Retour de Zach LaVine à 100%, draft de Wendell Carter Jr – attendu comme un parfait complément de Lauri Markkanen – et l’espoir d’un Kris Dunn en pleine possession de ses moyens toute la saison, on était en droit d’espérer une progression à Chicago. Si l’arrivée de Jabari Parker intriguait quant à la cohérence de l’effectif, toujours était-il que le roster, affichait un an de plus au compteur, et qu’on pouvait attendre de voir les promesses de cette jeunesse se révéler.
Spoiler : ll n’en fut absolument rien. Tout est parti de travers dès l’aube de la saison régulière. En dépit d’une saison de haut vol sur le plan individuel de la part de Zach LaVine, le reste de l’effectif a brillé… par son absence. Kris Dunn fut à nouveau en délicatesse avec son physique, Lauri Markkanen, grand espoir de cette saison se blessait longuement très rapidement, et l’intégration de Jabari Parker virait au désastre (attendu). Pour ne rien arranger, Bobby Portis ratait près de 2 mois de compétition, tandis que Wendell Carter Jr. et Chandler Hutchinson prenaient des vacances anticipées. Dans ce marasme, Fred Hoiberg faisait cette fois les frais des défaites. Si la franchise avait opté pour la patience après plusieurs saisons au fond de jeu douteux, celle-ci avait des limites et les dirigeants donnaient le relais à Jim Boylen – coach au tempérament rugueux et un poil militariste, qui tentait à coup de main de fer et de déclarations tapageuses d’instaurer une rigueur et un état d’esprit conquérant dans le vestiaire. Quelques mois plus tard, la sauce ne semble pas avoir trop pris, ce qui na pas empêché les dirigeants de conserver l’ex-adjoint des Pacers, Spurs, puis Bulls à la tête de l’équipe.
Résultat, si Wendell Carter Jr a prouvé être un futur pivot solide, et que Markkanen reste un intérieur moderne de qualité, chose qu’il nous a confirmée à son retour, les Bulls ont terminé la saison avec un maigre bilan de 22 victoires pour 60 défaites. Une gabegie en terme de succès que l’arrivée d’Otto Porter Jr., l’ailier titulaire qui faisait défaut à Chicago (en échange de Jabari Paker), n’a su contre-carrer.
A nouveau frustrés par les absences de Kris Dunn, les dirigeants faisaient savoir rapidement, à l’issue de la saison que leur objectif de l’été était de trouver une alternative à la mène. Pour ce faire ? Encore un choix à disposition dans la lottery draft, et un pactole intéressant à l’heure d’aborder la free agency. Un nouvel été de reconstruction et d’ajustement était donc de mise pour Gar Forman et John Paxson.
Résumé de l’été
Avant d’aborder l’été, il était important de définir ce qui avait cloché cette saison pour les Bulls. La mène a été un véritable problème : Kris Dunn n’ayant joué que 46 rencontres, a également rencontré de véritables difficultés à élever son niveau de jeu à son retour, affichant un niveau loin des promesses qu’il avait laissées entrevoir en 2017-2018, avant sa mauvaise chute. La dynamique qu’il semblait pouvoir porter envolée, il était inéluctable que les dirigeants cherchent soit à le transférer, soit à renforcer le poste pour donner plus d’options au coaching staff. Une problématique qui n’était pas d’ailleurs uniquement attribuable au poste 1. En effet, si l’arrivée d’Otto Porter Jr. a rééquilibré l’effectif de Chicago, toujours est-il qu’il était nécessaire de mieux répartir le talent. En dépit de jeunes joueurs talentueux, certains postes paraissaient exsangues, laissant un vide béant derrière les jeunes têtes d’affiches draftées ces dernières saisons. Objectif, donc, densifier l’effectif. Quitte à ramener quelques vétérans susceptible de prendre beaucoup de minutes pour cadrer tout ce beau monde.
Mais d’abord, il fallait drafter. Deux cibles avaient été identifiées par les dirigeants : Darius Garland et Coby White. Le premier offrait de nombreuses qualités enviables pour un meneur, tandis que le second pouvait se targait d’un potentiel, notamment physique, très intéressant. L’embarras du choix ne fut pas vraiment le maître mot pour les Bulls, qui se voyaient devancés par le choix surprise des Cavaliers, faisant main mise sur Darius Garland. Dans ce contexte, la décision était toute trouvée, et Chicago draftait Coby White en 7eme position. Au 2eme tour, ils faisaient l’acquisition d’un intérieur avec Daniel Gafford, probablement amené à évoluer en G-League l’an prochain.
Le marché des agents libres arrivé, Chicago laissait un nombre important de joueurs libres, afin de faire un maximum de place pour un recrutement plus ambitieux que l’an passé. La première acquisition était arrachée à Indiana, en ramenant Thaddeus Young, joueur réputé pour sa fiabilité et son professionnalisme dans le vestiaire. Ensuite, c’était vers un international que la franchise se tournait. Très en vue l’an passé, notamment après la blessure de John Wall, les Bulls récupéraient Tomas Satoransky, pour renforcer leur poste de meneur. Deux joueurs réputés pour leur sérieux posaient donc leur valise dans l’Illinois.
Ensuite, les dirigeants faisaient des acquisitions moins importantes, dans le but de garnir le banc. C’est d’abord Adam Mokoka, qui recevait une offre (two-way contract), le joueur étant sorti non drafté de la promotion 2019. Un peu plus tard, la franchise renouvelait sa confiance en Ryan Arcidiacono et Shaquille Harrison, puis, récupérait Luke Kornet, en provenance de New-York.
Roster
Meneurs : Kris Dunn – Coby White – Tomas Satoransky – Ryan Arcidiacono – Adam Mokoka (TW)
Arrières : Zach LaVine – Shaquille Harrison – Antonio Blakeney
Ailiers : Otto Porter Jr.- Chandler Hutchinson – Denzel Valentine
Ailiers-forts : Lauri Markkanen – Thaddeus Young – Luke Kornet – Daniel Gafford
Pivots : Wendell Carter Jr. – Cristiano Felicio
Pour palier aux problèmes à la mène, les Bulls ont décidés de recruter massivement. Le tout en conservant les joueurs présents l’an passé. Résultat, alors que la franchise avait un embouteillage sur les postes intérieurs, ce dernier se trouve maintenant à la mène. En l’état, le roster semble manquer de profondeur sur certaines positions (notamment chez les arrières et les pivots). Trouver une hiérarchie à la mène sera un véritable enjeu pour Jim Boylen, et on imagine que la situation de Dunn, qui possède le talent, mais pas forcément la capacité à jouer toute une saison, risque de poser de véritables difficultés pour établir cette dernière.
Jeu & Coaching
Fred Hoiberg avait été engagé pour offrir à Chicago une transition entre le jeu très défensif de Tom Thibodeau, à une attaque plus fluide et inventive. L’objectif était d’avoir une équipe avec une meilleure balance. Problème, ce dernier avait été engagé pour accompagner un groupe vétéran, et de l’eau avait rapidement coulée sous les ponts de l’Illinois. De fait, si ce dernier a assisté impuissant à l’implosion inéluctable d’une génération en bout de course, il n’a su saisir l’opportunité de repartir à zéro avec un groupe jeune et plus susceptible de s’adapter à ses principes.
Jim Boylen, son adjoint, a repris le flambeau et aura pour mission de construire une identité, maintenant que le temps de réfléchir à un plan d’attaque lui est donné – et qu’il possède un training camp pour l’implanter. Une tâche qui ne s’annonce par simple, car s’il a du talent et des joueurs polyvalents à disposition, il n’en reste pas moins que tout ce groupe part de loin. Dénué d’identité de jeu, la jeune bande a été médiocre des deux côtés du terrain l’an dernier. 29eme offensive rating et 25eme defensive rating sur l’ensemble de la saison, il va sans dire que ce dernier ne pourra pas s’appuyer sur une force particulière.
Sa prise de fonction s’était pourtant accompagnée de véritables progrès offensifs. 106pts pour 100 possessions avec lui, contre 99,1 avec Fred Hoiberg. En revanche, contre toute attente malgré son profil de coach paternaliste, la défense s’est effondrée, passant de 109,3 pts encaissés pour 100 possessions avec son prédécesseur, contre 113,8 après sa prise de fonction. Difficile de ne pas prendre en compte les nombreuses blessures qui ont émaillées le début de saison, expliquant notamment les difficultés en attaque en début de saison.
De fait, difficile de déterminer l’impact que les préceptes de Jim Boylen peuvent avoir. La réalité, est que la première saison de ce dernier fut si laborieuse, qu’en dépit de ses déclarations sur la nécessité d’être rugueux, de développer des cols bleus ou de mettre en place une équipe dure, il est très hasardeux d’imaginer quel visage, ou quel système de jeu Chicago affichera l’an prochain.
Sur le papier, l’équipe a le potentiel pour avoir un rapport à équilibré entre attaque et défense. Il y a des joueurs à vocation offensive, d’autres défensive, et il est en théorie envisageable de trouver une balance efficace. Pour ce faire, plusieurs défis devront être relevés.
Offensivement, il sera crucial de trouver comment répartir la balle entre les meneurs de jeu et Zach LaVine. Ce dernier a besoin de la gonfle, et il sera nécessaire de trouver les bonnes synergies pour que les joueurs ne portant pas la balle soient optimisés. L’objectif étant de ne pas avoir des phases offensives où l’ensemble de l’équipe regarde LaVine, mais aussi pour ne pas attaquer à 4.
De même, la circulation de balle pour l’ensemble de l’équipe devra être travaillée. Si le 5 de départ aura besoin de trouver le meneur qui apporte le meilleur équilibre et sache trouver l’ensemble de ses coéquipiers, le banc aura pour mission d’être un véritable relais. Certains joueurs vont devoir notamment élever leur niveau de jeu, ou retrouver de la contenance cette année. Un joueur comme Denzel Valentine doit par exemple voir son apport collectif augmenter.
Défensivement, il sera temps de maximiser l’impact des nombreux joueurs qui ont la faculté d’être redoutable dans ce compartiment. Entre Kris Dunn, Otto Porter Jr. ou encore Wendell Carter Jr., il y a par exemple de quoi créer un véritable rideau. L’arrivée de Thaddeus Young offre un personnel supplémentaire dans ce compartiment du jeu. Tandis que plusieurs autres joueurs ont l’envergure ou les qualités athlétiques pour être utile dans ce domaine. Faire progresser Zach LaVine, serait, par ailleurs, un véritable plus pour l’ensemble de l’équipe.
La question est désormais de savoir comment ?
Jim Boylen n’a apporté aucune vraie réponse pour sa première saison. La question étant, avec un été de préparation, peut-il balayer notre scepticisme ? De la réponse à cette question devrait découler toute la saison de la franchise.
Quel 5 majeur ?
La véritable question de ce training camp, et de cette présaison, sera de savoir qui débutera au poste de meneur ? Tomas Satoransky a prouvé avoir le niveau pour mener convenablement une équipe NBA, mais son potentiel étant limité, difficile de lui donner un poste de titulaire en ouverture de saison. L’arbitrage devrait, à priori, se faire entre Kris Dunn et Coby White. Le premier n’est plus en odeur de sainteté à Chicago, mais représente un potentiel indéniable. Capable d’être un défenseur féroce, la question est surtout de savoir ce qu’il aura montré offensivement durant la préparation de la saison, et sa faculté à éviter les blessures. Coby White, en tant que rookie, est une option à double tranchant. En l’état, quelle sera sa faculté à prendre la charge d’une équipe ? A être un facteur positif ? Comment s’adaptera-t-il au niveau NBA ?
Les meneurs sont rarement des contributeurs au net rating positif en année 1. A ce titre, le protéger, particulièrement en début de saison, des cadors à son poste n’est pas nécessairement une mauvaise idée. Dès lors, j’opterai pour Kris Dunn pour débuter. Reste à savoir, en interne, quelle est la côté du réelle du joueur et si ce dernier, n’est d’ailleurs pas déjà sur la liste des transférables.
Kris Dunn – Zach Lavine – Otto Porter Jr. – Lauri Markkanen – Wendell Carter Jr.
Concernant les postes 2 à 5, les positions semblent déjà presque dévolues. LaVine s’est imposé comme l’option numéro 1 en attaque, tandis que Markkanen a les qualités pour devenir l’ailier fort idoine pour scorer et ouvrir le jeu pour son équipe. Quant à Otto Porter et Wendell Carter, ils sont tout deux des garanties à leur poste, bon défenseurs et capables d’apporter leur écot offensif. En outre, ils n’ont pas de véritables concurrents et semblent donc déjà installés à leur position.
Forces du roster
Les Bulls sont probablement l’une des rares équipes attendues en bas de tableau à pouvoir se targuer d’avoir du talent à tous les postes. Comme précédemment mentionné, il y a la fois des attaquants capables, dont de potentiels leaders offensifs pour les années à venir, mais également d’excellents défenseurs qui ne sont pas des poids de l’autre côté du terrain. Chicago à de nombreuses pièces précieuses, et s’ils évitent les blessures, il n’y aurait à priori pas de raison de douter de la faculté de cette équipe à présenter de véritables progrès.
Deux joueurs capables de tourner à plus de 20pts de moyenne, signifie que des espaces vont s’ouvrir pour leurs coéquipiers. Avec quelques joueurs polyvalents et quelques spécialistes, il y aura matière à sanctionner l’adversaire.
Mais à une condition…
Faiblesses du roster
Il va falloir trouver une identité, un style de jeu, des systèmes. En l’état, difficile de ne pas considérer Jim Boylen comme l’un des pires coachs en NBA. Sa première année calamiteuse n’a pas découragée les dirigeants qui ont décidé de le prolonger. Pour autant, pas sûr au vu des dernières impasses coachs-dirigeants à Chi-Town, que ce choix fut réalisé en bonne intelligence. A ce titre, il est tout à fait probable de voir ce choix comme la pire faiblesse des Bulls pour l’année à venir.
Ce n’est néanmoins pas la seule. Les Bulls ont réalisé un recrutement, mais ont également laissé partir plusieurs talents intéressants. En cas de blessures, le banc paraît encore léger, et il ne faudra pas s’attendre à une production exceptionnelle au relais des titulaires. D’autant que la stabilité n’est pas assurée dans l’effectif. A l’image de Kris Dunn, il est tout à fait possible que les performances de certains joueurs les poussent vers la sortie. Selon le cours des négociations, la situation de l’équipe pourrait donc ne pas aller en s’améliorant.
La problématique de l’équipe : Évoluer avec Zach LaVine à l’arrière
Est-il possible d’être une excellente équipe avec un combo guard à l’arrière ? Évidemment ! Regardez les Rockets. S’il est en effet possible de s’élever comme une équipe majeure avec un arrière qui porte beaucoup la balle, il serait osé de mettre Zach LaVine dans la même catégorie que celle du barbu. Et c’est là que le bas blesse pour tout le monde : quand votre joueur est leader de l’équipe, mais pas suffisamment doué pour l’être incontestablement, comment articuler le jeu ? Comment construire l’équipe ? Que demander à son meneur ?
Les meneurs de jeu sont élevés au basketball pour porter la balle et le plus souvent, ces derniers perdent en efficacité, voire sont absolument inaptes à exister autrement qu’ainsi. En NBA, très peu de joueurs à ce poste excellent dans l’exercice, alors comment partager la balle ? Comment aider, former un meneur au jeu off-ball, tout en prenant en compte que Zach LaVine est lui-même très peu efficace en la matière ? Autant de questions qui concernent à la fois Jim Boylen et son staff, mais aussi les dirigeants qui doivent trancher sur l’utilisation de leur arrière et la bonne manière de l’entourer. Si lui donner les pleins pouvoirs était légitime dans l’hécatombe de la saison passée, quid d’un effectif dont l’ensemble des joueurs resteraient en forme cette année ?
D’autant que les joueurs qualifiés de combo-guard : sortes d’arrières dans des corps de meneurs, sont souvent des défenseurs en délicatesse. En plus de nécessiter de trouver un équilibre offensif, Zach LaVine rend également obligatoire de penser comment palier à ses manquement défensifs. Ses qualités athlétiques laissent supposer qu’il pourrait et devrait être bon dans le domaine, mais en l’état, il ne faut pas s’étonner que tout leader offensif de l’équipe qu’il soit, ce dernier affichait un Net Rating de -6,5. Dans une équipe aussi médiocre que Chicago l’an passé, juger un joueur sur cette statistique est un peu rude. Mais toujours est-il que pour optimiser les résultats de l’équipe, cela passera par un véritable plan de jeu autour du joueur. En l’état, Chicago n’a pas su trouver de réponses adéquates pour que les 5 joueurs sur le terrain soient impliqués quand ils s’en remettent à leur arrière.
Or en dépit du recrutement récent, rien n’indique qu’une leçon a été tirée de cet enseignement – si cet enseignement a vraiment été noté.
Pronostic
11eme à l’Est, entre 29 et 34 victoires
Avec l’effectif en place, le potentiel affiché par certains joueurs, on aimerait donner plus à ces Bulls, dans une conférence Est qui offre de nombreuses victoires faciles dans des calendriers bien plus aisés. Oui, on aimerait, mais de nombreuses ombres subsistent. Vous l’aurez compris, la plus sombre et la plus étouffante est bien celle de Jim Boylen, dont la première saison, tant dans les actes que dans les déclarations, fut véritablement désastreuse. Dès lors, complexe d’imaginer cette équipe, toute talentueuse qu’elle soit, réaliser son potentiel et prendre un envol très notable. Si l’ensemble de l’effectif reste en bonne santé, il y a pourtant de quoi se joindre dans la lutte pour les Playoffs, mais dans les faits, cela pourrait encore attendre un nouveau changement de coach. Pour être plus précis, avec un coach établi et dont la côté serait validée en NBA, les Playoffs seraient même un enjeu de l’année. Sauf qu’en pratique, cela paraît sujet à de multiples conditions.
Car, oui, il y a des qualités évidentes, mais également des faiblesses à masquer. Or en l’état, nous ne voyons pas cette équipe trouver les réponses à ces dernières. Optimisation du talent de Zach LaVine, relancement de Kris Dunn, création d’un de jeu offensif et d’une identité globale, tous ces chantiers paraissent trop grands pour le maître d’œuvre. Et si la saison devrait être plus intéressante dans l’Illinois, cela ne sera encore pas cette année que nous verrons la grande relance des Bulls.
Dommage, il n’y a jamais trop de franchises mythiques en post-saison.
L’avis des comptes FR : @FrenchBullsFan et @bullsfr
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
@FrenchBullsFan : Un bilan assez contrasté parce qu’il est difficile de vraiment déceler la véritable valeur de cette équipe vu qu’encore une fois il y a eu des blessés dans tout les sens. Markkanen, Portis et Dunn absents les 2 premiers mois, changement de coach, Carter Jr et Hutchison qui mettent tout les 2 un terme à leur saison en janvier, Porter Jr qui arrive ensuite et donc a peu joué avec les autres … En ajoutant à ça une fin de saison totalement bradée pour essayer de grimper à la Draft … Bref difficile de vraiment s’y retrouver mais ça reste une grosse déception dans le sens ou c’est une année de perdue et que justement, on n’est pas beaucoup plus avancé que l’année d’avant sur le potentiel de l’équipe.
@bullsfr : Que de bonnes choses. Malgré un bilan pas très glorieux, nous avons pu voir une évolution, aussi bien du côté du staff que du côté des joueurs. Le duo LaVine/Markkanen a affiché de belles lignes de stats et Zach a su montrer certaines qualités de leader lors du money time et ce malgré les lacunes de l’effectif. Même chose pour Lauri qui continue de progresser mis à part une fin de saison un peu dans le mal. Le staff prit la décision de changer de cap en nommant Jim Boylen comme head coach et cela semble être un bon choix pour l’instant. Il a pu instaurer sa propre vision du jeu et imposer des entraînements et une défense durs qui nous rappelle l’ère Thibodeau.
Que penses-tu de l’été de la franchise ?
@FrenchBullsFan : Cet été me plait beaucoup. Une Draft à des secteurs ou il fallait du changement (White) ou plus de monde (Gafford), des arrivées de vétérans expérimentés comme Thaddeus Young et Satoransky, je trouve qu’on a vraiment signé un été intelligent et 12 mois après avoir signé Jabari Parker, c’était pas gagné … Ce coup ci on sent qu’il y a une vraie volonté de passer à l’étape suivante et être un peu plus ambitieux.
@bullsfr : Je pense que notre free agency fut bonne. Des signatures intelligentes comme Satoransky et surtout Thaddeus Young. La draft fut aussi satisfaisante, nous avons pu remplir le poste 1 avec le prospect chevelu, Coby White qui va pouvoir apporter une menace offensive supplémentaire ainsi qu’une meilleure vision de jeu en complément de Satoransky. Quant à Daniel Gafford, je suis très content de ce pick qui pourrait s’avérer être un steal. Un profil semblable à Joakim Noah, c’est ce qui resort de sa Summer League, qui nous aidera certainement à combler le secteur intérieur.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ?
@FrenchBullsFan : Un scénario dans lequel nos joueurs sont capables d’évoluer le plus possible ensemble, développer des affinités et afficher leur progression, ce serait déjà pas mal … Après je pense qu’on a une équipe qui peut se battre pour accrocher un spot en PO. Est ce qu’ils y arriveront ? Mystère, mais si à 2/3 semaines de la fin de la saison (au moment ou on a un calendrier absolument démentiel sur la fin), les Bulls sont encore en course pour les PO (genre à 2/3 W du 8ème), je serais déjà extrêmement satisfait car ça signifierait une belle progression.
@bullsfr : Difficile à dire… Je pense pouvoir dire que nous sommes optimistes concernant l’avenir des Bulls. Pour la saison à venir, il est certain pour nous que nous serons dans la course aux playoffs. La 8ème place sera peut-être compliqué à accrocher mais la place est à prendre à l’Est, beaucoup d’équipes ne sont pas forcément largement supérieures à la nôtre, nous avons donc notre chance. Ce qui est sûr c’est qu’il est temps de redevenir compétitif et attractif pour les prochaines free agency. Avec le All Star Game à domicile cette année, nous aurons peut-être un représentant de Windy City ?