Bird Rights, Player Option, Derrick Rose Rule, tout cela ne vous dit rien ? Pas de problème, l’équipe QIBasket va tout vous expliquer !
Salary Cap et Luxury Tax
En NBA, il existe une limite salariale pour empêcher au maximum la création de « Super Teams », et de maintenir une concurrence entre les franchises : le salary cap. Il est calculé en fonctions des revenus générés par la NBA, et un certain pourcentage est équitablement réparti entre les trente équipes. Avec l’explosion des droits télévisuels, ce salary cap a été revu à la hausse de manière considérable l’été dernier, passant de 70 millions de dollars en 2015-2016 à 94,1 millions de dollars en 2016-2017 ! Inévitablement, les nouveaux contrats signés par les joueurs on tous été revus à la hausse.
DeMar DeRozan (145M de dollars sur cinq ans) puis Mike Conley (153M de dollars sur cinq ans), ont par exemple pu bénéficier de contrats records.
Il est possible de dépasser ce salary cap au moyen d’exceptions. Cependant, les équipes concernées doivent s’acquitter de la « luxury tax ». Cette taxe est exponentielle, et fonctionne par paliers. Cela permet de dissuader certains propriétaires de dépasser le salary cap :
- Entre 0 et 5 millions au dessus de la luxury tax, les propriétaires versent 1,5 dollars par dollar dépassé.
- Entre 5 et 10 millions, cela monte à 1,75 dollars.
- Entre 10 et 15 millions, 2,5 dollars.
- Entre 15 et 20 millions, 3,25 dollars.
- Au dessus de 20 millions, la NBA applique 0,5 dollars supplémentaires par tranche de 5 millions de dollars.
Pour résumer, une franchise peut dépasser le salary cap, mais tout dépend de la capacité d’investissement du propriétaire.
Mais il existe également un soft cap : situé entre le salary cap et la luxury tax, il permet aux équipes de signer des joueurs via des exceptions, et de créer une “zone tampon” entre le salary cap et la luxury tax. Par exemple, pour cette saison, le salary cap était d’environ 94M$, et la luxury tax à 113M$. Le soft cap représentait donc 19M$.
On peut ajouter que la ligue met en place un salary cap floor. C’est la masse salariale minimale devant être utilisée par toutes les franchises, et ce salary cap floor correspond à 90% du salary cap. Si une franchise ne l’atteint pas, elle doit payer à ses joueurs en fin de saison cette différence. Cette saison, il était de 84 279 000 $, et plusieurs franchises n’ont pas respecté cette règle : les Brooklyn Nets, les Denver Nuggets, l’Utah Jazz et les Minnesota Timberwolves.
Salary Salaire maximum et minimum
Afin d’éviter que les franchises proposent des contrats irréels pour s’attacher les services des superstars, un salaire maximum est instauré. Il est calculé en suivant l’évolution du salary cap. Il varie également en fonction de l’expérience du joueur :
- Pour un joueur ayant moins de 6 ans d’expérience, le salaire maximum est égal à 25% du SC (salary cap).
- Pour un joueur ayant entre 7 et 9 ans d’expérience, le salaire maximum est égal à 30% du SC.
- Pour un joueur ayant plus de 10 ans d’expérience, le salaire maximum est égal à 35% du SC.
De la même manière, le salaire minimum suit l’ancienneté du joueur dans la ligue. Cela commence à 543 000$ environ pour un rookie, allant jusqu’à 1,55M de dollars à partir de 10 ans d’expérience.
Les équipes au dessus du salary cap sont autorisées à signer des joueurs au contrat minimum. Cela arrive très fréquemment chez les joueurs en fin de carrière, à la recherche d’une bague (David West par exemple).
Contrat 1+1
C’est un type de contrat de plus en plus courant en NBA. Le joueur signe pour deux ans, la première année seulement étant garantie, et possède donc une clause (player option) activable par la seule décision unilatérale du joueur. Plusieurs raisons poussent les joueurs à signer ce type de contrat : donner de la souplesse financière à leur franchise, faire grimper leur cote la première année pour aller chercher un gros contrat, passer un seuil d’expérience (7 ans, 10 ans) afin de ne pas trop attendre avant de signer un contrat maximum plus important. L’explosion du salary cap cette saison a poussé beaucoup de joueurs à signer ce type de contrat récemment.
Restricted et Unrestricted free agents
Parmi les free agents, on distingue deux catégories. Les restricted free agents peuvent signer une offre, appelée offer sheet, avec n’importe quelle franchise comme n’importe quel unrestricted free agent. L’ancienne équipe du joueur intéressé dispose d’un délai d’option d’une durée de 48h à compter de la réception de l’offre acceptée par le joueur pour s’aligner, c’est à dire proposer un contrat identique au joueur. Si la franchise créancière de ce droit d’option décide d’en user, le contrat est automatiquement formé avec le joueur intéressé. A l’inverse, si l’ancienne équipe décide de ne pas s’aligner, il faut bien préciser que l’offer sheet a une certaine force obligatoire vis à vis de l’équipe qui l’a faite: elle ne peut pas faire exprès de proposer un contrat atroce au joueur pour obliger son ancienne équipe à y renoncer pour ne pas plomber sa masse salariale puis se rétracter si l’option n’est pas levée; si le stratagème ne marche pas. Si l’ancienne équipe ne s’aligne pas, le contrat est formé entre le joueur et la franchise offrante.
Ce droit d’option est conditionné à la proposition au joueur d’un contrat dont le salaire est fixé par le CBA (125% de l’ancien salaire): la qualifying offer : lors de la dernière année de son contrat rookie, le joueur peut se voir proposer cette offre par sa franchise. En l’absence d’offre extérieure (cas assez rare), le montant imposé par cette qualifying offer devient celui du contrat final, qui ne dure qu’un an. A l’expiration de ce contrat, le joueur devient unrestricted free agent. A l’inverse, si la franchise décide de ne pas faire cette offre au joueur, ce dernier devient alors unrestricted free agent.
A l’inverse, les unrestricted free agents sont libres de signer où il veulent dès l’ouverture de la FA, sans que l’ancienne franchise dispose d’un droit quelconque.
Pour résumer, les signatures de contrat pour un joueur se succèdent ainsi :
- Contrat rookie (Deux ans garantis pour un joueur drafté au premier tour, les deux autres en option).
- A la fin du contrat rookie, le joueur devient restricted free agent.
- A la fin de ce nouveau contrat, le joueur devient unrestricted free agent.
Player et Team Options
Ces options permettent d’activer non la dernière année d’un contrat pour un joueur. Dans le cas d’une team option, c’est la franchise qui a les cartes en main, et inversement pour la player option. Très souvent, la player option représente un atout dans les négociations, car le joueur a les cartes en main s’il décide de mettre fin à son contrat un an plus tôt pour rejoindre une équipe plus compétitive, ou toucher un plus gros salaire.
Attention à ne pas confondre team option et contrat non garanti ! Ces deux contrats se ressemblent beaucoup puisque dans les deux cas, la dernière année peut être annulée. Mais plusieurs différences apparaissent :
- les team options doivent être levées avant le 30 juin (fin de la saison précédente), alors que le contrat non garanti ne commence qu’au début de la saison régulière. Ce qui laisse plusieurs mois aux franchise pour monter un trade et couper le joueur dont le contrat n’était pas garanti.
- Dans le cas d’une team option, le contrat ne peut être dégressif, au contraire d’un contrat non garanti.
Early Termination Option
Cette clause est très similaire à la player option, la différence majeure entre ces deux options est que cette early termination option s’active uniquement après une quatrième année de contrat. Deux joueurs seulement sont concernés par cette clause cette saison, et pas des moindres : Blake Griffin et Chris Paul, qui viennent d’ailleurs de l’activer. Ils seront donc libres de signer où ils le veulent lors de la free agency.
Exceptions
Accrochez-vous, elles sont nombreuses, et peu évidentes à comprendre pour certaines :
- Mid level exception (MLE) : c’est la plus connue. Elle est signée pour une durée d’un an, et définie pour chaque équipe en fonction de son positionnement par rapport au salary cap. Pour la saison 2016/2017, les équipes sous le salary cap avaient une MLE de 2,8M$, entre le salary cap et la luxury tax (soft cap) elle passait à 5,6M$, au dessus de la luxury tax, cela retombait à 3,36M$. Elle permet aux équipes au dessus du salary cap mais qui gèrent bien leurs finances (ne payent pas de luxury tax) de se renforcer efficacement. Il faut noter que cette exception peut être divisée entre plusieurs joueurs.
- Bi-annual exception (BAE) : semblable à la MLE, elle permet de signer un ou deux joueurs pour deux ans maximum, le tout à 2,2M$ (cette saison). Les équipes payant la luxury tax ne peuvent en bénéficier.
- Rookie exception : elle permet tout simplement de signer des rookies tout en étant au dessus du salary cap.
- Derrick Rose rule : créée en 2011 suite à la performance du joueur qui en porte le nom (plus jeune MVP de l’histoire), elle récompense les meilleurs jeunes en fin de contrat rookie. Elle autorise les franchises à offrir un contrat maximum non pas à 25% mais 30% du salary cap. Pour cela, le joueur doit remplir l’une de ces conditions :
- être nommé dans une All NBA Team au moins deux fois
- être désigné titulaire au All Star Game au moins deux fois
- être élu MVP de la saison régulière.
Les Bulls furent les premiers à s’en servir pour resigner Derrick Rose, qui a laissé son nom à cette exception. Blake Griffin et Paul George ont également réussi à l’obtenir, tandis que James Harden et Anthony Davis ont eux échoué.
- Traded player exception : lors d’un transfert, si une équipe reçoit moins d’argent qu’elle n’en envoie (exemple : un joueur au salaire de 15M$ arrive tandis qu’un joueur au salaire de 16M$ part), elle peut utiliser cette différence, appelée traded player exception, dans le cadre d’un autre échange (soit 1M$ dans l’exemple).
- Disabled player exception : cette exception s’utilise dans le cas d’une blessure pour toute une saison d’un joueur de l’effectif. Son montant est soit la moitié du salaire du joueur blessé, soit le salaire moyen NBA. La plus faible somme est retenue. L’exception n’est disponible bien sûr que suite à un contrôle de la véracité de la blessure du joueur par la NBA.
- Bird Rights : ils se découpent en trois grands points :
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- Larry Bird exception : très utilisée, cette exception permet de resigner un joueur de l’équipe, dont le contrat arrive à expiration, même en dépassant le salary cap. Elle n’est valable que si le joueur a été sous contrat pendant au moins trois ans, n’a pas été coupé, n’a pas changé de franchise en étant agent libre. Il faut noter que lors d’un trade, les Bird rights sont échangés avec le joueur. Le contrat signé avec cette exception peut être de cinq ans, avec une augmentation de salaire maximale (7,5%).
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- Early Bird exception : elle possède le même fonctionnement que la Larry Bird exception, mais les montants et la durée diffèrent. L’offre peut être faite après deux ans sous contrat uniquement, mais la durée de cette exception est entre deux et quatre ans maximum, avec un montant qui ne peut dépasser 175% du salaire précédent, ou bien le salaire moyen NBA .
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- Non Bird exception : elle concerne tous les joueurs qui n’entrent pas dans les deux catégories précédentes. Le salaire proposé est soit 120% du précédent, ou bien 120% du salaire minimum (le montant le plus haut est retenu), et ce contrat ne peut excéder quatre ans.
Joueurs coupés et buyout
Certaines équipes, pour des raisons sportives ou financières, décident parfois de mettre fin au contrat d’un joueur. Mais cela n’est pas si simple à faire, voici les différentes situations que vous pouvez retrouver :
- Couper un joueur
Les franchises coupent des joueurs pour des raisons humaines (joueur nuisant au collectif), financières (limiter les dépenses en ne réglant que les montants garantis et non les bonus), sportives (libérer de la place dans le roster). Cependant, lorsqu’une franchise coupe un de ses joueurs, le contrat de celui-ci apparaît toujours dans le salary cap. Autrement dit, il est très difficile de couper un joueur à gros contrat. Mais le dernier accord ratifié entre le syndicat des joueurs et la NBA a permis d’apporter un peu de souplesse : désormais, les franchises peuvent étaler le montant restant du contrat d’un joueur coupé sur plusieurs saisons (deux fois la durée du contrat, plus une saison). Petit exemple : si une équipe coupe un joueur à qui il restait 40 millions de dollars sur 4 ans, elle peut donc répartir cette somme sur 9 ans (4×2 + 1), ce qui correspond à 4,5 millions par an. La franchise économise donc 5,5 millions par an, ce qui n’est pas négligeable.
- Le buyout
A la différence du cut (joueur coupé), le buyout est négocié entre les deux parties (joueur et franchise). Très souvent, le joueur est à l’origine de la demande. Cette rupture de contrat consiste au rachat d’une partie du salaire du joueur, et en échange celui-ci devient libre de signer où il veut. Et au contraire d’un joueur coupé, le salaire du joueur qui a négocié un buy-out ne compte plus dans la masse salariale de l’équipe.
Cette manœuvre dérange beaucoup d’équipes, car des prétendants au titre signent des joueurs, qui ont négocié un buyout avec leur ancienne franchise, à un prix réduit. Dernier exemple marquant en date : Deron Williams qui a pu quitter les Mavs pour signer au minimum aux Cavaliers.
Vous avez tout compris ? Eh bien maintenant place à ce qui nous attend pour cette free-agency 2017 !
Tout d’abord petit résumé du prochain salary cap, salaires maximums, ect…
Salary cap | Hard cap | Salaire max 0-6 ans | Salaire max 7-9 ans | Salaire max 10 ans et plus |
99 000 000 $ | 119 000 000 $ | 24 750 000 $ | 29 700 000 $ | 34 650 000 $ |
Et voici la situation salariale de chaque franchise pour l’intersaison à venir :
TEAM | MASSE SALARIALE 2017/2018 | CAP DISPONIBLE | MLE | BAE
(3 290 000 $) |
JOUEURS MAJEURS A RESIGNER (en vert, l’équipe possède les BR sur le joueur, en rouge non) |
ATLANTA HAWKS | 64 485 436 $ | 34 514 564 $ | 4 328 000 $ | OUI | Paul Millsap, Ersan Ilyasova, Thabo Sefolosha, Tim Hardaway Jr, |
BOSTON CELTICS | 71 940 058 $ | 27 059 942 $ | 4 328 000 $ | OUI | Amir Johnson, Kelly Olynyk |
BROOKLYN NETS | 74 033 813 $ | 24 966 187 $ | 4 328 000 $ | OUI | / |
CHARLOTTE HORNETS | 117 113 701 $ | NON | 8 406 000 $ | NON | / |
CHICAGO BULLS | 80 192 259 $ | 18 807 741 $ | 4 328 000 $ | OUI | Mikola Mirotic, Michael Carter-Williams |
CLEVELAND CAVALIERS | 129 803 438 $ | NON | 5 192 000 $ | NON | Kyle Korver |
DALLAS MAVERICKS | 95 788 381 $ | 3 211 619 $ | 4 328 000 $ | OUI | Nerlens Noel |
DENVER NUGGETS | 58 636 978 $ | 40 363 022 $ | 4 328 000 $ | OUI | Danilo Gallinari, Mason Plumlee |
DETROIT PISTONS | 104 287 477 $ | NON | 8 406 000 $ | NON | Kentavious Caldwell-Pope |
GOLDEN STATE WARRIORS | 39 030 338 $ | 59 969 662 $ | 4 328 000 $ | OUI | Kevin Durant, Stephen Curry, Andre Iguodala, Shaun Livingston |
HOUSTON ROCKETS | 91 459 053 $ | 7 540 947 $ | 4 328 000 $ | OUI | Nene Hilario |
INDIANA PACERS | 74 015 727 $ | 24 984 273 $ | 4 328 000 $ | OUI | Jeff Teague, CJ Miles |
LOS ANGELES CLIPPERS | 64 720 425 $ | 34 279 575 $ | 4 328 000 $ | OUI | Chris Paul, Blake Griffin, J.J Reddick |
LOS ANGELES LAKERS | 77 403 689 $ | 21 596 311 $ | 4 328 000 $ | OUI | Nick Young |
MEMPHIS GRIZZLIES | 95 183 339 $ | 3 816 661 $ | 4 328 000 $ | OUI | Zach Randolph, Tony Allen |
MIAMI HEAT | 91 038 975 $ | 7 961 025 $ | 4 328 000 $ | OUI | Dion Waiters, James Johnson |
MILWAUKEE BUCKS | 108 119 482 $ | NON | 8 406 000 $ | NON | Tony Snell |
MINNESOTA TIMBERWOLVES | 78 098 223 $ | 20 901 777 $ | 4 328 000 $ | OUI | Shabazz Muhammad |
NEW ORLEANS PELICANS | 87 187 031 $ | 11 812 969 $ | 4 328 000 $ | OUI | Jrue Holiday |
NEW YORK KNICKS | 79 417 568 $ | 19 582 432 $ | 4 328 000 $ | OUI | Derrick Rose |
OKLAHOMA CITY THUNDER | 112 873 941 $ | NON | 8 406 000 $ | NON | Taj Gibson, Andre Roberson |
ORLANDO MAGIC | 85 852 913 $ | 13 147 087 $ | 4 328 000 $ | OUI | Jeff Green, Jodie Meeks |
PHILADELPHIE 76ERS | 50 792 577 $ | 48 207 423 $ | 4 328 000 $ | OUI | Sergio Rodriguez |
PHOENIX SUNS | 72 283 168 $ | 26 716 832 $ | 4 328 000 $ | OUI | Alex Len |
PORTLAND TRAIL BLAZERS | 141 613 264 $ | NON | 5 192 000 $ | NON | / |
SACRAMENTO KINGS | 50 309 016 $ | 48 690 984 $ | 4 328 000 $ | OUI | Rudy Gay, Tyreke Evans, Darren Collison, Ben McLemore |
SAN ANTONIO SPURS | 76 601 755 $ | 22 398 245 $ | 4 328 000 $ | OUI | Pau Gasol, Manu Ginobili, Patty Mills, Jonathon Simmons |
TORONTO RAPTORS | 79 626 624 $ | 19 373 376 $ | 4 328 000 $ | OUI | Kyle Lowry, Serge Ibaka |
UTAH JAZZ | 91 416 577 $ | 7 583 423 $ | 4 328 000 $ | OUI | Gordon Hayward*, George Hill |
WASHINGTON WIZARDS | 96 299 708 $ | 2 700 292 $ | 4 328 000 $ | OUI | Otto Porter, Bojan Bogdanovic, Trey Burke |
*A ce jour Gordon Hayward n’a toujours pas décidé d’activer sa player option ou non.
On remarque déjà que six franchises sont au-dessus du salary cap, et donc par conséquent ne pourront pas proposer de contrat à un free-agent : les Charlotte Hornets, les Cleveland Cavaliers, les Detroit Pistons, les Milwaukee Bucks, le Thunder d’Oklahoma City et les Portland TrailBlazers. On peut également voir que ces équipes ne possèdent peu ou pas de joueurs à resigner. Autrement dit, sauf trades, leurs effectifs seront semblables à la saison passée.
D’autres franchises ont un peu de cap (voire beaucoup), mais celui-ci servira surtout à resigner leurs free-agents. On pense notamment à Dallas, Golden State, Houston, les Clippers, Memphis, Miami, New Orleans, Sacramento, San Antonio, Toronto, Utah, Washington.
Mais certaines équipes ont suffisamment de cap pour réaliser un voir des gros coups dans cette free agency : Brooklyn (avec une enveloppe de 25 millions de dollars), Denver (40 millions mais Gallinari et Plumlee à resigner), les Wolves (qui ont déjà enregistré l’arrivée de Jimmy Butler et possèdent 20 millions de cap), Phoenix (26 millions et uniquement Len à resigner), et surtout Philadelphie (48 millions de cap !). Ces franchises devraient donc se montrer assez actives lors de cette free agency.
Cas particulier aux Lakers : malgré les 20 millions de cap disponibles, Magic Johnson n’a pas annoncé d’autres signatures ou trades pour le moment, les Angelenos attendraient donc patiemment la prochaine free agency pour tenter d’attirer un LeBron James ou un Paul George…
Pour résumer, si l’explosion du salary cap l’an dernier nous avait donné une free agency avec beaucoup de gros contrats records, elle devrait être plus calme que l’an dernier. En effet, la hausse du SC de cette année est bien moins importante que prévu, et bon nombre de GM ne l’avaient pas anticipé. On devrait donc vivre une free agency plutôt tranquille et sans grosses surprises. Il faudra se tourner du côté des trades pour voir la ligue chamboulée…