Grande cérémonie annuelle célébrant l’entrée en NBA des jeunes joueurs universitaires et européens, la Draft NBA répand de l’engouement et des attentes tous les ans dans les esprits des dirigeants de franchises et de chaque fan de la balle orange à la sauce de l’Oncle Sam. Cette année 2017 n’est pas une exception. Chaque année, les cartes sont redistribuées avec des nouveaux talents qui rejoignent des franchises qui espèrent toutes mettre la main sur la pépite de sa génération, sur ce joueur qui fera basculer le destin d’une franchise, passant ainsi d’une équipe trustant les bas-fonds de la ligue à une équipe candidate au titre de la NBA. Existant depuis les débuts de la NBA, cette grande cérémonie n’a cessée de s’améliorer chaque année afin de proposer le système qu’est celui d’aujourd’hui.
Mais au fait, qu’est-ce que la Draft NBA?
Il est important de clarifier ce qu’est cette cérémonie pour bien comprendre son importance, que ce soit pour les franchises de la NBA ou pour les joueurs en attente de trouver une maison dans la ville qui les a sélectionnés. En simplifiant au maximum: la Draft NBA est sélection où, chacun à leur tour, les franchises NBA choisissent un jeune joueur, qu’il soit issu des universités américaines ou des championnats européens. Mais si la Draft était si simple, je n’en ferais pas un article détaillé, car pour arriver à cette grande soirée, il y a un cheminement à suivre. Le cheminement de la Draft NBA d’aujourd’hui est simple. Tout d’abord, on regarde le classement de la saison précédente. Les quatorze équipes n’ayant pas eu l’opportunité de se qualifier pour les Playoffs ont donc l’opportunité d’être des “lottery picks“, c’est-à-dire d’obtenir un choix parmi les quatorze premiers de cette Draft. En d’autres termes: plus ton bilan en saison régulière fut dégueulasse, plus tu as de chances de choisir en premier lors de la Draft. Ceci permet de rééquilibrer les chances pour les franchises en difficulté afin qu’elle puissent récupérer un excellent joueur qui leur permettra de devenir une équipe meilleure, et à fortiori, ce système permet d’éviter aux grandes équipes d’aujourd’hui de récupérer un excellent choix de Draft. L’ordre de passage à la Draft est définie par la NBA Draft Lottery.
Effectivement, maintenant qu’on a nos quatorze losers franchises, il faut déterminer l’ordre de passage. C’est en 1985 que la Lottery est mise en place à la suite d’un système de “Pile ou Face” qui définissait le premier choix parmi les pires équipes de chaque conférence. Ceci n’étant plus adéquat avec la NBA de l’époque, David Stern (ancien patron de la NBA) a créé un système de tirage au sort qui s’améliore en 1989 pour être ce qu’il est aujourd’hui. Ainsi, pendant les Playoffs, les représentants des franchises concernées se réunissent autour de ce tirage au sort pour définir l’ordre de passage à la Draft NBA. Pour comprendre facilement, imaginez le loto, mais avec 1000 balles dans la machine. Chacune des équipes dispose d’un nombre de balle correspondant à leur bilan en saison. Ainsi, l’équipe ayant le pire bilan de la ligue dispose de 250 balles, puis le 2ème pire bilan en a 199, le 3ème en a 156, le 4ème en a 119 et ainsi de suite jusqu’à la franchise avec le meilleur bilan parmi les franchises non-qualifiées en Playoffs, qui ne disposera que de 5 balles. La machine lâche une balle, puis toute les dix secondes, trois autres sortent. La combinaison des quatre balles qui sortent détermine les quatre premiers choix de la Draft. Les places de 5 à 14 sont distribuées en fonction du bilan des équipes. Evidemment, tout ceci se déroule grâce à un ordinateur et surtout dans une salle secrète, à l’abri du regard des caméras. Ainsi, le hasard peut changer le destin d’une équipe. Comment? Tu étais à deux doigts d’arracher les Playoffs, tu n’avais que 0.5% d’obtenir le premier choix et tu te retrouves à être le premier à choisir durant la Draft? Cette chance! Effectivement, cette chance au tirage peut changer la destinée d’une franchise, ce qui donne un intérêt particulier à cette soirée de la Lottery. Ainsi, on se souvient de moments mémorables liés aux soirées de Lottery comme en 1985, dans une soirée pleine de soupçons, où les New York Knicks ont récupéré le premier choix pour prendre le pivot Patrick Ewing. Mais aussi en 1993 où le Magic d’Orlando, qui n’avait qu’1,56% de chance de récupérer ce premier choix ont pu sélectionner en premier. Ou encore plus récemment, en 2008 et 2012, les Chicago Bulls et les Cleveland Cavaliers qui ont obtenus respectivement les premiers choix de Draft 2008 et 2012 avec seulement 1,70% de chance de l’obtenir. Récupérer une pépite en NBA se joue à quelques détails et à de la chance, d’où l’importance de cette soirée.
Suite à ce tirage au sort, les équipes ayant eu l’opportunité de jouer les Playoffs (soit les places 15 à 30) sont classées du moins bon bilan au meilleur. Cependant, il y a des détails à expliquer, et cette année nous le montre bien: de bonnes équipes peuvent faire partie de la Lottery grâce aux transferts effectués auparavant. Ainsi, les Brooklyn Nets, pire bilan de la saison 2016-2017, ne dispose pas du 1er choix de draft suite à un transfert en 2013 dans lequel la franchise new-yorkaise a cédé des choix de Draft (dont celui de cette année) à Boston. Les Celtics ont certes fait les Playoffs mais, grâce au mauvais bilan de Brooklyn, ils ont pu récupérer le premier choix de la Draft 2017. Et c’est là qu’on en vient à un point important de la Draft NBA: c’est l’occasion pour les franchises de faire des spéculations et des transferts. Boston, cette année, en est encore un bon exemple. Avec Isaiah Thomas dans leur effectif et avec une cuvée remplie d’excellents meneurs à tel point que deux d’entre eux sont annoncées aux deux premières places, la franchise du Massachussets a longuement hésité à transférer ce premier choix de la Draft 2017 avant finalement de le céder à Philadelphie, qui n’ont pas hésité, eux, à leur lâcher le troisième choix de cette même Draft pour récupérer le joueur qu’ils attendaient tant. Cette Draft est l’opportunité de faire des échanges pour récupérer les atouts manquants à un effectif car un choix de Draft est toujours une excellente monnaie d’échange dans un transfert.
On arrive à la soirée de la Draft, comment ça se passe à ce moment-là? Elle se déroule de la façon suivante. Adam Silver, le “big boss” de la NBA, arrive sur scène et explique que la Draft commence et que la première équipe est amenée à réfléchir à son choix. Suite au transfert expliquée plus tôt, c’est Philadelphie qui entamera cette soirée et à partir du moment où les hostilités commencent, la franchise, représentée par sa direction, discute dans une salle à part des choix qu’elle peut faire afin de déterminer lequel sera le meilleur pour sa franchise. Elle a ainsi cinq minutes et pas une de plus pour annoncer à Adam Silver son choix. Suite à cela, ce dernier vient sur scène et annonce: “With the first pick of the 2017 NBA Draft, the Philadelphia 76ers select…” avant d’annoncer le choix de la franchise. Puis, la seconde franchise à choisir, cette année les Los Angeles Lakers, ont à leur tour cinq minutes pour choisir et donner le joueur de leur choix au patron de la NBA, et ainsi de suite jusqu’au trentième choix qui clôturera le premier tour de cette Draft. Trente joueurs sont sélectionnés dans ce premier tour et auront la chance d’obtenir un contrat garanti de deux ou trois ans. Se tient ensuite un second tour. Rebelote, chaque franchise à cinq minutes pour choisir un joueur en fonction des besoins de leur effectif. Ainsi, trente nouveaux joueurs sont sélectionnés, mais ne disposent pas d’un contrat garantie, mais un contrat plus précaire. Les joueurs sélectionnés sont désormais “draftés”. Néanmoins, ceci est le cheminement traditionnel en NBA, mais qu’en est-il des joueurs?
Comment ça se passe pour les joueurs?
Pour les joueurs présents à cette cérémonie, la Draft NBA se résume simplement. Tel le tapis rouge lors du Festival de Cannes, il s’agit de la cérémonie qui symbolise son entrée en NBA. Une soirée inoubliable dont certains ont rêvé chaque soir depuis les premiers maniements de balle qu’ils faisaient. Demandez à chaque joueur NBA, ils vous le diront: la soirée de la Draft, quand votre nom est annoncé et que vous montez sur scène avec la casquette de l’équipe qui vous a sélectionné, c’est toujours un moment fort en émotion, le symbole d’un rêve devenu réalité. Il s’agit tout simplement du premier grand souvenir de votre carrière NBA, de la première pierre posée sur le mur qui représente votre carrière de basketteur, et pour certains le premier événement qui forge une destinée de légende. L’exemple de Frank Ntilikina cette année est symbolique. Actuellement joueur du club français de Strasbourg, il joue les finales de Pro A face à Cholet en ce moment. Après avoir remporté le quatrième match de ces finales, Strasbourg force un cinquième match décisif pour le titre de champion de France ce vendredi. Néanmoins, Frank Ntilikina, meneur de l’équipe ira tout de même à New York pour assister à la grande cérémonie de la Draft, à la veille de cette rencontre déterminante. Un événement comme celui-là n’arrive qu’une seule fois dans une vie et représente un rêve pour tous les joueurs qui s’y présentent.
Cependant, il s’agit d’un parcours du combattant pour arriver à cette grande soirée. Scrutés et analysés par des recruteurs durant toute l’année, la pression est constante sur eux pour pouvoir se faire une place dans les esprits des équipes NBA. L’objectif pour ces joueurs tout au long de l’année est de montrer son potentiel ainsi que de grimper dans les prévisions de la Draft, les fameuses “mock drafts” (des pronostics sur les choix de chaque franchise durant cette cérémonie, indiquant les tendances sur certains joueurs). Mais qui peut se présenter à la Draft NBA? En règle général, les joueurs de 22 ans sont automatiquement éligibles pour cette cérémonie s’ils ont fini leur cursus universitaire. En revanche, pour les joueurs européens et ceux en dessous de cet âge, une dérogation peut être faite à une seule condition: avoir quitté le lycée depuis un an et avoir au moins 19 ans. Les joueurs européens sont aussi éligibles, c’est d’ailleurs le cas de Frank Ntilikina, pressenti comme étant l’européen pouvant être choisi le plus haut cette année, mais il n’est pas le seul.
À la suite de la saison universitaire, les prospects (joueurs susceptibles d’être choisis) se réunissent pour plusieurs événements. Tout d’abord, en Mai, la NBA Draft Combine se déroule sur plusieurs jours avec de nombreux exercices: entretiens, tests médicaux, épreuves athlétiques, 5 vs 5, mesure des mensurations etc. Puis, à l’approche de la Draft et suite à la Lottery NBA, les équipes effectuent des workouts, des sessions individuelles afin de juger certains joueurs sur leurs caractéristiques et leurs qualités. Ceci permet aux joueurs de se distinguer mais aussi aux franchises de savoir qui correspond le mieux aux besoin de l’effectif à l’heure actuelle. Certains espoirs font le tour des Etats-Unis et des différentes franchises pour séduire une équipe qui voudra bien les prendre, en moyenne entre dix et douze équipes. Ceci permet également aux agents de sonder les dirigeants de franchise sur les chances qu’ont leurs joueurs d’être sélectionnés, et à quelle position.
Puis, vient enfin la Draft. Les sélectionnés du premier tour, qui disposeront d’un contrat garanti d’au moins deux ans, ont énormément de chance de jouer en NBA un jour où l’autre, soit durant la saison qui suit cette Draft, soit un ou deux ans après si les franchises ordonnent aux joueurs de parfaire leur formation en Europe. Rare sont les cas de joueurs sélectionnés au premier tour qui ne foulent pas les parquets NBA, mais on se souvient tout de même de Frédéric Weis, pivot français drafté par les Knicks en 1999 et qui n’a jamais eu de contrat dans la franchise new-yorkaise. Les joueurs sélectionnés au second tour ne disposent pas d’un contrat garanti, mais rien ne dit qu’ils ne peuvent pas être de brillants joueurs en NBA. Plusieurs exemples sont à recenser, notamment dans la NBA d’aujourd’hui: Isaiah Thomas, sélectionné en 60ème position durant la Draft 2011 par Sacramento, est aujourd’hui un des meilleurs meneurs de la NBA. Manu Ginobili, sélectionné en 57ème position par les San Antonio Spurs en 1999, est considéré comme un des meilleurs sixième homme de l’histoire de la NBA. On peut encore citer Marc Gasol (48ème choix de la Draft 2007 par les Lakers) ou Paul Millsap (47ème choix de la Draft 2006 par le Jazz). Seulement soixante joueurs sont sélectionnés, laissant ainsi un paquet de joueurs sur le côté, on les appelle naturellement les “non-draftés”. Il est forcément plus compliqué pour les joueurs n’ayant pas entendu leur nom durant cette cérémonie de se faire une place dans la cour des grands, mais ceci n’est pas impossible. Certains ont même fait de grandes carrières sans pour autant avoir eu la chance d’être appelé sur la scène pour faire une photo avec le patron de la NBA. Le meneur des Knicks des années 90, John Starks, en est un exemple. Et comment ne pas citer Ben Wallace, célèbre pivot des Detroit Pistons, champion NBA en 2004, quatre fois meilleur défenseur de saison régulière et premier joueur à être titulaire lors d’un All-Star Game sans pour autant avoir été drafté. Pour résumer: arriver à la Draft NBA est un parcours du combattant, où les workouts s’enchaînent et les analyses de scouts NBA sont constantes.
Cependant, quelque soit sa place à la Draft, la chose la plus importante pour chaque joueur est de bien rentrer en NBA. Forcément, être choisi en premier durant la Draft est un privilège, un honneur même, mais si tu n’as pas les épaules pour assumer les espoirs qu’on place sur toi, cela ne sert à rien. Tout cela m’amène à expliquer deux termes spécifiques à la Draft NBA, deux étiquettes qui peuvent coller à la peau d’un joueur NBA durant toute sa carrière: les termes de “bust” et de “steal”. On définit comme étant un “bust” un joueur ayant été drafté dans les premières positions, des joueurs pour lesquelles les attentes dépassaient l’entendement, mais qui sont finalement devenus des déceptions tant leur niveau de jeu est loin de celui que l’on pouvait imaginer à leur arrivée en NBA. On peut citer Michael Olowokandi, premier choix en 1998 et sélectionné par les Los Angeles Clippers, joueur qui ne tournait qu’à neuf points de moyenne en carrière ; Kwame Brown qui fut le premier choix de la Draft 2001 en étant sélectionné par les Washington Wizards et qui, malgré une longue carrière, fut décevant dés sa saison rookie, devenant petit à petit la tête de turc des fans avec cette étiquette “bust” collée sur son front tout au long de sa carrière. Enfin, Anthony Bennett est probablement l’exemple le plus récent de “bust” en NBA. Pas forcément attendu dans les premiers choix de la Draft, il en fut pourtant le premier pick en 2013, rejoignant ainsi les Cleveland Cavaliers. Il n’a jamais su s’imposer dans la grande ligue, finissant petit à petit dans les méandres de la NBA avant de rejoindre l’Euroligue cette année. Forcément, ce terme et cette étiquette entraîne une énorme pression sur les épaules des premiers sélectionnés de chaque Draft NBA.
Au contraire du terme de “steal”, qui est beaucoup plus mélioratif pour un joueur. Un “steal” est, par traduction, un “vol”, le genre de joueur sélectionné très tard durant la soirée de la Draft, mais qui apporte tellement à une équipe que t’as l’impression que de l’avoir sélectionné à une place aussi lointaine est un blasphème pour ce joueur. Un excellent joueur choisi dans les bas-fonds de la Draft NBA et qui fait une carrière de haut-niveau. Isaiah Thomas, sélectionné à la dernière position du 2ème tour de la Draft 2011 en est un exemple parfait, tout comme Manu Ginobili comme on l’a dit précédemment. Il y a plein d’exemple à citer: Monta Ellis (40ème choix en 2005, sélectionné par les Golden State Warriors), Dennis Rodman (27ème choix en 1986, sélectionné par les Detroit Pistons) ou encore, pour parler français, Tony Parker (28ème choix de la Draft 2001, sélectionné par les San Antonio Spurs). Ainsi, ce qu’il faut retenir, c’est ça: la Draft NBA est une grande cérémonie que les joueurs ont attendu pendant des mois, si ce n’est des années. Un grand événement au cours duquel la pression et l’excitation montent petit à petit jusqu’au moment, pour les chanceux, d’entendre son nom annoncé par Adam Silver. C’est le premier pas que tu fais dans le monde adulte qu’est la NBA, un rêve pour la grande majorité de ses joueurs. Un souvenir impérissable dans les esprits, un moment unique à vivre. Et même si être “drafté” définit au moins l’équipe pour laquelle tu joues, le plus important n’est pas la place à laquelle tu es pris, le plus important reste et restera toujours l’apport que tu vas donner à ton équipe dès ta première saison, et pour le reste de ta carrière, sur les parquets de la grande ligue.
Et cette année, quels sont les enjeux de cette Draft?
Bonne question cher ami. Chaque année, la question est posée. Si l’année dernière, la classe de la Draft 2016 fut finalement décevante au bout d’une année complète, on peut avoir de grands espoirs pour cette classe de Draft là. Tout d’abord, cette Draft regorge de meneurs talentueux: Markelle Fultz, Lonzo Ball, De’Aaron Fox, Frank Ntilikina ou encore Dennis Smith… Certaines franchises se frottent les mains à l’idée de pouvoir acquérir les droits sur ces joueurs. Le talent général dans cette draft est prometteur, d’où notre intérêt à voir ce qu’elle va apporter dès l’année prochaine. Outre les meneurs, nous avons quelques joueurs qui peuvent se faire un nom dans cette ligue: les ailiers Josh Jackson et Jayson Tatum, par exemple, ou encore Jonathan Isaac, le scoreur Malik Monk et l’intriguant Lauri Markannen. Si tout se passe bien, ces noms devraient très vite être cités durant la grande cérémonie. Cependant, si cette Draft s’annonce excitante, c’est aussi par rapport aux rumeurs qu’il y a depuis la semaine dernière. Il ne faut pas oublier: la soirée de la Draft est une grande soirée de spéculation, et certaines franchises n’hésiteront pas à échanger leurs choix de Draft pour pouvoir mettre la main sur des choses qu’ils désirent avoir, que ce soit des joueurs ou d’autres choix de Draft. Ainsi, que vont faire les Minnesota Timberwolves de leur 7ème choix? Les Sacramento Kings de leur 10ème choix? Les Lakers, qui auraient apparemment proposé leur 2ème choix à certaines équipes, vont-ils le garder? En parlant des Lakers, vont-ils repasser à la charge pour récupérer Paul George, dans les rumeurs depuis qu’il a annoncé qu’il ne renouvellerait pas avec les Indiana Pacers en 2018? Est-ce que Phil Jackson va foutre le bordel durant cette soirée avec son histoire de vouloir échanger Kristaps Porzingis? Tout peut arriver durant cette cérémonie, surtout dans cette période de “course à l’armement” pour pouvoir lutter face aux Golden State Warriors et leur impressionnante armada, n’est-ce pas Cleveland? Enfin, si cette soirée s’annonce intéressante, c’est évidemment pour pouvoir admirer les futurs talents de demain et célébrer leur arrivée en NBA. Peut-être que sous nos yeux, nous verrons la future star de demain ou bien l’acquisition manquante pour qu’une grande équipe naisse. Il ne faut pas oublier que la Draft est un excellent moyen de reconstruire une équipe, et il suffit de voir les Warriors actuels pour le comprendre. Mis à part Kevin Durant, trois de leurs joueurs majeurs proviennent de la Draft: Stephen Curry (7ème choix en 2009), Klay Thompson (11ème choix en 2011) et Draymond Green (35ème choix en 2012) ont tous été sélectionnés par Golden State, et quand on voit l’équipe que ça donne, ça a de quoi te donner envie. L’avenir de certaines franchises se joue ce soir et il va falloir que les dirigeants de chaque franchise soient astucieux. Qui fera les meilleurs coups? Qui finira dans le caniveau à la suite de cette soirée? Réponse ce soir !