Les saisons se suivent et se ressemblent dans la capitale. Des promesses, un effectif qui n’a rien à envier à la majorité de la ligue niveau talent, mais aussi des problèmes d’alchimie persistants et une forte propension à ne pas être à la hauteur des attentes. Résultat, un enchaînement de déceptions qui n’a d’égal que la vie sentimentale de votre serviteur et une équipe qui ne sait toujours pas vraiment où elle va.
La saison 2017-2018 des Wizards a été des plus “wizard-esques”. On savait que le 5 ferait mal, que le banc manquait de profondeur, et si on les voyait difficilement atteindre la finale, on pensait que la qualification en playoffs ne serait qu’une formalité. Nous nous trompions, dans les grandes largeurs.
Jamais les Wizards n’ont trouvé leur rythme. Certes, la blessure de John Wall n’a pas aidé, et le fait de jouer 41 matchs sans leur leader a forcément plombé les joueurs de Scott Brooks. De là à tout excuser ? Certainement pas. Le bilan miteux de 20-15 contre les équipes avec un bilan négatif – le pire de toutes les équipes qualifiées en playoffs – donne une indication claire sur la suffisance qui a pu être affichée cette saison. Pour une équipe éliminée en 7 matchs au 2è tour et supposée en mission, ça fait tâche. Pénalisés par cette incapacité à battre les petits, les Wizards ont lutté toute la saison dans les dernières places qualificatives, ne réussissant qu’à obtenir le 8è strapontin. Mission accomplie, mais sanction immédiate dans la foulée avec une élimination au 1er tour par les Raptors. Et on ne peut pas dire qu’ils ne l’ont pas cherché.
Que reste-t-il donc de cette saison ? La progression de Bradley Beal, qui a assumé le rôle de leader en l’absence de Wall et s’est vu récompensé par sa première sélection au All-Star Game, et les progressions intéressantes de Kelly Oubre Jr et Tomas Satoransky. Oui c’est maigre. Ah, vous voulez les trucs négatifs aussi ? Ok, donc l’équipe n’a pas progressé, les tensions dans le vestiaire sont toujours vivaces, notamment autour de John Wall (ce qui est regrettable pour le supposé leader de l’équipe, vous en conviendrez), et la concurrence s’est renforcée. Non, le bilan n’est pas reluisant, mais le charme des équipes irrégulières, c’est de pouvoir vous surprendre aussi fortement qu’elles vous déçoivent. Plongeons donc dans l’intersaison.
Résumé de l’été
Entre son déclin physique et son conflit à peine dissimulé avec John Wall, le dossier de Marcin Gortat commençait à être sacrément chargé. Sans grande surprise, son transfert a été officialisé avant même le début de la free agency. Le polonais file à Los Angeles en échange d’Austin Rivers, qui vient garnir un banc souvent décrié pour son manque de profondeur.
Son remplaçant dans la raquette est bien connu. Après avoir réalisé sa meilleure saison depuis 4 ans à Charlotte, Dwight Howard débarque avec ses grosses épaules dans la capitale. L’ancien défenseur de l’année devenu journeyman espère avoir donné un second souffle à sa carrière en Caroline du Nord et son retour chez un concurrent sérieux a de quoi intriguer.
Toujours dans l’optique de densifier le banc, le vétéran Jeff Green pose ses valises. Son apport du côté de Cleveland pendant les playoffs fut plutôt douteux mais un soldat expérimenté sur les ailes n’est jamais superflu, surtout à ce prix-là (1 an et 2.5 millions). Thomas Bryant vient quant à lui apporter du renfort dans la raquette, et essaiera de mettre à profit son profil d’intérieur moderne pour gratter quelques minutes.
Encore sur les ailes, la draft de Troy Brown Jr en 15è position permet à Washington de se doter d’un joueur polyvalent, le fameux prototype du two-way player que tout le monde s’arrache. Grâce à la mode actuelle des 4 extérieurs sur le parquet, il aura une belle carte à jouer. Au 2è tour, c’est l’ukrainien Issuf Sanon qui a été sélectionné mais il continuera à travailler ses gammes en Europe pour le moment.
Niveau prolongations, Jodie Meeks et Jason Smith ont activé leur player option. Au rayon des départs, Tim Frazier, Ty Lawson, Chris McCullough, Ramon Sessions et Mike Scott disent au revoir à la maison blanche.
Suite à ces mouvements, l’effectif pour la saison 2018-2019 est le suivant :
Meneurs : John Wall, Tomas Satoransky
Arrières : Bradley Beal, Austin Rivers, Jodie Meeks
Ailiers : Otto Porter, Kelly Oubre Jr, Troy Brown Jr, Devin Robinson
Ailiers forts : Markieff Morris, Jeff Green, Jason Smith
Pivots : Dwight Howard, Ian Mahinmi, Thomas Bryant
Un effectif solide, qui ne devrait avoir aucun mal à atteindre les playoffs, et qui peut légitimement prétendre aux Finales de conférence. Ça, c’est sur le papier.
Jeu & Coaching
Navrants de médiocrité des deux côtés du terrain l’an passé, les Wizards ont beaucoup de choses à se faire pardonner. Niveau fond de jeu, inutile de s’attendre à de grands chamboulements, Scott Brooks devrait continuer à profiter du talent de John Wall et Bradley Beal pour polariser les défenses et ouvrir des espaces pour les autres. Rien de sorcier mais quand vous disposez de tels joueurs, il faut s’en servir. Washington présentait seulement le 18è PACE de la ligue en 2017-2018, pourtant les qualités athlétiques de l’effectif pourraient autoriser un jeu bien plus rapide. Conséquence directe de ce manque d’agressivité, le jeu en transition était loin d’être utilisé suffisamment, un réel handicap quand on constate la réussite de l’équipe dans ce secteur (1.15 point par possession en transition l’an passé, 4è meilleure moyenne de la ligue). Il va falloir se remettre à courir, messieurs, et le retour d’un John Wall en pleine santé devrait aider en ce sens.
Autre axe d’amélioration en attaque, l’utilisation du tir à 3 points. Les Wizards possédaient la 4è meilleure adresse extérieure de la ligue en 2017-2018 avec 37.5%. Alors pourquoi en tenter aussi peu (26.1 par match, 23è) ? Non, inutile de chercher une logique là-dessous, il n’y en a pas. Scott Brooks va devoir trouver des solutions pour aérer encore plus le jeu, et trouver des tirs de qualité pour ses snipers, Otto Porter et Bradley Beal en tête. Le fait de développer le jeu en transition pourrait être utile dans cette optique également, les contre-attaques étant des situations parfaites pour trouver un tir à trois-points ouvert.
Par ailleurs, si les tirs ne rentrent pas, les extérieurs pourraient bénéficier des secondes chances offertes par un secteur intérieur déjà performant dans le domaine du rebond offensif, et qui le sera sans doute encore plus avec l’arrivée de Dwight Howard. Ce-dernier devrait également profiter grandement de la vista de John Wall pour claquer de féroces alley-oops et alimenter les top 10 soir après soir.
En défense, il y a pas mal de boulons à resserrer. Quand vous accueillez dans votre raquette un triple défenseur de l’année, certes moins resplendissant qu’avant mais toujours aussi intimidant, votre protection du panier doit forcément s’améliorer. Les adversaires de Washington se gavaient allègrement près du cercle (63.7%), nul doute que l’arrivée d’Howard devrait contribuer à faire baisser ce pourcentage. Dans le sillage de son pivot, c’est toute l’équipe qui doit monter en intensité. Si les Wizards parviennent à conserver leur efficacité pour défendre le tir extérieur (6è) et qu’ils ajoutent à cela l’activité de Superman près du cercle, ils auront les fondations d’une défense redoutable.
Quel 5 majeur ?
Si pour certaines équipes, prédire quel 5 sera aligné par le coach est impossible sans posséder un accès direct au cerveau de celui-ci, pas besoin d’être le Professeur Xavier pour deviner l’identité des titulaires alignés par Scott Brooks. On prend les mêmes et on recommence, en remplaçant Marcin Gortat par Dwight Howard, et le tour est joué :
John Wall – Bradley Beal – Otto Porter – Markieff Morris – Dwight Howard
Voilà, rien de compliqué, du solide qui a fait ses preuves. Malgré sa progression, on laisse Kelly Oubre Jr sur le banc afin d’être le leader de la second unit, et on conserve donc Markieff Morris dans le 5. Pour le reste, c’est d’une évidence absolue.
Forces du roster
En bonne santé, le 5 majeur de DC a très fière allure. Avec un backcourt all-star, une grosse présence dans la raquette et deux titulaires solides, complémentaires des stars sur les postes 3 et 4, la force de frappe est terrible. Si le bilan des Wizards peut être plombé par leur irrégularité, on ne connaît pas un seul cador à l’Est qui serait détendu à l’idée de se frotter aux Wizards en position d’outsider sur une série de playoffs.
Fer de lance de l’équipe depuis plusieurs années, le duo John Wall – Bradley Beal sera une nouvelle fois la principale attraction. La saison de John Wall a été assez compliquée, entre blessures et embrouilles de vestiaire, le meneur devrait donc arriver avec un énorme esprit de revanche pour prouver que l’exercice précédent n’était qu’un accident de parcours à oublier. Il devrait être d’autant plus motivé qu’il dispose désormais d’un intérieur athlétique, dont l’absence avait été déplorée par ses soins après l’élimination. Effectivement, si l’alchimie se crée bien avec Howard, il y a de quoi marteler des arceaux par douzaines.
Esseulé sur le backcourt, Bradley Beal a profité de l’absence de Wall pour progresser sur le plan du leadership et de la polyvalence, en témoignent ses 4.5 passes décisives par match. L’arrière entame sa 7è saison dans la ligue et approche tout doucement de ses meilleures années sur le plan physique, rien ne devrait donc l’empêcher de réaliser une saison au moins aussi convaincante que la précédente. Il faudra par contre surveiller son adresse extérieure, en légère baisse en 2017-2018 (37.5%, ce qui reste honnête mais on l’a connu autour des 40%).
Secteur problématique par le passé, le banc a clairement gagné en profondeur avec les arrivées d’Austin Rivers et Jeff Green, ainsi que la draft du prometteur Troy Brown Jr, très performant en Summer League (18 points et quasiment 7 rebonds de moyenne). Ces trois-là peuvent être des renforts appréciables pour Kelly Oubre Jr et Tomas Satoransky, deux des rares satisfactions de Washington l’an dernier. Ça commence donc à faire pas mal de monde, même si ça reste un peu léger au niveau de la raquette derrière Howard. Quoi qu’il en soit, on ne pourra sans doute plus se gausser de la second unit des Wizards comme à notre habitude, ce qui constitue un crève-coeur pour l’amateur d’humour facile et peu recherché qui écrit cette preview.
Comme vous pouvez le constater, on est en présence d’un roster très complet, avec un talent, un potentiel athlétique et une profondeur en apparence suffisants pour faire beaucoup de bruit dans une conférence orpheline de son souverain. À condition d’en tirer le meilleur.
Faiblesses du roster
Pour décrocher une place au firmament, le supporting cast de la capitale doit montrer les crocs. Otto Porter a été re-signé à prix d’or pour matcher le contrat max proposé par les Nets à l’été 2017 (l’esprit de Billy King hantait encore visiblement les bureaux), mais sa production ne s’est pas vraiment améliorée. Évidemment, les stats de Porter restent très correctes et sont la preuve d’une certaine régularité (14.7 pts, 6.4 rbds et 1.5 int à 44% derrière l’arc), mais les Wizards étaient en droit d’attendre plus après le gros témoignage de confiance fait à leur ailier.
Comme dit plus haut, les Wizards galèrent pour scorer derrière l’arc. Les équipes comme Toronto, Boston ou Philadelphie utilisent très bien le tir longue distance, si les Wizards veulent les regarder dans le blanc des yeux, ils vont forcément devoir hausser le ton dans ce domaine. Otto Porter sera mis à contribution, mais également les Markieff Morris, Austin Rivers voire Kelly Oubre Jr. Avec la force de gravité du duo Wall-Beal, il faut être capable de profiter des espaces bien mieux que ça n’a été fait jusqu’à présent.
Autre souci potentiel, à côté duquel il est impossible de passer quand on connaît les loustics, le vestiaire. Une multitude de questions se pose quant à la vie du locker-room des Wizards :
- Y a-t-il un souci autour de John Wall ?
- L’intégration de Dwight Howard et Austin Rivers peut-elle nuire à cohésion du vestiaire ?
- Est-ce que des leaders sont là pour faire redescendre tout le monde et encadrer les jeunes ?
- Les Wizards réussiront-ils l’exploit fabuleux de la boucler toute l’année et de ne pas laver leur linge sale ou partir en ego trip dans la presse ?
Le pire, c’est que l’on caricature à peine. Le risque d’implosion, déjà bien présent, est renforcé par l’arrivée d’Austin Rivers et Dwight Howard, deux personnalités loin d’être parmi les plus faciles à gérer. Scott Brooks va devoir faire preuve d’habileté pour que tout ce petit monde aille dans la même direction…
Le facteur X : John Wall
Bien sûr, John Wall est une star qui produira toujours des stats excellentes quel que soit le contexte. Mais c’est aussi autour de lui que se concentrent les points les plus décisifs pour la réussite de la saison des Wizards. La première donnée à surveiller sera son état de santé après une saison pourrie par les blessures, son jeu basé sur la rapidité ne pouvant donner le meilleur de lui-même que si le meneur est en condition parfaite.
L’alchimie sera aussi une clé, et malgré l’émergence de Bradley Beal, John Wall reste le boss de Washington (c’est très probablement le cas dans son esprit en tout cas). S’il s’épanouit et est focus à 100% sur la victoire, le reste du roster suivra d’autant plus facilement. Le meneur entre dans son prime et doit maintenant se comporter comme un leader s’il veut être considéré en tant que tel et ne plus avoir besoin de le rappeler à qui veut l’entendre dans la presse.
On sait très bien quels types de dégâts peuvent être causés lorsqu’un joueur du calibre de John Wall attaque la saison en mode “déter”, et ça risque fortement d’être le cas pour les raisons évoquées tout au long de cet article. Il y a trop de pièces de valeur pour faire une nouvelle saison en demi-teinte, il appartient à Wall (et Scott Brooks hein, on ne t’oublie pas) de faire en sorte que tout s’assemble correctement, enfin. On veut de l’agressivité, des mecs qui arrêtent de l’ouvrir à tout va pour dire qu’ils sont forts, des tueurs qui saisissent leur adversaire à la gorge et qui ne relâchent la pression que lorsque les vertèbres sont en ruine (NB : arrêter de regarder Game Of Thrones pendant l’écriture des articles). On veut une équipe, enfin.
La problématique de l’équipe : suffisant pour se faire une place parmi les gros ?
On va partir du principe que les chamailleries de cour d’école appartiennent au passé et que les Wizards se comportent comme des êtres sensés pour produire un basket de qualité. Peuvent-ils légitimement rejoindre le trio Boston – Toronto – Philadelphie pour former un quatuor ?
Il est évident que les forces en présence peuvent permettre à Washington de faire douter n’importe quelle équipe (voir le duel épique livré à l’Oracle Arena en début de saison dernière). Il y a nettement plus de forces que de faiblesses, du talent à tous les étages et des joueurs qui ont fait leurs preuves et qui sont établis comme des références dans la ligue. Mais Wall et consorts n’ont jamais atteint les Finales de conférence. Ce manque de résultat pèse lourd sur la réputation de l’équipe et même si LeBron est parti, on n’est pas en mesure de dire que les Wizards ont plus de chances qu’avant d’accéder à ce stade. La faute à une concurrence renforcée, qui semble avoir pris un peu d’avance dans la course à l’armement pendant que les Wizards ne se renouvelaient pas.
Si le bilan en fin de saison est encore placé sous le signe de l’échec, il y aura de quoi s’inquiéter sérieusement. On voit difficilement comment améliorer cette équipe sans tout casser et tout reconstruire, et le duo Boston-Philly semble être en mesure de rester en haut de la conférence pour plusieurs années. Si Washington, avec sa composition actuelle, n’est pas capable de contester cette suprématie, il faudra faire éclater l’effectif.
Pronostic
5e à l’Est, entre 47 et 52 victoires.
Après les difficultés de l’an passé, on mise sur un regain de forme des Wizards qui profitent du retour de Wall à 100%. L’équipe est en quête de rédemption et réalise une saison régulière solide autour de son backcourt all-star, luttant jusqu’au bout pour l’avantage du terrain au premier tour. Le parcours en playoffs sera le révélateur ultime pour juger de la réussite des Wizards, avec les implications que l’on a évoquées ci-dessus en cas de nouvelle élimination prématurée. John Wall et ses coéquipiers ont les cartes en main pour faire de grandes choses mais ont toujours échoué à donner raison à ceux qui croyaient en eux. La conférence Est est en plein chamboulement et Washington ne peut pas se permettre de rester sur le bas-côté en laissant émerger de nouveaux prétendants, au risque de laisser passer sa chance pour de bon.
L’avis du compte FR : @WizardsFrance
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
Bilan quasiment uniquement négatif. La franchise avait décidé de jouer la continuité en gardant la même ossature que l’équipe qui avait poussé Boston en 7 matches en demi de conférence. Force est de constater que cela n’a pas fonctionné. Les causes peuvent être nombreuses : la blessure de Wall qui a joué une grosse partie du début de saison sur une demi jambe, notre secteur intérieur incapable de peser sur un match, Otto qui tarde à montrer son potentiel (est-il déjà au max…?). Il y a tout de même quelques satisfactions : la saison complète et all star de Bradley Beal, la progression constante de Kelly Oubre et l’apport de Mike Scott. Cependant, finir 8e et sortir au 1er tour avec un tel effectif… c’est rageant.
Que penses-tu de l’été de la franchise ?
Ernie Grunfled, notre GM, n’avait plus le choix. Il devait y avoir du changement. Exit Gortat à l’intérieur et bienvenue à Dwight Howard. On passe purement et simplement d’un mec en 8 pts, 6-7 rebonds à un mec capable de faire le double tous les soirs. Et un mec qui défend et qui va pouvoir cacher les quelques oublis de notre meneur à ce niveau… ça va nous changer. John Wall devrait pouvoir se régaler avec le pivot athlétique qu’il réclamait tant. Prendre Austin Rivers en rotation, c’est clairement un gros plus. L’apport de Jeff Green aussi. Regardez plutôt notre effectif : Titulaires : Wall – Beal – Otto – Keef – Howard Banc : Sato – Rivers – Kelly Oubre – Jeff Green – Mahinmi. C’est peut-être pas l’Amerique mais c’est bien solide pour une conférence Est ouverte. Pour finir je pense qu’on peut clairement imaginer que si cet effectif n’atteint pas les finales de Conférence, il faudra tout faire péter.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario te convient pour l’équipe actuelle ?
Comme nous venons de le signaler, on espère les finales de conférence. Selon plusieurs prévisions et pronostics que nous avons vu passer dans la communauté NBAfr, on nous voit bien souvent aux alentours de la 5e jusqu’à la 7e place de SR. Je trouve que c’est bas mais probablement que la saison dernière a déçu pas mal de monde. A nous de montrer qu’on vaut bien un top 4 de l’Est. Voire mieux. Si cela venait à mal tourner, je pense qu’il faudra se rendre à l’évidence que cet effectif a atteint ses limites et il faudra trader un ou deux des trois titulaires entre Wall, Beal et Otto.
nice
qui croyaient en eux. La conférence Est est en plein chamboulement et Washington ne peut pas se permettre de rester sur le bas-côté en laissant émerger de nouveaux prétendants, au risque de laisser passer sa chance pour de bon.
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