Guy Rodgers : – Saison 1966/67, 81 matchs, 18.0pts à 39.1%, 4.3rbs, 11.2asts –
Guy Rodgers fût LA star des Chicago Bulls lors de leur saison inaugurale en 1966/67, qui ont récupéré le génial meneur alors que les San Francisco Warriors avait laissé leur All Star disponible lors de l’Expansion Draft. Et Rodgers ne va pas tarder à écrire l’histoire de la nouvelle franchise de l’Illinois, avec 36pts dés le premier de la saison lors d’une victoire à St Louis. 3 jours plus tard, pour le 1er match à domicile de l’histoire du club (avec des places CourtSide à $4), il réalise le premier Triple Double des Chicago Bulls, avec 22pts, 10 rbs et 21asts face à son ancienne équipe des Warriors pour une nouvelle victoire des Bulls. Avec 34pts et 18asts, il offre même à son nouveau club le scalp des Los Angeles Lakers et un début de saison de rêve (3-0).
Toute la saison est rythmée par les exploits du fabuleux gaucher, qui multiplie les performances de choix (notamment un mach à 24 asts face aux Knicks, record qui tient encore chez les Bulls) et devient le 1er joueur des Bulls à participer au All Star Game (accompagné par Jerry Sloan). Il termine la saison régulière avec 908 asts et est meilleur passeur de la NBA avec 11.2 passes décisives par match, un total et une moyenne par match jamais battu à Chicago 50 saisons plus tard ! Grâce à ça, l’équipe devient la 1ère (et toujours la seule à ce jour) Franchise à se qualifier en PO dés sa 1ère année d’existence. Mais la série face à St Louis sera plus compliquée avec un Sweep violent dés le 1er tour et un Rodgers moins en vue (11.3pts, 6.0asts). Lors de l’été, il se brouille avec les dirigeants à propos de son salaire et après seulement 4 matchs ou il se traîne volontairement pour manifester son mécontentement (10.3pts à 29.6% aux tirs, 7.0asts), il est tradé à Cincinnati ou il devient le remplaçant d’un certain Oscar Robertson. Un départ en mauvais terme donc mais il aura illuminé la 1ère saison de l’histoire des Bulls de son talent.
Nate Thurmond : – Saison 1974/75, 80 matchs, 7.9pts à 36.4%, 11.2rbs, 4.1asts, 2.4blks –
Avec un quatuor Van lier, Sloan, Walker et Love, les Bulls font partie des équipes à fort potentiel de la Conférence Ouest, avec 4 saisons consécutives à plus de 50 victoires mais toujours les maudits Lakers (en 71, 72 et 73) ou les Bucks (74) qui leur barrent la route des NBA Finals. Pour le Front Office des Bulls il est évident que passer un palier supplémentaire passe par l’acquisition d’un pivot capable de rivaliser avec les 2 monstres qui sévissent du côté de Los Angeles et Milwaukee, à savoir Wilt Chamberlain et Kareem Abdul Jabbar. Ils montent donc un trade avec San Francisco pour récuper le très respectable Nate Thurmond, qui a livré de nombreuses batailles tout au long de sa carrière face aux 2 futurs Hall of Famer. Dés son 1er match avec les Bulls, Thurmond écrit l’histoire en réalisant le tout premier Quadruple Double enregistré en NBA, avec 22pts, 14rbs, 13asts et 12 blks en prolongation face à Atlanta ! Il signe même un Triple Double une semaine plus tard à Buffalo avec 11pts, 11rbs et 10asts. Mais à 33 ans, le 7 fois All Star avec les Warriors est sur la pente descendante et peine à être décisif tout les soirs, perdant sa place de titulaire à quelques matchs des Play-Offs.
Chicago n’atteint pas les 50 victoires pour la 1ère fois de la décennie (47-35) mais atteint les finales de conférence face aux … San Francisco Warriors, l’ex club de Thurmond ! Malgré des performances peu inspirées de leur pivot désormais remplaçant, Chicago mène la série 3-2 avec un match 6 à domicile qui s’annonce brûlant mais Rick Barry et les siens arrachent un match 7 à San Francisco après une énorme bataille défensive et un Thurmond à 0pt. Dans ce match 7, Chicago mène de 6pts dans le 4ème quart mais va totalement s’effondrer et laisser s’échapper une participation aux NBA Finals avec un Thurmond qui passe totalement au travers en PO (3.5pts à 36.8%). Lors de l’été plusieurs cadres quittent les Bulls et Thurmond est tradé aux Cavs après quelques matchs d’une saison ou Chicago ne gagnera que 24 matchs après être passé à quelques minutes des Finales en juin précédent …
George Gervin : – Saison 1985/86, 82 matchs, 16.2pts à 47.2%, 2.6rbs, 1.8ast –
Après une saison réussi pour les Bulls qui ont retrouvé les PO pour la 1ère fois en 4 ans derrière l’énorme saison Rookie d’un certain Michael Jordan, l’heure est à la confirmation et c’est dans cette optique que Chicago expédie l’ailier fort Dave Greenwood aux Spurs en échange d’un monument du Basket : George Gervin himself ! Une arrivée que Jordan n’apprécie pas, considérant Gervin comme l’un des joueurs à avoir participé au « Jordan Freeze Out » du All Star Game de l’année précédente, ou plusieurs vétérans ont décidé de priver Jordan de ballon ou de défendre de manière rugueuse sur lui s’ils sont dans le camp d’en face, afin de punir son attitude arrogante. Toujours est il qu’au bout de 3 matchs, MJ se blesse au pied et doit manquer une grande partie de la saison régulière. Remplaçant jusqu’alors, Gervin passe dans le 5 et enchaîne les cartons aux côtés d’Orlando Woolridge. 34pts face aux Pacers, 32 contre les Warriors, 27 à Denver … A 33 ans Gervin fait encore parler la poudre, lui a terminé à 4 reprises meilleur scoreur de la NBA auparavant, mais les Bulls ne gagnent pas, même lorsqu’il claque 45 pts sur le parquet de Dallas fin janvier, pour une défaite de 8 pts.
Au retour de Jordan l’impact et le temps de jeu de Gervin diminue progressivement, au point qu’il sort même du 5 dans les derniers matchs et les Play-Offs. Il ne jouera que 5 minutes sans prendre le moindre tir lors du fameux match à 63pts de Jordan à Boston dans le Game 2 puis ne dispute pas le Game 3 synonyme de sweep pour les Bulls. Gervin, qui a manqué le All Star Game pour la 1ère fois en 15 ans, annonce sa retraite, bien poussé par Jordan : « Ce mec est taré » raconte Gervin à propos de Jordan. « Il s’entraîne de manière aussi intense que quand il joue. Je n’oublierais jamais ça. Un jour à l’entraînement, je suis explosé, je sue à grosses gouttes et il me dit ‘Allez le veux, assis toi là’ en me montrant le banc du doigt. Je me suis assis et c’était la fin, j’ai compris que j’était cramé. Il m’a aidé à comprendre ça. »
Brian Williams : – Saison 1996/97, 9 matchs, 7.0pts à 41.3%, 3.7rbs –
Bon, il n’a pas vraiment passé un an aux Bulls, qui ont signé l’intérieur libre de tout contrat à quelques matchs seulement de la fin de la saison régulière pour palier aux nombreuses blessures dans l’effectif. Néanmoins, celui qui se fera appeler ensuite Bison Dele aura apporté des minutes précieuses en PO par sa défense rugueuse et ses rebonds, après une fin de saison régulière compliquée car en manque de rythme. Mais une fois en PO, il a su élever son niveau de jeu. Opposé tour à tour à Dikembe Mutombo, Alonzo Mourning et Karl Malone sur la route du titre NBA, il a su se montrer précieux sur de courtes séquences et a obtenu sa bague en plus d’un gros contrat avec les Detroit Pistons quelques semaines plus tard.
Brent Barry : – Saison 1999, 37 matchs, 11.1pts à 39.6% et 30.2% à 3pts, 3.9rbs, 3.1asts –
Janvier 1999, la NBA se remet tout juste d’un long LockOut qui réduit la saison à 50 matchs et les Bulls, triples Champions NBA en titre, viennent de perdre Phil Jackson, Michael Jordan, Scottie Pippen, Dennis Rodman, Steve Kerr, ou encore Luc Longley et personne ne souhaite signer dans cette Franchise en pleine déconfiture. Personne ? Non. Brent Barry signe un contrat de 27 millions sur 6 ans et explique son choix de manière assez surprenante : « Je suis fou de venir ici, mais Tim (Floyd, le nouveau coach) doit être fou pour venir coacher ici. Je me suis dit que je devais jouer pour un gars aussi fou. » Dans un rôle de cadre en compagnie de Toni Kukoc et Ron Harper, 2 des rares rescapés de la saison précédente avec Randy Brown, Bill Wennington et Dickey Simpkins, Barry signe malgré tout une saison individuelle décevante surtout au niveau de l’adresse (39.6% dont 30.2% à 3pts) même si Chicago, avec 13 victoires en 50 rencontres, gagne plus de match que ce que les pronostiqueurs leurs prédisaient. Pas sufisant malgré tout pour que les dirigeants conservent l’ancien vainqueur du concours de Dunk, qui est tradé à Seattle contre 2 joueurs : le natif de Chicago Hersey Hawkins, qui lui aussi ne passera qu’une saison aux Bulls, puis l’illustre James Cotton.
Kendall Gill : – Saison 2003/2004, 56 matchs, 9.6pts à 39.2%, 23.7% à 3pts, 3.4rbs –
A la recherche d’expérience pour encadrer les jeunes poussent prometteuses que sont Kirk Hinrich, Jamal Crawford, Tyson Chandler et Eddy Curry, les Bulls engagent des vétérans capables d’apprendre les ficelles du métier à ces gamins. Outre Scottie Pippen qui fait son grand retour dans la Franchise, un autre de ces cadres est Kendall Gill, qui a 35 ans joue enfin pour la Franchise de sa ville natale. Gill débute la saison dans le 5 de départ et malgré le changement de coach en cours de saison et l’arrivée de Scott Skiles, il continue d’être dans le 5 pendant de longs mois avant que diverses blessures ne viennent couper son élan. Il ne jouera que 56 matchs au final, dont 35 dans le Starting 5, pour des productions plutôt honnêtes pour son age. Son profil défensif est apprécié de Skiles et il prend les jeunes joueurs sous son aile, remplissant parfaitement son rôle de leader. Libre en fin de saison, il ne sera pas conservé et jouera un dernier bout de saison avec Milwaukee (14 matchs) avant de prendre sa retraite.
Kurt Thomas : – Saison 2010/2011, 52 matchs, 4.1pts à 51.1%, 5.8rbs –
A 38 ans, la baroudeur Kurt Thomas signe chez des Bulls qui cherchent un back-up à Joakim Noah. Il découvre alors sa 8ème Franchise NBA et s’il assume surtout un rôle de vétéran précieux dans le vestiaire, il se tient prêt au cas ou on l’appel et à raison : suite à une blessure à la main mi décembre qui nécessite une opération, Noah
est indisponible pendant de longues semaines mais Thibs n’hésite pas à faire de Thomas son titulaire poste 5, pour un rendement précieux. Connu pour son shoot mi distance et son jeu rugueux, Kurt enchaîne les bons matchs et surprend son monde dans un mois de janvier ou il fait le taf efficacement. 13 rbs face aux Cavs, 18 prises contre Indiana, 22pts à 10/16 et 9rbs face aux Bucks … il assure un intérim de qualité avant de lui aussi connaitre quelques blessures vers la fin de saison. Relégué en 3ème option derrière Noah et Asik, il participe peu aux PO mais quitte les Bulls l’été suivant avec la satisfaction du devoir accompli.
Nate Robinson : – Saison 2012/13, 82 matchs, 13.1pts à 43.3%, 40.5% à 3pts, 4.4asts –
Suite à la terrible blessure de Derrick Rose au 1er match des PO 2012 contre Philadelphie, les Bulls sont dans l’obligation de recruter des meneurs et commencent par récupérer Kirk Hinrich qui était libre, avant de drafter Marquis Teague en fin de 1er tour. Mais les performances du petit frère de Jeff sont si affreuses en Summer League que les dirigeants, à la demande de Thibs, vont chercher Nate Robinson qui a bien connu Thibodeau lors de leur passage commun à Boston. Et dés ses premiers pas sous la tunique des Bulls, le micro meneur enflamme le UC avec ses moves et ses dunks spectaculaires. D’un culot rare, il rentre des shoots qui semblent improbable et relance l’équipe en tant que 6ème homme de luxe, si bien que si Chicago peine à retrouver son niveau de la saison précédente en l’absence de Rose, Nate est l’un des artisans majeur d’une campagne satisfaisante pour les Bulls et cartonne tout particulièrement après le All Star Game : 34pts/7asts vs Denver, 22pts/10asts à Minnesota, 25pts à 7/7 à 3pts et 6asts à Dallas et surtout un Season High de 35pts face aux Knicks dans un match ou Chicago a longtemps été mené avant de s’imposer en OT pour un succès qui officialisait la qualification en Play-Offs.
Et dans ces PO, Nate the Great a encore haussé le niveau. Face à Brooklyn qui a l’avantage du terrain, la série démarre par une défaite mais Chicago se reprend et Nate est l’auteur d’un Game 4 stratosphérique. Brooklyn mène de 14pts à 3:10 de la fin et est proche d’égaliser à 2-2 dans la série mais Nate ne l’entend pas de cette oreille et claque 12pts de suite avec des shoots tous aussi fous les uns que les autres, démarrant un comeback fou qui va emmener les Bulls à la victoire après 3 prolongations ou Nate signera encore des paniers complètement dingues avant de sortie pour 6 fautes. Chicago s’imposera finalement en 7 matchs et ira même gagner le Game 1 sur le parquet de Miami au tour suivant (27pts/9asts pour Nate) avant de logiquement rendre les armes face au Heat (4-1). Robinson est le chouchou du United Center mais les Bulls ne jugent pas nécessaire de le conserver, ne souhaitant pas dépasser le Salary Cap. Nate signera finalement à Denver pour … 4.1 millions sur 2 ans ! Un gâchis …
DJ Augustin : – Saison 2013/14, 61 matchs, 14.9pts à 41.9% et 41.1% à 3pts, 5.0asts –
Avec le retour prévu de Derrick Rose, les Bulls estiment ne pas avoir besoin de conserver Nate Robinson et débutent la saison avec la paire Rose/Hinrich. Mais après seulement 10 matchs, Rose se blesse l’autre genou et est déclaré OUT pour le reste de la saison. Dans le même temps DJ Augustin peine à se montrer à Toronto, ou il vient à peine d’arriver. Il souhaite partir et les Bulls cherchent un meneur, le terrain d’entente est vite trouvé ! Augustin rejoint donc Chicago début décembre et met quelques matchs avant de trouver le rythme et ses marques. Il profite du départ de Luol Deng début janvier, tradé à Cleveland, pour obtenir plus de responsabilités offensives et saisi sa chance. Dans un registre moins spectaculaire mais plus gestionnaire que Nate Robinson, DJ devient lui aussi l’un des favoris de la foule en affichant une confiance extrême et enchaînant les performances de haut niveau pour relancer l’équipe qui se traînait jusqu’alors. Un match à 20pts et 12asts contre son ancienne équipe de Charlotte sera le point de départ d’une série folle pour le meneur, qui signe les meilleures performances de sa jeune carrière (27pts à 10/16 dont 5/7 à 3pts contre les Lakers, 27pts à 8/14 dont 5/8 à 3pts à Cleveland, 28pts à 9/19 dont 6/12 à 3pts à Charlotte) tout ça dans la même semaine et en sortant de banc !
Soir après soir DJ cartonne les défenses adverses, permettant aux Bulls d’enchaîner les succès (16-7 entre le 18 janvier et le 5 mars). Mieux, ils remportent 10 des 13 derniers matchs, avec notamment un Career High de 33 pions à 10/14 sur le parquet de Boston pour DJ et se qualifient en PO. Mais la débauche d’efforts pour y accéder était trop importante. Face à Washington, les Bulls sont cramés, Noah et Augustin en tête, et les Wizards surprennent Chicago en prenant les 2 premiers matchs au United Center avant de se qualifier aisément (4-1). Malgré un fabuleux Game 2 (25pts à 10/22, 4/8 à 3pts et 7asts), DJ passe au travers dans cette série ou John Wall lui mène la vie dure. Comme Nate Robinson l’année précédente, il n’est pas conservé pour faire de la place au retour de Derrick Rose mais son passage aux Bulls lui a permis de relancer sa carrière et signer ensuite un contrat plus conséquent avec Oklahoma.
Rajon Rondo : – Saison 2016/2017, 69 matchs, 7.8pts à 40.8%, 5.1rbs, 6.7asts –
Une nouvelle fois les Bulls sont à la recherche d’un meneur pour remplacer Derrick Rose, pas parce qu’il est blessé mais parce que les dirigeants l’on bel et bien tradé aux Knicks ! Arrive donc Rajon Rondo, dont les duels épiques avec Rose au fil des années ont laissé des traces chez les fans, qui ont du mal à se faire à l’idée de voir l’ex Celtic porter le maillot de Chicago. Un peu comme si les Bulls avaient pris John Starks après le départ de Jordan (OH WAIT) … Toujours est il que Rondo ne tarde pas à démontrer son envie et ses capacités de leader, passant la majorité de l’été avec les jeunes de l’équipe, les suivant à la Summer League de Las Vegas et s’entraînant avec eux sans relâche, organisant même des pick up games lors des jours de repos. Côté parquet, son adresse et son shoot feront toujours peur mais sa vision du jeu et ses qualités de leadership en font un élément précieux de l’équipe … avant qu’Hoiberg ne décide au nouvel an de le sortir du 5, sans véritable raison ! Mais au lieu de l’ouvrir comme beaucoup l’imaginait (l’espérait ?), Rondo continue de bosser et se transforme en véritable métronome du banc, offrant un apport précieux aux jeunes pousses qui l’accompagnent sur le parquet tels que Valentine, Zipser ou Portis. Mieux, il prend leur défense publiquement en s’opposant aux commentaires néfastes de Butler et Wade qui questionnaient à haute voix dans la presse la motivation et le talent de ce groupe. Rondo devient le porte parole des jeunes pousses dans un épisode qui fera grand bruit côté Chicago, avec Wade et Butler privés de 5 de départ au match suivant (mais présent dans le 5 à la reprise de la seconde mi-temps), tandis que Rondo revient progressivement parmi les titulaires et est en grande partie responsable du bon run de l’équipe qui se qualifie en Play-Off lors du dernier match de la saison régulière.
Coup du sort, il faut affronter les Boston Celtics, ou Rondo a connu ses meilleurs moments. Mais pas de quoi perturber le vétéran, qui est même à l’origine des 2 succès des Bulls sur le parquets des C’s avec 2 performances étincelantes ou il frôle le Triple Double au Game 2 (11pts, 9rbs, 14asts, 5stls). Hélas dans cette rencontre Rondo se fracture le pouce et doit manquer le reste d’une série qui échappera aux Bulls devant l’incapacité d’Hoiberg a faire confiance à un autre meneur, balançant tour à tour Grant puis Canaan avec des résultats désastreux. Auteurs de 106 et 111 pts dans les matchs ou Rondo était présent, les Bulls tournent à 90.5 PPG sur les 4 suivants et sont sèchement éliminés. En fin de saison, les dirigeants tradent Jimmy Butler et annoncent leurs intentions de développer leurs jeunes avec « les bons vétérans », ce qui ne semble pas être le cas de Rondo puisque son option pour une saison de plus n’est pas activée malgré son année à bosser avec ces mêmes jeunes qui en ont fait leur mentor attitré. Mais aux yeux de la direction ça ne justifie pas de conserver le meneur pour une saison de plus et un salaire de 14 millions de Dollars …
Article par @FrenchBullsFan