L’objectif des Hornets dans une conférence Est redistribuée, était de revenir parmi les équipes dans le top 8. Peu d’ambitions dans une franchise plombée par les contrats trop lourds pour pouvoir se réformer. Si Kemba Walker et ses coéquipiers ont pu revenir dans la course pour les Playoffs dans la dernière ligne droite, il fallait pourtant se rendre à nouveau à l’évidence, ce groupe était incapable d’élever son niveau jeu, malgré un billet d’entrée au coût plutôt faible. Alors que les Pistons, 8emes, filaient en post-saison avec un maigre bilan de 41-41, Charlotte échouait dans le sprint final : 39-43.
Malgré un Kemba taille patron toute la saison, enchaînant les grosses performances pour porter les siens, le supporting cast continuait de produire en dents de scie. Sur le banc des accusés : Nicolas Batum, Michael Kidd-Gilchrist, Cody Zeller, Marvin Williams ou encore Bismack Biyombo, tous auréolés de contrats XXL, mais incapables d’élever leur niveau de jeu avec régularité. Dans ce contexte, la franchise abordait l’été avec très peu de garanties, alors qu’elle devait prolonger son meneur de jeu, sûrement désabusé de rater à nouveau les joutes de printemps.
Résumé de l’été
C’était l’été de tous les dangers pour Charlotte. Bien que le groupe tel quel décevait depuis plusieurs saisons, toujours était-il que les deux meilleurs joueurs du roster, s’apprêtaient à tester le marché et à recevoir l’attention de nombreuses équipes. En effet, Kemba Walker et Jeremy Lamb, bien qu’attachés à la franchise, étaient susceptibles de recevoir des offres moins importantes, mais très tentantes, d’équipes beaucoup plus compétitives que Charlotte. La bonne nouvelle pour les dirigeants, c’est que dans une free agency transformée en véritable Formule 1, il ne faudrait pas attendre bien longtemps pour être fixé sur l’avenir de la franchise.
Et les nouvelles ne tardèrent pas. Pas de surprises pour les troupes de Michael Jordan : l’équipe voyait bel et bien ses joueurs s’en aller. Kemba, s’envolait rapidement pour Boston, prenant la place de Kyrie Irving, lui-même parti pour Brooklyn. Dès lors, il était clair et net que la saison à venir des Hornets serait des plus sombres, d’autant que Jeremy Lamb prenait une décision semblable à celle de son coéquipiers, partant, lui, vers l’Indiana. Autre départ notable, quoi que plus tardif et d’impact bien moindre, celui de Frank Kaminsky. L’intérieur fuyant faisait ses valises, après deux dernières saisons décevantes en Caroline du Nord, et ce malgré une fin de saison paradoxalement très encourageante dans le run des 15 derniers matchs. Enfin, Tony Parker, engagé pour deux ans avec Charlotte, annonçait sa retraite sportive, laissant la franchise à une reconstruction qui pourrait se faire dans la douleur.
Pour pallier aux départs, Charlotte réalisait quelques mouvements. Outre, l’arrivée de P.J Washington, sélectionné quelques semaines plus tôt lors de la draft, c’est surtout Terry Rozier qui débarquait pour remplacer Kemba Walker. Une tâche difficile mais enthousiasmante pour un joueur clamant la volonté de diriger le jeu d’une équipe, dans l’ombre de Kyrie Irving depuis 2 saisons. Cette signature, réalisée grâce à un sign&trade avec Boston, clôturait quasiment l’été de Charlotte, qui faisait ensuite son marché sur des noms inconnus du grand public. Ce sont ainsi Robert Franks, Caleb & Cody Martin, Josh Perkins, Joe Chealey et Thomas Welsh qui venaient compléter un roster décimé.
Roster
Meneurs : Terry Rozier, Devonte Graham, Joe Chealey
Arrières : Malik Monk, Dwayne Bacon, Josh Perkins
Ailiers : Nicolas Batum, Miles Bridges, Cody Martin
Ailiers Forts : Marvin Williams, Michael Kidd-Gilchrist, P.J Washington, Caleb Martin, Robert Franks (Two-way contract)
Pivots : Cody Zeller, Willy Hernagomez, Bismack Biyombo, Thomas Welsh
Kemba Walker parti, l’objectif est désormais on ne peut plus clair pour Charlotte : repartir de zéro. En dépit de quelques saisons correctes, le groupe en place a rapidement trouvé son plafond de verre et les contrats élevés obtenus vont désormais freiner l’assainissement des finances. De fait, on imagine sans difficulté que l’objectif de la saison sera de tester la jeunesse de la franchise, désormais pleinement responsabilisée. L’heure pour Terry Rozier, Devonte Graham, Malik Monk, P.J Washington et Miles Bridges de progresser sans la pression du résultat. Une force, autant qu’une tare, qui devrait néanmoins permettre de voir des joueurs en quête de responsabilités, obtenir une exposition à plein temps.
Jeu & Coaching
L’été dernier, les Hornets mettaient fin à l’ère Steve Clifford, coach au profil défensif, pour donner la main à un jeune disciple de Gregg Popovich : James Borrego. Objectif, imposer sa patte pour accroître les chances de Charlotte d’accrocher le wagon des Playoffs. 1 an après son arrivée, difficile de dire que l’on a vu une véritable rupture niveau résultat en Caroline du Nord. Bien incapable de trouver les bonnes rotations, on l’a vu notamment en difficulté dès lors que Cody Zeller connut une nouvelle blessure longue durée fin 2018. Difficulté que Steve Clifford avait lui même rencontré un an plus tôt. Dans les faits pourtant, les Hornets ont joué une partition offensive plus libérée, mais ont perdu dans le même temps la solidité défensive que ce dernier tentait de mettre en place.
Néanmoins, il s’agit d’imaginer ce qu’il en sera la saison prochaine. A ce jour, on peut imaginer que James Borrego voudra se baser sur les 15 derniers matchs de 2018-2019 pour approcher la prochaine saison. En effet, les responsabilités prises par Miles Bridges, Dwayne Bacon et Devonte Graham ont permis aux Hornets d’obtenir des performances défensives plus abouties. L’intronisation dans la rotation de joueurs plus athlétiques furent cruciales pour obtenir une série de 8 victoires qui aurait pu être salvatrice. Leur présence a accru l’intensité collective, d’autant que Graham a réussi dans le même temps à mener l’équipe efficacement offensivement, en sortie de banc.
On imagine qu’en 2019-2020, l’objectif sera de compenser le manque de talent et d’expérience par un jeu physique et beaucoup d’opportunités en transition. Offensivement, il est néanmoins très possible de voir une équipe en difficulté. Kemba Walker, principale arme offensive, que ce soit dans le scoring comme dans la création collective est parti. Si on imagine que l’essentiel de ses responsabilités seront transmises à Terry Rozier, le meneur n’évolue pas dans la même catégorie que le néo-Celtic. De fait, il faudra que plusieurs joueurs montent d’un ton en terme de création : Devonte Graham, qui devra bâtir sur sa bonne fin de saison, mais également le duo Malik Monk – Miles Bridges, qui pourraient devenir deux armes majeures.
On devrait voir un fond de jeu très simple à Charlotte l’an prochain : du pick&roll en quantité, dans l’espoir que Cody Zeller joue beaucoup de rencontres, de la transition, et une circulation de balle encouragée par l’absence de menace majeure en isolation. Si Charlotte veut scorer en quantité, tout partira d’une défense agressive et solide. Un exercice dans lequel il faudra faire ses preuves après une première saison catastrophique en la matière sous la coupe de James Borrego (23eme defensive rating, 112pts encaissés pour 100 possessions). Un différentiel de +3pts encaissés (par match) par rapport à la dernière saison de Steve Clifford.
Quel 5 majeur ?
Kemba Walker et Jeremy Lamb partis, ce sont deux options offensives majeures qui ont mis les voiles. Si Terry Rozier sera bel et bien titulaire en lieu et place du premier, la construction du 5 majeur présente quelques zones d’ombre. Toute la difficulté pour James Borrego, c’est de trouver comment compenser la perte des 25,6pts et 5,9asts de Kemba Walker, tout en proposant une défense bien plus efficace que l’an passé. Marvin Williams et Nicolas Batum sont toujours là, et devraient en raison de leur expérience faire partie des prétendants légitimes au 5 de départ. La création du français pourrait être appelée en renfort, et à ce titre, l’installer au poste 3 ou 4 paraîtrait cohérent. Malik Monk a un profil de 6eme homme en puissance, et ne devrait pas être catapulté dans le 5, quand bien même son talent offensif en fait un candidat incontournable. Dwayne Bacon, moins en vue, pourrait lui être préféré. Reste alors le cas compliqué : Miles Bridges. Représentant un des talents les plus bruts du roster, il devrait être titulaire, mais comment le positionner par rapport aux vétérans encore sous contrat ? S’il n’est pas un playmaker, il est capable de prendre les bonnes décisions en transition ou de bien ressortir la balle lorsque la voie vers le panier lui est bouchée. Il pourrait alors faire son trou et pousser Marvin Williams vers le banc. Après tout, l’arrivée de James Borrego signifie un basketball plus offensif et moins traditionnel que celui de Clifford. De quoi pousser à jouer avec un seul intérieur ? Pourquoi pas.
Terry Rozier – Dwyane Bacon – Miles Bridges – Nicolas Batum – Cody Zeller
Je choisis finalement d’écarter Marvin Williams. Malgré un statut de stretch-4 très précieux, et bien qu’il reste un des meilleurs scoreurs de l’équipe l’an passé, j’imagine que la faculté à créer de Batum, et la nécessité de s’appuyer sur de la transition rendent la titularisation de Bridges cohérente. Étant donné que Rozier possède une mentalité de scoreur, plus que celle d’un gestionnaire, il faudra à tout prix pouvoir faire circuler la balle. Bacon n’étant pas spécialement doué pour faire la différence balle en main et trouver ses coéquipiers, cela devrait pousser le coaching staff à jouer sur la mobilité en priorité. Enfin, Cody Zeller devrait rester loin des blessures, car sa présence au poste bas est la seule permettant de fluidifier l’attaque de Charlotte, le duo Biyombo – Hernangomez possédant des lacunes évidentes, nécessitant de limiter au maximum leur temps de jeu.
Forces du roster
La principale force de l’équipe sera sa jeunesse. Les lignes extérieures seront blindées de jeunes joueurs mobiles, capables d’imposer un défi physique des deux côtés du terrain. Si le coach arrive à tirer parti de la fougue de ces derniers, les Hornets pourraient proposer un challenge à leurs opposants et accrocher des rencontres dans une conférence Est des plus ouvertes. D’autant que comme de nombreuses équipes en reconstruction, ils auront l’avantage de ne pas être aussi décryptés et pris aux sérieux que d’autres équipes. L’occasion de profiter d’un certain manque de considération pour mettre en avant les joueurs qui auront la main chaude d’un soir à l’autre.
Faiblesses du roster
En réalité, les faiblesses de cette équipe sont légion. La première, la principale, déjà abordée, est le manque de talent brut. Il va falloir trouver des moyens pour obtenir des points faciles, car il n’y a plus d’arme à même de faire la différence en isolation avec régularité, et surtout, efficacité. En outre, il va falloir que le principal talent offensif de l’équipe, Terry Rozier, trouve un juste équilibre entre scoring et création pour autrui. Doué, le meneur n’en est pas moins éloigné du tableau du meneur de jeu idéal. Dès lors, il faudra l’accompagner dans une transition, tout en trouvant en interne les ressources pour compenser certains de ses manques. Or sur le papier, peu de joueurs possèdent les qualités intrinsèques pour cela.
En outre, le poste 5 reste une grande source d’interrogation. Cody Zeller, indispensable aux Hornets est souvent blessé, en général pour de longues durées. Derrière lui, Biyombo est un attaquant peu capable, et pas forcément l’intimidateur espéré à l’issue de sa saison avec Toronto. Willy Hernangomez, quant à lui, est un défenseur médiocre, ainsi qu’un passeur décevant au poste bas. Résultat, si Zeller venait encore à manquer, c’est bel et bien une nouvelle impasse qui s’imposerait à James Borrego. Et cette année, le profil atypique de Frank Kaminsky ne sera plus disponible pour offrir plus d’espaces aux extérieurs. Or celui-ci avait largement contribué au rush de fin de saison, avec sa faculté à ouvrir le chemin du cercle.
Le joueur clé : Nicolas Batum
C’est un constat assez triste en 2019, pas en tant que supporter des bleus, mais en tant que fan des Hornets. Nicolas Batum sort de deux saisons qui ont vu son influence chuter lourdement. Il ne sera pas le meilleur joueur des Hornets, mais est pourtant le seul ayant prouvé en tant que créateur d’une équipe. Rozier, qui devrait beaucoup porter le ballon pourrait, de fait, bel et bien profiter du soutien du français pour faire ce qu’il fait le mieux : marquer. Si Batum redevenait plus important dans le jeu de Charlotte, reprenant suffisamment confiance pour aussi prendre des responsabilités à la marque (attaquer le panier, prendre ses tirs ouverts), cela faciliterait la vie de l’essentiel des joueurs partageant le terrain avec lui. Qualifié d’all-around, l’ailier peut trouver ses coéquipiers démarqués et apporter sa contribution au scoring à l’occasion.
La problématique, c’est que si ce dernier renaissait, il devrait aussi pour la première fois de sa carrière, devenir le joueur à cibler d’une équipe. Une idée bien effrayante, alors qu’il sort d’une saison à 9,5pts par match, avec des responsabilités offensives plus faibles que jamais. Dans une NBA encline à reprendre les bonnes idées d’autrui, un schéma qui mettrait en difficulté le français, serait alors largement copié. Obligeant rapidement Charlotte à s’adapter, dans un effectif d’une profondeur très relative, dont nous l’avons dit, l’un des manques majeurs sera le manque de créateur. Le destin de Rozier et Batum apparaît en l’état très lié, à moins que James Borrego décide à nouveau de déresponsabiliser le français offensivement, ne lui demandant toujours pas de porter la balle.
La problématique de l’équipe : “Deux générations, deux enjeux !”
Kemba Walker parti, les ambitions collectives des Hornets pourraient ne pas être la priorité de cette saison. En effet, le groupe sera scindé en deux catégories : des jeunes joueurs désireux de faire leurs armes en NBA et de briguer une place de titulaire (ou de rotation majeure à leur poste), des vétérans presque tous expirants et dont l’objectif sera de sécuriser leur place en NBA pour les années à venir. Si Nicolas Batum possède une option très onéreuse sur son contrat, ce n’est pas le cas de Marvin Williams, Bismack Biyombo ou encore Michael Kidd-Gilchrist. Willy Hernangomez, depuis plusieurs saisons en NBA n’a pas une côte bien importante. Le topo est simple : une partie du groupe qui veut affirmer sa légitimité, une autre qui devra assurer la continuité de la leur pour poursuivre leur carrière. James Borrego devra donc être l’arbitre entre ces motivations et apporter un équilibre dans l’effectif.
Si les victoires ont tendance à réunir un groupe, difficile d’imaginer cette équipe des Hornets devenir la belle surprise de la conférence Est. Dans ce scénario des plus probables, les Hornets ne sont pas à l’abri d’intérêts individuels prenant le pas sur ceux du groupe. Dans ce cas, il ne serait pas inimaginable de voir la solidarité
Pronostic
15eme à l’Est (Entre 21 et 26 victoires)
Ce n’est pas vraiment que les Hornets possèdent de très loin l’effectif le moins prometteur de leur conférence, mais ils possèdent un nombre de lacunes élevé, dont certaines, pas des plus faciles à contourner dans une NBA de plus en plus efficace offensivement. Manque de création offensive, des vétérans sur le déclin, une jeunesse loin d’être aboutie ou en manque de spécialistes. Si James Borrego arrive à faire concorder les attentes individuelles de chacun, et qu’une alchimie venait à se créer, cette équipe possède de quoi opposer une résistance honorable. Néanmoins, même dans ce cas-là, quel joueur prendra les responsabilités offensives quand les défenses vont se resserrer ? La réponse paraît sans appel : personne. Le talent de Kemba Walker était l’arbre qui cachait la forêt, et difficile d’imaginer que son absence nouvelle révèle monts et merveilles. La saison s’annonce compliquée, et le travail pour reconstruire… long. Probablement une vingtaine de victoires, donc, et la draft en ligne de mire toute l’année.
L’Avis du Compte FR – @Hornets_France, @HornetsFr
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
Hornets_France : Le bilan de l’année dernière est plutôt bon. Peu de monde nous voyait à la lutte pour les playoffs et pourtant l’équipe, portée par Kemba Walker, en était tout proche. Mais malheureusement pas de postseason. James Borrego le nouveau coach s’en est bien sorti avec un effectif qui avait de sérieuses carences. Globalement nos jeunes ont été à la hauteur, à l’image de Dwayne Bacon (2nd tour de draft en 2017) qui termine la saison dans le starting five. Du côté des déceptions, on retiendra quand même la saison de Nico Batum, et le secteur intérieur qui est toujours en galère.
HornetsFR : Le bilan de la saison n’est pas forcément bon car nous ne sommes pas allés en Playoffs. Dans une conférence Est ouverte pour les derniers spots, on avait nos chances mais comme souvent, l’équipe est absente dans les grands moments (à l’extérieur et dans les fins de matchs) ou ne donne pas le coup de collier au bon moment. De plus, cette non-qualification est sûrement une des raisons du départ de notre franchise player, Kemba Walker. C’est un joueur qui mérite de jouer de grandes joutes de play-offs et malgré son amour pour la franchise, il a dû partir suite aux mauvaises décisions de la franchise. Le seul point positif, c’est la progression des jeunes avec notre « rush » sur la fin avec de superbes victoires. On croit beaucoup au quatuor Bridges / Bacon / Monk / Graham qui a montré de belles choses sur toute l’année !
Que penses-tu de l’été de la franchise ?
Hornets_France : Avec la perte de Kemba Walker, notre franchise player, notre leader, notre meneur de toujours, le bilan de l’été est forcément mauvais. L’équipe perd son principal atout en attaque, combiné aux départs de Jeremy Lamb et Frank Kaminsky (eux aussi libres) et à la retraite de Tony Parker, les Hornets perdent 59 points de moyenne inscrits la saison dernière ! Forcément c’est impossible pour Charlotte de remplacer ces joueurs et cette production. Terry Rozier arrive avec une responsabilité importante : apporter du scoring et de la création, qui pèse encore plus avec son gros contrat (58M$ sur 3 ans). C’est d’ailleurs peut-être là la seule erreur de nos dirigeants cet été de lui avoir offert un montant si élevé. Il était très compliqué de prolonger Kemba avec le salary cap presque atteint à cause de nos énormes contrats, mais la faute revient à l’ancienne direction.
HornetsFR : Que dire de cet été. On perd Kemba Walker, Jeremy Lamb, Frank Kaminsky avec une arrivée majeure, Terry Rozier. Kemba Walker est le meilleur joueur de l’histoire de la franchise et le perdre est quelque chose de très dur mais on doit avancer. On espère que Terry Rozier va devenir le bon leader de la franchise, entouré par de nombreux vétérans qui vont l’aider à être meilleur. Malheureusement, nous avons connu un des étés les plus pourris de la NBA. La perte de Jeremy Lamb fait mal car il progresse d’année en année et Indiana peut être heureux de l’avoir !
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario te convient pour l’équipe actuelle ?
Hornets_France : L’effectif est mauvais mais pas catastrophique. On espère retrouver un Batum avec son niveau d’antan, en plus d’un rôle de leader dans le vestiaire renforcé. Les Hornets ne peuvent rien espérer cette saison au classement. On veut aussi une gestion saine de notre effectif car l’été 2020 sera bien plus agité (5 fins de contrats) que cette intersaison. Apprendre des erreurs du passé en n’offrant pas des gros contrats à des joueurs moyen serait déjà une très bonne chose. Quel scénario te convient pour l’équipe actuelle ? Ce sera la saison de la révélation pour Malik Monk qui explosera après deux saisons moyennes. Nos rookies PJ Washington et Cody Martin donneront satisfaction, tandis que Dwayne Bacon et Miles Bridges continueront sur la belle lancée de la saison passée. S’il faut une note négative ça sera le secteur intérieur qui manquera d’impact sur le terrain. Au classement c’est dur à dire, mais finir dans les trois pires bilans de la ligue serait une bonne affaire. Les Hornets récupéreraient ainsi un excellent prospect qui serait le visage de cette jeunesse chez les frelons.
HornetsFR : Sur la saison, nous espérons voir nos jeunes progresser qui sont Rozier, Bridges, Bacon, Monk, Graham et Washington mais aussi une bonne alchimie avec les vétérans. Ce mélange peut être bon et intéressant. On peut accepter de ne pas être l’équipe la plus excitante mais beaucoup de monde vont être surpris par la qualité des jeunes joueurs de l’effectif. Étant dans un processus de reconstruction, notre modèle est une similitude avec celui des Hawks. L’objectif est de faire progresser nos talents et d’atteindre le plafond limité de l’équipe pour voir jusqu’où nous pouvons aller. On ne s’attend pas à atteindre les Playoffs et cette fois-ci, on aimerait mieux que le 12 ème pick !