La saison 2017-2018 des Celtics a été aboutie, réussie, mais n’a pas été de tout repos. Il s’en est passé des choses en une saison, certains belles, d’autres terribles : l’éclosion de Jayson Tatum, la confirmation de Jaylen Brown, la grave blessure de Gordon Hayward, la formidable intégration de Kyrie Irving, mais aussi sa blessure qui l’empêche de jouer les playoffs, les éclairs de génie de Terry Rozier… Ce fut une saison formidable pour les supporters de Boston.
Aujourd’hui les Celtics démarrent la saison NBA avec un nouveau statut. Ce sont, sur le papier, les nouveaux favoris de la conférence Est pour atteindre les finales NBA. Le trône de l’Est, occupé depuis 8 ans par LeBron James, est enfin libre, et cela semble naturel de voir les Celtics prendre la place du Heat puis des Cavaliers. Après des playoffs de grande qualité, Brad Stevens et ses joueurs sont prêts à franchir un nouveau cap, le cap ultime : accéder aux finales NBA. Mais pour arriver jusque là, la route ne sera pas si facile. Certes le King est parti, mais de nouveaux outsiders (Philadelphie, Toronto, Milwaukee, Washington), qui possèdent de réelles qualités, voudront eux aussi aller chercher le nouveau statut de favoris de la conférence Est.. Les Celtics 2018-19 vont-ils marcher sur les pas de Paul Pierce et la génération 2008 ?
Résumé de l’été
L’été a été très calme dans le Massachusetts. Avec un effectif déja riche et varié, il n’est pas étonnant que l’intersaison des Celtics ait été paisible et que Danny Ainge soit resté discret. Seul dossier de l’été, la resignature de Marcus Smart qui est désormais actée. Si des doutes ont filtré, le joueur s’est bien réengagé sur la durée avec la maison celte. Lors de la draft 2018, Boston ne possédait, pour une fois depuis longtemps, qu’un seul choix (N°27). Avec cette fin de premier tour, les Celtics choisissent Robert Williams, un fort intérieur (4/5) de 21 ans, très athlétique. C’est un choix logique réalisé par Boston. En manque de taille, de muscle et de talent à l’intérieur, ce jeune joueur va pouvoir apporter ses qualités physiques, athlétiques, que n’ont pas forcément Al Horford et Aron Baynes. Bon rebondeur, défenseur correct, il sera un bon atout dans la manche de Brad Stevens. Pouvant jouer 4 ou 5, il trouvera très certainement du temps de jeu.
Concernant l’inter-saison, quelques départs de role-players sont à noter : Kadeem Allen, Greg Monroe (parti à Toronto), Shane Larkin (de retour en Europe), Abdel Nader, et temporairement Jabari Bird, qui connait des problèmes judiciaires et qui a décidé de s’éloigner du basket quelques temps. Que des joueurs qui n’avaient pas de grands rôles dans cette équipe, à part peut-être Shane Larkin que l’on a vu tout au long de la saison avec le groupe. Pas de départ marquant donc du côté de Boston.
Les arrivées sont encore moins nombreuses. Pour remplacer numériquement Shane Larkin, les Celtics ont signé le meneur Brad Wanamaker. Ceux qui suivent l’Euroleague l’ont vu en 2016-17 avec le club stambouliote Darüşşafaka, ou encore l’an passé avec le Fener et sauront qu’on parle d’un joueur très physique. Puis, deux nouvelles recrues, deux meneurs de jeu, qui seront les deux two-way contracts : P.J Dozier (21 ans) et Walter Lemon J.R (26 ans). Enfin, trois joueurs ont été invités pour les camps d’entraînements : Justin Bibbs, 22 ans, un poste 2 qui sort de 4 ans de fac à Virginia Tech, Nicholas King (ailier, 23 ans, non drafté en 2018) et Jeff Robinson (22 ans). Si Jabari Bird reste longtemps à l’écart du basketball, peut-être qu’un de ces trois jeunes pourra intégrer le roster des Celtics, mais il est peu probable de les voir sur les terrains.
Vous le comprenez rapidement, l’effectif des Celtics est quasiment identique. Mais on oublie peut être une recrue qui n’en est pas vraiment une. En soi, il n’a porté le maillot vert et blanc que cinq petites minutes en 2017-2018, et va donc arriver comme “nouveau joueur” dans l’effectif : Gordon Hayward. Si son intégration humaine dans le groupe va se faire sans aucune difficulté, il va devoir entrer dans le jeu et le collectif huilés de Brad Stevens. Vu le QI Basket du garçon, on ne se fait pas de soucis, bien au contraire, nous sommes impatients.
Effectif officiel (au 29/09/2018)
Meneurs de jeu : Kyrie Irving – Terry Rozier III – Brad Wanamaker – P.J. Dozier (2W) – Walter Lemon Jr. (2W)
Arrières : Jaylen Brown – Marcus Smart – Jabari Bird
Ailiers : Gordon Hayward – Jayson Tatum
Ailiers forts : Marcus Morris – Semi Ojeleye – – Guerschon Yabusele
Pivots : Al Horford – Aron Baynes – Daniel Theis – Robert Williams
Quel 5 majeur ?
“Je pense juste que nous sommes chanceux d’avoir dans notre équipe huit, neuf, et peut-être même dix gars qui sont des titulaires”.
Brad Stevens a l’embarras du choix pour faire son cinq majeur. Une bonne chose pour le jeune coach, mais qui peut vite s’avérer compliquée. Pour le back court, Kyrie Irving et Jaylen Brown seront sans aucun doute titulaires. Al Horford, le maître défensif des Celtics l’an passé, a son ticket pour le cinq majeur au poste de pivot. Restent alors les postes d’ailiers, poste 3 et 4, où il y a 3 hommes qui peuvent largement prétendre à démarrer le match : Gordon Hayward, Marcus Morris et Jayson Tatum. Le premier est annoncé prêt à 100% pour débuter la saison, il devrait donc logiquement verrouiller l’aile. En revanche, petite bataille pour le poste 4. La logique des choses voudrait que le sophomore Tatum prenne le poste 4, mais Brad Stevens, pour muscler son jeu, pourrait vraisemblablement placer Tatum sur le banc et privilégier Marcus Morris en début de match. Même si Tatum a pris de la masse cet été, il semble encore un peu frêle pour jouer 4. Sa productivité serait moindre sur ce poste. De plus, il se dit prêt à être sur le banc, si son temps de jeu reste élevé :
“Je comprends à quel point notre effectif est profond. Je me préoccupe juste de gagner et de faire ce que je peux pendant que je suis sur le terrain”.
Sa modestie est grande, et sportivement, cela pourrait être une excellente chose d’avoir un joueur si important en sortie de banc.
Kyrie Irving – Jaylen Brown – Gordon Hayward – Marcus Morris – Al Horford
Jeu & Coaching
Que vous aimiez les Celtics ou non, nous sommes tous unanimes pour dire que Brad Stevens est un génie du jeu. Il a su créer un collectif bien huilé, précis, varié, cachant les limites des uns grâce aux points forts des autres. Malgré les blessures, Brad Stevens a toujours trouvé des solutions pour mettre en lumière des joueurs parfois sans talent exceptionnel. Cette saison, il va avoir de la matière pour s’amuser tactiquement. Entre son cinq majeur Irving – Brown – Hayward – Morris – Al Horford, et la second unit composée de Tatum, Rozier, Smart ou même Baynes, c’est du pain béni pour un coach comme Stevens.
Comme l’an passé, Brad Stevens va énormément se baser sur son vivier d’ailiers polyvalents, capables de scorer, de shooter, de prendre des rebonds, de défendre fort : Jaylen Brown, Jayson Tatum, Gordon Hayward, Marcus Morris, Marcus Smart… des joueurs qui peuvent presque tous jouer et défendre sur 3 postes différents. Vous l’aurez compris, le poste 3 est le poste majeur dans le jeu de Stevens. Mais, le défi tactique/coaching de ce début de saison pour Brad Stevens sera l’intégration de Gordon Hayward. Entre Brown, Tatum, Morris, et même Smart, il va falloir trouver des tickets shoots pour Hayward. L’an passé, hormis Kyrie Irving qui tournait à 18 tirs par match, tous étaient entre 9,5 et 11,5 tirs. L’ancien leader du Jazz avait l’habitude de prendre une bonne quinzaine de tirs par match. Brad Stevens devra donc faire en sorte de faire comprendre à Hayward qu’il y a désormais du monde autour de lui et qu’il devra peut être se contenter d’une dizaine de tirs, comme les autres. On ne sait pas vraiment encore s’il sera la deuxième option offensive ou pas. L’intégration de Gordon Hayward sera sensiblement le gros travail pour Stevens, pour le reste, il se basera sur le travail réalisé l’an dernier car il n’y a presque aucun nouveau.
Quel sera l’objectif de Boston cette saison ? Si on imagine que l’équipe devrait toujours jouer sur des bases assez lentes (23eme PACE la saison passée), la grosse amélioration dont peuvent bénéficier les Celtics, sera évidemment l’attaque. 18eme offensive rating, pour une équipe à peine dans la moyenne en terme d’efficacité au tir (15eme), le retour d’Hayward devrait faciliter le travail de l’équipe. Défensivement, le tout sera de rester dans les mêmes standards, l’équipe étant numéro 1 en NBA.
Forces du roster
Les Celtics de Brad Stevens ont pléthore de qualités. Tout d’abord, sur le papier, Boston possède un effectif de très haute qualité. Du handle, du shoot, de la grosse défense, du QI Basket… il y a de tout dans cet effectif. De plus, là ou parfois le banc des Celtics pouvait être un peu léger, et avait du mal à être productif (21ème banc de la ligue l’an passé), il devrait être dans le Top 10 cette saison avec Tatum comme leader de la second unit, ou Rozier selon les choix de Stevens. Le cinq majeur peut être intraitable à l’Est. Offensivement, Irving va être le leader dans le jeu, pouvant se créer son propre tir, amener de la vitesse, créer des espaces pour ses coéquipiers en attirant la défense sur lui. Ce n’est toujours pas un grand passeur, mais sous Brad Stevens, il a pris le réflexe de lâcher davantage le ballon pour ses coéquipiers. Il possède toujours l’un des meilleurs handle de la ligue. Il est crucial car il est constamment une triple menace.
Offensivement, il y a une belle capacité à tirer à trois points : Irving est là, Hayward et Brown se débrouillent très bien, Horford peut le faire, Morris aussi, Tatum bien sûr, Rozier également. 2ème meilleure équipe à trois points (37.7%), elle devrait rester aussi haut dans ce classement. On observe également une belle capacité physique avec des athlètes comme Brown, Tatum, donc l’alternance pourra se faire entre shoot extérieur et jeu à l’intérieur, que cela passe par les intérieurs ou par les pénétrations des arrières et ailiers.
Défensivement, on peut compter sur Monsieur Al Horford, qui a dirigé la défense des Celtics de bien belle manière l’an passé. Bien accompagné par Marcus Smart et Jaylen Brown, il peut permettre aux Celtics de faire encore partie des tous meilleurs. L’an passé, les joueurs de Brad Stevens furent l’équipe numéro 1 défensivement. Pour damer le pion à la concurrence, il faudra le rester. De plus, Tatum, qui a pris de la masse cet été, pourra s’améliorer et montrer ses qualités défensives car il n’est pas qu’une machine offensive mais bien un joueur très honnête défensivement grâce à ses longs bras et son intelligence de jeu et de placement.
Enfin, les Celtics sont les Celtics. Par là, un vrai collectif, mais surtout du caractère. Les Verts n’ont peur de personne, ils ne baissent jamais les yeux, et ils nous l’ont prouvé toute la saison passée et le feront encore cette année, c’est certain. Un caractère qui s’est illustré dès le début de la saison, avec une réaction collective pour pallier la blessure d’Hayward.
Faiblesses du roster
Malgré un roster de qualité, et un jeu plaisant à voir, il possède toutefois quelques limites. Premièrement, malgré un beau pourcentage à 3 points, l’adresse globale de l’équipe l’an passé était plus que moyenne. 21ème de la ligue (45%), c’est beaucoup trop peu pour un contender au titre. Certains diront que c’est dû aux tentatives absurdes de Marcus Smart, mais cela serait réducteur. Cela serait également un oubli de la faculté de création du joueur. Les Celtics ont des joueurs qui aiment prendre des risques et qui voient leurs pourcentages baisser rapidement : Terry Rozier, qui a tourné à un vilain 39% au shoot, Marcus Smart est pire avec 36,5%, ou encore Marcus Morris à 43% (pour un intérieur !). A eux trois, c’est plus de 30 tirs par match, mais seulement 12.5 inscrits. C’est trop peu.
Deuxièmement, les Celtics ont un petit complexe aux lancers-francs. Ce n’est pas grand chose mais ça peut faire gagner des matchs. Avec 77%, ils ont terminé 17ème de la ligue la saison passée. Jaylen Brown, lors du Media Day il y a une petite semaine, a avoué être gêné par sa petite maladresse sur la ligne des lancers. Il a travaillé ce point cet été et espère faire grimper ses stats, lui qui tourne à 64% alors que c’est le deuxième joueur des Celtics qui va le plus sur la ligne.
Ensuite, cela reste un problème récurrent depuis plusieurs années, le poste 5 reste un peu faible. Al Horford – Aron Baynes, ils ne sont que deux à tourner sur le poste. Cette année, on verra le rookie Robert Williams prendre quelques minutes en tant que pivot, mais cela reste court, surtout quand les Warriors ont recruté un certain DeMarcus Cousins et que les 76ers ont le camerounais Joel Embiid. Si le big Al a fait le taff d’une sublime manière l’an passé, le dominicain va bientôt sentir le poids de l’âge sur ses épaules et ne pourra pas contenir seul ou presque tous les pivots de la NBA.
Le joueur clé : Gordon Hayward
Il est un peu considéré comme un nouvel arrivant et va potentiellement bousculer l’harmonie et le collectif des Celtics. Après sa saison blanche, il va enfin vraiment jouer avec sa nouvelle franchise. Il ne vient pas en simple recrue lambda. Gordon Hayward est un fort joueur, All Star, leader du Jazz pendant plusieurs saisons. Il sera le joueur à suivre cette saison pour de multiples raisons : déjà physiquement, comment sera-t-il après sa grave blessure à la cheville et au tibia ? Va-t-il retrouver toutes ses sensations ? Revenir d’une blessure si grave, ce n’est pas rien. Ensuite, il va devoir s’adapter à son nouveau rôle. Quel sera son rôle d’ailleurs ? Option 2 ? Option 3 ? Le garçon semble humble et intelligent, il saura sûrement s’intégrer et laisser son ego de côté. Néanmoins, acceptera-t-il de se mettre en retrait, lui qui a un statut établi ? Surtout qu’il sort de plusieurs saisons comme star dans l’Utah. Il devra donc prendre sur lui pour s’intégrer, apprendre à moins toucher le ballon, à le partager. Enfin, la concurrence avec Tatum peut être aussi bien bénéfique que destructrice. Pour le début de saison, Brad Stevens va lui garantir un spot de titulaire. Hayward semble vraiment un joueur prêt à se fondre dans l’effectif, voir ses statistiques baisser, pour apporter énormément aux Celtics et leur faire passer le cap des finales NBA.
Problématique de l’équipe : les yeux rivés sur la Free Agency 2019 & l’avenir de Kyrie ?
Soyons honnête, le staff des Celtics a confiance en son coach et ses joueurs et pense qu’il y a de grandes chances que Boston soit le favori de l’Est. Mais ce qui les perturbe vraiment, c’est l’intersaison 2019 et la grosse Free Agency qui arrive.
Faisons un bref état des lieux : l’été prochain, deux joueurs majeurs de l’effectif de Boston peuvent quitter le navire : Al Horford & Kyrie Irving. Les deux possèdent une player option. Si le premier va très certainement l’activer (30,1M), le deuxième va sans aucun doute la décliner. Mais cela ne veut pas dire qu’il va forcément quitter Boston. Lui qui ne veut pas forcément parler tout de suite de prolongation de contrat, ne se dit pas fermé à une resignature chez les Verts à la fin de la saison, avec bien sûr une très grosse revalorisation de contrat. A 20M cette saison, et 21M l’an prochain, le meneur all star va très certainement demander un contrat max ou presque. Un contrat que les Celtics n’auront peut être pas les moyens de lui offrir. Dès lors, les rumeurs fusent quant à une signature à New York (Nets ou Knicks). Entre les énormes contrats d’Hayward (32M) & celui d’Horford (31M), et l’ensemble des contrats restants, on se demande comment Boston va offrir un gros contrat à Irving. Surtout qu’en plus de tout ça, il y Terry Rozier qui sera RFA (restricted free agent) et qui va recevoir beaucoup de bonnes offres, des offres que Boston ne pourra ou voudra pas forcément suivre.
Si les Celtics seront bien sûr concentrés sur leur saison, le staff sera presque focalisé en permanence sur le cas Irving et les prolongations de l’été. L’effectif pléthorique de Boston risque de ne pas durer longtemps. Il faut donc espérer que les rumeurs ne perturbent pas le groupe.
Pronostic
1er à l’Est, entre 57 et 62 victoires.
Les Celtics, sans grande surprise, sont les grands favoris pour remporter le titre de champion de la conférence Est, et pour s’installer sur le trône chauffé pendant presque une décennie par King James. L’effectif des Verts n’a pas été aussi complet, et aussi sexy sur le papier depuis bien longtemps. L’objectif est néanmoins la post-saison et il faudra prendre au sérieux les concurrents directs que sont les Raptors, les Bucks ou encore les 76ers. Il sera très intéressant de suivre la saison des Celtics, l’intégration de Gordon Hayward, et la suite de la carrière de Jayson Tatum. Il est clair que Boston n’a jamais été aussi près de retourner en Finales NBA et tenter de ramener un 18ème titre dans la plus grande salle des trophées en NBA, celle du TD Garden.
Avis du compte FR : @celticsfr
Quel bilan tirez-vous de la saison passée ?
Au vu des circonstances, le résultat est plus qu’honorable. Au lendemain du season opener, nous aurions tous signé des deux mains pour ce scénario (bon, d’accord, peut-être pas pour les autres blessures). Le fait que les jeunes aient su porter l’équipe si loin est extrêmement positif et a immédiatement élargi notre fenêtre de tir pour un titre, puisque le coaching staff sait à présent que les stars de l’effectif sont entourées par des joueurs solides et désormais bien aguerris aux joutes de la post-saison. C’est donc une grosse satisfaction malgré une fin cruelle, d’autant qu’il semble vraiment que nous ayons vu naître un groupe soudé, ce qui est toujours très plaisant.
Que pensez-vous de l’été de la franchise ?
Un été tranquille et réjouissant : les re-signatures de Marcus Smart et Aaron Baynes étaient très importantes (l’un comme l’autre sont deux éléments très importants de l’assise défensive de l’équipe) et ont parfaitement été gérées, les quelques départs ont été anticipés, à priori palliés, et tous les voyants sont au vert pour les retours de blessures. Danny Ainge est parfois imprévisible, mais cet été le chemin à suivre semblait tout tracé et c’est appréciable de voir que le management semble pleinement investir dans ce groupe. Un gros point noir à souligner tout de même – bien que relativement négligeable sur le plan du basket – avec les accusations de violence conjugale à l’encontre de Jabari Bird, sur lesquelles toute la lumière ne semble pas encore avoir été faite, ce qui explique probablement qu’il soit à cet instant encore techniquement membre de l’équipe.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario vous convient pour l’équipe actuelle ?
Avec le départ de LeBron James, que l’on imaginait déjà voir chuter de son trône l’an dernier (du moins avant la blessure de Gordon Hayward), il y a une place à prendre au sommet de la conférence Est, et malgré l’arrivée de Kawhi Leonard ou encore l’ascension de Sixers très bons en 2018, nous pensons que les Celtics sont les mieux placés pour s’en emparer. Bien sûr, l’effectif va devoir s’adapter à l’ajout d’un élément très important en la personne d’Hayward mais, comme Aron Baynes l’a fait remarquer récemment, il y aura tout de même une grosse continuité par rapport aux bases posées lors du training camp de septembre 2017. Au niveau des attentes, on espère bien évidemment que les joueurs resteront en parfaite santé et on compte sur Stevens pour continuer à gérer aussi bien les minutes afin de voir tout le monde monter en puissance à l’approche des playoffs.