Le 9 juillet 2020 marquera le 10e anniversaire de « The Decision », la fameuse annonce tant décriée autant dans son aboutissement que sa mise en scène. Beaucoup d’entre nous se rappellent où ils étaient ce soir, cette nuit-là. Pendant des semaines, la hype était à son maximum, du jamais vu pour l’époque, avec Chris Bosh, Dwyane Wade, Amar’e Stoudemire et Lebron James sur le marché. Les Bulls, les Knicks, les Lakers, les Cavs, tout le monde était sur le coup. Mais la décision de James de rejoindre le Heat avec Bosh et Wade provoqua un tremblement sans précédent. Après avoir entendu l’annonce via ESPN radio, après 2h d’attente, je jetais mon casque audio sur la tête de ma copine par frustration*…au-delà de ses protestations nocturnes, dans ma tête, ça calculait. Pour moi, c’était clair, avec ces three amigos, la barre était trop haute, et tout le monde allait vouloir en faire de même…mais la barre était-elle si haute ? Petit bilan de ce que furent les années 2010 en NBA, celles des superteams
Miami Heat – 2010-2014 – Lebron, Wade, Bosh, puis Allen
Bilan : Quatre finales, deux titres. 224v-88d (71%)
Evidemment il faut commencer par le commencement. Le bilan de la superteam des « Heatles », des « Three amigos » James, Wade et Bosh est plutôt bon, après tout, un back-to-back demeure un immense exploit en NBA. Cette période a aussi eu le mérite de mettre en valeur un coach moqué et méprisé parfois, en véritable référence parmi les coachs de la ligue avec Erik Spoelstra. Ou sont les retenues à pointer du doigt ? La première saison va être…un sacré chemin de croix. D’abord en bilan négatif, il faut du temps au Heat pour s’ajuster et trouver les éléments dans le roster qui peuvent composer avec cette hydre à trois têtes, capable de puncher n’importe qui dans la NBA. Ensuite, lorsque les réglages sont fait, le groupe et notamment James, prend trop à cœur l’antagonisme créé envers eux par les fans qui manifestent leur colère envers Lebron et sa décision « facile », disions-nous à l’époque. James s’est-il fait détesté au point de voir un trophée de MVP décerné à Derrick Rose plutôt qu’à lui en 2011 ? Rien n’est moins sûr, mais c’est surtout la défaite contre une équipe de Dallas en finals qui sera dure à avaler et pour l’époque, marquera au fer rouge une image d’éternel loser envers James.
En 2012, avec une saison raccourcie, les choses vont mieux et l’alchimie est présente. James devient MVP à nouveau. Le seul obstacle sérieux sera les Celtics qui manquèrent de finir la série des finales de conférence en six manches et perdirent 3-4. Malgré une impressionnante équipe d’OKC en face en finals, que certains annoncent même favoris avec Durant, Harden, Ibaka et Westbrook (oui, rien que ça), le Heat finit le travail en douceur : 4-1 et un premier titre. La troisième saison est plus relevée, de belles écuries sont dans la course : les Pacers, les Celtics, mais aussi les Knicks qui dominent la conférence jusqu’en mars. Ray Allen vient garnir le beau bouquet à trois fleurs. Il faudra plus d’adversité, notamment contre Indiana, pour finir par tomber sur les Spurs en finals pour un moment épique, que Ray Ray aura marqué de sa patte. Il s’en fallu de peu pour que le Heat ne perde cette finale.
Mais la quatrième saison, malgré une domination du Heat dans sa conférence, face à une absence assez remarquable de rivaux et un nombre incroyable de blessures chez les franchises players, le groupe vieilli mal, se repose sur Lebron essentiellement, et les roles players sont bancals, voire limites…comme Mario Chalmers, Greg Anthony, et même Rashard Lewis, sorti des lymbes de la NBA. Ce cocktail foireux vaudra un passage vers les finals contre des Pacers déprimés et déprimant, avant un botâge de fesse en règle face aux mêmes Spurs de 2013 : 1-4.
Boston Celtics – 2010 à 2011 – Pierce – Allen – Rondo – Garnett – O’Neal – O’Neal – Robinson
Bilan : un poster de Nate sur Shaq. 56v-26d (68 %)
Un des exemples de ce que l’influence de « The Decision » a pu avoir dans un très court-terme. Les Celtics en 2010 avaient décidé de se surarmer. Toujours emmenés par Doc Rivers, le groupe est toujours dans son « Ubuntu » cris de guerre d’union qui galvanise autant les joueurs que les fans. Mais les ennemis d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui. Aucune revanche contre les Lakers en finals ne sera possible si Boston ne passe pas le Heat d’abord. Alors le Board va se bouger pour renforcer son effectif, avec deux mots d’ordre : de l’énergie, ou de la viande ! Ainsi, Kryptonate, Nate Robinson, après de bonnes finals 2010, reste dans le Massachussetts, s’en suit l’arrive d’O’Neal…Jermaine O’Neal, énorme pivot des années 2000. Mais deux O’Neal valent mieux qu’un seul, et c’est le Shaq en personne qui débarque. L’idée était logiquement d’asphyxier et repousser Bosh et Lebron à l’intérieur. On ajoute des bons éléments comme Avery Bradley, et un motif de guerre psychologique avec Delonte West dont nous connaissons tous la rumeur avec la mère de Lebron…ainsi que la situation mentale actuelle.
Bien que ce beau monde constitue une sacrée dream-team aux côté de Pierce, Allen, Rondo, Garnett, le groupe est miné de blessure, et surtout, il est trop vieux. Les vétérans de Dallas ne semblaient être qu’une exception. Et au final, Boston va céder sans trop de panache contre le Heat en demi-finale de conférence (1-4). Boston restera une écurie performante, dans les saisons suivantes, mais avec d’autres éléments et surtout sans Allen, puis Garnett, puis Pierce…On gardera quand même ce beau souvenir d’un groupe qui semblait aimer être ensemble, à l’image des blagues de Nate Robinson sur Shaq et notamment ce poster durant un entrainement.
Los Angeles Lakers – 2012 à 2013 – Kobe – Howard – Gasol – Artest – Nash – Jamison
Bilan : Tendon d’Achille de Kobe. 45v-37d (54%)
LE feuilleton de l’été 2012, sans aucun doute. La composition d’une nouvelle superteam à Los Angeles était déjà d’actualité la saison précédente, avant que David Stern n’annule le transfert de Chris Paul aux Lakers. Les analystes étaient catégoriques à l’époque : un duo Paul-Kobe, c’était l’Ouest à leurs genoux, point. Alors de cette frustration est née l’ambition d’une superteam bien plus effrayante : un double-MVP avec Steve Nash, le meilleur pivot de la ligue, Dwight Howard, un des meilleurs joueurs de tous les temps avec Kobe Bryant, et l’un des meilleurs intérieurs européens de tous les temps avec Pau Gasol, ajouté à l’un des meilleurs défenseurs de la ligue avec Ron Artest. C’était impensable à la base, mais ils l’ont fait. A cela s’est ajouté Antawn Jamison, qui restait une valeur sure à l’époque et sortait de bonnes saisons avec les Cavs.
Et que s’est-il passé ? Un remake de 2004, en pire. En 2004, Kobe, Shaq, Payton et Malone avait au moins pu aller en finals, là, c’est tout juste si les joueurs pouvaient aller au vestiaire ensemble. Aucun charisme chez le coach Mike Brown qui tente d’appliquer un style de jeu sorti de nulle part et sans aucun effet, un Steve Nash dont le corps dit clairement stop, un Gasol esseulé, frustré, un Dwight Howard avec un dos en gelée et aucun sérieux dans son travail, un Kobe qui souhaite distribuer les fessées à tout ce beau monde, avant que n’arrive Mike D’Antoni et ses idées de génie : rotation à 8, et mettre Kobe Bryant à 48min/match, à 33 ans. Bref, le coach à la moustache nous offre un magnifique cadeau : terminer la carrière d’un trésor du basket, avec Kobe qui se rompt le tendon d’Achille. Ce qui reste de l’équipe atteint les Playoffs, avant de se faire laminer par les Spurs qui ont mieux à faire que répondre aux gamineries d’Howard.
Los Angeles Clippers – 2012 à 2017 – Paul – Griffin – Jordan puis Pierce – Crawford.
Bilan : aucun titre. 273v-137d (66%)
Certainement l’une des superteam des plus populaires. Son mérite ? Transformer une franchise d’éternels losers en mecha-team prête à tout défoncer sur sa route. Sa signature ? Du dunk, et du gros, du sale. Tout avait commencé comme prévu pourtant : les Clippers draftent un joueur en numéro 1, et ce joueur se blesse, provoquant un 57 235e bide pour son histoire. Sauf qu’un an après, le minot qui répond au nom de Blake Griffin, arrive sur le terrain et là c’est le choc : il est bon, et ses dunk tremblent tellement qu’une fanbase entière attérit malgré-elle dans ce qui s’appelle désormais lob-city. A cela s’ajoute DeAndre Jordan, un pivot qui paraissait peu en vue au départ, mais dont le potentiel va se révéler. A ces deux hommes, il faut un meneur habile pour envoyer les alley-hoop. On test avec Baron Davis, trop vieux, puis Chauncey Billups, pareil…et c’est finalement l’arrivée de Chris Paul qui va mettre le feu à tout ce joli petit cocktail.
Pendant des saisons entières, Los Angeles, les Clippers, vont dominer la ville, et vont jouer les premiers rôles à l’Ouest. Mais où est le hic dans tout ça ? Ni plus ni moins que le karma. D’abord, avec ses role players : Grant Hill et Lamar Odom, qui veillissent (et sombre dans la drogue pour Odom) trop vite, Bledsoe et Matt Barnes qui n’apportent pas assez…ensuite, la franchise est victime de son propriétaire et de ses déclarations racistes dans la presse…Et puis bien sur les playoffs, avec une défaite au premier tour en 2013, au deuxième en 2014, puis 2015 et malgré un avantage de 3-1 ! (on en avait parlé ici), et un bide au premier tour en 2016, malgré le renfort de Paul Pierce, Jeff Green et Jamal Crawford, éternel mais excellent 6e homme. Les Clippers sont aussi minés par les blessures. Un nouveau bide au premier tour en 2017 et s’en est trop. DeAndre Jordan annonce son départ…puis revient, puis réannonce son souhait de partir. Griffin lui, est déjà parti, et Paul aussi. Lob City aujourd’hui est redevenue, avec d’autres joueurs, une franchise armée pour le titre. Mais l’on regarde encore cette époque et ce trio énorme Griffin-Paul-Jordan avec regret, tant ils ont dominé, sans jamais confirmer.
Cleveland Cavaliers – 2014 – 2017 – Lebron, Love, Irving
Bilan : trois finales, un titre. 161v-85d (65%)
Après la déconvenue du Heat face aux Spurs, Lebron James se veut rationnel : les Heatles ont fait leur temps et il est l’heure de tenir la promesse faite à Cleveland. Le King annonce alors, en toute simplicité, et loin des déboires de « The Decision » de revenir à la maison. Dès lors, tout est pardonné pour les fans des Cavs. Oubliées les colères, les haines, finis les maillots brulés. James va donc rejoindre Kyrie Irving qui, s’il montre un talent certain, ne parvient pas à faire monter l’équipe en grade à l’Est. Evidemment avec James, et un prospect comme Wiggins, c’est prometteur…sauf si Cleveland le trade avec habileté…ce qui est fait dès l’été, avec un échange contre Kevin Love. Et voilà James qui refait un trio de qualité. Certes, Irving et Love ne sont pas dans leurs primes, mais les deux sont all-star.
La première saison sera difficle, car l’année 2014-15 voit une conférence Est renforcée dans l’ensemble. Mais Cleveland arrivera en finals aux termes d’âpres luttes en playoffs, notamment contre les Bulls. On ne le sait pas encore, mais Cleveland, où plutôt Lebron, va humilier l’Est pendant quatre saisons. Le résultat en vallait-il la chandelle ? Très certainement, car la première finale perdue est marquée par les blessures de Irving et Love et laisse James trop seul. La deuxième saison voit les Cavs réaliser l’un des plus grand, sinon le plus grand exploit pour une franchise en finals : remonter un déficit de 3-1 et vaincre une équipe de Golden State qui avait 73 victoires en saison régulière et une remontée d’un déficit de 3-1 contre OKC en finales de conférence…probablement le plus gros exploit de la décennie et pour les décennies à venir. Hélas, pour la suite, les Warriors auront trop d’amour propre et seront trop renforcés, écrasant Cleveland 4-1, dans une certaine indifférence. La saison suivante, c’est quasiment seul, et sans Irving surtout, que James emmènera les Cavs en finals une quatrième fois, face à des rivaux à l’Est qui perdirent totalement leur basket et une partie de leur orgueil, mais pour prendre une rouste simplement plus forte que l’année précédente : 0-4.
New York Knicks: 2011 à 2017 – Stoudemire – Anthony – Billups – Puis Chandler puis Bargnani, puis Noah – Rose
Bilan : James Dolan est toujours là. 249v-309d (44%)
Pour ce qui est de faire sauter le chéquier, ramener des big-names à foison, il y a du monde en NBA, mais certains savent aussi y apporter un savoir-faire unique. Et devinez qui remporte le trophée de l’originalité, mais surtout de l’échec dans cette ère des constructions de superteam ? New York évidemment. Pourtant, les choses ne se passaient pas si mal au départ, avec l’arrivée de Stoudemire à Big Apple en 2010. Le groupe était équilibré et New York était sereinement sur la voie des playoffs et un avenir plutôt prometteurs. Mais ça c’était avant que le Board ne décide de tout briser pour associer Stoudemire à Carmelo Anthony dans un master trade. Bon an mal an, l’association des deux joueurs ne trouve jamais un équilibre correct, mais suffit à ramener New York en playoffs, un moindre mal. Ensuite on va tenter le premier trio avec l’ajout de Billups, qui n’améliorera pas la situation. Puis ce sera le tour de Tyson Chandler, et il faut l’admettre, les résultats sont de plus en plus au rendez-vous. Sauf que si l’équipe fonctionne si bien, et notamment cette belle saison 2012-13, c’est surtout parce que Stoudemire…est blessé. A son retour, tout redevient « moyen-sans-plus ». Le Board décide de tout miser sur Carmelo Anthony, avec, oh surprise, un immense contrat. Et New York qui disposait d’un effectif assez fou mais terriblement efficace avec J.R.Smith, Shumpert, Felton, Kenyon Martin, Kurt Thomas, Marcus Camby, Tyson Chandler, Melo, Stoudemire, Jason Kidd etc, décida de miser sur…Andrea Bargnani.
Ensuite, exit Stoudemire, Chandler et tout autre joueur ayant été artisan de la remontée des Knicks dans le top 8 de l’Est. Désormais, on mise sur deux revenants : Joachim Noah, et Derrick Rose. Sans être méchant envers Rose qui n’aura pas eu de statistiques médiocre et qui sera victime de quelques soucis personnels, ces deux apports seront assez faméliques dans l’ensemble et le trio Rose-Melo-Noah n’aboutira à rien, pas plus qu’avec Porzingis que Melo voyait en rival. Bref, bilan final, New York est la seul franchise ayant tenté des superteam qui termine en bilan négatif ! Quand on vous dit la patte Dolan, ce ne sont pas des foutaises, c’est un label « échec garanti ».
Golden State Warriors: 2015 à 2019 – Curry – Thompson – Green – Iguodala – Durant – Cousins
Bilan : cinq finales, trois titres. Meilleur bilan sur une saison de l’histoire, premier MVP unanime.
322v-88d (78%)
De loin le meilleur bilan des superteam. Mais il faut reconnaître que lorsque l’on y met autant de moyens, c’est difficile de ne pas avoir le résultat au rendez-vous. Mais l’avantage de Golden-State, c’est que sa superteam a grandi ensemble, pour ce qui est de son groupe central. Curry, Thompson, Green, Barnes, viennent tous de la draft, Iguodala d’un trade honnête, tout comme Bogut…aussi, pour cette équipe, nous allons inclure l’année 2015, même si, en soi, la question de l’équipe 2014-15 en tant que superteam se pose un peu.
Mais il faut se rendre à l’évidence : les Warriors ont été l’équipe la plus dominante de la décennie. Si leur saison 2014-15 reste remarquable et logiquement récompensée, malgré un adversaire en finals très affaibli, la saison 2015-16 restera dans les annales comme la plus réussie de tous les temps avec 73 victoires pour 9 défaites, un double MVP en la personne de Curry qui devient le premier MVP unanime…que dire de plus ? Et bien que Golden State a réussi à remonter un déficit de 1-3 en playoffs…avant de perdre malgré un avantage similaire en finals. Un bide final et historique, mais qui n’enlève rien à l’exploit des 73 victoires. Le terme de superteam s’applique totalement aux Warriors, mais à partir de la saison suivante, avec l’arrivée de Kevin Durant, on peut parler de mega-team…et l’équipe va tout simplement tout ravager sur son passage et remporter le titre avec facilité. L’année suivante, c’est encore pire, parce qu’on passerait presque à l’idée d’une super-sayan-team, utilisez tous les superlatifs que vous voudrez désormais, avec l’arrivée de Cousins qui met en rage la quasi-totalité de la ligue.
Direction three-peat ? Un quatrième titre en cinq ans ? C’est sans compter sur les trop nombreuses blessures, Curry, Thompson, Cousins, et finalement Durant, qui laissent le chemin à Toronto et Kawhi Leonard pour un titre historique, et canadien. Au final, la bourde de 2016 et le raté final de 2019 ternissent un peu l’ultra domination à laquelle les Warriors sont désormais identifiables dans l’histoire de la NBA.
Bilan total des superteam :
6 titres, 10 finals.
1 330 Victoires – 770 Défaites (63%)
Superteam veut dire risque, plus que titre.
Le bilan ci-dessous semble plaider plutôt pour les superteams, mais prenons garde aux détails. Au final, seuls les Heatles de Miami, les Warriors et dans une moindre mesure, les Cavs de 2016, ont obtenu du succès avec la formule des superteams, mais dans une certaines limite. Quand Lebron annonçait son fameux « Not one, not two, not three, not four…” au final, on en est loin, avec cinq titres pour trois équipes, et surtout six défaites en finals. Certes on a donc eu une certaine présente permanente d’une superteam dans la lutte pour les finals, mais deux de ces trois équipes concernaient le même joueur, Lebron, et les Warriors eux, étaient devenu l’archétype ultime de la superteam.
On le voit également au bilan final de victoire qui n’est que de 63% alors que de tels rosters pourraient largement prétendre à 70-80%, ce que seuls les Warriors ont pu obtenir, et avec quels moyens ! De plus, un bilan positif n’est pas garant de titre, à l’image des Clippers qui terminent à 68% en n’ayant récupéré qu’un petit titre de division. Et les autres ? De la frustration, des échecs, des reconstructions en urgence. Seuls les Clippers et Boston semblent s’être montrés capable de se relever rapidement de leurs échecs. Mais pour d’autre, la création d’une superteam, et son échec en termes de résultats, sera le lancement de longues périodes de chemins de croix.
Depuis cette saison la NBA a pris un tournant majeur, avec les franchises qui ont décidé de recomposer avec d’anciennes méthodes, comme le duo de grands joueurs, pour un meilleur équilibre des role-players autour. Ainsi, comme nous eûmes Shaq et Kobe, nous avons Lebron et Davis, George et Leonard, Harden et Westbrook, Irving et Durant, Curry et Thompson, ou même Porzingis et Doncic. Et l’on commence peu à peu à découvrir que la meilleure répartition de ces duos de stars a un effet plutôt positif sur la compétitivité de la ligue, car beaucoup d’entre nous se frottent les mains en voyant les potentielles affiches de playoffs cette année. La NBA perd des spectateurs ? Qu’elle se rassure, ça ne risque pas de durer longtemps.
*en fait je l’ai jeté à côté, mais avouez que ça aurait été drôle…
Pssst, c’est Jamal Crawford et pas Jordan le 6ème homme éternel des Clippers
Je ne vois pas ou est le problème ? Peter Griffin, Michael Jordan, Chris Palmer et leur coach Austin Rivers étaient une super bande aux Lakers ! 😉 (je corrige)