Ah les previews, les trades, une grande histoire d’amour. Si le désir d’ailleurs de Butler a complètement ruiné notre preview Wolves, peut-être vous souvenez-vous que Sam Presti nous avait tendu une embuscade fracassante à quelques heures de publier celle de son Thunder l’an passé.
En un été, son équipe était passée d’un roster déserté par Kevin Durant et lacunaire à une armada de star à faire pâlir les meilleures équipes NBA. Un quatuor Westbrook, George, Anthony, Adams venait d’émerger. Si le banc n’avait pas de quoi faire rêver, les possibilités défensives apparaissaient comme si énormes qu’on se prenait à rêver d’une série Warriors-Thunder dans le sang et les larmes. Avec plusieurs joueurs capables de marquer en isolation, et en espérant redécouvrir un Carmelo stimulé par le défi du titre, lui qui se mourrait chez les Knicks, on ne pouvait nier un enthousiasme général à l’orée de la saison 2017-2018.
Aussi, comment ne pas être déçu lorsque l’on fait le bilan de la saison ? Une équipe au jeu offensif pauvre et statique, une difficulté chronique à établir une véritable hiérarchie, une blessure (André Roberson) qui aura amputé le jeu du groupe alors que les stars étaient restées loin des blessures lourdes (pépin tombé dans la meilleure période de l’équipe !), et un échec critique au premier tour face à une équipe du Jazz que personne n’attendait à pareille fête. Il y a un goût amer qui peut rester dans la bouche des fans, car l’impression que cette équipe aurait pu être létale au complet et mieux coachée perdurera après une nouvelle réforme de l’effectif durant la période estivale.
Bien, étant donné que tout a déjà été dit sur la saison passée du Thunder, entrons désormais dans la preview.
Résumé de l’été
Il y avait pas mal de choses qui étaient attendues en NBA à l’issue de cette série de Playoffs sans saveur. On était en droit d’espérer un nouveau coach, un meilleur banc, une tentative d’éviction de Carmelo si ce dernier activait son option. Ces trois changements, si bien négociés, pouvaient permettre de relancer les attentes autour de l’équipe. Deux des trois étapes susmentionnées ont été cochées. Mais avant toute chose, il y avait un dossier majeur à régler : conserver Paul George. Lui qui avait été récupéré en dépit d’une préférence affichée pour les Lakers l’été dernier, semblait avoir un pied dehors après la déception de la saison.
C’est ainsi, non sans surprise, que nous apprîmes que le Thunder prolongeait son ailier pour un contrat longue durée. Paul George était donc au Thunder pour le restant de ses plus belles années. De quoi entamer l’été du bon pied.
Rapidement, Sam Presti confirmait Billy Donovan comme head coach d’OKC. Ce dernier a beau ne pas convaincre depuis son arrivée en NBA (à l’exception de la campagne de Playoffs 2016), il semble toujours posséder la confiance des dirigeants et de ses joueurs. Si avec quelques beaux profils disponibles sur le marché, beaucoup de fans de la balle orange auraient appréciés une figure plus forte, les espoirs ont été douchés.
En revanche, l’équipe s’est réformée à coup de trades et de quelques signatures marquantes. Le premier transfuge était Nerlens Noël, qui quittait le Texas bien décidé à relancer sa carrière NBA. Dans la foulée, le Thunder prolongeait Jerami Grant et Raymond Felton, deux satisfactions de l’exercice passé. Le gros des arrivées allait néanmoins se faire via des échanges. Ainsi, Timothé Luwawu-Cabbarot et l’allemand Dennis Schroder posaient leurs valises dans un échange en triangle qui voyait Carmelo Anthony partir vers les Atlanta Hawks.
Ce n’était pas la fin des mouvements puisqu’Abdel Nader arrivait en provenance des Boston Celtics, tandis qu’OKC signait Hamidou Diallo, récupéré le soir de la draft et Tyler Davis en two way contracts.
Avant de terminer notre section factuelle et d’entrer dans les tribulations, dans le royaume des incertitudes, voici le roster du Thunder, fin septembre 2018 :
Meneurs : Russell Westbrook, Dennis Schroëder, Raymond Felton
Arrières : Terrance Ferguson, André Roberson, Hamidou Diallo, Deonte Burton (two way contracts)
Ailiers : Paul George, Alex Abrines, Abdel Nader, Timothé Luwawu-Cabbarot
Ailiers forts : Patrick Patterson, Jerami Grant, Donte Grantham
Pivots : Steven Adams, Nerlen Noël, Tyler Davis (two way contracts)
Jeu & Coaching
On dit souvent que pour qu’une équipe puisse jouer le titre, elle doit être dans le top 10 à l’offensive et au defensive rating. L’an passé, OKC était exactement 10eme dans chaque catégorie. Avant la blessure d’André Roberson, le Thunder était une des toutes meilleures équipes du pays en défense. Avec plusieurs joueurs faisant partie de l’élite à leur poste de ce côté du terrain (George, Roberson, Adams), des athlètes hors normes à l’image de Westbrook, Grant ou du rookie Terrance Ferguson, le groupe pouvait mettre de formidables pressions sur les attaques adverses. La présence de beaucoup d’ailiers versatiles et d’un pivot mobile latéralement rendait les possibilités en la matière vraiment nombreuses. Patrick Patterson, pas parmi les derniers dans ce domaine pouvait aussi apporter de la taille selon les compositions adverses.
Alors, cette saison, qu’attendre ? Encore mieux. Tout d’abord parce que le meilleur renfort possible sera le retour, que l’on espère en forme de Roberson qui reste un catalyseur pour le Thunder. Attaquant médiocre, sa débauche d’énergie en défense, son sens du placement, sa faculté à s’occuper du meilleur extérieur adverse font passer l’équipe d’une bonne défense à une des toutes meilleures. Pas avare pour faire le sale boulot, l’équipe espère aussi bénéficier d’un Patterson de retour à 100%, lui qui était revenu trop tôt l’an passé. Mais si l’équipe doit progresser, c’est aussi en raison du départ de Carmelo Anthony. Si l’ailier a su faire preuve de bonne volonté, il n’en restait pas moins une présence faible en défense, qui dénotait avec l’identité du groupe. En son absence, le Thunder pourra donner plus de temps de jeu à Jerami Grant, à Patrick Patterson et accroître la densité physique en défense. Renforcer cette assise défensive sera au coeur de la stratégie d’OKC. L’arrivée de Nerlens Noël, qu’on espère de retour en intimidateur derrière Adams pourrait aussi aller dans ce sens.
Offensivement, à raison, l’inquiétude perdure. Des énormes possibilités du quatuor l’an passé, nous ne vîmes pas grand chose. Il y eut bien quelques performances références face aux grosses écuries de chaque conférence qui nous poussèrent à espérer. Des matchs réalisés au plus-que-parfait qui alimentaient les espoirs de la NBAsphère. Mais en dépit d’une place dans le top 10, l’attaque d’OKC reste à charge. Malgré les talents de premier ordre, l’ensemble fut trop souvent contraint à des exploits individuels. Le pick&roll Westbrook-Adams au coeur de la réussite 2016-2017, trop peu utilisé pour faire la part-belle à ses ailiers n’accouchait de rien. Westbrook peinait à trouver son rôle entre l’attaquant insatiable et le gestionnaire qu’il n’arrive pas à être. Anthony et George ne recevaient pas assez de ballons en catch&shoot, le ballon tournait trop peu, l’animation sans ballon n’était pas à l’image du casting XXL, bien trop insuffisante. Cette saison, l’absence d’Anthony ne devrait selon moi pas permettre au Thunder de progresser grâce à son 5 de départ.
Pour cause, Carmelo Anthony accepta bon gré mal gré son statut de 3eme option. Son statut de stretch-4 était une véritable menace qui pouvait générer un surplus de spacing. Trop souvent contraint à l’isolation en raison du manque de mouvement de ballon (29eme équipe au %AST), il était donc surtout utilisé comme une menace sans ballon. Or en dépit de sa mauvaise saison sur le plan individuel, il y a fort à parier que ses remplaçants ne fassent pas mieux et soient considérés comme moins dangereux. La franchise n’ayant pas changé de coach, imaginer le jeu se huiler soudainement n’est pas une évidence, il faudra donc s’attendre à encore beaucoup d’isolations. Or rappelons que Westbrook comme George ne sont les joueurs les plus efficaces en NBA dans ce registre parmi les superstars, puisqu’ils ne scorent que 38,8 et 40,2% du temps dans cette situation. Bonne nouvelle, Melo même s’il était le plus efficace dans ce registre 43,3%, était aussi celui qui en abusait le plus. Capable de scorer lourdement, ils ont une tendance plus quantitative que qualitative. Le Thunder l’an dernier était une véritable catastrophe : deuxième équipe réalisant le plus d’isolations (10,5% de leurs possessions offensives), elle était 25eme en terme d’efficacité (moins de 40% de ces possessions se terminant par un panier).
Le salut pourrait venir en revanche de l’ajout d’un joueur capable d’apporter beaucoup en sortie de banc : Dennis Schroëder. S’il n’a pas toujours pleinement convaincu en tant que titulaire, le joueur devrait être bien supérieur à ses opposants lorqu’opposé aux second-units adverses. Reste à savoir s’il pourra cohabiter avec Westbrook sur le terrain pour être utilisé plus qu’en simple back-up de manière efficiente. Comprenons bien que nous sommes face à deux joueurs avec le USG% parmi le top 10 en NBA. Cette statistique mettant en avant les joueurs qui gardent le plus le ballon en mains en NBA, il devient évident qu’il est compliqué d’évaluer quelle efficacité ils sont capables d’avoir dans leur jeu sans ballon.
Alors qu’attendre l’an prochain ? Probablement rien de bien nouveau dans le fond – mais un banc un peu plus dangereux. Sauf évolution radicale de Russell Westbrook, une attaque trop dispendieuse, mais une défense de tout premier plan, surtout si Roberson revient à son niveau d’avant blessure.
Quel 5 majeur ?
Côté Thunder, il y a une seule vraie question concernant le 5 de départ : qui mettre au poste 4 ? Autrement dit, qui prend la place de Carmelo Anthony. La question mérite d’être posée car il y a deux choix et il est difficile de trancher. Si on veut un peu plus de spacing, on opterait pour Patrick Patterson qui est supposé pouvoir artiller tout en étant un joueur solide dans de nombreux compartiments du jeu. Vétéran apprécié malgré une saison décevante, il serait en théorie un choix logique. Néanmoins, j’opterai plus pour la fougue, la jeunesse et les superbes qualités athlétiques de Jerami Grant pour débuter les matchs. Si le Thunder entre de manière très agressive dans ses matchs, en mettant des gros coups de pressions en défense, elle peut sortir les adversaires de leurs matchs. Elle peut aussi récupérer des ballons pour des paniers faciles en contre-attaque (l’équipe était déjà 1ere en NBA avec 9,1 interceptions/matchs l’an passé). Avec un dragster tel que Russell Westbrook, c’est un luxe énorme.
A noter que ce 5 ne sera pas celui utilisé en début de saison, puisqu’il semblerait que Roberson vise un retour pour decembre.
Russell Westbrook – André Roberson – Paul George – Jerami Grant – Steven Adams
Forces du roster
Cette année encore, le Thunder devrait être une équipe harassante à jouer. De nombreux athlètes hors normes dans des registres très variés, la défense sera une véritable plaie pour leurs opposants. Mais pas que. Impériaux au rebond, l’intronisation de joueurs comme Grant en joueurs majeurs devrait perpétuer l’assise de l’équipe dans la protection au rebond. C’est sur cette activité que la domination de Westbrook dans l’exercice prend racine. Or de ceci naît aussi la faculté de l’équipe a être hautement dangereuse en transition, et de fait place l’équipe comme une des meilleures attaques en NBA.
Avec une défense encore plus acérée, ils pourraient encore plus souvent tirer sur cette corde, surtout avec l’arrivée d’une second meneur capable d’en abuser avec Dennis Schroëder. La domination physique n’est en somme pas prête de s’arrêter si l’équipe est au complet. A eux désormais de mieux utiliser leurs qualités athlétiques, de finir plus souvent dans la raquette ou sur la ligne des lancers. Paul George sera d’ailleurs scruté lui qui est de moins en moins agressif vers le panier au fil des ans – et à fortiori depuis sa blessure.
Faiblesses du roster
On l’a déjà abordé, mais la faiblesse de cet effectif reste une attaque trop statique, des tirs trop compliqués dont résulte une attaque où l’efficacité pêche. L’impression que l’on a trop souvent est que les joueurs ont carte blanche. Westbrook, tout formidable joueur qu’il est, doit franchir un cap dans sa gestion offensive. Capable de matchs géniaux, il peut aussi entrer dans une spirale qui prive le collectif d’opportunités d’apporter une attaque plus variée et mieux répartie.
Autre problématique, la relative faiblesse derrière l’arc. Sans être catastrophiques, le Thunder a beaucoup d’athlètes mais manque de quelques spécialistes du 3pts. Pour profiter des drives de ses meneurs, être capable d’écarter le jeu serait un plus. A l’inverse, il est dommage de ne pas pouvoir profiter des ballons qui ressortent sur les pénétrations pour sanctionner avec régularité derrière l’arc. Or la perte d’Anthony sur le poste 4 ne va pas faire les affaires de l’équipe en la matière.
Le joueur clé : Russell Westbrook
Pas original, hein ? Oui, mais si évident. Le meneur de jeu du Thunder est un véritable monstre, une machine supersonique qui fait office de prototype jamais vu dans l’histoire de ce sport. Il domine le jeu statistiquement, il est glouton tant dans son omnipotence que dans sa débauche d’énergie. Véritable passionné, il n’en reste pas moins un joueur qui est autant l’énigme de cette équipe qu’il en est la réponse.
En l’absence d’un coaching réellement influent, il doit insuffler de la vie au jeu de cette équipe. Capable de changer le cours d’un match, il n’en reste pas moins que le Thunder ne sera pas un prétendant au titre tant qu’il n’épurera pas son jeu.
Sa saison précédente en est l’illustration. En début de saison, il cherche tellement à impliquer ses nouveaux coéquipiers qu’il n’arrive plus à exister lui-même. C’est à la fois la mise en image qu’il est conscient de son omnipotence, mais également qu’il doit évoluer dans son jeu sans ballon. Dans le même temps, lorsque son équipe lui semble trop passive, qu’il sent qu’une rencontre lui échappe, il est capable d’entrer dans une furie qui peut sauver le match comme enterrer son équipe. Ce Westbrook aux deux visages s’est encore montré durant les Playoffs, notamment dans les money time.
A lui d’avancer, approchant la trentaine, il doit faire évoluer son jeu. Peut être accepter de moins porter le ballon. Essayer de le faire jouer aux côtés de Schroëder ou Felton lui permettrait d’appréhender un jeu en tant qu’arrière, ce qui le pousserait à impacter le jeu autrement.
Quoi qu’il en soit, si OKC veut franchir un cap et ne pas subir une nouvelle désillusion, il doit évoluer en tant que basketteur.
La problématique de l’équipe : le Thunder peut-il devenir une meilleure équipe de basket ?
On l’a dit tout au long de la preview, cette équipe a un fort potentiel, notamment en raison de sa domination physique. Machine au rebond offensif, composée de nombreux joueurs tantôt aériens, tantôt puissants, voire les deux, il y a aussi beaucoup de lacunes. Le shoot est moyen, la circulation de balle laisse franchement à désirer, la défense fait parti des meilleures mais les aides pourraient être plus intelligentes, la concentration plus affûtée.
Il faut donc se tourner vers le coaching staff, la faculté des joueurs à accepter d’aborder leur saison autrement. Il y a de nombreux joueurs d’équipes qui pourraient être plus utiles en ayant plus de touches de balles. Les cadres doivent créer plus d’animation offensive, mais aussi profiter de plus de mouvements autour d’eux. Mais tout cela ne se fera pas sans des coachs désireux de mettre plus de systèmes en place, d’instaurer une vraie philosophie de jeu en attaque.
Le Thunder continue de parier sur les qualités athlétiques, mais elle n’a plus le talent d’un Kevin Durant sur qui elle peut se reposer. Il faut trouver d’autres manières de scorer, c’est ainsi qu’elle redeviendra un prétendant au titre.
Vont-ils y arriver ?
Pronostic
Troisième à l’Ouest, entre 49 et 53 victoires.
OKC sera une meilleure équipe en défense grâce au retour de Roberson et aux recrues de l’été. Le banc devrait voir sa contribution plus importante derrière l’arrivée du meneur allemand. Difficile en revanche d’annoncer des progrès offensifs, n’en déplaise aux détracteurs d’Anthony. Le coaching staff n’ayant pas connu de chamboulement, on est aussi en droit de douter d’une évolution drastique des schémas de jeu. Toujours est-il qu’avec une telle dureté, beaucoup de talent et un groupe avec un an de vécu supplémentaire, le Thunder apparaît comme une des meilleures équipes de la conférence. Pour les Playoffs, laissons parler le terrain, en attendant, jouer OKC ne sera pas de tout repos.
L’avis du compte FR : @OKCThunderFR
Quel bilan tirez-vous de la saison passée ?
L’équipe n’aura pas réellement répondu aux attentes et ce surtout lors des Playoffs. On attendait plus d’une équipe si alléchante sur le papier, même si la malheureuse blessure d’André Roberson est bien plus importante qu’elle n’en a l’air. Preuve en est, Paul George aurait entre autres prolongé car il est convaincu que la blessure de Roberson a complètement changé la physionomie de la saison. D’autant plus qu’elle est intervenue au moment où l’équipe commençait à enfin trouver son rythme de croisière et enchaîner les victoires. Mais bon, on ne peut pas se réfugier derrière des excuses et il va falloir revenir plus fort dès la prochaine saison.
Que pensez-vous de l’été de la franchise ?
L’été de la franchise est une pure réussite (Sam Presti, encore et toujours). Carmelo Anthony, qui malheureusement n’aura pas apporté ce que tout le monde attendait, finit par être échangé contre Dennis Schröder et Timothé Luwawu-Cabarrot alors qu’il n’était pas loin d’être finalement coupé. Sam Presti réussit à prolonger notre bae, Jerami Grant, pour 27 millions sur 3 ans. Il réussit également à enfin signer un backup pour Steven Adams en la personne de Nerlens Noel. Un peu moins clinquant mais tout de même à suivre, la draft de Hamidou Diallo qui a tout pour plaire du côté d’Oklahoma City. Et le plus important, malgré de nombreuses rumeurs très insistantes, Paul George prolonge pour 137 millions sur 4 ans et met un point d’exclamation sur sa bromance avec Russell Westbrook. La cerise sur le gâteau: Kyle Singler qui finit par enfin être coupé.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario vous convient pour l’équipe actuelle ?
Les attentes semblent être les mêmes pour la majorité des gens. C’est à dire une place sur le podium en saison régulière et pourquoi pas une place en Finales de Conférence lors des prochains Playoffs.
L’équipe actuelle est composée de Russell Westbrook, Paul George, Steven Adams, Dennis Schröder et Jerami Grant pour normalement au moins encore 3 saisons. Du coup, étant donné qu’excepté Dennis Schröder, l’équipe a déjà passé une année de rodage, on peut s’attendre à voir de belles choses prometteuses sur le court et long terme. On espère voir un trio Russell Westbrook, Paul George et Steven Adams plus efficace que jamais, un Dennis Schröder luttant pour le titre de sixième homme de l’année tout en étant performant aux côtés de Westbrook, un Patrick Patterson qui nous montre enfin de quoi il est capable et ce que ce soit en étant titulaire ou non. Et pour finir, qu’Andre Roberson revienne en pleine forme, et pourquoi pas, enfin avec un shoot qui tient la route. Pour ce qui est de Billy Donovan, on espère qu’il ne gâchera pas tout et qu’il réussira enfin à montrer de quoi il est capable maintenant que Sam Presti lui a accordé la confiance sur le long terme et un effectif stable.