Si le Jazz ou encore les Pelicans ont fait déjoué des millions de brackets dans le monde entier. Boston et Phily, eux, ont assuré leurs statuts de favoris, de manière plus ou moins rassurante. Ce soir débutera l’une des séries de la conférence Est les plus disputées et les marquantes historiquement, notamment dans les années 1960 avec la rivalité entre les Celtics de Bill Russell et Sam Jones, et les Sixers de Wilt Chamberlain et Hal Greer. Plus récemment, on se rappelle d’une demi-finale de conférence en 2012, une série rude entre le big four des Celtics, mené par Kevin Garnett et Paul Pierce, et les Sixers de Jrue Holiday et Andre Iguodala, qui s’est terminée en 7, au terme d’une série passionnante. Cette année, il parait peu probable que la série aille au Game 7. Néanmoins, cette série va très probablement nous offrir une belle bataille entre des Celtics courageux, encore dans le rythme et dans le jus après un Game 7 contre Milwaukee il y a 48h, et des jeunes Sixers, au complet, jeunes et reposés. Qui l’emportera ?
Bilan après le premier tour
Commençons par ceux qui ont facilement éliminé le Heat en 5 matchs, les Sixers. L’équipe de Brett Brown a continué sur le même rythme qu’en fin de saison : 20 victoires sur les 21 derniers matchs. On ne se rend pas vraiment compte de ce qu’est en train de réaliser Phily. Cette équipe est en pleine confiance. Malgré les détracteurs qui pointaient du doigt la jeunesse des leaders Simmons et Embiid, les Sixers ont prouvé qu’ils avaient une équipe équilibrée, solide, et surtout victorieuse. Ils ont clairement marché sur le Heat durant toute la série. J.J Redick s’est mué en leader offensif avec une série exceptionnelle (20 points de moyenne à 45%), Ben Simmons a continué à montrer toutes ses qualités et sa polyvalence: à une passe près, il tournait à un triple double de cette série (18 points, 10 rebonds, 9 passes à 50%). Pour ses premiers matchs en Playoffs, Ben Simmons ne bégaye pas. L’Australien a été déterminant à plusieurs reprises, notamment pour le Game 4. En compilant un triple-double (17 points, 13 rebonds, 10 passes), Simmons a porté son équipe comme un leader expérimenté. Il est devenu dans le même temps le premier rookie à réussir une triple double en Playoffs, depuis Magic Johnson en 1980. Avec lui, les Sixers on pu compter sur Joel Embiid, qui n’a certes joué que 3 matchs sur 5, mais qui a démontré qu’il était une arme redoutable voire nécessaire à Phily avec ses 18 points et 10 rebonds.
Mais attention, il ne faut pas réduire les 76ers à ces trois-là. La force des Sixers tient aussi en ses role-players de qualité : Marco Bellinelli a été le facteur X tout au long de la série. Le vétéran de 32 ans, qui a rejoint la team en février dernier, est devenu en peu de temps le 6ème homme rêvé pour les Sixers. 16,6 points en sortie de banc, son rendement est parfait. Il est le back-up parfait à Redick. On peut citer également Dario Saric qui a fait beaucoup de mal à Miami avec ses 16 points malgré une adresse mitigée durant la série (39%). Autre vétéran, comme quoi cette équipe n’est pas composée uniquement de jeunes joueurs, Ersan Ilyasova a été précieux sur le banc, et Covington, qui représente l’âme de cette équipe, a été maladroit mais présent défensivement sur les ailiers floridiens. Une série menée sans trembler pour Phily.
De son côté, Boston a du batailler jusqu’au Game 7 pour se défaire des Bucks de Giannis Antetokounmpo. Les joueurs de Brad Stevens ont été vaillants tout au long de la série, mais n’ont pas réussi à prendre un match à l’extérieur, malgré le fait d’être passés à deux doigts de prendre le Game 4 après un come-back comme seuls ils sont capables de le faire. Leur série a été mouvementée mais bien gérée par Brad Stevens qui a su ajuster son cinq majeur pour proposer les meilleurs options possibles : Aron Baynes a démarré au poste cinq, avec la volonté de jouer grand avec Horford en 4. Option finalement peu efficace face à Giannis, qui mangeait clairement Baynes. Semi Ojeleye a donc pris le relais au poste 3-4, et Horford a été repositionné pivot : et ça a clairement mieux fonctionné. Antetokounmpo a été très souvent gêné par Horford et Ojeleye, notamment lors du Game 5 et Game 7. La défense a été la clé de cette série, ce qui a permis à Boston de s’imposer. La forte défense des Celtics mais surtout la faible défense des Bucks ont fait pencher la balance du côté de Boston.
Horford, en tant que leader défensif et vétéran, a tenu parfaitement son rôle des deux côtés du terrain, avec des efforts défensifs impressionnants mais aussi des belles sorties offensives (18,1 points, 8,7 rebonds). Une série presque parfaite pour le dominicain. Il a bien été suivi par le jeune Jaylen Brown qui n’a pas eu peur de l’enjeu et qui a brillé avec 17,9 points de moyenne sur la série. Pour passer ce tour, Brown devait élever son jeu offensivement, c’est ce qu’il a fait. Son compère Jayson Tatum, pour ses premiers pas en playoffs, a été bon (15,4 points, 5,3 rebonds), présent des deux côtés du terrain. A la mène, Terry Rozier (oui nous on connait son nom, #Bledsoe) nous a fait du Terry Rozier : excellent au TD Garden pour les Game 1 et 2 (23 points de moyenne), transparent à Milwaukee (9 points à 2/7 au Game 3, 10 à 3/12 au Game 4) puis de nouveau excellent à la maison lors du Game 7 avec 26 points et 9 passes à 10/16 au shoot. Ce joueur est fascinant dans tous les sens du terme. De plus, le meilleur jumeau Morris, Marcus, a fait sa série malgré une adresse un poil faible (13,3 points à 38%). Du côté du banc, c’est le petit hic. Si défensivement, les Baynes, Ojeleye, Monroe sont corrects voir bons, offensivement, c’est très pauvre. De temps en temps Larkin enchaine les paniers mais il est vite dépassé en défense. Heureusement pour le verts, ils ont pu compter sur le retour de Marcus Smart qui a tout de suite aidé défensivement bien sûr mais également dans le jeu offensive avec sa vision de jeu. Une série compliquée pour les Celtics face aux Bucks d’Antetokounmpo, mais une série gagnée fièrement. Mais maintenant, c’est un autre gros morceau qui apparait pour les Celtics avec la bande à Simmons et Embiid.
Les matchs-ups de la série
Terry Rozier vs Ben Simmons :
Que ce combat va être étrange. Il est assez difficile sur le papier de confronter ces deux joueurs tant ils sont différents et surtout tant l’un des deux ne devrait pas être meneur. La preuve en chiffre : Terry Rozier mesure 1m88 pour environ 86 kg. Des mensurations normales et correctes pour un meneur. De son côté, Ben Simmons grandit de jour en jour et mesurerait aujourd’hui entre 2m10 et 2m13, la taille d’un Kevin Durant qui joue 4. Comment imaginez-vous que Terry Rozier puisse défendre sur lui ? Impossible. Toutefois, à l’inverse, Terry Rozier pourra utiliser sa petite taille et sa fougue pour essayer de prendre de vitesse Simmons. Mais ce dernier est tellement rapide qu’il ne serait pas curieux de voir Simmons sortir quelques chasedown block sur Rozier. Ce dernier devra davantage jouer sur un Belinelli ou un Redick s’il souhaite faire parler sa vitesse. Il sera l’une des clés pour le bien être de l’attaque des Celtics, surtout si Jaylen Brown rate le Game 1. On l’a vu bon au TD Garden, il devra encore le prouver.
Défensivement, vous l’aurez compris, il sera rarement sur Ben Simmons, du moins seul. Un Marcus Smart, un Jaylen Brown, un Tatum et même parfois un Horford seront nécessaires pour tenter de ralentir Simmons. Ce dernier possède donc l’avantage de taille et de poids sur son adversaire : à lui de bien s’en servir afin d’attirer les Brown et Tatum en aide sur lui, ce qui permettra de donner de l’espace aux shooteurs que sont Redick, Convington et Belinelli.
Point positif pour les Celtics, quand même : Ben Simmons n’a pas aimé jouer contre Boston en saison régulière. Sur les quatre oppositions, il tourne seulement à 12,5 points, 6,5 rebonds et 4,8 passes. Pire encore, au TD Garden, il n’aligne seulement qu’11 petits points. Le TD Garde, chat noir de Ben Simmons ?
Jaylen Brown vs J.J Redick :
Petit point d’interrogation pour les Celtics ici car Jaylen Brown est blessé au tendon et devrait rater le Game 1. Toutefois, les Celtics se veulent rassurant en indiquant que sa blessure est mineure et qu’il devrait rejouer pour le Game 2. Il serait impensable pour les Celtics de se passer de Jaylen Brown plus longtemps, lui qui a apporte presque 18 points de moyenne face à Milwaukee et qui se donne toujours à 110% pour son équipe.
Passé cette information, le match-up Brown vs Redick est très intéressant. Jaylen Brown possède un avantage physique sur Redick : il est plus athlétique, meilleur défenseur, il pourra en profiter et jouer souvent sur son homologue des Sixers. Mais attention à ce dernier. Face à Miami, JJ a été tout simplement le meilleur marqueur de son équipe sur la série, avec 20 points de moyenne. Sa capacité à shooter est nécessaire pour Phily. Jaylen Brown devra l’empêcher de prendre ses tirs à 3 points favoris (corner, 45%, catch & shoot en sortie d’écran) et de baisser au maximum son pourcentage pour aider son équipe à exister. Il ne faut pas réduire Redick à ça évidemment, mais si vous réduisez au maximum son rendement à trois points, vous l’éteignez presque, du moins offensivement. Attention également pour Boston au shoot mi-distance de l’arrière, également ravageur. Quoi qu’il arrive, on sait que Redick est un shooteur pur et qu’il faudra tapper sur lui le plus possible et éviter qu’il prenne ses catch & shoot.
Mais cela risque d’être mission difficile. Si Ben Simmons n’aime pas jouer contre les Celtics, J.J Redick adore. Face à Boston, il tourne à un presque parfait 59% à trois points. Il ne faudra donc pas sous-estimer le shooteur et se concentrer uniquement sur Embiid et Simmons. C’est là qu’on voit que la menace peut venir de partout du côté des Sixers. Dans l’optique où Brown ne joue pas le Game 1, on peut imaginer que Marcus Smart joue titulaire et s’occupe en partie du cas J.J Redick, ce qui peut peut-être rassurer les fans de Boston. Mais vraiment, attention à la menace Redick, surtout si Brown ne joue pas à 100% de ses capacités physiques…
Jayson Tatum vs Robert Convington :
Là aussi on retrouve un match up plutôt équilibré. Tout d’abord, Jayson Tatum peut mener la vie compliquée à Covington, qui a été très moyen face à Miami. Tatum a réalisé une bonne série face à Milwaukee et ses ailiers Middleton et Snell. Ces derniers sont des joueurs similaires à Convington. : grands, longilignes, athlétiques. Tatum devra donc jouer de la même manière que face à Milwaukee. Mais attention à Convington qui est un fort défenseur et qui va surement avoir dans la tête d’éteindre ce rookie, parfois arrogant dans sa manière de jouer. Lui aussi pourra rendre la vie difficile à Tatum.
Offensivement, Tatum est plus talentueux que son adversaire, et à montrer face à Milwaukee que les playoffs ne lui font pas peur. Il devra être concentré dès le Game 1, surtout avec l’absence probable de son compère Jaylen Brown. Un minimum de 15-16 points de moyenne, comme face à Milwaukee, sera nécessaire pour que Boston soit encore en vie dans cette série. Convington a l’avantage de pouvoir moins scorer en vue des nombreux scoreur du côté des 76ers (Embiid, Simmons, Saric, Redick, Belinelli, …). Jayson Tatum est bourré de talent et doit le transformer en victoire dans des séries comme celle-ci. On attend peut être beaucoup de lui mais on sait qu’il en est capable. Il peut surpasser Convington. Mais attention à l’excès de zèle.
Horford/Baynes vs Saric/Embiid : Big men battle !
On ne sait pas encore si Brad Stevens titularisera Ojeleye comme il l’a fait sur les derniers matchs de la série face à Milwaukee, mais face à un grand pivot comme Embiid, il serait plus logique de voir démarré le grand Néo-Z Aron Baynes. Le duo Horford-Baynes fonctionne bien face à des équipes à fort pivot. Les 120 kilos d’Aron Baynes seront bien utiles face à Joel Embiid. Mais l’homme fort des Celtics, c’est bien Al Horford.
Il a réalisé une série exceptionnelle face aux Bucks. Beaucoup voyaient Antetokounmpo défoncer la raquette des Celtics sur toute la série et voir Horford être dépassé. C’était sans compter sur l’intelligence du dominicain. On a enfin vu pendant cette série l’Al Horford qu’on aime, excellent défensivement, au rebond, au contre, en pression sur des pivots comme des ailiers, et surtout il a été très bon offensivement avec 18 points de moyenne. C’est ici qu’il est attendu, sur son rendement offensif. Il doit rester sur ces mêmes stats pour espérer éliminer Phily. Le travail d’Horford est primordial pour les Celtics. Toutefois, il a laissé beaucoup d’énergie face aux Bucks. Il faut espérer pour Boston qu’il en a encore dans les jambes, car en face, il va devoir se coltiner un certain Joel Embiid.
Ce dernier est un monstre physique, encore plus lourd et puissant qu’Antetokounmpo. Horford, épaulé de Baynes et Monroe, devra tout tenter pour ralentir la force camerounaise. Avec ses 3 matchs face à Miami pour retrouver du rythme et du temps de jeu, le pivot des 76ers arrivera en pleine forme face à la raquette des Celtics qui reste, malgré Horford, le point faible de Boston. Avec lui, il ne faut pas oublier Saric qui peut faire très mal à longue distance. Horford sera un peu pris partout défensivement entre Embiid, Saric et Simmons. Il ne pourra pas se décupler. Dès lors, c’est à Baynes, Monroe, Ojeleye, et même Tatum ou encore notre frenchie Yabusele d’aider à l’intérieur et de se sacrifier parfois pour ralentir les 76ers.
Les bancs :
Attention à la bataille du banc. Souvent, Boston perd beaucoup de points avec sa second unit. Heureusement pour eux, Smart est de retour mais tout de même, il faudra se méfier au banc de Philadelphie qui loin d’être le pire de la Ligue, bien au contraire. Déjà, les Sixers pourront compter sur Marco Belinelli en tête de cortège avec son toucher longue distance. L’italien est, en sortie de banc, un atout majeur : de l’expérience, du shooting à bon pourcentage, voilà qui ne fera que du bien à Phily. Avec ses 16 points de moyenne face à Miami, il est un danger supplémentaire pour la bande de Stevens. Qui plus est, Phily peut compter sur un autre européen expérimenté, le turc Ersan Ilyasova. Lui qui s’attend à un TD Garden bouillant va tenter de ne pas être déstabilisé par le public et devra rentrer ses shoots derrière la ligne à 3 points. Il a joué le rôle de facteur X lors du Game 1 avec 17 points et 14 rebonds, et lors du Game 2 avec 14 points et 11 rebonds. Une nouvelle arme discrète mais redoutable pour les Sixers.
Ça commence à faire déjà beaucoup de joueurs à surveiller pour Boston qui de son côté ne peut se vanter d’avoir de telles armes sur le banc. Larkin est trop juste défensivement pour inquiéter Phily malgré son bon shoot, Monroe est trop irrégulier et semble juste défensivement face à Embiid. Seuls Ojeleye apporte une vraie plus value défensivement, et bien sûr Marcus Smart qui apporte, plus que des qualités basket, une âme et une énergie adorée des supporters des Celtics.
A quoi s’attendre ?
Très brièvement, l’objectif des Celtics est de rester invaincu à la maison. On sait qu’ils ont du mal à gagner à l’extérieur, alors qu’ils se sentent en confiance au TD Garden. Il faudra entrer dans le match dès les premières secondes et ne laisser aucun espace à Ben Simmons. Mais cela est plus facile qu’à faire. C’est la que le travail de Brad Stevens va et a déjà démarrer depuis le buzzer du Game 7 face à Milwaukee. Si Stevens peut et va faire confiance à Horford pour faire de son mieux pour ralentir Embiid, la question centrale est la suivante : comment ralentir Ben Simmons ? Curieux donc de voir comment Brad Stevens va tenter de répondre à cette question. Semi Ojeleye, qui a été convaincant face au Greek Freak, sera peut être celui qui aura la mission de s’occuper en priorité de Ben Simmons. Dans tous les cas, l’objectif premier des Celtics est clairement d’arriver à Philadelphie avec 2 victoires mais cela risque d’être compliquée si Jaylen Brown rate le Game 1. Il faudra un match exceptionnel de Tatum, Horford et Rozier à plus de 20 points chacun pour espérer battre Phily sans Jaylen Brown.
De leur côté, les Sixers arrivent à Boston avec la volonté d’en prendre au moins un. Gagner au TD Garden n’est pas tâche facile, mais l’absence de Jaylen Brown doit être le moment parfait pour Phily d’en prendre un. Ersan Ilyasova a souligné dans la presse qu’il appréhendait le public du TD Garden, voila peut être un facteur X implicite. On sait que Boston est bon à la maison et c’est en partie grâce à son public. La bruit assourdissant du TD Garden déstabilisera peut être les Sixers. En playoffs, tout point positif est bon à prendre et le public en est un.
Pronostic
Philadelphie 4-2
Cette série va être la plus compliquée des Celtics depuis de nombreuses années car l’effectif est bien trop juste pour espérer aller plus loin. Peu de monde les voit passer face à Philadelphie et je dois vous avouez qu’objectivement, même en étant fan des Celtics, moi non plus. Philadelphie est favori sur le papier. Le talent est présent dans les deux équipes certes mais la dynamique est clairement du côté des 76ers : 20 victoires sur les 21 derniers matchs. Ils n’ont fait qu’une bouchée du Heat, qui n’était pourtant pas une mauvaise équipe en arrivant en playoffs. La hype est à Philadelphie, la fraîcheur également. On voit mal comment ces Celtics, privés de Kyrie Irving, Daniel Theis, et probablement Jaylen Brown pour le Game 1 pourrait inverser la balance et aller en finale de conférence. L’équipe est trop décimée pour espérer gagner la série. Qui plus est, avec une série en 7 face à Milwaukee au premier tour, les organismes sont fatigués.
Enfin de compte, en voyant l’effectif actuel, la post-season des Celtics est déjà réussie avec l’élimination des Bucks. Toutefois, le public du TD Garden et une adresse au rendez-vous feront peut-être gagner les Celtics sur leurs deux matchs à la maison mais le reste de la série sera très compliqué. Philadelphie est en confiance et devrait passer sans réelle difficulté.
Calendrier de la série
Game 1 : Lundi 30 Avril à 2h @ Boston
Game 2 : Jeudi 3 Mai à 2h30 @ Boston
Game 3 : Samedi 5 Mai à 23h @ Philadelphie
Game 4 : Lundi 7 Mai à 00h @ Philadelphie
Game 5 (si nécessaire) : Mercredi 9 Mai @ Boston
Game 6 (si nécessaire) : Vendredi 11 Mai @ Philadelphie
Game 7 (Si necessaire) : Dimanche 13 Mai @ Boston