Honnêtement, si l’on vous proposait d’aller à Orlando, fonceriez-vous directement au Amway Center pour regarder le Magic version 2018/2019 ? Après tout, Disneyland World ça peut être sympa. Trêve de plaisanteries, nous ne nous intéresserons pas à la souris aux grandes oreilles et ses amis aujourd’hui mais bien à la franchise dirigée par John Hammond, celle qui fêtera ses 30 ans à l’issu de cette saison, le Orlando Magic.
Rappelez-vous, l’an passé, le Magic a trusté la première place de conférence Est. Bon, ça n’a duré que durant les deux premières semaines de la saison, certes, mais cela semblait être de bonne augure pour la suite avec des joueurs en forme et un collectif qui paraissait motivé et bien géré par Frank Vogel. Mais la magie n’a pas duré. Orlando a rapidement montré un piètre visage. Les blessures se sont enchaînées à l’image d’Evan Fournier qui n’a joué que 57 matchs à cause de blessures à la cheville et au genou, Terrence Ross qui lui a raté la quasi totalité de la saison avec une vilaine blessure au genou, ou encore le rookie Jonathan Isaac qui n’a joué qu’une vingtaine de matchs sous la tunique bleue et blanche. C’est bien simple, les trois meilleurs joueurs de l’équipe que sont Evan, Aaron Gordon et Vucevic n’ont joué que 57 matchs sur 82. On comprend mieux le maigre bilan de 25 victoires et 57 défaites.
Il faut bien le dire, peu de choses positives sont à retenir pour le compte de cette saison 2017/18 : Une défense très médiocre bien que pas catastrophique (21ème de la ligue), une attaque qui manque de liant et de scoring pur (103 points par match, 24ème de la ligue), des blessures à répétition, une adresse à trois points très insuffisante (35%, 28ème sur 30), et un coach qui n’arrive pas à trouver les solutions pour enchaîner quelques victoires. Toutefois, tout n’a pas été noir. On pourrait souligner les 18 points de moyenne d’Evan Fournier qui a aidé le Magic à ne pas terminer bon dernier ou encore les quelques gros matchs d’Aaron Gordon, qui a montré de belles choses par moment, ainsi que la régularité du pivot monténégrin Nikola Vucevic.
En fin de compte, la saison du Magic a été dans la lignée de ce que l’on connaît depuis maintenant de longues, de trop longues années. Elle s’est clôturée avec le limogeage du head coach Frank Vogel, qui n’aura passé que 2 petites saisons en Floride et n’aura pas étoffé son bilan là-bas. L’équipe stagne au fin fond de la conférence Est et cela ne va pas changer de si tôt vraisemblablement.
Résumé de l’été
L’été a donc démarré dès le 12 Avril avec le départ de Frank Vogel. John Hammond (GM) n’a pas perdu de temps pour virer son head coach et se mettre à la recherche de nouveaux candidats. Mais il ne faut pas se mentir, ce n’est pas très sexy de venir à Orlando malgré la météo et le cadre de vie agréable. Pourtant, assez rapidement, un nom revient sans cesse dans les rumeurs de l’été : Steve Clifford. Tout juste viré des Charlotte Hornets, sa venue serait une bonne nouvelle pour le Magic. Dès le 30 Mai, la signature du contrat est officielle. L’ancien coach de la franchise de Michael Jordan se lance dans un nouveau défi et signe pour 4 ans. Clifford est un coach NBA respecté, reconnu, aimé d’un grand nombre de joueurs passés par Charlotte. Avec sa rigueur et son éthique de travail, il pourrait bien encadrer leurs jeunes du Magic.
En parlant de jeunes, la Draft NBA a été plutôt positive pour le Magic. Avec le sixième choix de la cuvée 2018, le Magic pouvait espérer choisir un bon jeune à fort potentiel, pouvant être productif le plus rapidement possible et pourquoi pas devenir l’image de la franchise à moyen/long terme. Wendell Carter, Trae Young, Mo Bamba, Orlando pouvait penser recruter un vrai bon prospect. Cela s’est confirmé le soir de la Draft en sélectionnant Mohamed Bamba, l’un des rookies les plus en vue de la cuvée 2018. 2m16, 105 kg, 2m40 d’envergure, le pivot de Texas possède un physique phénoménal dont on s’intéressera un peu plus tard. Cette signature est plus qu’une bonne nouvelle pour le Magic et ses fans. Sans tomber dans l’exagération et les rêveries, quand on signe un pivot si talentueux à Orlando, on ne peut s’empêcher de repenser aux deux anciennes gloires du Magic que sont le Shaq et Dwight Howard. Quand on sait que la franchise a vécu ses plus belles années grâce à la domination de leurs pivots, on ose croire que Mo Bamba peut devenir un jour le franchise player du Magic. Orlando a ensuite signé au second tour un combo 2/3 de 22 ans, Melvin Frazier, un joueur athlétique, plutôt bon défenseur, possédant un shoot extérieur correct qui ne fera pas tâche, loin de là, dans l’effectif du Magic.
La free agency n’a pas été des plus mouvementée comme à Orlando, mais l’effectif a tout de même bougé pour le Magic. Bon nombre de roles players sont devenus non-restricted free agent (Afflalo, Speights, Vaughn) et certains d’entre eux ont trouvé une nouvelle maison pour la saison 2018/2019 : Mario Hezonja file à New York chez les Knicks et Shelvin Mack à Memphis.
La grosse nouvelle de l’été fût la prolongation du contrat d’Aaron Gordon, qui était restricted free agent, pour 84 millions de dollars sur 4 ans. Un très gros contrat qui confirme la confiance accordée à Gordon. Les clés de la boutique lui sont maintenant données. Il devient officiellement le franchise player du Magic. Reste à savoir s’il a les épaules pour faire grandir cette équipe.
Puis, côté trades, un seul transfert a été effectué : les Charlotte Hornets, les Chicago Bulls et le Orlando Magic se sont mis d’accord sur un trade à trois équipes. Timofey Mozgov et Jerian Grant sont envoyés à Orlando. Julyan Stone est transféré à Chicago, et Bismack Biyombo quitte la floride pour Charlotte. Ce transfert semble plutôt logique après la saison ratée du pivot congolais. Son gros contrat s’envole à Charlotte mais celui de Mozgov arrive dans les comptes du Magic. Ce trade n’a donc pas pour volonté de dégraisser la masse salariale mais plutôt laisser partir Biyombo et récupérer le meneur Jerian Grant, qui peut être un bon role player sur le poste de meneur en back up de DJ Augustin.
Enfin, concernant les signatures lors de la free agency, Orlando n’a récupéré aucun gros nom, mais plutôt remplacé numériquement ses role players. Jarell Martin est arrivé en provenance de Memphis. Isaiah Briscoe, meneur de jeu, signe pour 6M de dollars sur 3 ans. Pour conclure l’effectif, ils ont signé leurs deux Two Way contrat (Amile Jefferson & Troy Caupain).
Effectif 2018-2019
Meneurs de jeu : D.J Augustin, Jerian Grant, Isaiah Briscoe
Arrières : Evan Fournier, Wesley Iwundu
Ailiers : Jonathon Simmons, Terrence Ross, Melvin Frazier
Ailiers fort : Aaron Gordon, Jonathan Isaac, Jarell Martin
Pivots : Nikola Vucevic, Mohamed Bamba, Timofey Mozgov, Khem Birch
Two-way contracts : Amile Jefferson (Ailier Fort), Troy Caupain (Meneur)
Jeu & Coaching
Pour sa première saison en Floride, Steve Clifford aura du pain sur la planche s’il ne souhaite pas que son équipe trône une nouvelle fois les dernières places de l’Est. Le Magic est une jeune équipe qui a encore besoin d’être guidée et encadrée. Pour cela, le trio D.J Augustin – Fournier – Vucevic devra être irréprochable et par chance éviter les blessures à répétition, comme l’an passé. Ils devront entourer les jeunes pour leur permettre de mûrir et d’avancer, notamment Jonathan Isaac, qui n’a finalement que très peu jouer l’an passé, Wesley Iwundu, mais aussi Aaron Gordon qui n’a encore que 22 ans et qui doit être soutenu et aidé malgré son contrat de “franchise player” et surtout Mo Bamba. En effet, avec une moyenne d’âge de 25,5 ans, Orlando est la 6ème équipe la plus jeune de la ligue. Steve Clifford et ses vétérans doivent jouer les encadrants et permettre aux jeunes d’être performants individuellement et collectivement.
Concernant le jeu, Clifford est un coach qui a la réputation d’être avant tout rigoureux. Si l’adaptation à un nouvel effectif peut être l’occasion de surprendre, il y a fort à parier que ce dernier cherche avant tout à mettre en place des réflexes défensifs. L’an passé l’équipe était correcte dans l’exercice (18eme defensive rating), ce qui laisse supposer qu’avec de meilleures dispositions et l’intronisation de Jonathan Isaac, elle pourra faire mieux, grâce à un ailier à tout faire. Si Mo Bamba produit rapidement, l’équipe pourrait s’appuyer sur un intimidateur en sortie de banc qui ne fera pas de mal.
En revanche, offensivement, il y a fort à faire. Entre un manque d’adresse en particulier à 3pts (28eme !) et l’absence de meneur de niveau titulaire en NBA, il va être compliqué de réellement émerger alors que l’équipe émargeait à la 25eme place l’an dernier. Solution : tenter de partager la création en attaque et s’appuyer sur Evan Fournier, comme principal créateur lui qui est l’attaquant le plus complet de l’équipe.
Quel 5 majeur ?
Le cinq majeur du Magic va vraisemblablement ressembler à celui de la saison 2017-2018 : D.J Augustin occupera la mène, Evan Fournier le poste 2, Gordon le poste 4 et Vucevic celui de pivot. Le seul petit doute pourrait venir du poste d’ailier. Jonathon Simmons va certainement être l’ailier titulaire. Toutefois, si Terrence Ross retrouve ses sensations, il pourrait bien démarrer les matchs rapidement.
D.J Augustin – Evan Fournier – Jonathon Simmons – Aaron Gordon – Nikola Vucevic
Forces du roster
Comme l’an passé, les forces du Magic vont se concentrer sur le trio Fournier – Gordon – Vucevic. Ils ont eu le même nombre de tirs l’an passé (14,5 tirs par match). Ce sont les leaders de cette équipe, à la fois à travers leurs statistiques et leurs influences sur leurs coéquipiers. Mais il serait être intéressant de voir si avec son nouveau gros contrat, Gordon aura un peu plus de ballon et deviendra le seul vrai leader. Dès lors, Steve Clifford devra à la fois continuer à faire confiance à Evan et Vucevic et montrer à Gordon qu’il est The Guy. Une tâche pas forcément facile. Si le talent offensif des trois n’est plus à prouver, en revanche, leur implication défensive devra être intensifier sous Steve Clifford.
Autre force de cette équipe, du moins potentielle force : la signature de Mo Bamba. Le rookie est un grand et long pivot défensif de grande qualité, qui tournait à Texas à plus de 4 contres par match. Son envergure record, son QI défensif et une excellente mobilité font de lui un pivot qui semble déjà prêt à enchaîner les contres et les rebonds en NBA. Mais ce n’est pas tout, malgré ses 2m16, il s’avère très rapide, vif, ce qui lui permet de défendre sur les ailiers comme parfois certains meneurs. En plus de ses belles qualités défensives, il possède une petite palette offensive très intéressante qui n’attend plus qu’à se développer pour faire de Mo Bamba un futur pivot All Star.
Toutefois, il reste encore jeune et assez frêle pour son poste (105 kg). Il manque de régularité offensive. En outre, un physique comme le sien, c’est fragile. A lui de se muscler rapidement pour éviter toutes blessures majeures. Concernant le poste, en revanche, on ose espérer une alternance : que Vucevic soit là pour le boulot en attaque et Bamba en défense, selon les besoins. La complémentarité parfaite ou presque. De nos jours, le fait d’avoir deux pivots de qualité est quelque chose de peu banal, et il sera important de savoir profiter de cet atout. Rares sont les équipes avec tant de qualités à l’intérieur. Vucevic et Bamba pourront se partager un bon temps de jeu sur le poste 5.
Enfin, le secteur intérieur du Magic est enrichi avec le jeune Jonathan Isaac. On ne sait pas trop si sa blessure de l’an passé est totalement derrière lui mais si c’est le cas, il pourrait enfin montrer à la NBA tout le talent qu’on lui accorde. Son apport s’était déjà fait ressentir durant la vingtaine de matchs qu’il a disputé en 2017/2018. Si’il joue une soixantaine de matchs voirr plus, il est certain que la machine Magic tournera bien mieux. Pour cette année, Isaac devra être au point physiquement et gérer son corps. Un secteur intérieur composé d’Aaron Gordon, Nikola Vucevic, Mo Bamba et Jonathan Isaac a fière allure. Le shoot extérieur sera bien sûr très important au sein du collectif floridien mais connaissant Steve Clifford, il sera bien intéressant de se baser sur ce quatuor pour imposer une force défensive avec Bamba et Isaac et du scoring avec Vucevic et Gordon. Néanmoins, est-ce réellement ce que le staff du Magic souhaite ? Baser son jeu sur le secteur intérieur, c’est aller à contre courant de ce qui se fait en NBA en 2018. Prendront-ils le risque de jouer à l’intérieur ? Les rumeurs de transferts dont nous parlerons plus tard semble infirmer cette idée.
Faiblesses du roster
C’est dur, mais le Magic devrait selon toute vraisemblance démarrer la saison 2018-2019 avec DJ Augustin comme titulaire. Ce qui d’emblée s’avère être une balle dans le pied pour la franchise, que ce soit offensivement, mais aussi défensivement. En outre, c’est peut être un peu dur mais je pense que le poste 3 est une petite faiblesse du roster du Magic. Sur les ailes, Jonathon Simmons a certes réalisé une plutôt bonne saison et s’est bien intégré à sa nouvelle équipe, lui qui venait de San Antonio, mais il reste un ailier limité offensivement, avec une adresse extérieure pas toujours très fiable. Avec le retour de Terrence Ross, son temps de jeu va peut être se réduire de quelques minutes. Il devra rester concentrer et être le plus efficace possible sur le temps de jeu qui lui sera alloué. Avec lui donc, on retrouve Terrence Ross, qui reste une grande interrogation à la fois sportivement que physiquement. Je ne crois pas surprendre qui que ce soit si Terrence Ross me parait un joueur correct mais sans plus. Il a certes de belles qualités athlétiques mais son apport offensif semble un peu juste et son QI basket également. Il sera présent pour son équipe en tant que back-up pour le début de saison car il me parait trop juste pour prétendre au poste d’ailier titulaire mais cela pourrait bien changer en cours de saison si Simmons connaît des coups de mou. Ces deux joueurs vont se relayer sur le poste 3, et aider sur le poste 4 si le small ball est de rigueur sur certaines séquences. En espérant que le nouveau coach ne réitère pas l’idées farfelue de Frank Vogel en faisant jouer Aaron Gordon poste 3.
Le joueur clé : Aaron Gordon
Avec sa prolongation de contrat, Aaron Gordon est désigné à 22 ans comme le franchise player du Magic. Gros contrat, gros temps de jeu, quelques gros cartons l’an dernier, tout va dans le sens d’Aaron Gordon. Il doit désormais prendre ses responsabilités, assumer son contrat et son nouveau rôle de franchise player. C’est à dire qu’il a maintenant pour mission de justifier son contrat dans son impact sut le terrain, surtout en étant repositionné à son poste naturel. Le Magic veut enfin sortir des bas-fonds de la conférence Est et c’est à Aaron Gordon que cette lourde tâche a été donnée. Heureusement pour lui, Evan Fournier va tenir un rôle très important en attaque et pourra l’épauler. Alors qu’il démarre sa cinquième saison et n’a cessé de s’améliorer statistiquement comme ses 17,6 points et 8 rebonds l’an dernier l’attestent, on peut imaginer qu’il va encore grandir et gonfler ses stats ou du moins chercher à être plus efficace. 43% au shoot et 33% longue distance, c’est bien trop peu pour un “go-to-guy”. Il a montré petit à petit qu’il n’était pas uniquement un physique monstre et un dunkeur de génie. Il doit travailler sur son adresse générale et son QI Basket cet été. C’est son challenge de la saison, passer d’athlète touche à tout à joueur de basket aguerri. Si ce dernier devient de plus en plus efficace et commence à mûrir, il pourrait devenir un sorte de Blake Griffin 2.0. En outre, le plus important pour lui c’est désormais que ses grosses performances se traduisent en victoires et poussent ses coéquipiers à faire mieux. Il doit comprendre que son jeu doit impacter son équipe et le cours d’un match. Être plus adroit, améliorer son QI Basket, accroître son assise au rebond ou dans sa protection (son équipe n’était que 26eme aux rebonds défensifs pris) et convertir ses stats en victoires, voilà les grandes lignes pour cette nouvelle saison s’il désire voir le Magic remonter la pente.
La problématique de l’équipe : Trader Vucevic ?
Depuis quelques jours, des rumeurs de trade fusent du côté du Magic. Alors que nous pensions que l’effectif floridien était bouclé pour cette nouvelle saison, voilà que Nikola Vucevic serait à nouveau sur la liste des transferts selon le média américain The Athletic. Une nouvelle surprenante d’un côté pour un début de mois de Septembre mais une rumeur compréhensible de l’autre quand on s’intéresse plus en détail au joueur et à l’effectif du Magic.
Nous avons émis l’idée dans cette preview d’un jeu basé sur le secteur intérieur avec des joueurs de qualité (Gordon, Isaac, Bamba, Vucevic). Cela pouvait être clairement intéressant. Mais visiblement, ce secteur est trop fourni pour Orlando et c’est le monténégrin qui pourrait en payer les frais : la signature du rookie Mo Bamba, le retour de blessure de Isaac, l’arrivée de Mozgov, et la présence en Khem Birch, effectivement, ça fait du monde. Dès lors, Orlando pourrait directement faire confiance à Mo Bamba au poste de pivot titulaire et tenter le coup de la jeunesse.
Qui plus est, ce qui est intéressant, c’est que Nikola Vucevic est un bon pivot, très bon attaquant et possédant une plutôt bonne côte sur le marché. Avec ses 16.5 points et 9.2 rebonds l’an passé en 30 minutes de jeu, ainsi que ses 12.75M de dollar, il est un profil parfait pour intégrer le banc d’une bonne équipe. Orlando pourrait récupérer un bon joueur en échange sur le poste de meneur par exemple ou bien un choix de draft pour la cuvée 2019. Enfin, après 7 ans au Magic, Vucevic, seulement âgé de 27 ans, pourrait bien connaître un nouveau challenge, peut-être plus intéressant pour lui. Un trade à venir pourrait donc être une bonne chose pour le joueur et la franchise. Aucun nom n’a encore fuité pour un possible échange à venir. Les prochains jours nous diront donc si cette rumeur est bien fondée.
Pronostic
14ème à l’Est (Entre 26 victoires et 32 victoires)
Que Vucevic quitte la maison bleue ou non, le Magic est sur le papier encore très jeune et beaucoup trop faible pour espérer les playoffs. L’effectif ne fait pas rêver et on voit mal comment Clifford va s’en sortir pour relancer une équipe avec tant de lacunes. Le poste de meneur dépourvu et l’aile un peu faiblard ont de quoi inquiéter et manquent cruellement de talent pour le niveau global de la NBA. Mais tout n’est pas noir en Floride. Gordon et Bamba sont ceux qui font garder espoir aux fans du Magic. Sans autant de blessures que l’an passé, et avec des leaders performants, le Magic pourrait bien viser le top 12 mais même cela, ne sera pas de tout repos. Même si la conférence Est ne fait pas peur, quand on est le Magic chaque match est un défi. De plus, la volonté profonde des dirigeants du Magic est-elle de finir 11 ou 12ème saison ou plutôt faire jouer les jeunes, finir 14 ou 15ème et obtenir un top 3 à la draft 2019 pour enfin démarrer une vraie saison ? Beaucoup de questions autour de cette franchise qui, on le rappelle, fêtera ses 30 ans au crépuscule de cette nouvelle saison.
Avis du Compte FR (@OrlandoMagicFR)
Quel bilan tires-tu de la saison passée ?
Que dire sur la saison passée, hormis que ce fut une année pourrie qui n’a même pas pu servir à développer Isaac blessé. On a également vu un Fournier qui monte de plus de plus selon moi. Quant à Gordon, il stagne malgré des performancess à 40 pions, il doit progresser encore et montrer qu’il a plus en lui.
Que penses-tu de l’été de la franchise ?
Je pense que l’arrivée/ retour de Steve Clifford fera du bien à la franchise. Une draft qui resemble bien à John Hammond avec Mo Bamba, sûrement le meilleur joueur encore disponible au moment du choix d’Orlando. On a viré du salaire mais toujours pas de meneur qui arrive, le processus va être long à Orlando. Je vois encore une saison galère et dans les profondeurs de l’est.
Quelles sont les attentes pour la saison prochaine ? Quel scénario te convient pour l’équipe actuelle ?
Après nous avons de bons jeunes, de bons joueurs capable de tenir l’attaque. Défendre va être encore très compliqué cette année.