A l’approche de Jeux Olympiques historiques à Paris pour cet été 2024, QIBasket vous propose de revenir sur l’incroyable histoires des équipes de France féminines et masculines à travers deux séries d’articles. Pour l’épisode 5 sur l’équipe féminine, c’est par ici !
Épisodes précédents :
Épisode 1 – A la préhistoire du basket (1893 à 1931)
Episode 2 – Premiers trophées et période trouble (1932 à 1945)
Episode 3 – Un retour en grâce dans l’après-guerre (1948 à 1963)
Episode 4 – Aux oubliettes (1964 à 1982)
Un tour du monde pour être prêt.
Le championnat d’Europe de basket se jouera en France, au mois de mai 1983. Et pour ce tournoi, le mot d’ordre doit être clair : la France doit, se doit, de faire bonne figure. Alors la préparation se voudra totale, intense, et dans la durée. Cela commence par un tournoi au Japon en juin 1982, avec six matchs aller-retour contre la RFA, UK (University of Kentucky) et le Japon. Les bleus y rencontreront d’ailleurs un certain Sam Bowie… La France fait bonne figure à Yokohama, Nagano et Tokyo : deux victoires face au Japon, deux défaites contre UK mais avec un écart serré au second match, et une victoire pour une défaite contre la RFA, dans un contexte très…Sévillan (Juin 1982, c’est en effet le mélodrame en foot de la demi-finale de coupe du monde France-RFA).

L’affiche de l’Eurobasket 1983. Les bleus seront-ils prêts ? – La grande Histoire du Basket Français, l’équipe
S’en suivent deux matchs contre la Pologne et la Bulgarie, avec une victoire serrée, et une défaite en prolongation contre la Bulgarie. Mais surtout, les bleus repartent sur le continent américain. Ils y affronteront les prestigieuses universités de Rutgers, Duke, Auburn, Davidson, James Madison, Old Dominion, puis finiront en Martinique à Fort-de-France pour affronter Porto Rico. Le tout pour deux victoires contre six défaites. Contre Auburn, ils font face à un ailier surpuissant, du nom de Charles Barkley, et contre Duke, ils subissent les tactiques du nouvel entraîneur, Mike Kryzewski.
L’équipe semble en progrès, et le prouve lors d’une nouvelle série de matchs dans le centre et le sud de la France face à une sélection all-star et Cuba, pour récolter quatre victoires en quatre matchs. Alors que l’Eurobasket approche, direction Rio pour six matchs supplémentaires contre le Brésil, Cuba et les Houston Flyers…pour une seule victoire en six matchs. Enfin, un ultime tournoi en mode « tournée » en France, un peu comme nos préparations modernes, permettent aux bleus de jouer huit matchs supplémentaires à quelques jours du tournoi ! Pour un bilan de 4-4, face à des adversaires redoutables : l’URSS, la RFA, la Tchécoslovaquie et l’Italie. Pas de quoi rougir. Au final, pour préparer cet Eurobasket, la France aura joué 34 matchs !
Un Eurobasket “officiellement” réussi
La compétition va se jouer dans trois salles, à Caen, à Limoges, dans le mythique centre de Beaublanc, et au Palais Omnisport de Beaulieu de Nantes, qui est alors très en vue pour sa modernité, et qui accueillera le final four de l’Euroleague peu de temps après. Mais la préparation des bleus suscite plus la moquerie que le respect, Gérard Bosc relate cette bribe à l’encontre du groupe français, relayée par les humoristes en vues de l’époque : « si les français s’étaient déplacés à bicyclette, ils auraient eu assez de kilomètres dans les jambes pour participer au tour de France ». (Gérard Bosc, une Histoire du Basket Français, Tome II, p121).

Un groupe prometteur pour les bleus dans les années 80…mais est-il capable d’aller au bout ? – Musée du sport
Et ce groupe d’ailleurs ? Il est emmené par Pierre Dao, en poste désormais depuis quelques années. En pleine période de vache maigre dont nous avons parlé au précédent épisode, il avait la lourde tâche de trouver la sortie de tunnel. Et son groupe laisse prétendre clairement à plus d’optimisme que les précédents : Jean-Michel Senegal, Richard Dacoury, Apolo Faye, Alain Larrouquis, Frédéric Hufnagel, Philip Szanyiel, Daniel Haquet, Eric Beugnot, Jacques Cachemire, Georges Vestris, mais aussi Jacques Monclar et surtout Hervé Dubuisson.
Ce groupe va montrer de bonne choses, juste pas assez. Il faut dire que chez les habitués des médailles, on apporte des nouvelles têtes qui font peur, à l’image de ce certain Arvybas Sabonis côté soviétique. Les bleus sont néanmoins en forme, et malgré les 17 points de Dacoury, ils ne chutent que de quatre petits points contre la Yougoslavie. Contre la Grèce, les français savent remonter un déficit et l’emporte sur le fil 79 à 77. Merci Szaniyel et ses 30pts ! Malheureusement, c’est de deux points également qu’ils perdent ensuite contre l’Espagne, avant de chuter lourdement contre l’Italie (80-105) pour ensuite se rattraper contre la Suède (91-71). Les bleus sont d’ores et déjà sortis. Il reste alors deux matchs à jouer à Nantes pour aller chercher une 5e place qui, si elle n’apporte rien au palmarès, aura le mérite de replacer les français dans le top 5 (même le top 10….) européen, chose devenue très rare depuis vingt ans. Et c’est chose faite : encore une fois menée par Dacoury et ses 24pts, les bleus défont l’Allemagne (RFA) menée par Detlef Schrempf, avant de battre Israël et obtenir cette 5e place. L’Espagne, vainqueur d’une superbe demi-finale contre l’URSS, et l’Italie, toutes deux dans le groupe de la France, s’affronteront à Nantes en finale, et l’Italie aura l’honneur de mettre fin à la domination soviétique sur l’Europe.
Un Eurobasket réussi, c’est sûr, mais qui cache, comme dans l’après-guerre, à l’aube d’une période dorée pour les bleus, des soucis en interne : « aspérités du comportement de la sélection, toujours secouée par les psychodrames oscillant entre le ridicule et l’agaçant. Pierre Dao était en bisbille permanente avec Apollo Faye » rapporte l’ouvrage « La grande histoire du Basket français » (l’équipe, 2007). Par ailleurs, il y a des conflits autour du leadership, entre la vision du coach qui veut s’appuyer sur des valeurs sures comme Senegal, ou les talents certains comme Dubuisson, et les aspirations personnelles d’autres joueurs.
Un homme à l’image de la nouvelle génération
L’Eurobasket 1983 était donc le premier fait d’arme de la génération française qui va durer et faire progressivement revenir l’équipe tricolore au-devant de la scène internationale. Cette génération de joueurs, dans le contexte d’internationalisation du basket, et de l’augmentation de sa popularité dans les années 80 et 90, va mettre en lumière les premières grosses légendes de l’équipe de France (sans vouloir offenser les prestigieux noms passés avant eux bien sûr). L’un d’entre eux est encore aujourd’hui considéré comme l’image de cette génération.

Eric Beugnot et son numéro 14 – Musée du sport
Hervé Dubuisson arrive dans la tempête, au milieu des années 1970. Il jouera pro de 1973 où il commence à Denain, jusqu’en 1999 à Montpellier ! 25 saisons, 254 sélections en équipe de France, de 1974 à 1989. Avant la Dub Nation dans la baie d’Oakland, il y eu « Dub », un shooteur « comme la France n’en avait jamais connu » comme l’expliquent Cazaban et Champsaur (Géant, toute l’histoire du basket, Cazaban et Champsaur, Chronique éditions, p25).
Dubuisson sera l’image permanente, la vitrine des bleus pendant trois décennies d’activité, mais ils vont être plusieurs à incarner cette équipe de France. Ils sont des noms que nous respectons tous aujourd’hui : Jacques Monclar, Jean-Paul Senegal, Stéphane Otrowski, Antoine « Le Roi » Rigaudeau, Jim Bilba, Yann Bonato, le fils de Jean-Paul Bonato, Richard Dacoury, Tariq Abdul-Wahad, premier joueur français à réellement jouer en NBA.
Dubuisson a sa qualité : le shoot. A l’image de certains gros scoreurs d’aujourd’hui (James Harden en tête), on l’accusera souvent de négliger l’autre partie du terrain. Dans son livre « Hervé Dubuisson, une vie en suspension » (Editions Ipanéma) Stéphanie Augié rapporte un fou rire à l’entrainement des bleus en 1985 lorsque le sélectionneur explique qu’il faut fortement travailler la défense. Dub’ s’exclama alors « Bon, je vais vous laisser alors ! » (p88).
Ou loue aussi ses qualités athlétiques, son avance sur son temps et ses capacités à scorer sans fin. Mais ce qui impressionne aussi, c’est son adresse à longue distance. Le garçon n’est-il pas après tout détenteur du record de points marqués en équipe de France sur un match (on y reviendra) ? Mais ce qui va surtout distinguer Dub’, c’est que du haut de ses huit titres de meilleurs marqueur de Pro A, il va devenir le premier européen non-formé aux Etats-Unis à se présenter face caméra sous un maillot NBA…car oui, Dub’ fut en effet sélectionné en summer league 1984 pour faire des essais avec les Nets de New Jersey. Il n’est donc pas le premier joueur à jouer en NBA, mais il sera le premier à entrer dans son antichambre.
De retour dans les grandes compétitions
Ce petit groupe que nous avons identifié est désormais prêt à en découdre dans d’autres compétitions. Notamment Stéphane Ostrowski, alias « le métronome », « Jeune surdoué manceau » comme le désigne « La grande histoire du basket français » (l’équipe, 2007). L’ouvrage ajoute : « Ostrowski exhalait la rigueur, le professionnalisme. Presque l’antithèse de l’image dilettante du basketteur français tendance années 1980 (…) Quoique, c’est d’abord de la ruse qu’il tirait son efficacité. Comme lors de la finale de coupe des coupes 1988 quand il s’est joué de Joe Meriweather, le roc de Badalone, dix ans de NBA au compteur ». Rien que ça.

A Los Angeles en 1984, les français devront passer par Team USA avec Michael Jordan et ici, l’amiral David Robinson, futur coéquipier de Tony Parker ! – Musée du sport
Un tel talent aux côté des autres, et notamment Dubuisson, voilà qui est prometteur ! Surtout d’une part que la France s’offre deux victoires pour le tournoi de Noël 1983 en battant la Chine et les « New York All-Star », puis assure au scoring pour le Tournoi de Qualifications Olympique de 1984 : victoire contre les tchécoslovaques (105-97), les suédois (92-83) et défaite contre l’URSS mais avec 105 points de nouveau. L’essentiel est acquis : direction LA !
Malheureusement, notre équipe de France, surarmée offensivement, va totalement rater son tournois, malgré un superbe groupe, avec notamment Dubuisson, Dacoury, Ostrowski, mais aussi Beugnot, Senegal, Szanyiel et Jacques Monclar. A Los Angeles, les français ne vont obtenir qu’une seule victoire sur leurs sept matchs. Ils chuteront face à l’Uruguay (91-87), la Chine (85-83), l’Espagne (97-82), les USA avec un certain Michael Jordan (120-62), le Canada (96-89), le Brésil qui avait alors « son Dub » en la personne Oscar Schmidt (100-86), pour finalement grappiller la 8e place contre l’Egypte (102-78). Mais il faut voir le bon côté des choses, la France était de retour dans un tournoi Olympique.
L’année suivante, c’est à l’Eurobasket 1985 que les bleus tentent de continuer leur retour, avec un nouveau sélectionneur, Jean Luent. A Stuttgart, en Allemagne où a lieu le tournoi, les Français se montrent encore une fois hargneux mais pas encore au niveau de leurs adversaires : défaites contre l’URSS, la Yougoslavie, la Pologne, l’Espagne, l’Italie et la RFA. Pourtant, selon Luent, son équipe de France est « la meilleure possible » (Gérard Bosc, une Histoire du Basket Français, Tome II, p144). On grince des dents devant cette déclaration lorsque l’on sait le potentiel de ce groupe…surtout à l’approche d’un match historique. Mais bon, Luent croyait-il lui-même en ses propres paroles ? Lui qui va jeter l’éponge…en quart de finale contre l’Italie.
Cinquante et un points et un match épique
Nous avons parlé plus haut du record de points en équipe de France, il est bien détenu par Dub’. Nous sommes le 21 novembre 1985, et la France doit se battre pour retourner en coupe du monde, compétition qu’elle n’a plus joué depuis plus de dix ans. Pour se faire, plusieurs séries de rencontres sont au programme. L’une d’elles, capitale, se joue contre la Grèce, dans la petite ville d’Equerdreville, non loin de Cherbourg. En face des français, une autre légende : Nikos Galis. Celui-ci sera intenable, mais Dubuisson le sera tout autant.
Stéphanie Augié nous rapporte les faits de cette rencontre à « l’incroyable dramaturgie » en rapportant les propos de Pascal Legendre dans Maxi-Basket : « Le match de folie. A la fois magnifique, virevoltant, insoutenable et à la fin, terriblement cruel. Hervé Dubuisson est étourdissant. « Du-bui-sson ! » crie le public normand. Le match dure deux heures et trente minute et donne lieu à trois prolongations. Dub défie les lois de l’apesanteur et inscrit 51 points avec 6 sur 11 à deux points et 11 sur 21 à trois points, et 6 sur 7 aux lancers francs. Et alors au bout de la nuit, la France perd 130 à 126 ». (Hérvé Dubuisson, une vie en suspension, Stéphanie Augé, Editions Ipanéma, p90).
Galis termine à 31pts, tout aussi intenable, et malgré cette énorme performance dans la campagne normande, la France est en difficulté pour accéder au mondial 1986 en Espagne.
A noter qu’une nouvelle rencontre restera dans les mémoires quelques mois plus tard, contre la Yougoslavie menée par le Mozart du Basket, Drazen Petrovic, au Stade Coubertin, lors du traditionnel tournoi de Noël, durant lequel « les deux génies en face à face vont se transcender ». (Hérvé Dubuisson, une vie en suspension, Stéphanie Augé, Editions Ipanéma, p93)
Dubuisson vs Petrovic…imaginez.
Comment convertir les progrès en résultats ?
Après l’épisode très étrange de l’Eurobasket 85, Jean Galle avait été nommé sélectionneur de l’équipe de France. On avait déjà parlé de l’image de dilettante des bleus dans les années 80. Pour Galle, cela doit cesser. Son objectif sera de « mettre en place des règles et de la discipline. Ça n’a pas été facile, ils (les joueurs) avaient pris le mauvais pli de faire ce qu’ils voulaient. Et puis, avec les derniers événements, il y avant dans l’esprit des joueurs un sentiment de défiance envers l’équipe de France ». (Hérvé Dubuisson, une vie en suspension, Stéphanie Augé, Editions Ipanéma, p88).

Antoine Rigaudeau arrive ! Son premier eurobasket en 91 le distingue – La Grande histoire du basket français, l’équipe, 2007
Il faut donc, à cette équipe en devenir, donner un véritable cadre pour espérer faire mieux, faire du concret. Sauf que la France ne parvient pas à se qualifier pour le mondial 1986…qu’elle va jouer quand même, parce que récupérée pour « proximité géographique » par la FIBA. Pour l’occasion, Dubuisson devient officiellement capitaine de l’équipe de France. Les bleus sont encore une fois combatifs, mais n’iront pas au-delà du premier tour.
Toujours sous la houlette de Jean Galle, la France cherche la bonne formule, mais peine à trouver son succès : 9e place à l’Eurobasket 1987 à Athènes, encore une fois sans le prolifique intérieur Szanyiel, absent sur blessure en 85 et 87. Les bleus ratent également le TQO pour les jeux Olympiques de Séoul en 88. Galle fait aussi face à des blessures à répétition, le forçant à rappeler des joueurs, parfois anciens, comme Beugnot, mais aussi Jacques Monclar qui terminera avec 244 sélections en bleu, et qui s’exclame : « on m’envoie au casse-pipe » (Gérard Bosc, une Histoire du Basket Français, Tome II, p174). Et la politique s’en mêle : alors que François Mitterand, tout juste réélu en 1988, nomme Michel Rocard Premier Ministre, celui-ci va faire face à la polémique des « non-sélectionnables », qui va limiter le nombre de joueurs ne pouvant venir en bleus, en exigeant un plafonnement à deux joueurs étrangers par équipe dans le championnat de France. L’affaire sera tranchée par le Conseil d’Etat, par un arrêt du 23 juin 1989, et déclarera cette réglementation comme illégale. Côté basket, 1988, c’est aussi l’arrivée d’un nouveau sélectionneur : Francis Jordane. Son premier fait d’arme sera une belle 6e place à l’Eurobasket 1989 à Zagreb, durant lequel il comprend que Dubuisson et l’équipe de France risquent de se dire au revoir.
Année 90 : le Roi succède à Dub’
Jordane sait que même sans le génie de Dubuisson, le groupe France possède des armes qui peuvent obtenir des résultats, même si la France n’obtient pas son billet pour le mondial en argentine en 1990. Mais les jeunes d’hier sont les expérimentés d’aujourd’hui : Ostrowski a terminé l’Eurobasket à 24.4pts/match ! Et puis, à partir de 1991, Jordan va lancer Antoine Rigaudeau, celui qui fut le Roi, avant le King Lebron James. Rigaudeau n’est pas Dubuisson, mais il sera lui aussi une légende. Rigaudeau, ce sera également celui qui va donner le relais à la génération Parker. Mais en 1991, il a encore tout à prouver. « La Grande histoire du basket français » lui rend les honneurs : « sa lecture du jeu, sa placidité et son shoot fluide » (La Grande Histoire du Basket français, l’équipe, 2007). Le surnom de Roi lui viendra de son passage au Virtus Bologne, notamment dans un émotionnel adieu lorsqu’Antoine tentera une aventure NBA aux Mavericks de Dallas.

Autre nom notable de cette génération, Laurent Foirest, comme les autres, se heurteront aux monstres comme Vlade Divac – La Grande histoire du basket français – L’équipe, 2007
Mais encore une fois, les résultats vont tarder à se présenter. La France a rencontré les Barkley, Bowie, Coach K, Michael Jordan, Sabonis, sans jamais remettre en cause leurs talents, ni leur domination. A la fin du millénaire, elle ne fait toujours pas le poids contre la Yougoslavie de Kukoc, Divac et Radja, par exemple. Elle rate aussi son TQO pour Barcelone puis son Eurobasket 1993. Pourtant, on dénote des progrès : « Alex Wolff (sports illustrated) s’enthousiasmait en salle de presse sur la qualité de la défense française, sa zone-press, son esprit si enthousiaste, digne des meilleurs universités » (La Grande Histoire du Basket français, l’équipe, 2007). Puis l’Eurobasket 1995 n’apporte pas plus, les bleus terminent à la 9e place, et Jean Galle est finalement remplacé par Michel Gomez, puis Jean-Pierre de Vincenzi.
C’est avec ce dernier qu’une série de joueurs va arriver, avec pour mission d’enfin briser ce plafond de verre. Car la France n’a plus rien gagné en médaille depuis plus de vingt ans. Autour de Rigaudeau vont donc s’ajouter d’autres légendes de l’équipe de France : les Sonko, Foirest, Digbeu, Bilba, Weis, Sciarra et Yann Bonato. Avec ces hommes, la France va-t-elle enfin concrétiser son retour au premier plan ?
Prochain épisode :
Episode 6 – Retour au premier plan (1997-2000)