Depuis 2014 et la fameuse “death lineup” des Warriors, on entend souvent cette expression revenir. Pour cause, lorsque Golden State alignait son 5 Curry – Thompson – Barnes – Iguodala – Green, l’adversaire tremblait. Les choses ne se sont pas améliorées lorsque Durant a remplacé l’actuer ailier des Mavericks. Cette expression est devenue, depuis, plus courante en NBA. Et, dans la recherche d’efficacité collective, il est désormais important pour un coach qui veut remplir ses objectifs de victoires, de trouver un groupe de 5 joueurs, qui, par son équilibre et son alchimie collective, permet à son équipe de réaliser des runs dans les moments importants d’un match.
Intrigué, je me suis demandé si posséder un 5 de cet acabit est fréquent en NBA ? Puis, j’ai voulu distinguer ces lineups qui sont réellement institutionelles, et celles qui sont le fruit du hasard. Dans les lignes suivantes, je vais donc essayer de vous montrer celles qui sont bien identifiées par les coachs, et de les décrypter un peu. Pour les choisir, néanmoins, j’ai décidé de ne vous présenter que les plus pertinentes. Pour cela, j’ai mis en place quelques règles : la lineup doit avoir joué au moins plus de 60 minutes ensemble sur la saison. Elle doit les avoir jouées sur des temps un minimum long (un 5 qui a fait 70 minutes sur plus de 20 matchs a joué des temps trop courts ensemble). Elle ne doit pas être appelée pour s’amuser dans le garbage time et être au-dessus des moyennes en offensive et defensive rating. Enfin, le net rating de cette unité spéciale doit dépasser les +20, de manière à avoir la crème de la crème. L’idée ici, n’est pas de faire un classement, mais de vous servir de guide lorsque vous regarderez les coachs gérer leurs rotations. Certaines franchises peuvent en avoir plusieurs, mais je mettrai en avant la principale en terme de représentativité et de fréquence d’utilisation.
Pour vous donner des ordres d’idées sur les statistiques que nous allons aborder :
- La meilleure défense NBA (Boston) a un defensive rating de 101,2
- La meilleure équipe au rebond défensif (Charlotte) sécurise 80,9% des tirs adverses
- La meilleure attaque NBA (Houston) a un offensive rating de 113,6
- L’équipe NBA qui a le meilleur net rating (Golden state) affiche 9,6
- La meilleure équipe au rebond offensif (Oklahoma City) arrache 27,6% de ses tirs manqués
- Le meilleur true shooting percentage dans la ligue (Golden State) est de 61,6%
- L’équipe qui joue le plus vite en NBA (Los Angeles [Lakers]) a un PACE de 103,05
#1 – Washington Wizards : T.Satoransky – B.Beal – O.Porter – K.Oubre – M.Morris / Alignée 17 fois, pour 70 minutes, net rating : +34,5
Avec un 5 de petite taille, à la manière des Warriors, ce 5 profite de beaucoup de joueurs capables de dégainer de loin, avec une véritable mobilité, dont elle profite des 2 côtés du terrain. La particularité de cette lineup, est également une excellente circulation du ballon, avec une véritable faculté à prendre soin de la balle. Résultat, 71,6% des paniers proviennent d’une passe (très peu d’isolation), et un ratio passe décisive/perte de balle de 3,12. Très difficile à défendre (135 d’offensive rating !), elle afiche une défense très honnorable, et peut toujours compter sur Beal pour prendre les tirs difficiles.
En l’absence de John Wall, posséder ce 5 est précieux, surtout si son retour se faisait dans la douleur (problèmes de genoux). Si les Wizards restaient dans leur forme actuelle, nous devrions les voir ensemble plus souvent en Playoffs… Tant que Washington ne croise pas un pivot dominant (Joël Embiid, au hasard).
#2 – Utah Jazz : R.Rubio – D.Mitchell – J.Ingles – J.Crowder – R.Gobert / Alignée 12 fois, pour 133 minutes, net rating : +33,5
C’est le 5 le plus fort de cette seconde partie de saison. Depuis l’arrivée de Jae Crowder en provenance de Cleveland à la trade deadline, cette rotation permet au Jazz d’être quasi-imprenable. Pour cause, ce 5 a été fortement utilisé sur les derniers matchs, et trouve son efficacité dans une défense de fer. Seulement 80,1pts encaissés pour 100 possessions, tout en produisant un jeu offensif supérieur aux standards du Jazz. Entre la montée en puissance au tir de Rubio, les bonnes dispositions d’Ingles, Mitchell et Crowder, et la solide présence du pivot français, l’équipe a un bon rythme.
Pas aussi altruiste et efficace que les Wizards vus au dessus, la balle circule moins bien mais profite de joueurs intelligents dans leur placement et jeu sans ballon.
Ce 5 risque d’être le plus utilisé par coach Snyder en cette fin de saison, notamment pour permettre au Jazz de valider son ticket pour les Playoffs, mais aussi pour tenter de s’installer à une position solide pour éviter le duo Rockets/Warriors.A l’inverse de la rotation des Wizards, ce 5 peut défendre sur tous les types de rotations. Sa faiblesse réside potentiellement dans son manque de talent offensif. La progression de Mitchell sera cruciale pour l’exploiter sur le long terme.
#3 – Denver Nuggets : J.Murray – G.Harris – W.Barton – P.Millsap – N.Jokic / Alignée 12 fois, pour 65 minutes, net rating : +32
Cette rotation était supposée être un véritable 5 alternatif pour les Nuggets, surtout en cas de blessure de Wilson Chandler. Malheuresement, la blessure de Millsap pour l’essentiel de la saison et celle de Gary Harris à son retour a réduit les chances de Mike Malone d’en user pleinement.
Défensivement, cette lineup profite de la bonne mobilité de ses arrières/ailiers et du travail de coordination de Paul Millsap, lui permettant de n’encaisser que 92pts pour 100 possessions. Une statistique d’autant plus impressionante dans la défense désastreuse de Denver. En attaque, l’équipe profite des nombreuses combinaisons possibles pour porter le ballon : tout le monde est capable de créer du jeu. En outre, elle possède un PACE très supérieur à la moyenne (103,54), grâce à la faculté générale à pousser le ballon en fast-break, y compris leur pivot. Couplez cette faculté avec une efficacité offensive très élevée (65,7 au true shooting percentage) et vous avez une attaque qui marche sur l’eau. Dans les lineups que nous verrons, très peu feront mieux).
En cette fin de saison, on devrait voir ce 5 réutilisé au retour de Garry Harris, même si les faibles chances de rejoindre les Playoffs pourraient mettre fin à l’expérience prématurément.
#4 – Philadelphie Sixers : B.Simmons – T.Luwawu-Cabarrot- R.Covington – D.Saric – J.Embiid / Alignée 9 fois, pour 72 minutes, net rating : +31,1
Peu utilisée par le coach, cette lineup est néanmoins très intéressante pour l’avenir. Composée uniquement d’athlètes de très grande taille, avec une progression individuelle et collective, nous pourrions voir ce “core” rester ensemble pour les années à venir et devenir une plaie pour les attaques adverses avec une telle envergure. Ce 5 possède déjà d’une véritable faculté à prendre soin du ballon, notamment grâce à l’étonnante maturité de Ben Simmons (2,56 de ratio passes dec/perte de balle).
Là encore, nous sommes sur un 5 qui peut répondre à beaucoup de styles de jeux, avec un pivot de métier – capable de défendre sur les extérieurs en prime. La seule faiblesse pourrait être la faiblesse au shoot de la paire Simmons/Luwawu. Le second étant toutefois remplaçable si on trouve un profil identique.
Pour cette saison, pas sûr que la lineup soit très utilisée, néanmoins, nous devrions la voir plus souvent dès l’an prochain, puisque tous seront sous contrat.
#5 – San Antonio Spurs : T.Parker – D.Green – K.Anderson – L.Aldridge – P.Gasol / Alignée 8 fois, pour 79 minutes, net rating : +28,1
Faire tourner une équipe avec un vieux meneur et 2 intérieurs classiques et âgés paraît impossible en NBA. Pas pour Gregg Popovich et ses Spurs qui continuent d’afficher une défense de fer en l’absence de Kawhi Leonard. Longtemps privés de Tony Parker, puis sujets à de nombreuses autres blessures, les Texans ont tout de même la faculté de trouver des 5 intéressants.
Peu utilisée sur l’ensemble de la saison, cette lineup devrait être plus en vue en cette fin de saison ! Avec ces 5 joueurs enfin disponibles, coach Pop a suffisamment d’expérience sous la main pour jouer un basket très discipliné. Le ratio passe décisive/perte de balle est le plus élevé de la liste avec 3,57 et 68,5% des paniers qui viennent d’une passe décisive. Ce groupe est très polyvalent offensivement avec beaucoup de joueurs capables de créer pour autrui voire eux-même. En cas de coup dur, ils peuvent s’en remettre au jeu au poste de LMA. En outre, la présence de 2 intérieurs de grande taille leur permet de voler beaucoup de rebond offensif : 33,1% des rebonds générés en attaque sont récupérés.
Défensivement, contre toute attente, ces derniers arrivent à défendre le fer grâce à une superbe communication : seulement 92,4pts encaissés pour 100 possessions avec 2 vieillards, et 2 intérieurs traditionnels. Tout comme en attaque, l’équipe sécurise domine au rebond pour laisser peu de secondes chances.
A voir ce que ce 5 peut faire pour la course aux Playoffs et la post-saison.
#6 – Minnesota Timberwolves: T.Jones – J.Butler – A.Wiggins – T.Gibson – K.Towns / Alignée 21 fois, pour 261 minutes, net rating : +23,4
Les combinaisons ne sont pas légion chez les Wolves, surtout dans une équipe qui a été en bonne santé l’essentiel de la saison. Dans le cas présent, on se rend compte qu’à l’exception du meneur, tous sont titulaires à Minnesota.
Nous sommes là en présence d’une lineup solide défensivement (94,8 pts encaissés pour 100 possessions), avec une attaque qui profite des nombreux talents à disposition. La balle est bien partagée entre les 3 principaux talents offensifs (Butler, Wiggins, KAT), avec une bonne circulation de balle. Néanmoins, malgré de très bons chiffres d’efficacité (57,5 TS%), elle est tout de même la lineup la moins efficace en la matière (sur ce que nous avons vu jusqu’ici). Un chiffre notamment du à une efficacité longue distance parfois discutable. Ce qui rend cette lineup plus facile à gêner en augmentant l’intensité défensive. A surveiller pour les Playoffs.
En défense l’équipe est sérieuse et laisse très peu de rebonds offensifs. Elle s’appuie sur un 5 assez old school avec 2 intérieurs classiques.
Très utilisé cette saison, ce 5 devrait à nouveau jouer ensemble au retour de Jimmy Butler, surtout dans une équipe avec peu de joueurs qui entrent dans les rotations (8 joueurs en général, voire moins).
#7 – Toronto Raptors : F.VanVleet – D.Wright – CJ.Miles – J.Poeltl – P.Sakiam / Alignée 29 fois, pour 272 minutes, net rating : +23,3
Lineup la plus utilisée de cet article. Elle possède une première particularité distinctive, qui symbolise bien cette nouvelle équipe des Raptors. C’est le seul 5 qui n’est composé d’aucun titulaire ! Pour cause, l’équipe a appris à mieux partager le ballon, et ne plus compter sur la paire Lowry/DeRozan. Résultat, les remplaçants, bien que moins talentueux que ceux des années précédentes, sont bien plus efficaces et en confiance.
C’est un véritable cercle vertueux qui permet à cette second-unit d’élite de de dominer offensivement (118,6pts inscrits pour 100 possessions) et une défense très solide (95,3pts pris pour 100 possessions). En attaque, ils réussissent bien dans toutes les catégories : partage du ballon, maîtrise des pertes de balle, hauts pourcentages au tir. Défensivement, la jeunesse et la folie de ce jeune groupe permet aux Raptors de se reposer sur la richesse de son banc pour faire des écarts à la sortie des titulaires.
Evidemment, nous retrouverons ce banc en Playoffs, dont le rôle sera d’ailleurs déterminant. Le seul véritable axe de progrès est une meilleur gestion du rebond défensif : s’ils arrivent à maintenir cet impact, il ne manquera plus qu’un surplus de fiabilité en post-saison du duo Lowry/DeRozan. Attention également au manque de talent individuel lorsque les défenses vont se resserrer et gêner l’exécution. Affaire à suivre !
#8 – Portland Trail Blazers : S.Napier – CJ.McCollum – P.Connaughton – Z.Collins – E.Davis / Alignée 21 fois, pour 103 minutes, net rating : +21,7
Pour une personne qui suit moyennement la NBA, ces noms ne sont pas bien connus. Pourtant, c’est là aussi le succès des Blazers, beaucoup de role players interchangeables.
Ce 5 est aussi atypique car il n’est pas sans reproche sur le fond de jeu. La balle circule beaucoup moins que dans les équipes vues précédemment, et prend peu soin du ballon avec beaucoup de pertes de ballon : 1,64 seulement de ratio passes déc’/pdb. D’ailleurs, seulement 1 panier sur 2 provient d’une passe, ce qui est correct mais faible pour une lineup avec une belle efficacité offensive. L’équipe tient des pourcentages élevés en attaque (56,6% de true shooting) alors qu’un tir sur deux est pris après un drible ou une action au poste.
La principale force de ce 5 est la défense, avec un beau travail du frontcourt et des efforts nouveaux sur les lignes extérieures. Résultat, 91,5pts encaissés sur 100 possessions seulement. Le rebond défensif est également cadenacé puisque 85,8% des tirs adverses sont récupérés.
Cette lineup obtiendra encore des minutes, même si elle pourrait voir certains joueurs scotchés sur le banc en Playoffs. D’autant que quand les défenses adverses vont monter en puissance, il est possible que le manque de créativité collective en attaque la rende beaucoup moins efficace (à l’image de l’ensemble de l’équipe, cela dit).
#9 – Houston Rockets : J.Harden – E.Gordon – T.Ariza – R.Anderson – C.Capela / Alignée 24 fois, pour 214 minutes, net rating : +21,5
La lineup des remontées fantastiques. Accros aux 3 pts, les Rockets peuvent prendre feu avec 4 tireurs d’élites et un pivot parfaitement complémentaire au système D’Antoni : qui roule bien offensivement, avec une belle mobilité. Si la faiblesse en Playoffs l’an passé pour Houston était l’absence d’un second créateur offensif aux côtés d’Harden, il n’en reste pas moins que sur les défenses moins acérées de saison régulière, ce 5 fait des miracles.
Beaucoup de points proviennent d’une passe (+64% des paniers) en raison de très bons joueurs sans ballon autour d’Harden, qui peut créer des opportunités en jouant de l’isolation ou du Pick&Roll. Par ailleurs, ils enregistrent 62,6% de true shooting alors qu’ils utilisent le 3pts plus que quiconque. Cela laisse une idée de combien vaut une possession contre ce 5 là.
Défensivement, l’équipe délaisse le rebond offensif pour mieux se replier – et malgré plusieurs joueurs réputés comme mauvais défenseurs, la lineup n’encaisse “que” 100pts pour 100 possessions.
Evidemment qu’en playoffs, elle sera très utilisée, même si voir le duo Paul/Harden ensemble deviendra plus nécessaire pour contrer les grosses défenses.
#10 – Golden State Warriors : S.Curry – K.Thompson – K.Durant – D.Green – J.McGee / Alignée 12 fois, pour 99 minutes, net rating : +21,3
Pas d’Iguodala, mais McGee dans ce 5 ! Les raisons sont diverses, et l’une des principales, est évidemment la pluie d’absences qui ont émaillé la saison des Warriors. Malgré tout, cette lineup pose beaucoup de problèmes aux attaques et défenses adverses depuis 2 ans.
En attaque, la présence de 3 des meilleurs shooteurs de tous les temps + Green oblige les équipes à ne pas laisser trop d’espaces aux joueurs, ce qui signifie beaucoup de spacing. Avec des joueurs très altruistes et un pivot très long et mobile, il y a de quoi devenir fou. La circulation de balle fait peur : %Asts de 78,8 et un true shooting percentage de 67,1. En outre, ça court beaucoup avec un PACE de 104,58.
Pourtant, cette faculté à courir n’empêche pas ce 5 de n’encaisser que 93,6pts pour 100 possessions. Avec une présence dissuasive en second rideau, mais également la grande taille de Kevin Durant en soutien, il faut être courageux pour se lancer vers le cercle. D’autant qu’avec Thompson et Green, il y a deux défenseurs d’élite aux côtés des bras interminables de KD/McGee.
Bref, nous allons revoir ce 5 à moultes reprises en Playoffs, et c’est les adversaires des Warriors qui vont tirer la gueule. Surtout qu’on n’a pas l’impression qu’ils soient à fond à l’heure actuelle.
Nous avons donc vu les 10 lineups les plus dures à jouer sur un temps de jeu représentatif selon moi. Néanmoins, à l’heure où je les répertoriais, une dernière chose me semblait capitale à partager, pour rendre hommage à la saison du joueur…
#11 – New-Orleans Pelicans : DeMarcus Cousins et… Beaucoup d’autres joueurs
Cette année, on a souvent eu l’impression que Cousins faisait une saison sans précédent pour lui. Et pour cause, il était en route pour ses premiers Playoffs et devenait un mastodonte derrière Harden dans la course au MVP. Gargantuesque au scoring, à la création, au rebond, l’ex-pivot des Kings était transcendé.
Coupé en plein vol par sa terrible blessure, il n’en reste pas moins que… les Pelicans classaient 3 lineups dans ce classement, toutes avec 1 seul point commun : DeMarcus Cousins !
1 : J.Holiday – E.Moore – D.Miller – A.Davis – D.Cousins / Alignée 16 fois, pour 59 minutes, net rating : +38
2 : J.Nelson – D.Miller – D.Cunningham – I.Clark – D.Cousins / Alignée 12 fois, pour 63 minutes, net rating : +31,2
3 : J.Holiday – E.Moore – I.Clark – A.Davis – D.Cousins / Alignée 15 fois, pour 71 minutes, net rating : +27,4
J’ai décidé de ne pas les rentrer dans les 10 principales car nous ne les verrons plus cette saison. Puis… difficile de faire un choix alors que nous aurions normalement pu les voir plus (sauf la seconde).
Néanmoins, ce qui impressionne c’est l’impact du joueur. Toutes ces rotations portent sa marque, même celle sans Davis, et pour cause, elles ont toutes les mêmes caractéristiques.
Offensivement, elles offrent un true shooting % très élevé, avec un % de passes plus bas que les autres équipes dans le classement (sauf Portland). Et pour cause, le jeu y était dirigé par le pivot, très souvent. De même, toutes sont marquées par une faible capacité à prendre soin du ballon, et beaucoup de rebonds offensifs arrachés.
En défense, les 3 équipes affichent des defensive ratings énormes : entre 84 et 90pts encaissés pour 100 possessions, et une maîtrise du rebond défensif sans partage (jusqu’à +89%).
En somme, Cousins était bel et bien un des joueurs avec l’impact le plus fort sur son équipe. Et afficher ces 3 lineups avec un net rating démentiel, rend également compte de la difficulté qu’aurait représenté d’affronter le trio Holiday/Davis/Cousins sur une série de Playoffs. Une tristesse qu’on ne cesse de ressasser.