de l’impact de son franchise player. Et ça, c’est un constat assez triste.
Ce qu’il faut attendre
Les constats achevés, que peut-on attendre, voire espérer, de la part des dirigeants de la franchise ? Voici quelques pistes dans cette seconde partie.
S’améliorer, oui, mais pas trop vite.
En cherchant Clint Capela, les Hawks pourraient bien avoir fait un pas en avant dans la mise en place d’une défense plus solide. Si on peut imaginer que la franchise cherche à poser des fondations, il convient de nuancer la volonté de s’améliorer soudainement. Comme mentionné pour les autres franchises dans un processus de reconstruction globale : la draft 2020 s’annonce très faible, quand celle de 2021 possède de nombreux talents attendus comme de premier ordre. Ainsi, si Atlanta devrait utiliser son tour de draft cette saison, tout porte à croire que viser les Playoffs signifierait se priver d’un prospect 5 étoiles pour 2021-2022. Posséder une star est certes une bonne base pour construire sa franchise, mais cela ne suffit pas à viser les plus hautes sphères.
L’équipe aura plusieurs joueurs à développer avec, certainement, pour objectif de conserver les plus en phase avec le leader de cette équipe. Se donner encore 2 drafts bien placés semble plus cohérent que de viser les hautes sphères l’année où une grosse cuvée de draft doit arriver.
Protection du cap ?
Cette année, une bonne partie du salary cap des Hawks avaient été alloués à couper des joueurs d’autres franchises en échange de quelques assets. Bien que la free agency 2020 soit assez faible et génèrera moins d’attentes, toujours est-il que des équipes cherchant à se renforcer à court termes dans la course au titre pourraient bien à nouveau faire appel aux services des Hawks. Avec seulement 59M engagés pour l’année prochaine, certaines équipes désireuses de faire des ajustements ou de lourder des contrats les rendant éligibles à la luxury tax verront en Atlanta une porte de sortie. Contre quelques tours de draft, Travis Schlenk (GM) pourrait à nouveau se laisser tenter.
Autrement dit, pas d’engagement attendu avec un joueur important pour la rotation des Hawks. Si la franchise cherchera probablement 1 ou 2 vétérans pour encadrer la jeunesse durant la saison (Vince Carter ayant pris sa retraite), aucune signature à haut montant ne devrait garnir les rangs de la franchise l’an prochain.
La quête des 2 way-players ?
Nous l’avons dit, il n’existe pas un chantier principal pour Atlanta. L’équipe est aussi bien parmi les mauvais élèves en attaque qu’en défense. Néanmoins, un semble plus facile à booster que l’autre. Là où l’attaque possède déjà des éléments pour décoller, à condition d’ajouter les touches manquantes (arrière ou ailier capable de créer offensivement, meneur remplaçant solide, animation offensive off-ball), la défense va elle nécessiter de trouver des profils capables de compenser un élément négatif en défense.
Dans un contexte où il est nécessaire de progresser des deux côtés du terrain, mais surtout de combler les errances de Trae Young en défense, la franchise ne doit pas se mettre en quête de spécialistes, mais de joueurs capables de peser des 2 côtés. En l’occurrence, il leur faudra 1 à 2 joueurs dans leur cinq de départ capable de se charger des meilleurs extérieurs adverses. Si Cam Reddish ou De’andre Hunter possèdent ce potentiel, le développement d’un groupe de jeune joueur se caractérise souvent par un élagage au fil des années. Autrement dit, mieux vaut doubler ses profils dans l’espoir de trouver un joueur qui deviendra ce que la franchise attendait réellement.
Dans une NBA où être capable de défendre plusieurs positions est crucial et où le switch est une arme à ajouter à tout arsenal, il est capital de posséder plusieurs arrières/ailiers capables de gêner des joueurs plus petits ou plus grands, sans pour autant être un poids mort en attaque. Cette polyvalence est ici d’autant plus importante que le joueur autour de qui tout sera construit va devoir être caché en défense. La bonne nouvelle pour les Hawks, c’est que les lignes arrières sont rarement à la fondation d’une défense. C’est en général le frontcourt et plus particulièrement la raquette qui va permettre à une équipe de construire son assise en défense. Autrement dit, bien qu’il faille entourer intelligemment Young, ses limites physiques ne sont pas aussi handicapantes qu’elle le serait s’il était un ailier, ou pire, un pivot.
Quels challenges pour devenir une force à l’Est ?
Si l’ensemble des changements nécessaires se trouvent dans la construction, la prise d’expérience, nous avons abordé ce qui semble être les éléments majeurs à transformer. Mais où se trouvent les éléments clés ? Nous allons les découvrir maintenant.
Trae Young-centric, ou pas ?
La seconde saison de Trae Young est d’ores-et-déjà stratosphérique. Leader de l’équipe au point et à la passe, il est aussi déjà dans les hautes sphères de la ligue en la matière. La question que l’on peut réellement se poser toutefois est la suivante : le joueur doit-il voir son utilisation augmenter de manière croissante ? Autrement dit, les Hawks doivent-ils centrer leur équipe sur le profil très rare de sa star, augmentant de saison en saison la charge qu’il doit porter, ou répartir cette dernière sur d’autres joueurs ?
Difficile de dire s’il y a une bonne ou une mauvaise réponse. Depuis plusieurs saisons, nous avons vu de plus en plus d’équipes choisir de centrer leur création autour d’une superstar, portant le poids de l’attaque de l’équipe (Bucks de Giannis, Rockets d’Harden, Mavericks de Doncic, Lakers de LeBron, Nuggets de Jokic). Le fait est que si de nombreuses équipes trouvent le succès par cette construction avec une seule star à la création, le titre n’est toujours arrivé ces dernières saisons pour valider cette construction. A l’inverse, ce sont des équipes très denses en talent, avec plusieurs créateurs offensifs de renom qui semblent toujours le moyen le plus sûr de l’emporter (Warriors de Curry-KD-Green, Cavaliers de LeBron-Irving, Raptors de Kawhi-Siakam-Lowry). Néanmoins, quand la quête de plusieurs stars est souvent compliquée et source de sacrifices risqués, tenter de tout bâtir autour d’une force selon ses caractéristiques permet de gagner du temps et de faciliter le choix du casting, à moindre risque.
Toutefois, il est évident de dire que si la franchise souhaite mettre en place un effectif pour le titre, décharger Trae Young de la création avec un ailier star, capable à la fois de créer pour lui même, mais aussi pour autrui, semble indispensable. A ce titre, imaginer un Trae Young moins en charge du scoring, et plus actif sans ballon, permettrait d’apporter plus de nuance au jeu des Hawks. Pour la franchise, Stephen Curry est évidemment un modèle évident. Or le meneur des Warriors a fait sa grandeur dans sa faculté à être actif en permanence. Avec, mais aussi, sans ballon. D’une certainement manière, ce n’est pas vraiment sa production brute qu’il faudra transformer, mais les sources de sa production qu’il va falloir varier au fil des saisons.
Trancher le cas John Collins
Nous avons déjà largement parlé du cas John Collins. Pourtant, un élément est à souligner. La franchise peut dès cet été s’adjuger ses services pour les 4 à 5 années suivants la fin de son contrat rookie : été 2021. Prolonger le joueur maintenant, c’est s’assurer de nombreuses choses. Tout d’abord, que quoi qu’il se passe (autre qu’une blessure), le joueur sera sous contrat et que donc, sa valeur sera intacte. En outre, le sécuriser aujourd’hui signifie envoyer un message fort au joueur (“on tient à toi”), tout en économisant quelques millions comparé à une prolongation à l’intersaison suivante.
Sauf que voilà : difficile de dire si John Collins, en dépit de toute ses qualités, est le complément idéal pour un talent tel que celui de Trae Young. Malgré sa polyvalence offensive, ses progrès chaque saison, notamment en défense, une question doit se poser : représente-t-il le meilleur investissement possible du salary cap de la franchise ? S’il m’apparaît que la réponse pourrait être non, il faut aussi prendre en compte que ne pas le satisfaire engendre le risque (même minime), de le perdre. Le cas de Nerlens Noël qui avait préféré la qualifying offer plutôt qu’un contrat avec les Mavericks reste un exemple extrême. En outre, les picks à venir n’étant que des “opportunités”, nul n’assure aux Hawks de trouver un joueur du niveau de John Collins lors de ses prochaines sélections.
Bref, il va falloir faire un choix stratégique, dès maintenant, alors que le futur de l’effectif reste encore assez flou.
Trouver une identité de jeu
Arrivé avec de grandes attentes, Lloyd Pierce a un travail important pour s’affirmer comme un bon coach NBA. En dépit d’un effectif mal équilibré, construit pour chasser la draft plus que les victoires, un élément essentiel semble manquer à ce jeune effectif : une identité de jeu. Que ce soit en attaque, comme en défense, l’équipe manque d’une distinction proche; d’une fondation permettant d’imaginer les attentes réelles de l’équipe et ce qu’il faudra affronter lors d’une rencontre face aux Hawks. Alors que l’effectif de cette saison semble avoir régresse par rapport à celui de l’an dernier (seconde partie de saison), l’head coach d’Atlanta va devoir prouver qu’il a la stature pour porter l’évolution de la franchise…
Jusqu’à en faire un géant de la conférence Est ?